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James avait encore un peu de mal à croire ce qui s’était passé il y a quelques jours à peine. Il avait fait un cauchemar tellement terrifiant qu’il s’était réveillé en panique totale, faisant qu’Haziel débarque croyant qu’il était en réel danger, et avait même tiré sur ce dernier. Si ce n’était pas assez… marquant, l’humain s’était ensuite confié à son colocataire, lui parlant de la mort de Jared. Cela était à la fois réconfortant, mais en même temps déstabilisant. Scott n’aimait pas que les gens sachent des choses si personnelles sur lui, surtout s’il devait voir la personne souvent, et encore moins qu’on voit ses moments de faiblesse. Pourtant, l’ange l’avait vu à un de ses moments les plus bas et avait été gentil avec lui. Il ne fallait non plus oublier que grâce à lui, grâce au fait d’avoir choisi de lui parler, l’avocat avait évité de retomber dans des mauvaises habitudes. Prenant tout ça en compte, le chasseur avait envie de remercier le blondinet. Malheureusement, il ne savait pas vraiment comment faire cela. Il se voyait mal aller lui dire « Merci d’avoir supporté mon histoire déprimante » ou quelque chose comme ça. Après s’être creusé la tête, l’anglais avait décidé de lui acheter un cadeau, semblant être un geste gentil et approprié. Cette solution créa une nouvelle question dans l’esprit de James : quoi comme cadeau ? C’était en effet une bonne question. L’ancien William-Scott savait très bien que le gallois aimait les desserts, donc le sucré, puisqu’il en faisant souvent. Il lui faudrait un truc sucré, mais quoi exactement ? Scott n’y connaissait rien en pâtisserie, donc c’était une mauvaise idée qui se lance sur quelque chose de ce style. Peut-être qu’une sorte de confiture ou de miel spécial pourrait faire plaisir ? Après tout, Haziel aimait bien gouter de nouveaux trucs vu ses expériences dans la cuisine. Le chasseur avait donc trouvé ce qu’il devrait faire : aller dans un petit magasin artisanal afin d’acheter du miel ou de la confiture, ou les deux, et l’offrir à l’homme.
C’est donc avec ce plan en tête qu’il sortit de chez lui en direction d’un magasin qu’il avait trouvé sur internet pas trop loin de l’appartement. Même si il n’allait faire qu’une simple course, le chasseur n’avait pas pu s’empêcher de prendre son arme. Certes, c’était une mauvaise idée après avoir tiré deux fois sans faire exprès sur son colocataire, mais cela rassurait de l’avoir. Sans, il se serait senti en danger. Cela ne lui faisait pas cela avant, c’était sans doute à cause de l’état dans lequel il était ces derniers temps… Mais il ne préférait pas y penser. Il avait eu assez de sentiments pour au moins une décennie après la fameuse soirée. L’anglais arriva donc au magasin et rentra, disant bonjour à l’employé à la caisse qui l’accueillit. Il commença à regarder les produits, se demandant ce qui pourrait plaire à Haziel, mais il se rendit rapidement compte qu’il n’en avait pas la moindre idée. Il n’avait absolument pas assez de connaissance pour pouvoir choisir quelque chose qui avait des chances de vraiment plaire. L’avocat décida donc de demander conseil à un employé. Il expliqua à ce dernier sa situation : il voulait offrir du miel et de la confiture à quelqu’un qui adorait le sucré et aimer gouter de nouvelles choses. L’employé se fit un plaisir de l’aider et Scott se retrouva ainsi avec deux pots de confitures et un de miel qui semblaient être pas mal. Il le remercie donc et se dirigea à la caisse afin de payer ses achats. Il y avait une petite queue, mais rien de bien horrible, James pouvait patienter. C’est ce qu’il commença donc à tranquillement faire lorsque quelqu’un rentra en courant dans la boutique et sorti un couteau assez imposant. Avant que quiconque ait le temps de faire quoi que ce soit, il attrapa une cliente et la menaça avec son couteau sous la gorge.
« Filez-moi la caisse ou je la fais saigner ! » menaça-t-il
James hésita tout d’abord à agir ou non, ayant peur d’aggraver la situation, mais en observant l’homme, il se rendit compte que même s’il n’agissait pas –ou surtout s’il n’agissait pas– ce dernier risquait de faire du mal à quelqu’un. Il posa donc doucement le panier où se trouvait ce qu’il voulait acheter, faisant mine de faire cela afin de lever les mains en l’air, mais une fois le panier posé, il attrapa son arme.
« Écoutez-moi bien. Vous avez deux options. Soit vous relâchez la dame et je vous laisserai partir, appréciant le fait que vous n’avez blessé personne, soit je serais obligé de tirer sur vous afin de protéger la dame et le tire sera parfaitement justifié. » Annonça calmement Scott, menaçant l’homme.
Ce dernier se tourna vers lui.
« Parce que vous pensez que je vais faire confiance à un flic qui me dit qu’il va me laisser partir ?! Et de toute façon si vous me tirez dessus vous serrez dans la merde ! »
Le chasseur remarqua quelqu’un qui semblait s’approcher par-derrière du malfaiteur. Il fallait donc continuer à capter son attention.
« Vous avez faux, je ne suis pas un policier, juste un citoyen qui veut éviter qu’il y ait des blessés, c’est pour ça que je vous laisserai partir. Vous avez aussi faux sur le second point, toutes les personnes ici présentes seront là pour témoigner que j’ai été obligé de tirer afin de sauver la vie d’une innocente. »
Dim 17 Mar - 1:04
Invité
Invité
La perte brutale de ma mémoire entraînait ma conscience à changer sa perception du monde qui l'entourait, car cela l'obligeait à le découvrir de nouveau, et à reprendre des repères qui étaient pourtant acquis, maîtrisés, et impossibles à perdre. En tant qu'amnésique, je découvrais tout ce qui était présent autour de moi avec un œil nouveau, alors que je croisais probablement des choses que je connaissais par cœur, mais tout était inédit pour moi. Je ne détestais pas le paysage que cette ville semblait prendre en cette saison. Il existait quelque chose dans l'atmosphère qui me plaisait et qui n'était pas désagréable. En tant qu'inconnu amnésique, j'avais pris l'habitude de me rendre souvent au parc de la ville, guettant souvent le coin le plus isolé qui pouvait exister. La sérénité naturelle m'aidait souvent à faire le point, et le tri dans ce que j'avais vu sur une journée, et j'aimais prendre le temps d'en profiter, une façon bien étrange de parler dans mon état, mais pourtant je me comprenais. Il était probablement bizarre de voir que le fait de ne plus rien connaître de ma vie en dehors de ma nature surnaturelle ne me paniquait pas, mais c'était pourtant vrai. J'étais devenu le fantôme calme et amnésique qui errait dans Huntfield, celui qui portait un large manteau pour se cacher et découvrir le monde à son rythme. Au moins, par l'intermédiaire de cette capuche, personne ne voyait mon bandage noir sur mon front, qui n'avait rien à voir avec un effet de style pour faire genre "rebelle", et je n'avais aucune explication à fournir à ce sujet. J'étais tranquille, et cela me suffisait amplement, puisque la recherche de la tranquillité était essentielle dans mon état actuel. Je ne paniquais, alors il n'était pas utile de me faire paniquer par des cris genre "Oh mon Dieu tu es amnésique, qu'est-ce qu'il faut faire oh làlàlà". J'étais amnésique, certes, mais j'allais bien ! Mon moral était au beau fixe et je gérais ce qui m'arrivait, petit à petit, mais surtout seul. Il s'agissait d'une histoire que je souhaitais régler tout seul, car elle ne regardait personne.
Dans ma démarche de renouveau de ma perception du monde, je m'étais mis en tête de visiter certains endroits de la ville, pour tenter de m'habituer de nouveau à tout ce que je pouvais rencontrer. Je m'étais rendu dans une boutique qui semblait vendre pas mal de produits gustatifs. C'était une chose assez étrange à percevoir avec mes yeux, mais si l'image quelques trucs à manger me disait quelque chose, je ne me rappelais pas forcément du goût. Appréciais-je le fait de manger de la confiture ? Du miel ? Ou tout autre truc ? Mes goûts m'étaient étrangers, et j'allais probablement devoir faire quelques tests pour mieux cerner ce que j'aimais, et ce que je n'aimais pas en conséquence. Cependant, quelque chose me freinait, à savoir mon audace. J'avais beau penser à ces idées de faire des tests pour mieux me comprendre, je ne me lançais pas forcément dans l'immédiat. L'amnésie ne me rendait pas forcément téméraire au point de dépasser le lèche vitrine. À défaut d'acheter quoique ce soit, j'observais. J'observais même très bien, au point de regarder autour de moi les clients et employés présents dans la boutique. L'affluence était présente, mais n'était pas affolante. Je parvenais à la gérer en continuant à restant aussi discret que mes habitudes. Il y avait une petite queue à la caisse, rien de bien méchant, alors je n'allais pas attendre très longtemps, même s'il me prenait l'envie d'acheter quoique ce soit ici.
Malheureusement, tout n'allait pas se passer comme prévu.
J'entendis un bruit de course, quelqu'un qui venait de pénétrer dans la boutique à toute vitesse. Je n'assistais pas à toute la scène, étant en retrait, mais cette menace de faire saigner quelqu'un fut suffisante pour m'inciter à intervenir. Discrètement, je m'étais avancé pour mieux voir ce qui se passait, et ce n'était pas joyeux. Un type menaçait une femme avec un couteau, et un autre avait une arme pointée sur lui, mais lui il voulait bien faire. J'allais m'avancer quand une femme tentait de me retenir en me chuchotant de ne pas y aller et que c'était dangereux, mais je m'en fichais.
- Appelez la police, comme ça ils pourront venir le cueillir assez vite. Je vais gérer ça...
Je pris le couvercle d'une grande poubelle métallique dans mes mains, sachant d'avance ce que j'allais faire, pendant que ma "complice" appelait la police en étant réfugiée dans les toilettes. Elle me regardait avancer avec lenteur vers ce type. Celui qui pointait son arme m'avait vu, bien entendu, mais il gardait le silence sur ma présence, préférant détourner l'attention du petit énervé en continuant de parler, jusqu'à ce que je sois bien en place. À ce moment-là, je fis exprès de racler ma gorge assez bruyamment.
Perturbé, le type relâchait la pression sur le couteau, me laissant le champ libre pour que je voulais : l'assommer. Je mis assez de force dans mon coup, laissant le couvercle en métal percuter son crâne. La force de mon geste fit tomber le type, laissant le champ libre à la cliente qui était entre ses griffes de partir.
Je jetais un oeil vers la "complice" qui avait appelé la police.
- Dans combien de temps arrivent-ils ?
Pas longtemps, fort heureusement.
J'avais bien fait de lui dire de téléphoner avant que je me mette à passer à l'action. Au moins nous n'aurions pas à maitriser le type longtemps. Il était assommé, il allait finir là où il méritait d'être.
- Avec le coup que je lui ai mis, il ne devrait pas se réveiller avant que la police ne vienne.
J'y étais peut-être même allé un peu fort, mais je n'allais pas le laisser blesser cette personne.
Quand j'y pensais, je devais surprendre avec mon calme, mais pourtant c'était réel. J'avais géré tout cela en étant tellement calme...
Je me tournais vers celui qui avait pointé initialement l'arme vers le "malfaiteur".
- Merci d'avoir continué de parler.
Spoiler:
Logan porte un manteau style Assassin's Creed, je ne sais pas si tu te le représentes, mais en gros on ne voit pas grand-chose de son visage pour le moment.
Ce sujet se passe alors qu'il est en amnésie quasi totale. Il se souvient qu'il est un loup-garou, mais c'est tout ce qu'il sait de lui-même.
Dim 17 Mar - 12:03
Invité
Invité
James, qui de base voulait juste faire une geste gentil en offrant quelque chose à son pauvre colocataire qui devait le supporter, s’était retrouvé au milieu d’un vol à main armée. Un homme étant arrivé dans le magasin dans lequel il se trouvait et ayant menacé de « faire saigner » une pauvre innocente, il n’avait pas eu le choix, il était intervenu, sortant son arme. Le chasseur qui s’était senti coupable d’aller faire du shopping armé avait la conscience plus légère tout d’un coup, se disant qu’il avait eu raison finalement ! Il avait expliqué au malfaiteur qu’il ne voulait pas lui faire de mal, qu’il laisserait l’homme partir, mais que s’il décidait de continuer à menacer la dame, il allait très clairement lui tirer dessus. Bien évidemment, puisque l’inconnu était assez bête pour faire un vol avec un couteau en pleine journée, il décida de ne pas coopérer, disant ne pas faire confiance à un flic. Ce fut à ce moment-là que l’anglais remarqua quelqu’un s’avancer vers le fauteur de troubles avec ce qui semblait être un couvercle assez grand d’une poubelle métallique. L’avocat fit attention de ne pas regarder le nouveau venu, trop longtemps, ne voulant pas que le criminel le remarque, et ruiner l’effet de surprise. Ainsi, afin de garder l’attention du criminel, Scott continua à parler. Ainsi, il expliqua ne pas être un policier, mais qu’un simple citoyen et pourquoi il n’aurait pas d’ennuis s’il décidait de lui tirer dessus.
Alors que l’idiot allait répondre –sans doute quelque chose de bête encore une fois – l’inconnu derrière lui se racla la gorge. Il se retourna donc et se prit un grand coup. James, même s’il était content, car l’homme l’avait mérité, ne put s’empêcher de grimacer. Cela ne devait pas faire du bien. L’homme inconnu parla à une femme et Scott en profita pour l’observer. Il était habillé étrangement, ayant un long manteau et une capuche qui cachait son visage. Était-ce une de ces personnes qui se déguisent en personnages ou une sorte de justicier bizarre ? C’était une bonne question qu’il allait garder pour lui pour l’instant. Bon, apparemment la police allait bientôt arriver, bonne nouvelle. James rangea son arme. L’étrange homme dit que normalement, le malfaiteur n’allait pas se réveiller avant l’arrivée de la police.
« Il faudrait quand même le ligoter, juste au cas où, on n'est jamais trop prudent » répondit l’avocat.
Ce fut d’ailleurs à ce moment-là que l’homme habillé bizarrement se tourna vers lui afin de le remercier d’avoir continué à parler.
« Pas de soucis. Par contre, si c’était possible d’éviter de mentionner le fait que j’avais une arme… Étant qu’avocat, nous ne sommes pas vraiment censé d'en avoir. » Expliqua-t-il en révélant son travail.
Scott avait parlé en regardant l’homme, mais il regarda ensuite les autres témoins, leur faisant comprendre qu’il s’adressait à eux aussi. Il récupéra ensuite une sorte de corde qui était autour d’un panier pour faire joli et commença à ligoter le criminel, faisant attention que cela tienne bien. Une fois ceci fait, il se retourna vers celui qui l’avait aidé à neutraliser la menace.
« Merci à vous d’être intervenu. Ce n’est pas facile de se décider de se mettre en danger ainsi, donc j’apprécie vraiment votre aide. »
Dim 17 Mar - 15:46
Invité
Invité
Ma décision d'agir dans le but de neutraliser ce danger potentiel avait été instinctive, mais surtout bercée par mon souhait de sauver cette femme innocente, que le dangereux homme menaçait avec l'aide d'un couteau. Même en étant amnésique, ma conscience m'inspirait cette envie d'être un sorte de sauveur pour elle. Je ne voulais pas la laisser être en danger, avec un potentiel de blessure voire même de mort, alors qu'elle était innocente et qu'elle ne le méritait absolument pas. Il n'était que peu conventionnel d'agir en saisissant un couvercle de poubelle en métal pour pouvoir mettre un grand coup dans le ciboulot de ce type, mais c'était la première et seule idée qui m'avait traversé l'esprit, ce qui au final s'était révélé pas si idiot, puisque cela avait fonctionné. Le malfaiteur était à présent neutralisé, dans l'inconscience, et il n'y avait plus qu'à attendre que la police vienne le cueillir. Ils allaient disposer en plus de suffisamment de témoignage pour pouvoir attester de sa violence, de sa volonté de menacer cette femme innocente, et surtout d'espérer emporter la caisse avec sa bêtise. Je priais juste pour qu'on ne me demande pas de décliner mon identité, puisque je n'en avais plus une seule, et cela m'étonnerait qu'ils parviennent à croire que je suis amnésique, même si ce n'était pas moi l'homme à problème dans cette histoire. En général les flics étaient pas mal allergiques aux personnes amnésiques, qui pourraient avoir l'air coupables à leurs yeux. Même si je n'avais rien fait, je ne souhaitais pas qu'ils aient un quelconque doute sur ma personne.
À mes yeux, cette situation était réglée, grâce à l'assistance de celui qui pointait l'arme vers le possesseur. En continuant de parler, dans le but de détourner son attention, et me permettre de l'assommer. Sans son aide, je n'aurais jamais pu faire quoique ce soit. Si jamais il avait concentré son regard sur moi trop longtemps, le type se serait rendu compte que quelque chose n'allait pas, et son impulsivité aurait probablement coûté de cette cliente. C'était pour cette raison que je n'avais pas hésité à le remercier, car tout aurait pu très mal tourner sans lui.
Je découvris ainsi que cette mystérieuse personne était un avocat, et qu'il valait mieux ne pas mentionner le fait qu'il possédait une arme. Cela ne me posait pas de problème, personnellement. Pour un avocat, je trouvais qu'il ligotait plutôt bien le malfaiteur inconscient, mais je n'allais pas en tenir rigueur.
- Je n'ai fait que suivre mon instinct, en agissant ainsi parce qu'il fallait lui sauver la vie.
J'étais étrangement calme dites donc.
- Au moins, il y a suffisamment de personnes pour pouvoir témoigner de ce qui s'est passé, alors tout ira bien pour nous tous.
La gérante de la boutique s'approcha de nous, elle avait pour volonté d'offrir ce que l'avocat désirait acheter, ainsi qu'un panier avec un échantillon de quelques produits de son commerce, et à moi, qui n'avait encore rien pris, elle voulait bien m'offrir ce que je voulais.
- Je...je...mais je n'ai besoin de rien moi.
Elle prit pourtant le temps de concocter le même panier qu'à l'avocat, en insistant.
- Merci beaucoup, mais ce n'était franchement pas une obligation, je vous jure.
Je comprenais, par mon comportement, que je n'aimais pas recevoir un cadeau en échange d'une bonne action de ma part. Cela me gênait. Était-ce une trop grande modestie de ma part ? Peut-être. Peut-être pas.
En vrai je n'en savais rien.
- Puis-je profiter un instant de vos toilettes s'il vous plait ?demandais-je à la gérante, qui finit par m'orienter dans la pièce, même si je savais où elle se trouvait.
Je voulais profiter de ma présence dans cette pièce pour pouvoir prendre le temps d'avaler un cachet, précieux pour ma tête, et également pour respirer un peu, assis dans un coin. J'avais libéré mon visage de cette capuche, exposant ainsi le bandage noir présent sur une partie de mon front. Je n'aimais pas contempler ma mine dans ce miroir.
En réalité, je ne m'aimais pas, tout court.
Spoiler:
Tu as parfaitement le droit d'aller chercher Logan aux toilettes, tu verras à quoi il ressemble comme ça ^^
Dim 17 Mar - 17:41
Invité
Invité
James était soulagé que la situation se soit soit résolue sans aucun blessé. Certes, le malfaiteur s’était pris un bon coup sur la tête, mais il le méritait largement. Heureusement que l’étrange inconnu avait était là pour l’assommer, car Scott doutait que le criminel aurait obéit et pris la fuite, ce qu’il l’aurait obligé à tirer afin d’être sûr qu’il n’y ait pas une pauvre victime innocente. Ce n’était pas, car il avait peur qu’il aurait mal tiré, ayant pas mal d’expérience étant que chasseur, ou, car il regretterait d’avoir du sang sur ses mains, mais, car cela aurait rendu les choses compliquées avec la police. Il se voyait mal expliquer pourquoi il se balader ainsi avec une arme sans numéro de série, et donc bien évidemment acheté illégalement, avec des balles d’argents. Il pourrait dire adieu à sa carrière d’avocat à Huntfield et bonjour plein de problèmes avec la police. Certes, les témoins l’avaient vu avec l’arme, mais il demanda bien haut et fort qu’on n’en parla pas et, sauf s’il y avait une seconde andouille présente dans ce magasin, ils devraient sans doute se taire comme remerciement de peut-être leur avoir sauvé la vie – bon, le chasseur exagérait un peu, mais peu importe.
Sans perdre de temps, James ligota bien celui qui avait essayé de cambrioler le magasin, faisant attention qu’il ne puisse pas défaire les liens, et poussa du pied le couteau afin d’éviter d’y mettre ses empreintes, mais quand même le mettre hors d’atteinte si l’homme se réveillait. Une fois que tout fut bien sécurisé, l’anglais se tourna vers celui qui l’avait aidé à arrêter le malfaiteur, car après tout il l’avait bien aidé et mériter largement ce remerciement, surtout que lui il l’avait déjà remercié. Il répondit qu’il avait suivi son instinct tout en restant parfaitement calme alors que la plupart des occupants du magasin tremblaient encore. Était-ce une sorte d’ancien militaire, un policier ou un chasseur ? Il ne semblait pas être un policier et un militaire ne s’y serait pas pris comme ça pour arrêter l’individu à son avis. Était-ce un chasseur ? Peut-être, cela ne l’étonnerait pas avec cet étrange costume. Ou alors c’était tout simplement qu’un simple bon citoyen… Ou toujours la thèse du justicier qui collait avec ses vêtements. Il parla des témoins qui pourraient collaborer leur histoire.
« En effet, c’est déjà ça, nous ne risquons pas de nous faire arrêter, car la police pense que nous sommes les malfaiteurs. »
Cela serait assez ironique si cela arrivait. Quoique, avec l’histoire de l’arme de l’ancien William-Scott, cela pourrait arriver… Ce fut d’ailleurs à ce moment-là que la gérante de la boutique vint voir les deux hommes, annonçant vouloir leur offrir des cadeaux afin de les remercier. Ainsi, James se retrouva avec ces trois pots gratuits avec en plus des échantillons. Finalement l’expérience de chasseur servait dans la vie de tous les jours ! Il remercie chaleureusement la femme, se disant qu’il donnerait aussi les échantillons à Haziel tant qu’à faire. Elle proposa à l’inconnu de lui offrir ce qu’il voulait, mais ce dernier sembla être déstabilisé par cette offre. Elle du insister pour qu’il accepte. Ce dernier finit par aller aux toilettes. Il ne semblait pas aller bien. James se nota d’aller vérifier s’il allait bien s’il mettait trop de temps, et décida d’attendre pour l’instant à côté du criminel. La police arriva presque immédiatement après le départ de l’homme à la capuche. La gérante leur expliqua ce qui s’était passé, sans mentionner le pistolet, et l’avocat proposa d’aller chercher celui qui l’avait aidé à gérer la situation. Le policier à qui ils parlaient accepta.
Scott se dirigea donc en direction des toilettes. Il toqua doucement à la porte et, remarquant que cette-ci n’était pas verrouillée, l’ouvrit. Ainsi, le chasseur se retrouva nez à nez avec l’homme qui avait à présent retiré sa capuche, pour apparemment se rincer le visage puisque ce dernier était mouillé. Il portait un gros bandage noir sur une partie de son front, mais James ne fit aucun commentaire, n’y prêtant même pas vraiment attention. Lui aussi avait des blessures sur son corps qu’il n’aimerait pas qu’on fixe et qu’il essayait de cacher en public. Cela serait mal venu de fixer la blessure de quelqu’un d’autre.
« Je suis vraiment désolé de vous interrompre ainsi, mais la police est arrivée et ils aimeraient nous parler à tout les deux. Si vous vous ne sentez pas bien je peux leur demander d’attendre, je suis sûr qu’ils comprendront » proposa gentiment le chasseur.
Même s’il n’avait pas la réputation d’être l’homme le plus gentil et le plus compréhensif au monde, l’ancien William-Scott n’était pas non plus un connard insensible. Il voyait bien que l’homme n’avait pas l’air d’être tout joyeux et en plus le pauvre, il venait d’être interrompu alors qu’il avait dévoilé quelque chose qu’il ne voulait pas montrer en public. C’était la moindre des choses de se comporter gentiment, surtout après l’acte héroïque qu’il avait fait juste une dizaine de minutes au paravent.
Dim 17 Mar - 22:43
Invité
Invité
La police était là, je le savais. Ils étaient arrivés même pas quelques secondes après mon esquive, et je devais avouer que leur présence ne m'enchantait pas.
Mon action avait certes été héroïque dans l'objectif de sauver cette personne, dont la vie avait été menacée, mais je me retrouvais maintenant dans un léger embarras avec ces policiers qui risquaient de vouloir en savoir plus, car il y avait une question à laquelle je ne pouvais clairement pas répondre. Si jamais il leur venait à l'esprit de me demander de décliner mon identité, histoire d'attester mon témoignage et de prouver que j'étais sérieux, je ne pourrais pas le faire pour la simple et bonne raison que j'ignorais qui j'étais. J'étais un amnésique qui n'avait plus aucune idée de qui il était, alors il n'était pas compliqué d'imaginer la tête des flics en assistant à cela. Allaient-ils me croire ou simplement penser que je souhaitais cacher mon identité, car j'avais quelque chose à me reprocher, ou à cacher ? Je craignais honnêtement que la seconde solution ne survienne, et que cela me mette plus mal à l'aise qu'autre chose. J'étais dans une belle mouise à l'heure actuelle, et personne ne pouvait comprendre ce que je traversais, puisque personne ne savait pour mon amnésie dans cet endroit. Je ne connaissais personne ici, donc je ne pouvais pas avoir confiance en quiconque.
Je finis par être rejoint aux toilettes par l'avocat au flingue, qui m'annonçait que la police était là et qu'ils aimeraient parler autant à lui qu'à moi, mais il me laissait une ouverture en disant que si je n'allais pas bien, il pouvait leur dire d'attendre, sauf que cela n'allait pas régler mon problème. Peut-être que cet homme pourrait comprendre le problème qui m'atteignait et m'aidait à m'en sortir avec les flics ? Cela valait le coup d'essayer.
- J'ai conscience qu'ils veulent nous parler, et c'est tout à fait normal, mais il se trouve que moi aussi j'ai un problème et que c'est moins évident à dissimuler que votre arme, alors j'ignore quoi faire.
On ne pouvait pas faire plus clair.
- S'ils nous demandent notre nom, afin d'enregistrer nos témoignages et attester du sérieux de ce qui s'est produit, je ne peux pas leur communiquer mon identité, pour la simple et bonne raison que je ne m'en souviens plus. Je suis amnésique, je ne me souviens de rien concernant qui je suis.
Léger mensonge sur la dernière phrase, puisque je savais que j'étais un loup-garou, mais bref.
- Je pense que ce genre de justification risque de passer assez mal auprès des flics, alors je ne vois pas trop comment leur raconter tout ça, sans passer pour un menteur ou quelqu'un qui a quelque chose à se reprocher, alors que je n'ai absolument rien fait de mal.
Je ne savais pas trop si cet homme allait pouvoir me conseiller, mais il était important que je lui parle de ce qui m'arrivait. Au fond, entre deux personnes qui ne devaient pas être parfaitement honnêtes avec les policiers, il y avait probablement un moyen pour qu'on s'entende, du moins je l'espérais.
Lun 18 Mar - 12:42
Invité
Invité
James surveillait l’homme qui avait essayé de voler l’argent de la caisse du magasin même si ce dernier était assommé. La personne qui l’avait aidé pour arrêté la personne à présente ligotée était partie aux toilettes, ne semblant pas aller bien. La police finit par arriver, faisant vite pour une fois. La gérante leur expliqua toute l’histoire sans mentionner l’arme de Scott. Pendant que des pompiers qui venaient aussi d’arriver s’occuper des autres clients en état de choc, la police demanda à parler aux deux sauveurs. L’avocat proposa d’aller chercher celui qui l’avait aidé, se disant qu’il valait mieux que cela soit lui plutôt qu’un policier qui aille le chercher. Ayant l’autorisation de faire cela, il se dirigea vers les toilettes, toqua puis ouvrit la porte. L’homme avait à présent retiré sa capuche, révélant son visage pour la première fois depuis leur rencontre. L’anglais lui expliqua la situation, que les policiers voulaient leur parler, mais tout en proposant de lui faire gagner du temps s’il en avait besoin. À cela, l’inconnu déclara savoir qu’ils voulaient leur parler, et qu’il comprenait bien pourquoi, mais qu’il avait lui aussi un problème, mais plus compliqué que cacher une arme. Le chasseur arqua un sourcil, se demandant quel était le problème. Était-ce peut-être lié à sa blessure ou était-ce à cause d’autre chose ?
« Je vous écoute. » Répondit tout simplement l’humain, offrant ainsi son aide.
L’homme commençant son explication par annonçant ne pas pouvoir donner son identité et donna rapidement la raison. Il était apparemment amnésique. James ne s’était pas attendu à ça comme problème. Il ne put cacher sa surprise suite à cette révélation, mais ne fit aucun commentaire, laissant son interlocuteur terminer de parler. Ce dernier dit penser que cette justification risquait de mal passer avec les policiers, qu’ils allaient penser qu’il ment. Il n’avait pas tort, il y avait de grandes chances que la police se moque ouvertement de lui, pensant qu’il était assez bête pour utiliser une excuse aussi ridicule pour essayer de ne pas donner son identité.
« Désolé si je suis indiscret, mais j’imagine que votre amnésie a été provoquée par votre blessure, non ? Si c’est le cas, savez-vous si vous êtes allé à l’hôpital ? Car si c’est le cas, ils auront un dossier sur vous qui permettrait de montrer que vous ne mentez pas, prouvant ainsi votre amnésie. »
James réfléchit, se préparant au cas où l’homme ne soit pas allé à l’hôpital ou que les dossiers ne soient pas assez. « Sinon nous avons deux options en fonction, une assez extrême, l’autre plus raisonnable. La raisonnable est que vous disiez aux policiers que vous êtes amnésiques et les laisser vous garder en garde à vue pendant 48 heures. Après ce délai, ils seront obligés de vous relâcher, car ils n’auront pas assez preuves pour arrêter. Je dois vous prévenir que 48 heures en garde à vue n’est pas rien, car ils risqueront de vous interroger durant presque toute cette durée dans l’espoir de vous faire craquer, vous faisant révéler un supposé secret. Si vous choisissez cela, vous aurez besoin d’un avocat et je me propose d’être le vôtre gratuitement. L’autre option, celle extrême, est de vous causer une blessure à la tête. Ainsi, à la place d’être interrogé par la police, vous serrez emmené à un hôpital où ils feront des examens afin de voir si votre cerveau a été blessé, et ainsi il y aura des preuves de votre amnésie. Le problème avec cette option est bien évidemment que vous devez vous blesser et que vous vous retrouverez sans doute à rester plus que 48 heures à l’hôpital, le temps qu’ils soient sûrs que tout aille bien. » Expliqua l’avocat, tout à fait calmement malgré sa proposition assez spéciale.
Après, il aurait pu lui dire de donner une fausse identité, mais le problème avec cela est qu’ils demanderont une preuve de l’identité, et l’inconnu ne pourrait pas fournir de preuve.
Lun 18 Mar - 14:38
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En voulant bien agir, pour pouvoir sauver une vie innocente, je m'étais plongé volontairement dans une situation qui risquait de me faire plus de mal que de bien, puisque les autorités rigolaient moyennement quand on se foutait d'elles, et l'amnésie dont j'étais victime risquait de très mal passer auprès des policiers. Pour le coup, j'ignorais comment gérer ce problème, et j'avais besoin d'aide pour y voir plus clair. L'avocat devant dissimuler son arme, je pensais qu'il était le mieux placé pour m'écouter et comprendre ce qui n'allait pas, même si j'avais conscience que je risquais de le mettre dans l'embarras lui aussi. Ce n'était pas tous les jours qu'on rencontrait un amnésique par hasard, et il avait fallu que cela tombe sur moi, sauf que là j'aurais bien aimé ne pas être dans l'embarras. Je ne me sentais pas vraiment en état d'affronter toutes les péripéties qui risquaient de m'arriver à cause d'une bonne action. Je ne pouvais même pas expliquer comment j'avais pu devenir amnésique, puisque je ne m'en rappelais plus du tout. Que faire alors hein ? Prendre le risque qu'on se foute de moi ? Simuler ? Je ne savais vraiment pas quoi faire.
- Le problème d'un amnésique c'est qu'il ignore comment il a perdu la mémoire, et s'il s'est rendu à l'hôpital pour cette raison ou non.
Les options proposées par l'avocat étaient toutes les deux crédibles, mais je ne pouvais pas m'empêcher d'avoir peur, car les deux solutions allaient faire de moi un espèce de phénomène que je n'avais pas très envie de devenir.
- Ah...
Je n'aimais pas ce qui se passait...
- C'est quand même fou de se retrouver dans la merde pour avoir voulu bien agir hein...?
Mon regard rivé vers le sol je me rendais compte que j'avais fait tomber deux enveloppes sans faire exprès, la première dont je connaissais l'existence et que je devais pas ouvrir tant que je ne m'en sentais pas capable, et la seconde qui semblait être une enveloppe que je devais donner à quiconque ne me croyant pas.
- Hein...?
Je rangeais la première enveloppe dans ma poche, et je pris le risque d'ouvrir la seconde, pour voir ce qui y était inscrit.
Je lis la lettre à voix haute, pour que l'avocat en prenne connaissance également.
- "Madame, Monsieur,
Si vous détenez cette enveloppe dans vos mains, c'est parce que vous venez de rencontrer une personne présentant des signes d'amnésie, et que vous ne parvenez pas à y croire. Si vous avez besoin de quelques précisions à ce sujet, n'hésitez pas à me téléphoner à ce numéro, et je vous expliquerai tout. Je suis médecin et également son ami, alors je peux vous attester du sérieux de ce qu'il prétend vivre.
Surtout ne passez pas le téléphone à l'amnésique.
Merci."
Alors là, j'étais paumé. Cette enveloppe révélait-elle que j'étais allé à l'hôpital ? Pourquoi ne pas me passer le téléphone ? Cela n'avait aucun sens.
Les réponses étaient probablement dans la première enveloppe, mais je ne voulais pas l'ouvrir. Je ne me sentais pas prêt.
- S'il est médecin, et qu'il peut attester du sérieux de mon amnésie...cela devrait être suffisant...
Spoiler:
Le numéro de téléphone inscrit sur la feuille est celui de William, un ami de Logan travaillant à l'hôpital, qui pourra affirmer au téléphone que Logan est réellement amnésique, et même dévoiler le fait que cela a été provoqué par une commotion cérébrale à la suite de lourds coups répétés sur son crâne (même s'il y a également une cause traumatique plus morale derrière, mais ça les flics n'ont pas besoin de le savoir). S'il a affirmé sur la lettre qu'il ne faut pas passer le téléphone à l'amnésique, c'est pour éviter que sa mémoire ne revienne tout de suite, et aussi pour respecter une volonté de Logan qui veut gérer son amnésie seul.
La première enveloppe contient une lettre que Logan a lui-même écrit, dans le but de ramener quelques pans de souvenirs en lui. Il n'est pas prévu qu'il l'ouvre tout de suite.
Cette lettre tombait-elle à pic ?
- Si j'arrive bien à suivre, on va voir les flics, on leur raconte ce qui s'est passé, et au moment où ils nous demandent qui nous sommes, je leur donne ça ? C'est ça ?
Spoiler:
Bon j'avoue, j'ai pris le plan C, car pour le cheminement de l'amnésie de Logan il ne peut pas aller ni à l'hôpital ni être en garde à vue. Il est un peu dans son odyssée vers sa mémoire, et ce genre de plan irait à l'encontre d'un retour progressif...
C'est un peu étrange comme issue, je le conçois. J'espère que ça t'ira quand même.
Lun 18 Mar - 21:30
Invité
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James fut surpris quand l’inconnu lui annonça d’être amnésique. Il devait l’avouer, il ne s’y était pas attendu. Bien évidemment, cela allait poser un problème avec la police… Ils n’étaient pas fans des amnésiques, les prenant souvent pour des menteurs, et certes, on ne pouvait pas trop leur en vouloir de se méfier ainsi. Le problème était quand même que l’homme se retrouvait dans une situation délicate, car il avait aidé quelqu’un. Pas très juste, c’est le moins qu’on puisse dire. Après l’avoir écouté, l’avocat réfléchit à des solutions. Il demanda, avec l’espoir que l’amnésique se soit réveillé dans un hôpital après un accident, faisant de l’hôpital de son premier souvenir, s’il se souvenait d’être allé à un hôpital. Apparemment non. Dommage, cela aurait bien facilité la tache, pouvant ainsi accéder à ses dossiers médicaux datant de lorsqu’on l’avait trouvé et traité à l’hôpital, mais ils allaient devoir se débrouiller autrement. Scott ne vit que deux options : subir les longues quarante-huit heures de mise en examens, ou être extrêmes et causer une blessure qui permettra ensuite d’avoir une preuve de l’amnésie. Dans les deux cas, c’était tout sauf agréable pour le pauvre homme. Bien évidemment, ce dernier ne fut pas enchanté par sa réponse, se contentant de répondre « Ah… ». Le chasseur avait de la peine pour lui, mais les policiers avaient bien malheureusement le droit de lui demander son identité. Même s’ils essayaient de jouer la carte du témoin sous protection ou autre histoire du genre, il faudra décliner son identité. Il parla, se plaignant de l’injustice.
« Je suis d’accord avec vous. Malheureusement, cette loi est logique, imaginez si on ne demandait pas l’identité des témoins, ils pourraient raconter n’importe quoi sans avoir peur d’en subir les conséquences. » Expliqua l’humain.
Certes, même s’il compatissait, il restait logique. Si seulement l’inconnu s’était réveillé avec une pièce d’identité ou quelque chose comme ça sur lui, cela aurait tout rendu beaucoup moins compliqué… Alors que l’anglais continuait à se creuser la tête, cherchant n’importe quel loophole pour sortir son interlocuteur de cette situation, ce dernier ramassa des enveloppes qui étaient restées par terre, n’ayant pas été remarquées jusqu’à présent. Le chasseur arqua un sourcil alors que l’homme rangea la première puis ouvrit la seconde. Il la lut à voix haute et James l’écouta très attentivement, espérant que cela soit le miracle qu’ils attendaient. La lettre s’adressait à quelqu’un ayant rencontré l’homme et n’arrivant pas à croire qu’il était amnésique. Il y figurait un numéro d’un médecin, apparemment aussi ami avec l’inconnu, qui pourrait témoigner de la fameuse amnésie. La lettre se termina sur une lettre étrange, demandant de ne surtout pas passer le téléphone à l’amnésique. Est-ce que la personne qui l’avait écrite avait peur que cela cause un trop grand choc ? Possible surtout s’ils étaient amis de base. L’inconnu parla, disant exactement ce que le chasseur pensait. Ils avaient vraiment eu de la chance de tomber sur cette lettre, les sortants de leur pétrin. C’était parfait. L’amnésique proposa d’aller parler puis donner la lettre aux policiers, mais James préférait que tout soit déjà bien préparé avant d’aller leur parler.
« Si cela ne vous dérange pas, je propose que j’appelle le numéro d’abord. Ainsi, je peux expliquer à la personne au bout du fil la situation, faisant qu’elle soit directement prête lorsqu’on passe le téléphone au policier avec la lettre. Une fois le numéro appelle, je vous accompagnerai jusqu’au policier et comme vous venez de le dire, nous leur révélerons votre amnésie, montrerons la lettre et leur passerons le téléphone afin qu’ils aient toutes les explications directement, ne leur laissant ainsi pas le temps de commencer à douter de vous. Qu’en pensez-vous ? » Demanda l’avocat.
Il sortit son téléphone et attendit l’autorisation de l’homme. Lorsqu’il acceptera, Scott sortira des toilettes afin d’être sûr que l’inconnu n’entende pas quelque chose qu’il ne devrait pas entendre.
Spoiler:
Ma réponse n’est pas super, n’hésite pas à me le dire si tu veux que je change quelque chose
Mar 19 Mar - 15:28
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Depuis la découverte de cette enveloppe, un bazar affolant dominait mon esprit, mais je n'en disais pas un mot, malgré les nombreuses questions qui me tourmentaient sur le message qui y était inscrit. Cette personne, même si je n'avais pas la moindre idée de son identité, semblait suffisamment me connaitre pour confier ce message, son assistance potentielle, et surtout pour affirmer être en lien avec moi dans une relation d'amitié. Le terme de cette lettre démontrait que je ne devais surtout pas lui parler, probablement pour éviter que mes souvenirs ne jaillissent brutalement dans ma tête, mais je ne pouvais pas m'empêcher de me poser des questions sur ce qui se passait. La tentation était tellement grande de composer ce numéro de téléphone moi-même, afin de parler à ce mystérieux ami, mais une partie de ma personne me disait aussi de ne surtout rien faire, comme si mon instinct me guidait en me prouvant que c'était la meilleure chose à faire dans le cadre de la gestion de mon amnésie. Comment ce genre de décision pouvait-il être possible dans mon crâne, alors que je n'avais aucun souvenir ? C'était tellement étrange, car on dirait que mon esprit était genre conditionné sans que je ne m'en rende compte, mais il était probablement mieux pour moi d'éviter d'aborder le sujet. J'étais stable, étrangement calme, et je voulais que cela continue.
En ayant pris connaissance de cette lettre, que j'avais lue à voix haute, l'avocat me proposait de composer le numéro en premier, afin de préparer mon interlocuteur aux futures questions de la police me concernant. Il était probablement mieux d'agir dans ce sens-là, pour plus de cohérence, et surtout éviter des futurs problèmes. Je ne connaissais qu'à peine cet homme, mais je sentais au fond de moi que je pouvais lui faire confiance.
- Allez-y, je pense que cela vaut mieux comme ça.
Spoiler:
Ce que l'ami va dire au téléphone, quand James dira qu'il est en présence de l'amnésique :
- lui demander s'il va bien, et le remercier d'être avec lui - lui dévoiler son prénom, et la cause de son amnésie - le remercier d'avoir téléphoné et d'éviter que Logan ne lui parle, car cela serait dangereux pour lui. - lui apprendre que Logan a volontairement choisi de gérer son amnésie tout seul, car il a vécu quelque chose de très traumatisant, et il préfère mettre de l'ordre dans sa vie, plutôt que tout lui jaillisse à la tronche. (ce détail ne sera pas dit à la police, mais James peut l'apprendre)
Il n'y avait plus qu'à attendre à présent.
En la brève absence de l'avocat, j'acceptais enfin de regarder ma face dans le miroir. Il était temps que je parvienne à me convaincre que tout allait bien se passer.
- Tu ne sais certes pas qui tu es, mais l'honnêteté est la plus belle valeur dans l'existence, alors tu vas aller voir les flics, être honnête, être toi, et tout ira bien.
Un soupir.
Plus qu'à attendre le retour de l'avocat, pour terminer cette histoire avec la police, une bonne fois.
Spoiler:
ma réponse n'est pas grande, mais j'ai pas osé avancer plus loin
Mar 19 Mar - 17:16
Invité
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Alors que les deux seules options de l’amnésique étaient… loin d’être idéales, un petit miracle se produit. Deux lettres se firent remarquer au sol. L’homme les ramassa, en rangea une et ouvrit l’autre. L’avocat se demanda ce qu’il y avait écrit sur l’autre, mais étant respectueux il ne le demanda pas et écouta son interlocuteur lire la seconde. Elle avait été apparemment écrite par un ami médecin qui pourrait témoigner par rapport à l’amnésie de l’homme à la capuche. Voici quelque chose qui les sortait bien du pétrin ! Par contre, il ne fallait pas passer le téléphone à l’amnésique, sans doute pour éviter un trop grand choc. Alors que ce dernier proposa de donner directement la lettre aux policiers et se laisser se débrouiller avec, l’anglais suggéra une approche plus organisée. Grâce à sa carrière d’avocat, James avait appris qu’il vaudrait mieux d’abord parler à l’inconnu au téléphone afin qu’il soit prêt une fois qu’il devra parler aux autorités. Bien évidemment, Scott attendit l’autorisation de la personne amnésique avant de faire quoi que ce soit, voulant respecter sa vie personnelle, même s’il s’en souvenait plus. Il accepta, parfait. L’anglais sortit son téléphone et nota rapidement le numéro de la lettre.
« Je reviens tout de suite. »
Il se dirigea vers la porte et allait l’ouvrir avant de se tourner. Offrant un sourire qui se voulait réconfortant, le chasseur dit :
« Ne vous inquiétez pas. Grâce à cette lettre, tout va bien se passer. »
Bon, l’humain disait cela, car certes il y avait de grandes chances que tout rentre dans l’ordre, mais il y avait toujours la possibilité que la police décide d’être énervante et que tout ne se passe pas bien finalement. James sortit finalement et se dirigea vers le policier à qui il avait parlé et qui l’observait à présent.
« L’homme a un problème, je dois passer un coup de fil avant de tout vous expliquer. Puis-je ? » Demanda Scott
Il avait fait ceci afin d’éviter qu’on pense qu’il cache quelque chose. Ainsi, on ne pourra pas lui reprocher. Le policier sembla hésiter, voulant sans doute savoir ce qui se passait, mais accepta. L’avocat le remercie, prit un peu de distance afin d’être loin de quelqu’un un peu trop curieux et fit le numéro. La personne au bout du fil décrocha relativement vite. Le chasseur se présenta et expliqua la situation. Le médecin lui demanda si l’amnésique allait bien et l’anglais le rassura, lui expliquant qu’il était avocat donc qu’il pourrait l’aider si cela ne se passe pas bien avec la police. Apparemment, l’homme à la capuche s’appelait Logan et souffrait d’amnésie, car il avait reçu plusieurs coups à la tête. Il lui demanda de ne surtout pas lui passer le fameux Logan au téléphone et Scott le rassura, lui disant avoir compris que cela pourrait être dangereux pour lui. Une fois le médecin ainsi rassuré, il lui raconta que l’amnésie était volontaire, Logan se l’étant fait subir à cause d’un traumatisme. James ne put s’empêcher de compatir, lui rappelant ce qui lui été arrivé, la mort de Jared son ancien mari. Il ne savait pas si on ne pouvait pas qualifier ça de traumatisme, n’en ayant jamais parlé à un professionnel, mais cela le hantait toujours, même environ 2 ans plus tard. Il avait ces horribles flash-back qui ne voulaient pas le laisser tranquille… D’une certaine façon pas très saine, il comprenait l’acte de Logan. Restant concentré sur la situation, le chasseur demanda à la personne avec qui il parlait au téléphone s’il pourrait parler à la police afin de témoigner de l’amnésie de l’homme. Il accepta. Scott lui demanda de patienter et de rester au téléphone, de ne pas raccrocher. Ainsi, il se redirigea vers les toilettes. Il frappa encore une fois à la porte avant d’ouvrir afin de pouvoir parler à l’homme à la capuche.
« J’ai parlé à la personne dont le numéro de téléphone était dans la lettre, je lui ai tout expliqué et elle a acceptait de témoigner. On va aller voir le policier à qui j’ai parlé tout à l’heure et enfin régler cette histoire. Vous êtes prêt ? »
L’humain attendit que son interlocuteur dise oui. Une fois que cela fut fait, il lui tint la porte et se dirigea vers le même policier que tout à l’heure, mais cette fois accompagnée.
« Comme je vous ai dit tout à l’heure, il y a un petit problème. Ne vous inquiétez pas, l’homme va pouvoir témoigner sur ce qui s’est passé, mais il ne va malheureusement pas vous donner son identité. Ce n’est pas parce qu’il ne veut pas coopérait, bien à l’inverse croyez-moi, mais, car il ne peut tout simplement pas. Il est amnésique. Certes, c’est surprenant, mais j’ai un médecin au téléphone qui pourra vous le confirmer. Je vous demanderai juste de vous éloigner lorsque vous lui parlerez s’il vous plait. » Expliqua calmement l’avocat.
Le policier sembla douter quelques instants, ne sachant pas s’il devait leur faire confiance ou penser qu’ils se moquaient de lui, mais prit finalement le téléphone que Scott lui tendait et alla un peu plus loin. Si tout se passait bien, à son retour il demandera à Logan seulement de lui raconter ce qui s’était passé et ne l’embêtera pas par rapport à son identité. En attendant, James se retourna vers l’homme et lui demanda :
« Comment vous sentez-vous ? »
Spoiler:
Ne t’inquiète pas, c’était très bien. N’hésite pas à me dire si quelque chose ne te va pas, j’ai pris la liberté de faire avancer les choses, mais si besoin je peux changer ce que j’ai écrit.
Jeu 21 Mar - 13:46
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Tout se bousculait actuellement dans mon esprit, mais pourtant je ne paniquais pas, car une partie de ma conscience me disait que le déroulement de toute cette histoire était peut-être plus logique que ce qu'elle m'inspirait à l'heure actuelle. C'était pour cette raison que je conservais mon silence, et que je réduisais mon seuil de panique au néant. Dans ma tête, seule une expression résonnait : "Tout va bien". Je ne cessais pas de me répéter que tout allait bien, que rien de grave ne pourrait me briser, et cela semblait enfin réussir à me rassurer. C'était comme si la découverte de cette enveloppe, et de ce mystérieux ami médecin, m'avait calmé tout d'un coup. Au fond, mon inconscient percutait peut-être plus rapidement que ma conscience, en affirmant que toute cette histoire était bénéfique pour moi, et c'était pour cette raison que j'étais aussi calme. Pendant que l'avocat parlait au mystérieux interlocuteur de ma lettre, je me répétais de nombreuses phrases en silence, comme pour m'anesthésier. À la longue, les répétitions devinrent inutiles. Il s'agissait de la plus pure des marques, car elle prouvait que j'étais prêt à rencontrer les policiers, pour ce fameux témoignage, ce qui tombait bien puisque l'avocat revint me chercher au même moment. Cette synchronisation était parfaite.
Il était temps d'y aller.
- Allons-y.
Je me rapprochais en compagnie de l'avocat d'un policier, à qui il put confier le téléphone, malgré quelques hésitations venant de sa part.
Heureusement qu'il était là...
- Tout va bien. Je pense que la découverte de cette enveloppe a réussi à me calmer à la longue.
Je ne mentais pas. J'étais sincèrement calme. J'étais comme replongé dans l'état de tout à l'heure, quand il avait fallu cogner le voleur à la tête.
Le policier revint vers nous. Visiblement rassuré par le coup de téléphone, rendant l'appareil à l'avocat, et expliquant vous nous interoger tous les deux, dans l'ordre chronologique des événements, le témoignage des autres personnes présentes dans le magasin ayant conclu à dévoiler que l'avocat était intervenu juste avant moi. Du coup, on lui demanda de parler tout d'abord, avant que moi je le fasse.
- De base, j'étais entré dans ce magasin, afin de pouvoir reprendre contact avec l'environnement, et de m'y habituer de nouveau, du coup je ne faisais qu'explorer les rayons, jusqu'au moment où j'ai entendu un bruit de course, puis des cris, alors j'ai voulu savoir ce qui se passait, et c'est là que j'ai vu l'agresseur, qui tenait une femme en otage. Je voulais intervenir, même si une cliente a tenté de me protéger en m'affirmant que c'était dangereux d'y aller. C'est elle qui a appelé la police selon ma volonté, pendant que moi je me suis approché lentement de l'agresseur, avec le couvercle d'une poubelle métallique. Après, la suite est simple. J'ai raclé ma gorge pour le perturber légérement et j'ai cogné. C'est à cause de moi s'il est inconscient. J'ai cogné un peu trop fort, mais je n'ai fait que suivre ce que me dictait mon instinct. Il fallait faire quelque chose pour qu'il libère la femme...
Mon témoignage avait été précis, dévoilant les détails tels que je les avais vécus. Cela semblait convenir au policier.
- Je crois que nous avons eu de la chance...
Le policier nous expliquait que l'agresseur n'était pas à son premier coup d'essai, puisqu'il récidivait après avoir déjà été pris la main dans le sac quelques années auparavant. Il avait pu éviter la peine de prison, car la victime n'avait pas porté plainte, par clémence envers la jeunesse de l'individu. Cette fois-ci, comme la cliente menacée comptait déposer plainte, l'agresseur n'allait pas s'en sortir libre.
- D'accord...
Après les remerciements pour nos témoignages, plus aucune trace de policier n'était présente. Tout redevenait normal dans la boutique.
Jeu 21 Mar - 18:53
Invité
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Après avoir parlé avec la personne dont le numéro figurait dans l’étrange lettre que l’amnésique avait découverte, James pouvait enfin régler cette histoire. La personne avait accepté de témoigner de l’amnésie de l’homme à la capuche, permettant de le sortir d’une situation délicate avec la police. Une fois que tout fut prêt pour tout expliquer au policier, Scott alla chercher Logan. Il lui expliqua ce qu’il venait de faire et lui demanda s’il était prêt à aller parler à la police. Il l’était apparemment et ils se dirigèrent vers le policier avec qui l’avocat avait déjà rapidement parlé. Ainsi, le chasseur put expliquer calmement et clairement la situation à son interlocuteur, le mettant enfin en courant de ce qui se passait. Le professionnalisme de l’anglais sembla l’aida à le convaincre, car après l’avoir observé quelques instants en hésitant, le policier pris le téléphone et alla parler un peu plus loin. L’humain profita de son absence pour se tourner vers son compagnon d’infortune et lui demanda comment il se sentait, et pour une fois la réponse l’intéressait. L’amnésique lui répondit que cela allait, que la découverte de l’enveloppe avait apparemment réussi à le calmer.
« Nous avons eu beaucoup de chance de la trouver à temps, normale que cela vous a calmée. » Répondit l’anglais à son tour.
Le policier revint finalement, ayant terminé la conversation au téléphone. Il semblait calme, rassuré. Cela voulait dire qu’il avait cru l’ami de Logan et que ce dernier n’allait donc pas avoir de problème. Il lui rendit le téléphone et James le rangea. Vint alors le moment de faire leur déclaration. Le chasseur commença, étant le premier à être intervenu. Il espérait que les témoins n’avaient pas parlé de son arme… Il allait bien le découvrir en racontant ce qui s’était passé sans parler de cette dernière.
« Je suis venu ici afin d’acheter des cadeaux pour un ami. Après avoir réussi à choisir ce que je comptais acheter, j’ai commencé à faire la queue afin de pouvoir payer. C’est à ce moment-là que le malfaiteur est arrivé. Il a attrapé une femme au hasard et l’a menacé avec un couteau. Ayant peur qu’il lui fasse du mal, je me suis senti obligé d’intervenir, faisant de mon mieux pour le raisonner. J’ai rapidement vu l’homme ici présent » il désigna Logan « qui s’avançait derrière lui avec une sorte de couvercle de poubelle. J’ai deviné qu’il comptait assommer la personne avec le couteau, donc je me suis débrouillé pour garder l’attention de ce dernier pour pas qu’il remarque. Il s’est retourné quand l’autre homme a toussé avant de lui donner un grand coup, assommant donc le malfaiteur. Il m’a informé que la police allait arriver, mais j’ai préféré quand même ligoter l’homme inconscient afin d’être sûr qu’il ne risquait pas de s’enfuir ou nous attaquer, poussant aussi son couteau hors d’atteinte. »
Ce fut ensuite au tour de Logan de raconter ce qui s’était passé, décrivant bien la réalité. Il rajouta qu’ils avaient eu de la chance. Cela était bien vrai. Si le malfaiteur avait remarqué l’homme à la capuche, cela aurait pu très mal tourner pour lui, la femme et même peut-être d’autres… Leurs déclarations faites, le policier leur annonça ensuite que le criminel avait déjà un dossier, ayant était attrapé durant un autre vol. Il avait évité la prison à l’époque, mais cela n’allait pas être le cas cette fois et tant mieux, car il y aurait pu avoir des blessés graves. Le policier finit par partir, laissant les deux hommes seuls. James observa Logan quelques instants, alors que tout était redevenu calme et finit par sortir un petit carnet.
« Je vais vous donner mon numéro de téléphone, comme ça si vous avez de nouveau un problème, vous pourrez m’appeler. N’hésitez surtout pas, après ce que vous avez fait aujourd’hui, vous le méritez. »
Ainsi, il nota rapidement son prénom, son nom, son métier et son numéro de téléphone sur une feuille du carnet. Il l’arracha ensuite et la donna à l’amnésique. Il lui dit au revoir, prit ses achats et se mit à rentrer, sa course ayant pris plus de temps que prévu.
Fin de Rp' pour moi. On s'en refait un quand tu veux !