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V.03 ¤ Jacques a dit...

Mar 13 Mar - 13:23
Invité
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V.03 ¤ Jacques a dit... V_03_c11

Jeudi 11 avril 2013

Ithuriel s’avança dans le couloir obscur de sa démarche de conquérante. Elle avançait la tête haute, telle une reine paradant dans son château. À ceci près que son château était un entrepôt désaffecté se situant à la périphérie de Huntfield. Le bâtiment avait beau tomber en ruine et prendre l’eau d’un peu partout, il avait au moins le mérite d’être à l’écart du cœur de la ville et donc d’être discret. C’est ce dont Ithuriel avait besoin actuellement : de discrétion. Cela lui avait permis de se constituer une véritable petite armée de loyaux combattants qu’elle détachait aux quatre coins de la planète pour tenter de mettre la main sur ces Pierres de pouvoir dont elle avait besoin pour mener à bien ses projets.

Deux des sept Pierres avaient d’ores et déjà refait surface pour ce que la déchue en savait. Et heureuse fortune, il s’avérait que ces deux Pierres étaient en sa possession. Du moins l’une d’elles. L’autre était détenue par le démon Andras. Mais Ithuriel et lui étaient alliés dans cette traque. Du moins le devenaient-ils à mesure que s’opérait un rapprochement entre eux. La méfiance commençait même à céder la place à la confiance et au respect. Quelle hérésie ! Mais Ithuriel n’en avait que faire.

Elle était toujours obsédée par ces mystérieuses Pierres. Elle les voulait toutes. Elle en avait besoin afin de sauver la Création. Afin de mener à bien son projet fou de tuer Dieu en personne. Malheureusement, force est d’admettre qu’elle faisait chou blanc depuis quelques temps. Depuis les événements survenus en Grèce, aucune des autres Pierres manquantes n’avait fait parler d’elle. Une vraie source de frustration pour la déchue. D’autant plus que l’Homme de Lettres qu’elle avait en détention avait fait son temps. Il n’avait guère plus à leur apprendre sur les Pierres. Mais Ithuriel préférait le garder en vie encore un peu des fois qu’il se révèle utile pour autre chose dans un futur proche. Sait-on jamais comme on dit.

Le bruit des pas de la déchue résonnait dans le couloir désert. Devant elle, une porte gardée par deux anges loyaux à sa cause. Ils s’écartèrent quand elle s’avança et l’un d’eux ouvrit la porte pour elle. Sans un regard ni un mot de remerciement, la déchue entra et la porte fut refermée derrière elle. Un silence pesant régnait dans la salle dans laquelle elle venait de mettre les pieds. Les néons au plafond étaient en fin de vie et clignotaient par intermittence en émettant un grésillement agaçant. On percevait aussi le murmure du vent s’infiltrant à travers les défauts dans la structure. Un vent froid et mordant malgré le retour des beaux jours. Une ambiance vraiment sinistre dans laquelle Ithuriel semblait complètement déplacée avec son tailleur parfaitement immaculé et son port de reine. Néanmoins, la misérable créature réduite à l’impuissance et enchainée à une table verticale lui faisant face semblait pour sa part parfai¬tement à sa place. Ce qui arracha un sourire à la déchue. Et quel sourire !

Ithuriel avait fait d’une pierre deux coups : elle tenait à sa merci une ennemie de sa cause et un adversaire ouvertement décidé à lui mettre des bâtons dans les roues, mais surtout, elle avait devant elle une source d’informations susceptible de la mener à une Pierre de pouvoir.

— Eh bien, eh bien, c’est un plaisir de te revoir, ma chère sœur. (Le sourire de la déchue s’étira.) L’heure est venue pour toi et moi d’avoir une petite discussion. Que sais-tu des Pierres de pouvoir, Diana ?
Mar 13 Mar - 14:47
Invité
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Invité

V.03 ¤ Jacques a dit... Tumblr_p34sjotj1g1qf80qxo2_540

Diana était de retour au monastère où elle avait été quelques semaines plus tôt avec Isatys. Il était désormais vide depuis qu’elle et la démone avait tué tous les moines y résidant. L’ange avait cherché des pistes pour atteindre une pierre de pouvoir avant sa soeur Ithuriel. Les moines d’ici lui avaient fourni une carte… enfin ‘’un’’ moine plutôt après qu’il ait eu la peur de sa misérable vie.

Sauf que la carte avait bien beau être une piste… cette piste ne faisait pas tout. Elle devait avoir plus d’informations pour trouver la pierre. D’autres pistes plus claires… voir même, peut-être qu’ils avaient cachés une seconde carte pour une autre pierre? C’était des moines et ces petits êtres s’avéraient être bien secrets et rusés…


Elle passait des heures à farfouiller l’endroit au complet. Elle passa au peigne fin les premiers étages avant d’atterrir au sous-sol dans la crypte. Elle fouilla chaque tombe encastré dans le mur, brisant la pierre mortuaire de chaque corps. Une vraie pilleuse de tombe… mais ne trouva rien à part des bijoux dont elle se foutait royalement. Et de la poussière… beaucoup de poussière de corps décomposés, ainsi que son lot d’os.

Découragé, la peau recouverte d’un fin voile de poussière, elle se mit les mains sur les hanches. Elle ne pouvait avoir fait le tour… il devait y avoir un passage secret ou une porte, mais qu’elle ne voyait juste pas…et… elle cessa de bouger.

Était-ce… du bruit qu’elle entendait à l’étage? Levant les yeux vers le plafond de voute, elle fronça les sourcils. Elle était seule pourtant… mais qu’est-ce que… et le bruit se déplaça dans les escaliers menant vers elle. Elle baissa les yeux, sortit son épée angélique et se mit en position de défense. Dans cette pièce circulaire elle n’avait aucun endroit où se cacher. Et comme il y avait des sceaux camouflés un peu partout, elle ne pouvait s’échapper de cet endroit par la téléportation. Prise au piège… comme un rat.


Son souffle s’accéléra alors que débarqua dans la pièce un escadron d’anges - composés de dix êtres - armé et avec un regard mauvais. Les anges d’Ithuriel.

Ils ne dirent rien, ils ne lui expliquèrent pas ce qu’ils voulaient… et lui foncèrent dessus sans un mot. Diana écarquilla les yeux de… peur? Seule contre tous ces anges, elle ne tiendrait pas longtemps.

Elle engagea le combat, se défendant de son mieux. Elle arriva à tuer deux anges, mais les huits autres se jetèrent dessus en même temps. Au sol, elle fit disparaitre son épée pour ne pas la perdre et se protégea la tête avec les mains alors qu’elle se prenait des coups de pied et des coups de poing. Elle avait reçu plusieurs coups de lames angéliques aussi, ce qui lui faisait vraiment mal et l’affaiblissait. Sonnée, elle ne bougeait plus. Un ange lui tira la tête vers l’arrière par les cheveux et lui asséna un coup violent qui la mit dans les vapes.



À son réveil, elle ouvrit les yeux sans comprendre où elle se trouvait… puis aperçu deux de ses assaillants qui faisaient les gardes dans la pièce… pièce plutôt délabré. Mais où était-elle bon sang? Elle essaya de bouger, mais constata qu’elle était ligoté… elle tenta d’utiliser ses pouvoirs pour partir, mais rien ne se produisit.

Quelques instants plus tard, elle entendit des claquements de talon qui approchaient de l’autre côté de la porte. Les gardes s’écartèrent alors qu’elle vit deux autres apparaitre de l’autre côté en train de l’ouvrir. Et elle la vit… la reine des enfers habillé de blanc, trop chic pour cet endroit en ruine, avec sa tête royale. Pleine d’orgueil et trop fière pour voir à quel point la marque de Lucifer l’avait changée…

- Ithuriel…, murmura Diana en serrant les dents.

Elle aurait du s’en douter… mais elle avait plutôt pensé se faire tuer par ses pions… non pas se faire capturer et enchainé comme un animal.

- Encore cette histoire de pierre? Tu n’en démordra jamais à ce que je vois… je ne te dirais rien. Tu perds ton temps, lança-t-elle en entendant la question de l’ange déchue. Je ne sais pas à quoi tu joues… mais ça ne te ressemble pas de m’attacher comme ça… c’est un nouveau jeu? T’as fait un séjour auprès de notre frérot infernal pour savoir comment torturer les gens? Je ne savais pas que tu étais tombé aussi bas.

Diana défiait sa soeur du regard malgré son état pitoyable. Sa peau la brûlait aux endroits où les lames l’avait coupé et elle avait… peur. Oui, peur. Terrifié de sa soeur devenue folle. Et comme elle avait du utiliser des sceaux pour l’empêcher d’utiliser ses pouvoirs… elle était seule. Elle ne pouvait appeler à l’aide et n’avait aucune connexion avec la radio ange. Son souffle s’accéléra alors que les battements de son coeur devinrent frénétiques comme ceux d’un oiseau.
Dim 18 Mar - 20:20
Invité
Anonymous
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Ithuriel se contenta de sourire. Oh oui… Elle sourit pendant un long moment, dévisageant sa jeune sœur ainsi enchainée à la table se dressant à la verticale. Elle sourit en la regardant la défier du regard. Regard dans lequel elle pouvait toutefois lire de la peur et de l’effroi. Elle sourit en voyant le souffle de l’hérétique se faire chaotique. Elle sourit en entendant les battements frénétiques de son cœur tandis que la peur se diluait lentement dans ses veines. Oui. Elle garda le silence et sourit.

Puis au bout d’un moment, elle prit une profonde inspiration et se remit en mouvement, se rapprochant lentement de Diana. Elle continua de demeurer silencieuse tandis que sa main se penchait vers une table couverte d’un voile. Elle posa les yeux sur sa petite sœur et retira le voile en se délectant de sa réaction. Encore cette peur qui se lisait au fond de ses yeux. Comme c’était réjouissant. Elle se sentait puissante, invincible. Une déesse parmi le commun des mortels. C’était enivrant…

— Essayons encore une fois, veux-tu ? demanda finalement la déchue en brisant le silence. Où sont les autres Pierres ? (Mais Diana ne semblait pas d’humeur coopératrice.) C’est toi qui vois... D’une manière ou d’une autre, tu finiras par me révéler tout ce que tu sais et tu me diras où sont cachées les autres Pierres. Je sais pertinemment que tu détiens des informations sur au moins l’une d’entre elles. Un petit oiseau est venu me le souffler à l’oreille. Alors dis-moi ce que je veux savoir ou bien…

La déchue n’acheva pas sa phrase. Le regard qu’elle coula à la table couverte d’instruments de torture était on ne peut plus éloquent. Diana avait le choix entre la manière douce et la manière forte. Ithuriel était d’avis d’utiliser d’emblée la manière forte. Diana ne méritait pas moins. Pas après sa trahison. Pas après lui avoir tourné le dos et avoir refusé la main qu’elle lui avait tendue. Elle s’était rebellée et s’était mise en tête de nuire à ses projets. La torture était des plus méritées pour cette peine. Mais comme on n’attrape pas des mouches avec du vinaigre, la déchue était prête à modérer ses ardeurs et Diana avait le choix : elle pouvait choisir de parler de son plein gré… ou pas. Mais dans un cas comme dans l’autre, elle parlerait. Ithuriel obtenait toujours ce qu’elle voulait. D’une manière ou d’une autre.

— Alors ? Toujours pas décidée à coopérer ? (Elle caressa du bout des doigts un instrument de torture.) Pour répondre à ta question, non ce n’est pas un nouveau jeu. J’ai tout simplement repris le concept de quelqu’un de talent. Une technique éprouvée qui s’est jadis révélée bien utile. Ce serait dommage d’en arriver là. Mais ce serait avec un plaisir non dissimulé que je suis prête à te le refaire découvrir si jamais tu continues de me tenir tête au lieu de me donner ce que je souhaite. (Le sourire de la déchue s’étira. Elle hocha la tête.) Oui. Refaire découvrir, c’est bien ça. (Son sourire était froid et sauvage.) Je ne serai pas la première personne à en faire usage sur toi. Et peut-être même la mémoire te reviendra-t-elle durant le processus. C’est déjà arrivé. Nous verrons bien. (Elle marqua une courte pause.) Le choix t’appartient. Que préfères-tu ? La carotte… ou le bâton ?

Elle soutint le regard de défi de sa prisonnière en sachant pertinemment que celle-ci n’avait pas idée du tout de ce dont elle était en train de parler. Aussi la déchue se délectait-elle de la peur qui devait animer plus encore sa petite sœur. Elles allaient passer un si bon moment toutes les deux. Ithuriel ferait en sorte que celui-ci soit mémorable. Comme… gravé dans sa mémoire. Et son sourire brilla de plus belle.
Mar 20 Mar - 18:09
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Anonymous
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Diana était seule, prise au piège et elle avait… peur. Oui, peur. Jamais elle n’aurait pensé que sa soeur toucherait le fond à ce point. Elle venait d’ailleurs de lui dire clairement qu’elle refusait de parler des maudites pierres de pouvoir, car de toute façon… l’ange n’avait eu de l’information que sur une seule d’entre elle. Et lui avait demandé pourquoi elle s’adonnait désormais à ce petit jeu de pouvoir et de torture.

Elle avait gardé son regard posé sur elle, mais tremblait en voyant sa soeur la fixer en silence… un regard dur… et un sourire lent et sauvage apparaitre sur son faciès. Elle s’était avancé comme une reine araignée qui sait qu’elle tiens sa proie dans sa toile et avait levé le voile sur une petite table métallique que Diana n’avait pas encore remarqué jusqu’à alors… et son corps trembla en voyant le contenu de la table sur lequel un plateau était posé…

- Je n’en sais rien, répondait-elle mécaniquement dès que sa soeur eut parlé, gardant les yeux sur le plateau, puis les tournant vers sa soeur.

Cette dernière affichait toujours ce lent sourire de prédateur, regardant à nouveau avec délectation vers le plateau. La menace était très claire. Elle en vint à caresser du bout des doigts un instrument, lui demandant si elle se décidait ou non à coopérer.

- Je NE SAIS PAS!, lui cria-t-elle finalement à la figure.

Sa soeur, en mode ‘’je te fais la conversation pour te détendre’’, lui indiqua que ce n’était pas un jeu, mais une méthode avérée par un expert dans la matière. Elle mit l’emphase sur ‘’refaire’’ cette méthode avec elle. Mot qui lui froncer les sourcils d’incompréhension. De quoi parlait-elle? Elle ajouta que selon elle, la mémoire finirait par lui revenir durant le processus.

- Mais de quoi… de quoi… parles-tu?, demanda Diana avec terreur cette fois ne comprenant absolument rien au charabia de l’autre tarée.

Ce faisant, elle ne répondit pas à la question du ‘’bâton ou de la carotte’’. La situation était de toute façon plus qu’évidente… Diana manquait d’information et sa soeur était aussi têtue qu’une mule. L’issue de cette situation était malheureusement le bâton… vu qu’une discussion de sourd avait pris place.
Mar 27 Mar - 15:25
Invité
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Ithuriel se délecta de la réaction de Diana. La peur se disputait à l’incompréhension dans son regard. Elle n’avait pas la moindre idée de ce à quoi la déchue faisait référence. C’était d’autant plus jouissif. Aussi se contenta-t-elle de hausser les épaules plutôt que de répondre à la question de sa prisonnière. Puis un nouveau sourire étira les lèvres de la renégate et elle prit une nouvelle inspiration en se détournant de Diana pour s’emparer de quelque chose sur la table.

Ithuriel se tenait entre sa sœur et le plateau. Aussi celle-ci fut-elle incapable de voir ce que trafiquait sa sœur démoniaque. Il y eut un grincement. Le raclement du métal contre le métal. Puis Ithuriel se remit face à Diana en gardant ses bras derrière elle, le dos bien droit. Toujours cette attitude hautaine et digne d’une reine. La déchue avait vraiment le don pour se mettre en scène. Et comme de fait, se déplaçant avec une lenteur exagérée – les bras toujours dans son dos – elle se mit à tourner lentement autour de la table à laquelle était enchaînée la pauvre Diana.

— En quoi est-ce si compliqué, dis-moi ? demanda-t-elle d’une voix douce et séduisante. Je ne demande pourtant pas la lune. Je souhaite juste que tu me dises ce que tu sais des Pierres. Est-ce trop demander ? (Elle marqua une pause en continuant de faire le tour de la table.) Nous savons toutes les deux ce qu’il risque de se passer si tu me résistes. Pourquoi tenter le diable ? Pourquoi ne pas tout simplement aller dans mon sens et me donner ce que je veux ? Je sais que tu sais quelque chose. Alors parle…

Ithuriel se retrouva de nouveau face à sa sœur qui était aussi butée qu’elle. Elle s’entêtait à dire qu’elle ne savait rien. Elle s’entêtait à mentir et à résister plutôt que de faciliter les choses pour tout le monde. Eh bien soit. La déchue soupira en secouant la tête :

— On ne pourra pas dire que je n’ai pas tenté la méthode douce. Mais dans la vie, il faut parfois se faire une raison et rendre les armes. (Elle sourit de plus belle.) Qu’il en soit ainsi alors…

Ithuriel dévoila enfin ce qu’elle avait pris sur le plateau : de longues aiguilles en métal à la pointe acérée. Elle en fit danser une sous les yeux de sa prisonnière avant de l’amener lentement contre la tempe droite de la malheureuse.

— Dernière chance, Diana. (Une pause.) Non ? Comme tu voudras.

La déchue pressa l’aiguille contre la chair de sa jeune sœur et la pointe perfora la peau avant de se frayer un chemin à travers l’os du crâne pour atteindre la masse cérébrale spongieuse. La douleur dut foudroyer presque littéralement la pauvre Diana jusqu’au moment où l’aiguille fut enfin en place. À ce moment-là, la douleur redevint supportable quoique toujours lancinante, mais tout de même tolérable.

— Et ce n’est que le début, souffla Ithuriel en voyant sa sœur parvenir à reprendre son souffle. Nous ne faisons que commencer…

Et ni une ni deux, la déchue pressa une seconde aiguille contre l’autre tempe de sa prisonnière. Puis il en eut une autre. Et une autre encore. Jusqu’à ce que pas moins de sept aiguilles soient insérées dans le crâne de la pauvre malheureuse. À ce moment-là, Ithuriel se recula pour admirer son œuvre. Elle prit une pose méditative et observa attentivement Diana dans le plus grand silence.

— Bien, maintenant que tout est en place, nous allons pouvoir nous mettre au travail.

Il y avait une pointe de sadisme malsaine dans la voix de la déchue. Diana avait vraiment toutes les raisons de craindre le pire.
Sam 31 Mar - 6:27
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Diana était terrifiée…. Et refusait de céder. Elle refusait de lui donner les quelques informations qu’elle avait réussi à gratter sur le parchemin avec la démone. Elle refusait tout bonnement de laisser tomber ses chances de lui voler une pierre sous le nez. Sa soeur se mit alors à tourner lentement autour d’elle, en lui demandant en quoi sa question était-elle compliqué…

- Pourquoi ne pas céder? Parce que je ne suis pas le genre de personne à baiser les pieds!, déclara mâchoires serrées la jeune ange face aux questions de sa grande soeur qui avait perdue la tête.

Ithuriel vint se placer devant elle, l’air faussement déçue de voir qu’elle résistait encore… arguant qu’elle aurait préféré utiliser la méthode douce, mais que là, elle n’avait pas le choix d’utiliser la méthode forte.

- Ouais, c’est ça… en fait tu crevais juste d’envie de me faire mal, et tu te trouves prétextes pour me torturer maintenant… moi, ta petite soeur. T’as pas honte? Tu disais vouloir me former…. Me guider. Tu étais mon modèle… regarde-toi maintenant… tu me fais pitié… et tu me dégoûtes. Je te hais! JE TE HAIS TU M’ENTENDS?

Diana venait de lui hurler à la figure la dernière phrase de ses pensées. Elle s’était mise à trembler, sachant pertinemment qu’un truc moche allait se produire…

Comme jouant pour une pièce de théâtre, avec théâtralité, sa soeur se plaça devant le plateau, saisit une longue aiguille acérée et vint la poser contre sa tempe droite. La pointe piqua sa peau et Diana trembla… elle ne savait pas pourquoi… mais intérieurement, elle avait l’impression… elle avait une impression de déjà vu. Voilà. Et concentré là-dessus, elle n’entendit même pas la question de sa soeur, ni même sa phrase suivante… et poussa un hurlement lorsque l’aiguille lui perça la tempe et se fraya un chemin dans son crâne.

Une sensation de brûlure intense la foudroya sur place, suspendit dans l’air son hurlement pendant quelques secondes, avant de reprendre de plus belle… lutant contre la douleur, elle haleta.

Les mots suivant de sa soeur, murmurés à son oreille, la fit se figer. Elle déglutit… attendant la prochaine.

Elle ne savait pas pourquoi, mais elle put presque prédire que la suivante serait à sa tempe gauche… chaque aiguille, chaque emplacement… du déjà vu. Pourquoi? Elle l’ignorait… un hurlement à chaque nouvelle aiguille venant violer son crâne et son cerveau la transperçait à chaque… fois.

À un moment, sa soeur recula et revint complète dans son champ de vision. Elle la contemplait… elle savourait l’instant comme un artiste face à sa plus belle oeuvre. Les mots suivant lui glacèrent le sang… mais encore une fois, elle ne savait pas pourquoi…
Mar 3 Avr - 14:53
Invité
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Ithuriel était méconnaissable. Elle prenait véritablement un malin plaisir à tourner autour de Diana avec en tête une idée bien précise de ce qu’elle comptait lui faire endurer comme torture. Elle voulait prendre son temps. Diana ne méritait rien de moins. Pas après sa trahison et son refus de servir sous ses ordres. D’autant plus qu’elle n’avait été depuis qu’une épine dans le pied de la déchue à toujours se mettre en travers de sa quête des Pierres. Alors oui, Ithuriel tenait à prendre son temps. Vraiment. Et elle demeura insensible aux tentatives désespérées de sa petite sœur pour l’émouvoir et l’atteindre.

Non. Elle n’avait pas honte. Oui. Elle avait dit vouloir la former et la guider sur la bonne voie. Mais Diana avait dévié du chemin tracé devant elle. Elle avait douté d’Ithuriel avant de lui tourner le dos et monter les siens contre elle. Elle avait refusé de la rejoindre quand elle lui avait offert une seconde chance. Et depuis que les Pierres de Pouvoir avaient resurgi du passé, elle faisait tout son possible pour l’empêcher de s’en emparer. Elle ne faisait donc que récolter ce qu’elle avait semé. Voilà tout. Et ce pour le plus grand plaisir de sa sœur déchue.

Diana avait dit qu’elle n’était pas du genre à baiser les pieds de quiconque. Ithuriel allait lui prouver le contraire. Et les propos haineux de la prisonnière ne firent que l’encourager à ouvrir le bal. D’abord avec une aiguille plantée dans sa tempe droite. Puis une seconde dans la gauche. Et finalement, ce n’est que lorsque sept aiguilles furent plantées dans le crâne de Diana qu’Ithuriel se recula enfin pour admirer son œuvre. Tout était en place. Elles allaient pouvoir se mettre au travail.

— Commençons…

La voix d’Ithuriel était douce et posée. Bien trop douce et bien trop posée pour présager quoi que ce soit de bon. Et comme de fait, à peine eut-elle annoncé cela qu’elle faisait déjà un pas vers Diana avec une main tendue vers l’une des aiguilles. Elle fit pivoter cette dernière sur son axe comme si elle cherchait à calibrer une radio pour trouver la bonne fréquence. Et c’est littéralement ce qu’elle était en train de faire.

— Essayons quelque chose de simple. (Elle tourna encore légèrement l’aiguille, savourant le supplice de sa traîtresse de sœur.) Quel est ton nom ? (Face à la ténacité et à l’entêtement de sa prisonnière, Ithuriel n’hésita pas à tendre la main vers une autre aiguille.) Ton nom, ordonna-t-elle plus fermement. Donne-moi ton nom. (Elle fit pivoter légèrement une troisième aiguille pour affiner sa position.) Réponds-moi.

Un sourire étira ses lèvres quand finalement elle obtint de sa prisonnière ce qu’elle désirait. Bien, Ithuriel était donc sur la bonne voie. Elle faisait les choses comme il fallait, quand bien même elle n’avait pas été formée à cela. Mais n’était pas Naomi qui voulait. Et comme celle-ci n’était plus de ce monde, la déchue n’avait d’autre choix que de se débrouiller seule sans l’aide de l’experte. Mais elle avait assisté à suffisamment « d’entretiens » pour avoir une bonne idée de la marche à suivre. Elle-même savait qu’elle en avait fait les frais. Tout le monde finissait un jour ou l’autre par passer entre les mains de Naomi. Mais aujourd’hui il n’était pas question d’elle mais de Diana. D’une manière ou d’une autre, elle finirait par lui donner tout ce qu’elle voulait : même si pour cela Ithuriel devait la réinitialiser complètement ou faire fondre son disque dur en essayant de lui soutirer ces informations…
Jeu 19 Avr - 6:31
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Diana était comme… figée. Incapable de dire un truc cohérent par elle-même. Les sens de la parole était comme… floue. Pourtant, quand sa sœur indiqua qu’elle allait commencer… un déclic se fit et elle porta son attention envers la brune.

Un truc clochait… mais elle n’arrivait pas à mettre le doigt dessus.

Trop douce… la voix de sa sœur résonna,… elle s’approcha… fit tourner l’une des aiguilles… Diana grinça des dents en réponse à l’acte. Mais ne dit rien. Gémit à peine.

Et sa sœur lui demanda son nom. Elle voulait répondre… mais elle se retint. L’autre tourna une autre aiguille… elle cria cette fois, mais ne dit rien. Elle savait seulement qu’elle ne voulait rien dire et… cria encore. OK OK OK! Foutu psychopathe!

- Anystielle…. Diana…, haleta-t-elle, balançant son nom d’ange suivit de celui qu’elle avait emprunté à son ancien vaisseau.

Elle fixa le sourire qui apparut sur le visage d’Ithuriel. À force de tourner les aiguilles, son état de légume léthargique s’amenuisait, faisant revivre certaines portions de son cerveau. Bordel que ça faisait un mal de chien ces trucs froid et dur dans son crâne. Elle ignorait souvent la douleur dans bien des cas, mais ce machin était quelque chose… elle ne le souhaitait à personne honnêtement.

Et c’est là que ça lui revenait… Naomi… Noémie… elle ne savait plus le nom, butait toujours dessus… elle avait déjà fait ça. Oui… elle avait même voulu les éduquer, eux les jeunes, en réalisant ce type d’interrogatoire sur des anges… et… oui, elle l’avait procédé sur plusieurs. Elle avait eu quelques leçons avec les plus jeunes, mais rien de profond… l’ange n’avait jamais eu le temps de finir la formation. Elle avait été lancée sur Terre.

Mais pas que… cette situation la laissait perplexe. Avait-elle déjà vécu cela? Ou avait-elle assisté à une séance perpétrée sur l’un de ses frères ou sœurs proches? Pourquoi avait-elle ce drôle d’impression?

Diana avait le temps de se perdre dans sa tête, se poser des questions et des réflexions… une drôle de capacité qu’elle avait de se retirer de son corps physique en quelque sorte pour oublier la douleur… et se concentrer ailleurs, pour récupérer son corps ensuite. Elle se détachait souvent de la sorte et ça lui avait été souvent utile. Comme en ce moment.

Spoiler:
Mar 8 Mai - 21:05
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Ithuriel s’était montrée insistante. Elle avait exigé de Diana qu’elle lui donne son nom. Cela lui permettrait ainsi de calibrer les aiguilles et de trouver la bonne position pour chacune d’entre elles afin de faire de sa prisonnière un véritable pantin obéissant au doigt et à l’œil. Diana ne pourrait ainsi rien lui cacher et elle lui dirait tout ce qu’elle désirait savoir à propos de la Pierre. Aussi la déchue ne put-elle retenir le sourire qui s’épanouit sur ses lèvres quand enfin elle obtint un retour positif de la part de Diana. Bien, elle était sur la bonne voie. Deuxième question…

— Quel est ton rang et ton régiment ? Qui est ton commandant attitré ? Quand as-tu été déployée sur Terre pour la première fois ? Quel était ton ordre de mission ?

Et ainsi de suite. Ithuriel inonda sa sœur de questions dont elle connaissait les réponses. Malheureusement, Diana n’était pas des plus coopératives. La déchue finissait toujours par obtenir une réponse, mais l’ange torturée l’obligeait parfois à exiger des réponses à deux ou trois reprises avant d’être contrainte de rendre les armes. À croire qu’elle tenait à souffrir mille morts plutôt que de coopérer gentiment comme le bon petit soldat qu’elle aurait dû être normalement...

— Tu perds ton temps, Diana. Lutter ne sert à rien. Tu ne fais que repousser de quelques heures une fin inéluctable. Que tu le veuilles ou non, tu me diras tout ce que je veux savoir. À quoi bon me résister ? Tu ne fais que prolonger tes souffrances. Plus tu résisteras et plus j’insisterai. Et plus tu auras mal. Épargne-toi un tourment inutile en me donnant ce que je veux. Il est encore temps.

Elle dit cela en ajustant un peu plus deux des sept aiguilles plantées dans le crâne de sa prisonnière. Et une fois satisfaite, demanda de nouveau :

— Quel est ton nom ?

Elle attendait une réponse véridique et immédiate. Ce qu’elle obtint dans la seconde. Les premières lignes de défense de la prisonnière avaient été percées. Ithuriel était définitivement sur la bonne voie. Mais elle devait s’enfoncer encore plus profondément pour pouvoir atteindre au bout du compte le siège de la conscience de sa sœur rebelle. Le cœur de sa programmation. L’endroit duquel elle pourrait tirer les ficelles et contrôler sa prisonnière comme une vulgaire marionnette. Ce n’est qu’à ce moment-là qu’elle pourrait enfin lui arracher les secrets que celle-ci gardait précieusement pour elle.

— Quel est ton rang et ton régiment ? réitéra Ithuriel. Qui est ton commandant ? Quel est ton nom ?

Et elle poursuivit ainsi, variant l’ordre des questions. Chaque fois que Diana montrait des signes de résistance, la déchue ajustait l’orientation d’une aiguille avant de reprendre son manège. Inlassablement. Et les minutes devinrent des heures. Ithuriel ne ressentait toutefois aucune fatigue. La torture de sa sœur avait même un petit quelque chose de… revigorant. C’était un vrai plaisir de l’entendre gémir et la voir grimacer de souffrance avec ses aiguilles profondément enfoncées dans son crâne. Et les cris… Quelle douce mélodie, vraiment. Mais tout ceci n’était rien en comparaison des progrès que la déchue faisait. Elle ne tarderait pas à briser sa sœur : ce n’était plus qu’une question de minutes désormais.

— Bien Diana, je pense que nous y sommes enfin. Quel est ton rang et ton régiment ? (Elle sentit comme une douce chaleur se répandre en elle en entendant la réponse automatique de sa prisonnière. Comme la voix mécanique d’un robot dépourvu du moindre sentiment.) Et quel est ton nom ?

La réponse arracha un soupir d’exaltation à la déchue. Elle avait réussi ! Elle avait percé les piètres défenses mentales de sa sœur et elle était parvenue au cœur de sa programmation. Elle prit quelques instants pour profiter de ce moment de grâce avant de finalement souffler d’une voix victorieuse :

— Dis-moi tout ce que tu sais sur les Pierres de Pouvoir…
Mar 15 Mai - 20:00
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Elle n’en pouvait plus. Selon elle, les limites de la souffrance étaient déjà bien atteintes. Sauf que malheur, elle ignorait que ce manège infernal allait perdurer pendant des heures et des heures. Sa sœur était inlassable et le plaisir de la voir souffrir, ainsi que son inexpérimentation de cette torture, ferait en sorte que Diana resterait ainsi jusqu’à épuisement complet.

L’ange essaya de se détacher de son corps, ce qu’elle réussit à faire pendant un temps. Ne ressentant plus rien et devenant sourde aux commandes de sa sœur. Elle ne put tenir longtemps, car la douleur réussit finalement à la sortir de force de cet état. La tarée jouait encore sur les aiguilles… et Diana entendit par le fait même très clairement chacune des questions. Malgré elle, ses lèvres bougèrent toutes seules pour répondre.

- Je suis sous l’autorité de l’archange Haniel et je fais partie de l’ordre des Principautés. Je suis dans la 3e sphère des ordres angéliques. Notre mission est de protéger les humains, seul ou en groupe et de veiller sur l’Église et ceux qui y prient Notre Père. Nous sommes censés partager nos connaissances sur les arts et la science. Et nous devons faire parvenir les ordres aux autres sphères angéliques, car nous veillons à ce que l’ordre règne et que les autres anges respectent les ordres. Je… je…

L’ange eut un blocage. Elle voulait parler, mais… c’est comme si elle ne s’en souvenait pas… et puis…

Elle se battait aux côtés de Mieckzysiel, alors que les vikings sous l’emprise de l’épée affluaient en constance vers eux. Son frère n’était d’aucune aide, comme figée par le temps et l’espace, de stupeur devant l’ennemi. Ils avaient reçus des ordres, pourquoi ne les suivaient-ils pas ? Pour sa part, elle continuait de faucher les ennemis, couverte de sang des pieds à la tête, alors que son frère semblait absent….


- Lors d’une mission à l’ère de l’Âge de Fer. Une épée ensorcelée qui, lorsqu’elle touche une victime, fait saigner à mort ladite victime sans espoir de guérison. Des esprits malveillants s’étaient alliés, démons et sorciers, pour amener un règne de mort et de terreur. Mon ordre de mission était de détruire cette épée et de détruire tous ceux qui étaient sous l’influence de cette dernière et de ses chefs. Anéantir ceux qui étaient responsable de la situation. Notre escadron ainsi que celle des Trônes était sur place pour faire régner l’ordre et accomplir la mission qui nous a été donné par les supérieurs.

Et ainsi continua la séance. Sa sœur posait des questions, et elle, elle répondait… Quand elle le pouvait, elle opposait de la résistance, mais ça lui procurait des douleurs atroces. Son cerveau semblait devenir en bouilli et ses organes fondre sur eux-mêmes.

- Je ne veux pas… que tu… blesses… plus encore l’humanité.  Ta quête sera… la cause… de plein d’innocents. Cesse tes folies, répondit Diana à sa sœur alors qu’elle luttait sans relâche contre sa maitrise.

Ithuriel continua, cruelle, et reposa inlassablement les mêmes questions des milliers de fois. Épuisée, Diana était affaissée contre la table métallique, seul ses entraves la tenant ‘’debout’’. Elle répondait d’une voix ‘’programmé’’, n’ayant plus aucune maitrise d’elle-même. Plein d’images et de souvenir lui revenaient… C’était délirant de voir à quel point son cerveau était embrouillé et tout… ce qui avait été effacé de sa mémoire. Mais cela, elle encaisserait le coup bien plus tard.

Les questions continuèrent, et lorsque sa sœur jubila enfin… Elle posa une question différente. Diana répondit sans aucune émotion.

- Les Pierres servent à s’imbriquer dans la Boite de Pandore. La Boite de Pandore a comme dessein de livrer sur Terre une nouvelle ère apocalyptique et de libérer de grands maux, les pires que l’humanité ait connus. Les Pierres ont été éparpillées sur toute la planète pour éviter qu’elles ne soient à nouveau réunies.

L’ange cessa de parler… résistant à peine sur la suite de son discours.

- La plus récente se trouve sur une montagne, et une carte peu claire et très cryptique en démontre les environs de son emplacement. Moi et Isatys sommes en train de la déchiffrer et la tâche est ardue. J’ignore où se trouve les autres pierres.

Diana se vit alors dans une pièce complètement différente… blanche immaculée et entravée à une table. Naomie devant elle, penchée l’air concentré en train de tourner les aiguilles qu’elle avait dans la tête. Pourquoi avait-elle succombé à la violence lors de cette mission ? Quelle avait été sa motivation ? Pourquoi n’avait-elle pas suivi les ordres ?...

Elle hurla.

Autre fragment de souvenir… elle, brisée ou presque, tenant contre elle une pierre divine. L’une des paroles de Dieu, appuyé contre son cœur, ses bras l’enserrant comme si sa vie en dépendait… Ithuriel toute proche livrant un combat sans merci….

Elle gémit… et perdit conscience.
Mar 3 Juil - 14:43
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Le claquement sec brisa le silence de la salle de torture lorsque la déchue gifla sa malheureuse captive. La tête de Diana roula d’une épaule à l’autre, l’arrachant douloureusement et difficilement aux méandres de l’inconscience. Ithuriel aurait juré qu’elle était comme absente. Diana avait comme le regard vide.

— Reste avec moi, souffla-t-elle simplement d’une voix plate. J’ai encore des questions pour toi. Diana ? (La seconde gifle claqua aussi sourdement que la première.) Reste concentrée ! Les Pierres. Parle-moi des Pierres. Tu as mentionné une montagne et aussi une carte. Où ? Où se trouve cette montagne ?

On pouvait sans peine sentir l’avidité dans les paroles de la déchue. Elle s’efforçait de la dissimuler mais en vain. Son engouement pour les Pierres de pouvoir avait viré à l’obsession maladive. Comme si c’était elles qui avaient le dessus sur l’ange. Et c’était certainement le cas. Ithuriel entendait parfois la Pierre… « chanter » ! Oui, c’est bien ça. Comme un murmure ou un sifflement dans un coin de sa tête. Comme une mélodie entêtante la poussant à retrouver les autres Pierres. Les autres…

— Où sont les autres Pierres, Diana ? insista-t-elle de nouveau quand bien même sa sœur lui avait assuré ne pas savoir où trouver les autres Pierres juste avant de perdre connaissance. Diana ? Diana ?!

Mais rien à faire. La jeune ange n’était plus très coopérative désormais. Elle avait toujours le regard vide et hagard. À croire qu’elle était en transe et n’entendait plus la déchue. Ithuriel l’avait-elle trop poussée dans ses derniers retranchements ? S’était-elle montrée trop insistante et invasive ? L’avait-elle brisée avant l’heure ? Avant d’avoir d’obtenu toutes les informations qu’elle désirait ?

Tandis que cette idée lui traversait l’esprit, Ithuriel retint son souffle inconsciemment. Elle fixa un instant Diana avant de se détourner en relâchant un long soupir malaisé. Elle se passa une main sur le visage en réfléchissant quelques instants. Non. Elle ne pouvait pas être allée trop loin. Elle avait fait ce qu’il fallait et elle l’avait fait bien. Elle en avait la conviction. Preuve en est, Diana avait fini par se montrer coopérative malgré elle. Grâce à elle, la déchue avait confirmé la rumeur selon laquelle sa chère sœur connaissait la cachette d’une Pierre – ou du moins un moyen de découvrir cette cachette. La prisonnière avait parlé d’une montagne et d’une carte sibylline. C’était mieux que rien, mais cela ne l’avançait pas non plus des masses. Elle voulait en savoir plus encore.

Heureusement, à défaut de lui révéler tout ce qu’elle savait de cette fameuse Pierre, Diana avait fourni à sa tortionnaire une information que celle-ci ignorait encore jusqu’à maintenant : le coffret ne servait pas uniquement à garder les Pierres à l’abri et à les protéger du monde. La boîte faisait partie intégrante du pouvoir ultime des Pierres. Elle avait eu raison de vouloir la récupérer lorsque celle-ci lui avait été ravie sous le nez. Malheureusement, Emmy ne s’était pas montrée coopérative et elle avait refusé de cracher le morceau sur l’endroit où elle gardait la précieuse boîte. Ithuriel aurait dû intensifier ses recherches. Après tout, ce n’était pas n’importe quelle boîte : c’était la Boîte de Pandore. Elle connaissait le mythe autour de cet artefact, comme tout le monde. Mais jamais elle ne se serait doutée que les Pierres et la Boîte ne formaient qu’une seule et même arme. Tout devenait plus clair à présent. Ce qui était d’autant plus rageant.

Ithuriel abattit son poing sur la table en métal sur laquelle elle avait disposé les outils de torture quelques heures auparavant. Le métal crissa sinistrement et se déforma sous le choc tandis que résonnait au loin le roulement sourd du tonnerre.

— Tu ne perds rien pour attendre, Emmy, souffla-t-elle d’un ton venimeux. Mais chaque chose en son temps. La Boîte ne sert à rien sans les Pierres. Et je commence à perdre patience…

Se retournant vers Diana, Ithuriel posa deux doigts sur le front de sa sœur avant qu’une lumière irradie à l’intérieur du crâne de la malheureuse. Si les gifles n’avaient été que peu efficaces, ce petit coup de jus allait très certainement la remettre d’aplomb.

— Réveille-toi ! ordonna sèchement la déchue. La montagne dont tu parlais, où se trouve-t-elle ? Et où est la carte ? Entre les mains d’Isatys ? Où est Isatys alors ? J’ai des comptes à régler avec cette démone. (Elle attrapa Diana par le menton pour l’obliger à la regarder en face. La pauvre semblait avoir toujours autant de mal que précédemment à rester concentrée.) Hé ! (La gifle ne se fit pas attendre.) Réponds-moi. Où est la carte ? Où est la Pierre ?

Mais rien à faire. Plus elle insistait et plus elle avait le sentiment de perdre Diana. Cela ne servait à rien de continuer sur cette voie. Quand bien même cela la révoltait, mieux valait accorder un peu de repos à la prisonnière avant de se remettre au travail. De toute manière, elle n’avait pas vraiment le choix. Où elle parvenait à se montrer patiente ou elle risquait de briser Diana irrémédiablement avant l’heure.

— Sache que je n’en ai pas encore fini avec toi, déclara-t-elle simplement en tenant le menton de Diana pour la contraindre à la regarder droit dans les yeux. Ce n’est que partie remise pour l’instant.

Puis la lâchant sans faire montre de douceur, la déchue se détourna et quitta la salle de torture toujours avec cette attitude hautaine et royale. En passant près des gardes, elle ajouta :

— Personne n’entre ici sans mon autorisation et interdiction formelle de parler à la prisonnière.

— Bien, mon commandant ! répondit l’un des soldats en se tapant la poitrine.

Et s’en fut fini. La porte se referma sur Ithuriel et le silence revint enfin dans la salle de torture. Plus de cris. Plus de roulements de tonnerre. Rien. Un silence assourdissant et pesant que seul le souffle chaotique de Diana parvenait à percer de temps à autre. Combien de temps s’écoula alors ? Quelques minutes ? Quelques heures ? Difficile à dire. Toujours est-il qu’un bruit de métal brisa soudain le silence ambiant, avant d’être suivi d’un éclair aveuglant et d’un bruit sourd lorsque quelque chose tomba au sol lourdement. Puis une silhouette menaçante s’avança vers Diana avant de lever les bras précipitamment :

— Du calme, je ne te veux aucun mal. Je… Je suis venue pour t’aider à quitter cet endroit.

La voix de la nouvelle venue était chargée de honte. Elle n’osait pas regarder Diana dans les yeux. Et pour cause : elle était l’un des deux anges montant la garde à l’intérieur de la salle de torture. Elle avait assisté au tourment de sa sœur sans lever le petit doigt des heures durant. Elle avait finalement été incapable d’en supporter davantage et le corps sans vie qui gisait derrière elle indiquait clairement le camp de qui elle avait choisi.

Elle sortit son arme et brisa les liens maintenant Diana captive. Elle la rattrapa lorsque la prisonnière se pencha en avant et menaça de tomber au sol. Elle resserra alors sa prise sur elle et lui souffla :

— Je suis tellement désolée. (Sa voix trembla encore une fois.) Je vais te faire sortir d’ici. Accroche-toi.

Puis elle s’éloigna de quelques pas seulement de la table avant que la porte ne s’ouvre à la volée. Il leur avait fallu le temps, mais les deux hommes postés à l’extérieur s’étaient finalement rendu compte que quelque chose n’allait pas. Dès qu’ils posèrent les yeux sur le corps sans vie de leur frère, ils comprirent d’emblée ce qui s’était passé et ils tirèrent leur arme au clair avant de fondre sur les deux traîtresses.

La sauveuse de Diana n’eut pas d’autre choix que de la lâcher précipitamment afin d’engager le combat contre deux adversaires. Elle finit par prendre le dessus sur eux et enchaîna brillamment deux attaques mortelles qui consumèrent la grâce des deux soldats. S’assurant au préalable que plus aucun danger ne les menaçait, elle retourna auprès de Diana et l’aida à se remettre sur pied.

— Dépêchons-nous avant que quelqu’un d’autre ne nous tombe dessus.

Elle aida Diana à avancer jusqu’à l’entrée de la pièce. Une fois la porte passée, elle ne perdit pas un instant de plus pour déployer ses ailes et conduire sa sœur blessée en sécurité loin de cette prison. La nuit était fraîche et le ciel dégagé. La clairière dans laquelle les deux anges venaient d’apparaître était silencieuse et déserte. Aucun danger en vue. Elles étaient saines et sauves. Du moins… autant que faire se peut.

— Comment te sens-tu ? demanda la traîtresse en aidant Diana à s’asseoir contre un arbre. (Elle écouta la réponse de sa sœur avant de poser deux doigts sur son front pour insuffler en elle un peu de force.) Et maintenant ?

Elle observa Diana intensément avec toujours cet air contrit sur le visage. Ressent-elle des remords vis-à-vis de son geste à l’encontre de leurs trois frères ? S’en voulait-elle de ne pas avoir porté assistance à Diana plus tôt ? Pourquoi tant de peine et de souffrance dans son regard ambré ?
Mer 25 Juil - 22:33
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Diana était dans la conscience et l’inconscience, flottant d’un état à un autre sans aucun contrôle. Sa sœur lui parlait, la brusquait, lui hurlait dessus, la violentait, mais elle n’en avait quasiment aucune conscience. Son corps était mou, comme dénué de vie et son esprit était… en lambeaux.

À un moment, tout cessa, et elle ne sut pendant combien de temps elle resta ainsi. Immobile, ‘’silencieuse’’ lorsqu’elle ne se rendait pas compte qu’elle gémissait dans sa solitude. Elle resta dans sa position et dans cette pièce pendant des heures, elle n’en savait trop rien. Elle ouvrait parfois brièvement les yeux sur la pièce vide affublé de gardes pour sombrer à nouveau dans la noirceur totale.

Toutefois, l’ange ouvrit le regard sur une ombre qui se dressa subitement devant elle. Croyant à tort au retour de sa sœur machiavélique, elle s’agita sur ses liens en faisant divers sons, mais… la silhouette leva les bras pour écarter tout doute sur ses intentions. L’inconnue lui intima de se calmer, qu’elle allait être en sécurité sous peu.

Pour le peu que Diana eût conscience, un léger combat eût lieu entre sa sauveuse et des gardes, puis, elle fut détachée et soutenue par l’âme charitable qui s’excusait du sort qu’elle avait subi entre les mains d’Ithuriel.

L’ange la téléporta dans une clairière et Diana remarqua qu’il faisait nuit et frais. Sa sauveuse l’aida à s’asseoir contre un arbre et lui demanda comment elle allait, mais Diana pouvait à peine parler. L’autre ange lui insuffla alors un peu d’énergie réparatrice et lui reposa la question.

- Pas vraiment mieux… mais, je sais où aller… merci de ton aide…

Sa sauveuse hésitait à la laisser seule, mais Diana insista jusqu’à ce qu’elle parte se cacher. Un ange qui osait braver Ithuriel risquait d’avoir une vie très courte. Puisant dans le peu de forces que la jeune femme lui avait insufflé, Diana se téléporta littéralement sur le paillasson de l’endroit où résidait Lucy Keynes. Elle toqua à sa porte quelques coups faiblards avant de ressentir des vertiges et de perdre conscience. Son corps meurtri et ensanglanté trônait désormais sur la paillasse d’un humain et son destin reposait entre les mains du chasseur.

FIN

Mar 14 Aoû - 15:52
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La traîtresse qui avait aidé Diana à se libérer de ses entraves l’avait conduite dans une clairière déserte loin de l’antre d’Ithuriel. La nuit était fraîche et le ciel dégagé. Après s’être assurée qu’elles ne courraient aucun danger et qu’elles étaient en sécurité, elle aida Diana à s’asseoir et lui demanda comment elle se sentait. L’état de faiblesse de Diana la poussa à lui insuffler un peu d’énergie pour essayer de l’aider à recouvrer ses esprits plus rapidement. Mais elle ne pouvait guère faire plus en l’état.

Diana l’en remercia. Elle admit ne pas se sentir mieux pour autant, mais c’était mieux que rien. Et puis, elle savait où se rendre désormais.

— Tu es sûre que ça ira ? Si… S’il y a quoi que ce soit que je puisse faire pour te… (Elle se tut et baissa les yeux instants.) Je suis sincèrement désolée, Diana. Je… Je ne pensais pas Ithuriel capable d’en arriver à de telles extrémités. Pas avec l’un des nôtres. C’est… (Elle secoua la tête sans trouver ses mots.) Tu es certaine qu’il n’y a rien que je puisse faire de plus pour t’aider ?

Mais Diana était formelle : elle s’en sortirait. La traîtresse hocha alors la tête.

— Bien. Dans ce cas, je ne devrais pas m’attarder ici plus longtemps. Et toi non plus d’ailleurs. Ithuriel va sûrement envoyer ses meilleurs traqueurs à nos trousses. Je ne peux pas retourner à la base. Je vais quitter le pays et tâcher de me faire oublier pendant un temps. Je ne suis pas de taille à me mesurer à notre sœur aînée. Mais il me parait évident à présent qu’elle est allée beaucoup trop loin. Si seulement quelqu’un avait la force de se dresser face à elle.

Diana laissa échapper qu’elle y travaillait déjà et que la réponse à leurs prières se trouvait dans la Forêt Noire. Ce n’était plus qu’une question de temps avant qu’Ithuriel n’obtienne la monnaie de sa pièce. La déclaration eut le mérite de rassurer un peu la sauveuse de Diana qui lui souhaita bonne chance avant de disparaître dans la nuit. Diana de son côté ne s’attarda pas plus longtemps et alla chercher de l’aide auprès d’alliés de confiance.

***

Ithuriel se tenait debout face à la table vide à laquelle était encore attachée quelques minutes auparavant. Elle avait disparu. Les corps de trois des quatre gardes veillant sur la prisonnière gisaient près de l’entrée. Le constat n’était pas difficile à faire : l’un des gardes avait abattu les trois autres avant d’aider Diana à prendre la fuite. Et maintenant, la déchue se retrouvait avec rien. Ni prisonnière à torturer et à interroger ni un semblant de début de piste pour savoir où était cachée la Pierre. Elle savait juste qu’un parchemin, une carte, permettrait de la mener à son trésor fabuleux. Mais elle ignorait où trouver cette carte. C’était pour le moins frustrant et agaçant.

Un bruissement d’ailes dans le dos de la déchue l’informa de l’arrivée de quelqu’un. Puis il y eut quelques bruits de pas et de nouveau le silence. Ithuriel ne prit pas la peine de se retourner pour faire face à cet intrus qui ne s’était pas annoncé. Elle savait d’ores et déjà de qui il s’agissait.

— Fais-moi ton rapport, ordonna-t-elle simplement sans quitter des yeux la table en métal couverte de taches écarlate et de grâce céleste. As-tu appris quoi que ce soit de valeur ?

— La Forêt Noire. La Pierre se trouve en Allemagne, répondit la nouvelle venue en s’avançant dans la lumière. Diana a sous-entendu que la solution pour mettre fin à tes agissements se trouvait dans la Forêt Noire. J’en conclue que c’est là-bas que se trouve la Pierre.

Ithuriel hocha pensivement la tête.

— Est-elle morte ?

— Non. (Ithuriel se retourna, les sourcils froncés.) Pourquoi se débarrasser d’une source d’informations qui peut encore nous être utile ?

— Parce que Diana est une véritable épine dans mon pied qui ne cessera de me mettre des bâtons dans les roues tant qu’il lui restera encore un souffle de vie.

— Cela, je n’en doute pas. Mais elle peut aussi nous livrer la Pierre sur un plateau. Je suis certaine qu’elle ne t’a pas révélé tout ce qu’elle savait au sujet des Pierres. Et force est de constater qu’elle semble en connaître un rayon à leur propos. (Ithuriel admit qu’elle avait raison.) Pour le moment, elle pense que je suis une traîtresse qui s’est mise à dos tes disciples et toi. Je lui ai dit que je quitterai le pays et irai trouver refuge ailleurs pour ne pas être retrouvée par tes pisteurs. Je suis désormais une fugitive à ses yeux et nous avons un ennemi commun. Elle tendra peut-être la main vers moi quand elle sera prête à passer à l’action. Je me tiendrai prête à répondre favorablement et à lui apporter toute l’aide dont elle aura besoin.

— Bien, j’aime ta façon de penser et de voir les choses. Tu n’es pas mon maître-espion pour rien, Triniel. Garde un œil sur elle et tiens-moi informée du moindre de ses faits et gestes.

— Ce sera fait, mon commandant. La Pierre sera bientôt entre tes mains.

— J’y compte bien. (Le regard d’Ithuriel se perdit dans le vide.) J’y compte bien…

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