1 avril. Morgue municipale relier au commissariat. 19:32
Une autre journée s’avançait vers la soirée avec la lenteur hypnotique et lunatique que le lycan appréciait tant. La musique classique accompagnait ses gestes d’une précision chirurgicale lors de ses autopsies alors que le vieux canidés aveugle ainsi que le Lynx qui commençait à grandir dormaient à l'appartement. C’était la meute du mâle alpha, le chasseur impitoyable qu’était le texan à chaque pleine lune. Comprenant sans peine le besoin alimentaire de ses frères et cousins de malédiction, les porteurs de peaux ayant encore plus de besoin de palpitant frais que les lycans selon les observations du médecin-légiste, le viril et bestial homme s’efforçait de trouver comment diminuer le nombre de cœur pour ne pas que la population grandissante des meutes se fait découvrir par les humains alertés par le nombres trop élever de décès. Car comme l’avait compris très vite Antonio, la mascarade se devait d’être parfaite pour un coexistence pacifique. Donc déjà il testait des mélanges de cœur humains, de créatures malveillantes chassés et d’animaux pour trouver un équilibre alimentaire qui saura calmer la faim impies qui grondait au sein de chaque lycanthrope. Un décédé venait d’arriver sur la table d’acier inoxydable. Donc Chopin accompagnait le lavage de main minutieux du spécialiste de la santé. Donc malgré son ouïe développé concédé par sa part animale, le texan aussi viril que musculeux n’entendit aucunement la porte s’ouvrir et se refermer. Donc arrivant dans la salle d’autopsie l’homme ne put cacher son étonnement et sa surprise. Une femme magnifique lui souriait avec assurance et le texan dit doucement avec aplomb et surtout de son accent lent et chancelant hypnotique.
Tony- Bonsoir mademoiselle la fausse inspectrice. Alors vous avez sage pour éviter que le Krampus vienne vous chercher? Que me faut votre visite?
Un cœur endeuillé par la perte de son âme sœur venait de finaliser les derniers préparatifs d’un rituel impie découvert par hasard. Une magie nécrotique que seul l’espoir insensé et la tristesse la plus affligeante et insurmontable pouvait être considérer. Le corps d’une magnifique demoiselle blonde, trop tôt arraché à la vie, reposait sur la table froide en inox de la chambre sans âme. Elle devait se marier dans quelques jours, profité d’une vie d’amour et de tendresse. Hors l’ivresse d’un homme avait percuté la vie du couple et arracher aussi bien à la vie même de la future mariée que les bras aimant de son fiancé. Ce dernier avait tout fait pour la revoir, pour la ramener auprès de lui et dans folie de solitude il avait découvert ce bouquin proscrit. Amateur dans l’art de la thaumaturgie, il avait tracé de manière malhabile les glyphes d’invocations et adjurer de manière brouillonne. Hors la réussite fut partiel et le palpitant du fiancé endeuiller fit un bon en revoyant celle qu’il aimerait juste dans la mort se relever. Le regard de l’homme était captivé par la froideur cadavérique des mouvements de celle qui avait l’agilité d’un être céleste. Quelques corps se réanimait autour du couple, hors le marié perdait littéralement la raison alors que la colère et la fureur de la blonde déformait son visage angélique. Elle enlaça son futur époux dans une étreinte mortelle et bientôt le sang chaud du malheureux inonda la peau ivoirienne d’une froideur mortuaire de la ramenée à la vie. Les quelques réceptacles animés sans aucune âme, haïssant de manière aussi viscérale que totale les êtres vivants, entreprirent d’avancer de leurs démarches chancelantes vers la satisfaction de tuer les innocents sur leurs passages…