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V.04 Une âme charitable pour une âme perdue [TERMINÉ]
Lun 30 Juil - 0:33
Invité
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J’avais fait une connerie… non, mais une vraie grosse bourde! Je me donnais littéralement envie de vomir, j’avais autant envie de m’arracher le visage que de me rouler en boule et de pleurer jusqu’à ce qu’une âme charitable vienne m’ôter la vie par pure pitié.
Je regarde mes mains en sang et je n’y crois pas. Cela faisait combien de siècles que je n’avais pas fait ça? Bien plus d’un, presque deux. Je n’avais pas succombé à mes pulsions… mais… oui, peut-être? J’avais voulu l’aider, cette pauvre fille perdue… mordue et dont un vampire avait décidé de laisser partir d’une démarche mal assurée, livide comme un fantôme, saignant abondamment. Je m’étais approché, gentille âme que je suis, et comme si j’avais été sa seule et unique bouée de sauvetage, elle m’avait agrippé de toutes ses forces sans savoir… passant ses bras autour de moi, m’éclaboussant de son sang, m’en couvrant carrément… l’odeur m’enivrant et me rendant presque folle… aux limites de la folie, je n’avais pas pu contrôler mon apparence… et lorsqu’elle la vit, je du représenter le saint cauchemar qu’elle devait vouloir fuir et l’adrénaline fit son chemin et elle s’était transformée en proie…. Hurlante et en déséquilibre sur ses jambes manquant de force, elle s’était éloignée en battant l’air de ses mains, comme si elle ne dégageait pas assez de cette odeur de fer qui agissait comme une drogue, et avait tenté de fuir… De mon côté, j’avais tenté de résister, la douleur de la soif devenant fulgurante… j’avais essayé de cesser de respirer l’air empoisonné de cette odeur, mais déjà, son odeur avait drogué mon esprit et peu importe ce que j’avais en tête, le corps ne répondait plus que par instinct.
Et maintenant, j’étais à genoux, à côté de ce corps meurtri… à me dire que je devrais mourir. À espérer qu’un jugement soit fait et que l’on m’envoi à la mort pour ce crime. Oui, crime… car je n’avais pas tué depuis plus d’un siècle. Je m’en étais ôté le droit. Et là, j’avais devant moi mon méfait, le visage qui était crispé même dans la mort de la terreur que cette victime avait ressentie et probablement de la douleur.
Lorsque je le vis… le type devant moi, armé qui me fixait en traitant de ‘’saleté de créature’’, je ne réagis pas. Je le fixais d’un regard vide, lui demandant silencieusement de faire ce qui devait être fait. Il du entendre ma prière, car l’instant suivant, j’entendis deux coups de feu qui me plongèrent dans l’inconscience.
À mon réveil, j’étais troublé… me demandant si j’avais atteint une forme de Paradis. Mais en me redressant, je remarqua la pièce et convint que… non, très clairement, ce ne pouvait être ce lieu… et encore moins ce que toute créature redoute : Le Purgatoire.
Non, je suis sur une table de cuisine, dans une salle à manger que je ne connais pas… des instruments sur le comptoir et des linges imbibés de sang. Le mien? Ou celui de ma pauvre victime? En regardant mes mains, je vis quelles n’étaient pas nettoyées et que je porte encore les mêmes vêtements. C’est alors que l’odeur de ma victime m’assailli les narines et que j’eus les nausées…
D’un bond, je sauta en-bas de la table et couru pour trouver une salle de bain, passant en trombe devant une jeune femme, et lorsque trouvé, je vida le contenu de mon estomac. Un flot de sang rempli la cuvette et je me força à vomir plus encore pour me débarrasser de ce poison. Je tira la chasse, mais ce n’était pas encore assez. Les vêtements sur moi… que j’arracha littéralement, paniquée, que je laissa tomber au sol. Nue comme un ver, traumatisée, je me réfugia en boule dans un coin de la salle de bain, les yeux ronds, fixant les restes déchirés des vêtements comme si c’était un démon qui allait me sauter dessus d’une seconde à l’autre.
Quand une jeune femme entra timidement, je leva mes yeux reptiliens vers elle en sifflant. Je suis terrifiée, fâchée après moi-même, et en larmes. Mon cœur est en lambeaux et je suis dans l’incompréhension totale… et là seulement, je commence à ressentir la douleur de mes deux blessures par balle ‘’recousues’’. Ce n’est pas… je suis perdue.
Dim 5 Aoû - 20:52
Kathleen E. Mills
Il est grand temps de rallumer les étoiles.
Credit Créateur de ses Kits : skywalkers & nono Célébrité de son Avatar : Candice Accola Nombre de Messages : 2222 Points d'Expérience : 388 Artefact en sa Possession : 3 Fioles Vole PE.
Un deuxième lancé dans la quête aux artéfacts pendant une semaine.
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Kathleen se baladait tranquillement. Elle était de retour de son travail et aujourd’hui, elle allait dormir chez sa cousine Emma. Tim et Seth étaient eux partis chez leur famille pendant quelques chose, peut-être que la prochaine fois elle les rejoindrait. Quoiqu’il en soit, c’est dans cet air lourd de chaleur que la belle descendit de sa voiture, prenant son sac avec elle. Elle n’était pas loin. Mais c’est alors qu’elle sentit une drôle d’odeur, une odeur qu’elle connaissait bien. Celui du sang. Elle se retourna et remarqua au sol deux femmes à terre, ensanglantée.
N’écoutant que son courage, Kath couru vers les deux jeunes femmes prendre leur pouls. L’une d’elle était morte, l’autre était encore en vie, tout du moins pour l’instant. La doc prit alors son téléphone pour appeler des secours, malheur ! Plus de batterie. Elle pesta et regarda autour d’elle. Elle savait qu’il n’y avait personne pour l’aider. N’écoutant que son courage, elle fit un garo à la belle avant de la ramener chez elle et de l’installer sur sa table de cuisine.
Le sang était partout, ce n’était pas beau à voir. Sous les lumières de la salle à manger, Kath pu constater deux impacts de balles. Passé la panique, son côté professionnel prit le dessus. La doctoresse soigna tant bien que mal la jeune femme, retirant la balle et recousant la plaie. Elle bénit son côté légèrement maniaque et hypocondriaque d’avoir tout ce dont elle avait besoin.
Une fois cela fait, la jeune femme se dirigea un peu plus loin pour se prendre un verre de Vodka, elle en avait bien besoin. Maintenant, il fallait qu’elle appelle l’hopital avec le fixe. Alors qu’elle s’y dirigeait, elle entendit du grabuge et se dirigea vers la salle à manger, mais faut stopper dans sa course par une tornade rouge qui passa devant elle et se dirigea vers les toilettes. La pauvre semblait affolée, traumatisée. Kath inquiète se dirigea à la suite de la jeune femme et ouvrit doucement la porte de la salle de bain.
« Mademoiselle… » tenta-t-elle en entrant timidement pour ne pas l’effrayer.
Jamais, au grand jamais, la petite anglaise ne s’était imaginé la réaction de la belle ! Ses yeux changèrent et se transformèrent en yeux de reptiles et elle siffla comme un animal. La doctoresse ne peut s’empêcher de crier de surprise, mais aussi de peur et de reculer d’un pas.
« Ne me faites pas de mal s’il vous plait ! C’est moi qui vous ai sauvé.. » ajouta-t-elle, la voix tremblante. Elle ne savait pas ce qu’était la jeune femme, mais une chose était sûre, elle n’était pas humaine. Décidément, Huntfield n’était pas une ville comme les autres.
« S’il vous plait calmez-vous… Vous allez rouvrir votre blessure. » dit-elle timidement, n’osant toujours pas s’approcher de peur d’être attaqué à la gorge par cette étrange créature ! Qu’est ce qu’elle pouvait être ? A part les démons, les vampires, les loup-garou et les sorcières, KAth ne connaissait aucune créature surnaturelle. C’était qu’elle, ses lectures c’était plus des classiques du romantisme !
« Ca va aller, vous êtes en sécurité ici. » murmura la blondinette, restant toujours un peu plus loin. C’était qu’elle avait compris que ce genre de comportement animal était celui d’un animal qui se sentait en danger. Pour ne pas finir en casse-croute, Kath devait la calmer, tout du moins, espérait-elle que ça fonctionne.
Mer 8 Aoû - 4:45
Invité
Invité
Sa voix m’avait prise par surprise, mais son crie m’avait tendue. Elle avait autant peur de moi que j’avais peur d’elle en cet instant. Qui était cette femme bon sang? Où étais-je? Que me veut-elle?
Je perçois nettement la douleur liée à mes blessures, me rappelant alors qu’un homme m’avait tiré dessus. Mais quand? Ce soir? Hier? Ce matin. Complètement désorienté, c’est avec des yeux ronds et reptiliens que je fixais… l’humaine, à l’odeur en réponse à la réaction du flehmen qui consiste à respirer l’air et à coller ‘’les particules’’ sur son palais interne pour décrypter l’odeur. Plusieurs animaux en sont capables. C’est ce qui se nomme ‘’goûter l’air’’.
La jeune inconnue me demande de me calmer, de crainte que je ne rouvre mes blessures. C’était elle qui m’avait… empêché de mourir.
- Mais vous…êtes-vous en sécurité?, lui demandais-je d’une petite voix sifflante.
La question se pose. Je suis dangereuse. Je suis une créature. Certes, je ne suis pas imprévisible, mais pourquoi m’a-t-elle sauvée? Pourquoi ne s’enfuie-t-elle pas en courant et en hurlant devant ma tête clairement pas très humaine?
- Pourquoi m’avez-vous épargné? C’est moi qui l’ai tué… c’est moi…., dis-je avant de me remettre à pleurer avec tristesse.
Non, je ne suis clairement pas dans mon assiette. Moi qui suit normalement débordante d’énergie et de positivisme, je suis apparemment tout mon contraire, incapable de voir comment je pourrais corriger ce que j’ai fait… bien que je suis consciente que je ne pouvais pas ramener une morte à la vie.
- Avez-vous appelé la police? Cette femme devait avoir une famille, peut-être même un enfant, ajoutais-je comme pour me blesser plus encore mentalement.
Soudain parcourue d’un frisson, je me rends compte de mon état de nudité et je jette un œil mauvais en direction de vêtements déchirés et ensanglantés.
- Une douche… des vêtements propres… je peux?
Je regarde alors la jeune femme, attendant qu’elle me donne sa réponse. Ne semblant pas s’opposer à mon idée, je me lève avec gêne et me dirige vers la douche. Je me décrasse avec vigueur du sang séché, sors et m’essors avec une serviette avant d’enfiler quelques vêtements généreusement prêtés par la jeune femme.
Entretemps, mon visage avait repris une apparence complètement humaine. De retour dans une cuisine récuré, je me plante à l’entrée de la pièce avec humilité.
- Merci… mais je ne mérite pas votre aide. Pourquoi m’avoir sauvé?
Ven 24 Aoû - 0:29
Kathleen E. Mills
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Kathleen ne put s’empêcher de laisser échapper un cri. C’était que se faire ‘cracher’ dessus c’était assez surprenant et effrayant. La jeune femme tente de se défendre, de lui rappeler qu’elle l’a sauvé, qu’elle ne veut pas mourir. Elle tenta de la rassurer, se disant que c’est la seule bonne solution.
Elle déglutit. Elle, était-elle en sécurité ? La jeune femme se tendit de nouveau, reculant légèrement à cause de la voix sifflante. Devait-elle hurler et partir en courant ? Si elle se tenait aux documentaires qu’elle avait vu, il ne fallait jamais tourner le dos à un prédateur.
« Arrêtez… Tout va bien se passer si vous vous calmez… » réussi-t-elle à articuler malgré la peur. C’était qu’elle avait l’habitude des situations délicates dans son métier… Mais c’était la première fois qu’elle avait affaire à une créature. Du coup, elle tentait de réagir comme si elle avait une personne malade en face d’elle…
C’est alors que la jeune femme commença à lui demander pourquoi elle l’avait épargné. Que c’était elle qui l’avait tué. Tué qui ? L’autre jeune femme ? Alors pourquoi est-ce qu’elle avait pris une balle ? C’était insensé. Kath était perdue et effrayée. Peut-être que sa générosité causera sa perte finalement…
« De quoi ? »lâcha-t-elle, tentant de comprendre ce qu’il se passait. C’est alors que la jeune femme se mit à pleurer de toutes les larmes de son corps. Apparemment, la jeune femme était totalement perdue, mais Kath aussi.
La belle blondinette resta muette, laissant la jeune femme pensait à ce qu’il s’était passé. C’est alors qu’elle lui demanda si elle avait appelé la police. L’idée ne lui avait même pas traversé l’esprit…. C’était surtout secourir les victimes qu’elle avait eu en tête. Kath secoua négativement la tête.
« Non… En faite, j’ai pensé d’abord au plus urgent, vous sauvez la vie… Mais l’autre jeune femme était déjà morte… » lâcha-t-elle. « Je suis désolée, si vous voulez, nous pouvons les appeler ensemble ? »proposa-t-elle d’une voix douce. Non, pour Kath il était impossible qu’elle ait tué quelqu’un, elle semblait tellement perdue. La blondinette secoua positivement la tête lorsque la jeune femme parla de douche.
« Vous pouvez prendre une douche, je vous apporte des vêtements. » dit-elle. Elle sortit alors rapidement et reprit une respiration presque normale. C’était flippant. Elle prit son téléphone et le mit à charger. Elle aimerait bien que Seth vienne la retrouver pour la rassurer.
Une fois son téléphone à charger, elle alla chercher des vêtements pour les mettre discrètement dans la salle de bain. Une fois fait, Kath retourne dans la cuisine. Elle a besoin d’un petit remontant face à ce qu’elle avait vécu. Elle se servit rapidement un verre de vodka et le but cul-sec. Quelques minutes plus tard, la jeune femme la rejoint, lui demandant pourquoi est-ce qu’elle l’avait aidé.
Kath reste un peu à l’écart d’elle. C’était qu’elle lui avait fichu une sacrée trousse tout à l’heure.
« C’est que… Votre vie était en danger. Du coup, comme je suis médecin, je vous ai soigné. Vous n’avez pas trop mal ? » demanda-t-elle.
« Vous voulez quelque chose ? Un verre d’eau ? » ajouta-t-elle, ne sachant pas trop quoi faire. Elle se rendit alors compte qu’elle ne connaissait même pas le nom de la jeune femme.« Au faite, je m’appelle Kath. »
Dim 26 Aoû - 15:42
Invité
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J’étais en proie à une panique complète et totale. Je sifflais, je me postais dans un coin, incapable de réagir normalement. Je la bombardais de questions. L’humaine m’avait enjoint au calme, mais j’avais eu de la difficulté à acquiescer pour tenter de respirer normalement. J’étais au bord de l’hyperventilation pour tout dire. Elle m’annonça ne pas avoir appelé la police, ayant plutôt songé à la sauver elle, ‘’la victime’’ puisque pour l’autre il était déjà trop tard. Je fis un oui de la tête avec l’idée d’appeler la police, mais anonymement, plus tard. Je demandai une permission pour prendre une douche et lorsqu’elle me fut accordée, j’en profitai… et me calma enfin. Je mis les vêtements qu’elle m’avait apportés et me dirigea vers la cuisine avec humilité, lui demandant pourquoi elle avait sauvé ma vie.
- Médecin… je comprends, dis-je en pensant à mon passé d’infirmière. Je connais ce sentiment… pour la douleur je… j’ai mal oui.
Je mis une main sur la zone blessée, tremblante. Je n’étais pas morte et je ne savais pas pourquoi. Cette balle aurait dû faire son chemin et me tuer. L’humaine avait dû en découdre pour arriver à me maintenir en vie, songeais-je.
- Un verre d’eau, oui… merci.
Timidement, je m’approchai de la table de la cuisine et pris place. Elle se présenta sous le nom de Kath, la jeune femme. Je la regardai. Kath. Bien trop simple.
- Est-ce un diminutif? Il me semble très court votre prénom. Je m’appelle Ailsa Llewellyn. Je viens d’Angleterre.
Je baissai à nouveau la tête. La jeune humaine était terrifiée, encore sous l’effet des émotions. Bien normal, puisque je lui avais carrément feulé à la figure comme une enragée complètement paniquée. Je me devais de lui montrer que je ne suis pas dangereuse… bien que le meurtre que j’ai commis laisse bien croire le contraire.
- Je suis désolé de vous avoir incombé cette vision horrible de ma partie surnaturelle. Vraiment…. Et désolé de vous avoir craché….feulé… après.
Je regarde toujours mes mains noués nerveusement sur mes cuisses, n’osant pas croiser le regard de l’humaine. Je me sentais si mal d’avoir eu une réaction si virulente face à la peur.
Mer 29 Aoû - 15:25
Kathleen E. Mills
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Pour le coup, Kath n’était pas du tout sereine. Elle avait peur de la jeune femme, mais son côté généreux ne pouvait s’empêcher de vouloir l’aider. Il n’y avait pas à dire, pour le coup, elle avait une véritable vocation en tant que médecin. Elle lui donna alors des vêtements et la laissa prendre tranquillement sa douche.
La jeune femme se dirigea donc vers la cuisine alors que Kath venait de finir de boire un verre d’alcool pour se redonner un peu de courage. Il commençait à être tard en plus. Elle sursauta légèrement lorsqu’elle l’entendit arrivée, mais tentant de paraître calme. Heureusement qu’elle était chirurgienne et que c’était dans son travail de contrôler son corps. Elle lui demandait si elle avait mal, c’était le cas.
« Pour le coup je n’ai pas beaucoup de calmant… Juste du doliprane. Si vous voulez, je peux vous amener à l’hôpital pour qu’ils vous donnent de quoi calmer la douleur. »proposa-t-elle de sa voix professionnelle.
Kathleen demanda alors si elle souhaitait un verre d’eau. Après tout, cela pouvait lui faire du bien…. Et puis, ça occuperait la blondinette qui ne se sentait pas vraiment à l’aise. Elle se présenta, comme pour se dire que si elle lui donnait son nom, elle ne pourrait pas la manger ?
« Euh oui, c’est un diminutif… Celui de Kathleen. » Elle se racla la gorge, gênée. La jeune femme se présentation à son tour, Ailsa. Et ajouta qu’elle venait d’Angleterre. Elle se retourna alors et donna le verre d’eau qu’elle venait de lui demander.
« Ah ? Vous venez d’où exactement en Angleterre ? Je suis moi aussi de là-bas. De Londres. »ajouta-t-elle. Si elle parlait, c’était pour se détendre et oublier un peu cette peur qui ne la quittait pas.
« Oh euh… j’ai déjà vu des choses plus horribles en tant que médecin mais… J’avoue que la partie surnaturelle… Ca ne… Ca me stresse un peu… Je n’ai pas l’habitude… J’ai appris récemment que… Vous existiez. »lâcha-t-elle en se raclant la gorge, gênée.
J’avais mal, la zone cousue de ma blessure semblant battre la mesure avec mon pouls. Et ça chauffait. Le docteur pris son rôle en main malgré sa peur et lui demanda si elle voulait du doliprane, un calmant. Si oui, ils pourraient se rendre à l’hôpital pour que j’en aie. Je tressaillis à l’idée. Je n’avais jamais été patiente dans un hôpital, j’avais toujours occupé le poste d’infirmière.
- Non merci… je ne crois pas que ce ne soit pas une bonne idée… n’étant pas humaine complètement. Je veux…rester discrète sur ma nature réelle.
Mon hôte se présenta sous le nom de Kath. Mais je savais que c’était un diminutif, le nom étant bien trop court. Après lui avoir demandé, elle me répondit, gêné, Kathleen. Je la mettais vraiment mal à l’aise et avec raison. Et je le regrettais amèrement.
Je me présentai ensuite elle, et lui indiqua même d’où je viens. Elle me sembla surprise, et m’annonça venir elle aussi d’Angleterre, mais de Londres plus précisément. Je souris, contente de retrouver un pair.
- C’est amusant, votre accent est presque absent. Je n’aurais jamais pensé que vous êtes autant britannique que je le suis. Pour ma part, je suis née à Liverpool il y a de cela… longtemps.
Je pris ensuite le temps de bien m’excuser face à mon comportement. Je m’excusais aussi de lui incomber tout ce bordel et la vision horrible et cauchemardesque de mon apparence de créature. Kathleen me lance alors qu’elle a déjà vu pire comme tableau en tant que médecin, mais que la portion surnaturelle lui incombe un certain stress. En effet, nous sommes nouveau pour elle, puisqu’elle ignorait que nous existions il y a de cela un certain temps court déjà. Finalement, elle veut savoir ce que je suis.
- C’est légitime que je vous explique ce que je suis… après toute cette histoire. Je suis une Vétala, une créature à demi-vampire à demi-reptile…ou du moins, légèrement affiliée aux serpents. On a besoin de très peu de sang pour se nourrir, ce qui nous rend moins dangereux que les vampires et bien plus pacifique. Toutefois, comme n’importe quoi… on peut avoir une faiblesse et oublier nos bonnes valeurs et succomber à ce que vous avez aperçu… Mais la mort d’un humain me pèse à chaque fois. C’est une énorme erreur ce qui s’est produit. Cela faisait plus d’un siècle que je n’avais tué personne.
Mer 24 Oct - 0:40
Kathleen E. Mills
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Kathleen proposa à sa patiente d’aller à l’hopital. Elle avait palier au plus urgent, mais à présent il était préférable qu’elle ait un calmant et à part un doliprane, ici, elle n’avait rien. La créature refusa, ne voulant sûrement pas attirer l’attention sur elle.
La jeune femme se présenta donc sous le prénom de Ailsa et avoua être d’Angleterre également. Cela amusa Kath qui préféra allait sur une conversation plus banale pour être sûre de récupérer un peu de contenance. C’était que son petit numéro de tout à l’heure l’avait impressionnée. Pourtant, le sourire de Ailsa était tellement joli qu’on ne l’aurait pas cru capable d’un tel crime. « Vous savez ce qu’on dit de l’accent londonien. Et puis, j’ai beaucoup voyagé dans mon accent a du s’effacer avec le temps. » ajouta-t-elle avec un petit sourire. C’était que la petite Kathleen en avait vu du pays et du coup, parler anglais parfois c’était plus compliqué qu’on ne l’imagine !
La jeune femme s’excusa platement de son comportement. Remarque, elle devait être un peu perturbée, elle venait tout de même de se faire tirer dessus ! Kath ne lui en voulait pas… Enfin, elle avait juste encore un peu peur, mais tout ce qui touchait au surnaturel lui faisait peur de toutes façons.
C’est alors que la jeune femme lui expliqua qu’elle était une Vétala. Une sorte de mi vampire, mi reptile. Kath haussa un sourcil, elle n’avait jamais entendu parler d’une telle créature. Elle croyait qu’il n’y avait d’ailleurs que les vampires, loup-garou et démon… Fallait dire qu’elle ne s’intéressait pas beaucoup au surnaturel.
« C’est déjà assez rassurant que çela ne vous arrive pas régulièrement… Mais alors vous vous nourrissez de sang humain ? Vous ne pouvez pas boire celui d’animaux ? » demanda-t-elle. Oui, peut-être avait-elle trop vu Twilight comme film !
« En tout cas, je vous conseille de vous reposer pour prendre des forces… JE peux vous montrer un lit, dans la chambre d’amis… Si vous me promettez que je ne perdrai pas une goutte de mon sang pendant la nuit. » plaisanta-t-elle, peu sûre d’elle encore.
Kathleen lui montra alors la chambre et lui rappela que si elle avait besoin de quelque chose qu’elle ne devait pas hésiter. Elle lui prépara même quelques affaires propres vu que les anciennes était en sang. Elle lui proposa même de parler un peu plus longtemps si elle le souhaitait, si elle en avait besoin après avoir vécu cette terrible épreuve.
Spoiler:
Je propose qu'on cloture ici Merci pour le rp c'était sympa, je suis sûre qu'elles seront amenés à se recroiser
Mar 20 Nov - 15:33
Invité
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- Ah! Oui, je sais bien, répondit Ailsa concernant l’accent. Voilà notre différence alors. J’ai voyagé aussi, mais le plus souvent, je suis retourné chez moi. C’est la première fois que je cherche à vraiment m’installer hors de l’Angleterre. Je vais surement retourner dans ma patrie un jour. Ou plus tôt que je ne le pense.
J’ai toujours un peu le mal du pays. C’était vraiment moche que ce soit des chasseurs qui m’aient chassé de mon chez-moi. Je n’avais pas eu le choix. Sois je quittais, soit c’est la mort qui me guettait… je suis venue me réfugier ici, mais à un moment, j’y retournerais, peu importe la raison. Je suis anglaise, je ne suis pas une américaine et je ne le serais jamais.
Je pris le temps d’expliquer clairement à l’humaine ce que je suis… ce n’est pas tous les jours que quelqu’un pouvait se vanter d’avoir croisé le chemin d’une Vétala. Nous sommes rares et très discrets en ce qui concerne les survivants. Je prends donc le temps de bien mettre de l’avant mon niveau bas de dangerosité. Je suis à demi-vampire, et pas assoiffée de sang comme les vrais vampires. Je suis bien différente.
- Non, c’est… ça faisait plus d’un siècle que je n’avais tué personne. Je n’ai pas de rage de sang comme les vampires en temps normal. Je ne sais pas… ce qui m’a pris. J’ai peut-être bu un truc que je n’aurais pas dû, une drogue peut-être… Toutefois, non, je ne peux pas me nourrir de sang animal. La teneur est trop faible, il me faut du sang humain. Je ne prélève qu’un litre à peine ou moins, et ça me suffit amplement pour plusieurs jours.
J’écouta la proposition du jeune médecin. Je pouvais me reposer sous son toit le temps de guérir, si je promettais de ne pas la toucher. C’est une offre généreuse pour une femme qui a eu la frousse.
- C’est très gentil! Oui, je veux bien, car je ne pense pas pouvoir me rendre chez moi pour l’instant. Et promis, je ne vais que dormir.
Kathleen me montra la chambre, me proposa des vêtements propres et me suggéra de l’appeler si j’ai besoin de quoi que ce soit. Elle me proposa de jaser un peu, j’accepta et plus tard, j’allais m’écraser dans ce lit douillet pour reprendre des forces.