Nous sommes en Novembre et Décembre 2018. En Novembre il fait encore plutôt bon même si certaines gelées arrivent. En Décembre, la neige arrive mais les températures stagnent entre -5 et 5°C.
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…George n’aimait pas la période de son anniversaire et ce depuis…maintenant quatre ans, déjà. Ce déjà, il l’aurait pensé en soupirant profondément en y repensant. Comme le temps filait à une vitesse inimaginable ! Cette période, même après tout ce qu’il s’était passé dans sa vie depuis, était toujours difficile. Pourtant, il la vivait mieux maintenant, l’an passé également…peut-être parce qu’il y avait le démon pour lui changer les idées ? Probablement. Si George ne révélait sa date de naissance à personne pour éviter de se faire souhaiter un Joyeux anniversaire il avait, à l’inverse, appris à apprécier les attentions de Melchom à ce sujet. Même si ça le gênait énormément, qu’il se sentait redevable et détestait ça, il avait adoré ce week-end loin du pays…même s’il avait un instant hésité, parce que le démon lui avait déjà fait le coup pour fêter Noël. Hésitation de quelques secondes à peine, pour ne pas passer pour un rabat-joie alors qu’en réalité…l’idée lui plaisait. Bref ! En revanche, il ne s’était pas attendu à avoir en plus, aujourd’hui, véritable jour de ses trente-quatre ans, un cadeau ainsi qu’un gâteau dont…gourmant, il avait déjà manger une part en guise de petit déjeuner. Là, il s’était un peu noyé dans sa gêne mais…mais il avait bien aimé, surtout le gâteau. Non vraiment, il n’y avait que le démon qui pouvait lui souhaiter son anniversaire sans que ça lui mine le moral.
Après tout ça, il s’était donc rendu à la librairie, dans les environs de 10h20 comme il commençait à la demi, soit une heure ou une heure et demi plus tard qu’à l’ordinaire à l’exception du Jeudi. Retrouvant Matthew, qui avait géré l’ouverture et tout ça. La matinée quant à elle, ressembla à beaucoup d’autres ! Plutôt calme, sans être morte ni désespérante. Finalement, l’heure de déjeuner était arrivée assez rapidement. Comme à son habitude, il avait quitté la boutique quelques minutes après son employé, verrouillant la porte derrière lui. Et, comme à son habitude encore une fois, il irait manger dans l’un des restaurant de la petite rue où se trouvait Stairway to Another World. Ayant déjà une idée de ce qu’il voulait, il savait déjà exactement dans lequel se rendre.
Il traversa la rue, tourna vers la gauche avant de se faire interpeller par une voix familière qui le fit pivoter à 180° pour découvrir Elizabeth. George sourit, doucement…à peine, soulevant sa main (gauche) pour la saluer d’un signe et d’un « Hey, Liz » à la fois content de voir la jeune femme et en même temps toujours plus ou moins mal à l’aise depuis…depuis l’incident et surtout…depuis petites explications en Juillet. Liz’ était adorable, lui avait pardonné (au moins en apparence, après il ne lisait pas ses pensées…) et avait même pris l’initiative de revenir vers lui pour partager leur pause déjeuner. Il aimait bien ça, il appréciait beaucoup mais…ll ne pouvait s’empêcher d’encore se sentir assez mal compte tenu de ce qu’il s’était passé.
Et il avait attendu qu’elle soit totalement à sa hauteur pour reprendre la direction du restaurant, demandant à la blondinette si le choix de ce dernier lui convenait, qu’autrement, ils pouvaient aller déjeuner ailleurs.
Mar 7 Mar - 19:12
Elizabeth W. Reeds
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Le début d’année était assez fort en émotion. Ou plutôt, c’était la fin d’année qui était complexe et qui du coup jouait un peu sur le moral de la jeune femme. Mais qu’importe, Liz était comme le soleil, même si quelque chose de triste lui trottait dans la tête, elle finissait par se lever et éclairer les gens. La jeune femme observait à travers la fenêtre de sa vitrine les petits flocons qui tombaient délicatement sur sol, pour ensuite s’intéressait de nouveau à sa boutique.
Elle avait donc travaillé, en ce matin de janvier, dans sa charmante petite boutique. Elle était plutôt tranquille après les fêtes ça ne bougeait pas des masses… C’était une petite période creuse avant de récupérer avec les soldes. Du coup, elle avait l’occasion d’avancer un peu sur le fameux livre crypté de son grand-père paternel. C’était très délicat comme travail et pour le coup, elle avait peur d’échouer…
On aurait pas cru au premier abord, mais Liz en avait derrière la caboche et quand elle avait une idée en tête, personne ne pouvait l’en déloger. D’ailleurs, elle avait une autre idée derrière la tête en plus de ce bouquin. Elle allait s’occuper de George. Le pauvre semblait toujours se sentir coupable en la voyant… Et pourtant, ce n’était pas celui qui lui avait fait le plus peur. Lorsqu’elle repensait à ce démon. Pourtant, elle avait toujours mis des protections contre ces monstres.
Elle regarda sa montre et décida qu’il était enfin l’heure pour elle de déjeuner et de retrouver son ami. Elle prit d’ailleurs un petit paquet qu’elle glissa dans son sac et ferma boutique à double tour. Elle reviendrait d’ici une petite heure. Se hâtant légèrement elle avait croisé son acolyte de miam miam du midi, lui faisait un petit signe pour le rejoindre aussitôt. Le choix du restaurant lui convenait parfaitement, de toute façon, elle n’était pas difficile.
« Alors comment vas-tu ? ça se passe bien à la librairie ? » demanda-t-elle avec un petit sourire de coin. Ils entrèrent enfin dans le restaurant, ils avaient leur petite habitude. Lizzie était toujours aussi souriante avec George, comme pour tenter de le rassurer. En plus, les deux amis ne s’étaient pas revus pendant les fêtes, c’était un peu le bazar cette période façon.
La blondinette hésita, mais après avoir commandé leur repas, elle ne put résister. Elle sortit son petit cadeau de son sac et le déposa sur la table.
« Il paraît qu’on a quelque chose à fêter ce soir » dit-elle avec un petit sourire de coin. Elle espérait que sa tasse de thé et le petite assortiment qui était à l’intérieur lui plairait.
Depuis qu'il avait daigné s'extirper des bras de Morphée quelques heures auparavant, Duke n'avait cessé d'afficher des signes de nervosité. Irritable à souhait, le jeune homme ne pouvait rester inactif plus de quelques secondes, et cherchait sans cesse une nouvelle occupation à laquelle s'adonner pour éloigner son esprit des préoccupations qui le tiraillaient. Ces jours-là, il se félicitait de vivre seul ; il pouvait jurer à tout va sans que personne ne lui reproche sa vulgarité et se lamenter sur son infortune sans modération. Toutes les cellules de son corps paraissaient animées par une une vague d'énergie incontrôlable, et c'était justement cette perte de contrôle progressive qui l'inquiétait terriblement. Il se devait de lutter contre ces instincts bestiaux qui s'éveillaient avidement, cette animalité qui se profilait dans l'ombre et qui l'incitait à s'abandonner à son appétit impitoyable. Toute cette tension qu'il avait accumulée au cours des derniers jours avait suffi à lui faire comprendre, avant même d'avoir jeté un coup d’œil à son calendrier, que ce 9 janvier aurait une saveur particulière : c'était un jour de pleine lune.
Après une matinée entière passée à multiplier les vagabondages dans les rues de Huntfield, il s'était enfin décidé à passer du côté du centre-ville dans l'espoir de peut-être retrouver Elizabeth. Cette-dernière était l'une des seules personnes à connaître son secret, et il savait que sa présence réconfortante pourrait l'aider à se vider complètement l'esprit. Avec sa bonne humeur contagieuse, sa meilleure amie demeurait un remède efficace contre l'anxiété liée à l'approche de la pleine lune. C'est donc d'une démarche pressée que Duke se rendit à "La croisée des Mondes", la boutique d'Elizabeth, mais lorsqu'il s'apprêta à pousser la porte d'entrée, il se rendit compte que l'endroit avait déjà été déserté. Cette mauvaise nouvelle ne fit que l'agacer davantage, mais il ne pouvait se permettre de lâcher prise si publiquement ; c'est donc avec l'esprit au bord de la crise de nerfs qu'il fit demi-tour. Errant sans but sous les flocons de neige, Duke finit par prendre la décision de jeter un coup d’œil vers les lieux qu'avait l'habitude de fréquenter Elizabeth, songeant qu'à cette heure-ci elle serait probablement assise à la table d'un restaurant. Sa persévérance fut récompensée lorsqu'il reconnut une tête blonde au travers des vitres d'un restaurant, mais sa frustration n'en gagna pas moins en intensité lorsqu'il se rendit compte qu'elle n'était pas seule. Alors qu'il s'apprêtait une nouvelle fois à tourner les talons, son attention se porta davantage sur le visage de l'homme qui accompagnait son amie, et après quelques secondes de réflexion, il parvint enfin à se souvenir pourquoi il lui paraissait si familier. Malheureusement, il aurait préféré que ce soit pour des raisons bien plus réjouissantes.
Son premier réflexe fut de se braquer. Il vit l'inconnu comme une menace, et, tel un prédateur face à sa proie, il commençait à établir des stratégies pour l'éloigner d'Elizabeth. Il était évident que la pression à laquelle il avait été soumis les heures précédentes n'aidait pas à clarifier son jugement, mais il avait ses raisons. Et pour cause, il avait failli tuer l'homme assis à la même table que sa meilleure amie. Quelques mois auparavant, Duke avait pris en charge une chasse, ce qui l'avait poussé à fréquenter les milieux obscurs du surnaturel. Le destin le poussa à croiser la route de cet inconnu à l'instant où celui-ci changeait de forme pour devenir... un chien. Si la créature était restée dans la mémoire du loup-garou, ce n'était néanmoins pas pour la beauté de sa fourrure mais bien parce qu'elle avait réussi à plonger Duke dans un doute crucial qui constituait désormais une partie de son quotidien de chasseur-lycanthrope. Ce-dernier se souvenait encore avoir pointé son arme sur la silhouette canine, prêt à vider son chargeur comme il l'aurait fait quelques années auparavant : mais qui était-il désormais pour juger que toutes les créatures étaient coupables du seul crime d'être différent ? N'était-il pas bien placé pour se montrer tolérant à leur égard ? Maintenant qu'il adoptait une démarche bien plus laxiste, les visages de tous les monstres qu'il épargnait restaient gravés dans sa mémoire, afin qu'il puisse s'en souvenir s'ils décidaient de salir le cadeau qu'il leur avait fait.
Toujours méfiant mais surtout en quête d'adrénaline, Duke s'empressa de franchir à son tour l'entrée du restaurant avant de se diriger sans aucune hésitation vers la table qu'occupaient Elizabeth et l'étranger. D'un premier abord, le skinwalker n'avait rien de menaçant, il lui semblait même apercevoir un présent sur un coin de la table. Mais quand on avait été élevé dans le milieu de la chasse, il était courant et plus prudent de ne pas se fier aux apparences. Avait-il fait le mauvais choix en renonçant à son envie de le tuer ? Elizabeth en payerait-elle les conséquences ? Déterminé à se forger sa propre idée, il emprunta une chaise à une table voisine et la positionna à un bout de celle à laquelle mangeait Elizabeth. Insensible aux regards qui se tournaient vers lui, il se posa lourdement avant de secouer affectueusement sa meilleure amie.
« Bah alors Liz, tu m'fais des petites cachotteries ? Tu ne me présentes pas à monsieur ? »
Rien de tel qu'une remarque gênante pour faire une entrée remarquée -quoique, l'incruste en elle-même était sans doute suffisamment remarquable pour en rajouter une couche. Il se tourna vers le skinwalker et lui lança un sourire accompagné d'un regard lourd de sous-entendus. La tension renforçait sans doute ses a prioris, mais il voulait être sûr que le message était clair. Après ce qu'il avait fait subir à Elizabeth, il était hors de question pour que quelqu'un d'autre ne la fasse souffrir à son tour.
« Au fait, ça vous dérange pas que je m'installe avec vous, hein ? » Bref silence. « Parfait ! »
Il retira alors sa veste en cuir pour manifester son intention de ne pas s'en aller pour l'instant. La suite des événements pourrait prendre une tournure assez... particulière.
Dim 19 Mar - 23:34
Invité
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Comme le choix du restaurant convenait parfaitement à Elizabeth, George y était entré à sa suite. Tout en se faisant, il avait pris soin de répondre aux interrogations de la jeune femme d’un « Ça va…Quant à la boutique, ça roule bien, c’est plus calme que durant la période des fêtes mais…ce n’est pas plus mal » …Il avait un peu de mal avec le rush de ces périodes, même une petite librairie comme la sienne voyait défiler pas mal de monde durant le mois de décembre. Et du coup, curieux, il lui avait retourné les questions…intéressé tout autant de savoir comme elle allait que comment se portait ses propres affaires dans sa propre boutique.
Se faisant, ils s’étaient installés à une table, avaient commandé et…et là…ce fut le drame. Ouais, complètement. Il figea, se crispant légèrement, aux paroles de…son…amie. Il paraît qu’on a quelque chose à fêter ce soir … Non ? Comment est-ce qu’elle savait ? Il n’en avait jamais fait la moindre mention. Est-ce qu’elle avait fouiné ? Il n’aimait pas ça. Et le pire, le pire…c’est qu’elle lui avait même pris un cadeau. Le regard de George se portait sur le paquet, sans faire le moindre geste pour le prendre toujours aussi…figé. Il ne s’était pas attendu à ça, aucunement. Il détestait ça, il ne voulait pas fêter cette journée…il n’en avait aucune envie. Avec le démon, ça passait, ou du moins s’y était-il habitué, par crainte à la base…de sa réaction, lors de la première année. Mais c’était suffisamment ! Toutefois, il n’avait pas non plus envie de vexer Elizabeth alors…d’un geste lent il tendit le bras pour tirer doucement le petit paquet vers lui sur un… « Fallait pas…vraiment… » d’une voix légèrement enrayée.
Et là, comme…sauvé par le gong, enfin…si on pouvait dire ça comme ça, une silhouette se dessina à leur côté. George leva son regard, pensant un instant qu’il s’agissait peut-être du serveur jusqu’à constater que non et d’en plus sentir cette odeur si particulière qui collait aux loups. Qu’est-ce que quoi ? Il jeta un coup d’œil à Elizabeth alors même que l’inconnu lui adressait la parole, il semblait la connaitre. Savait-elle qu’il était…une créature ? Il n’allait rien dire, ne sachant pas encore si ce type était dangereux ou…toutefois, il restait méfiant. Autant qu’il n’aimait pas ce regard que celui-ci lui lança précédé d’un sourire auquel George ne répondit pas. Néanmoins, il ne se gêna pas pour lui lancer, à peu près, exactement le même regard.
Non mais ! Quel toupet ! L’autre attrapait carrément une chaise pour s’installer avec eux. Non mais, ça allait aller. Là, ça faisait beaucoup trop de vie sociable pour George. Voir une tonne de clients, ça allait…avec un inconnu qui s’incrustait durant son repas du midi avec Elizabeth, beaucoup moins. Bien que, d’un côté…l’incruste était presque bienvenue, il pouvait se permettre d’en oublier le petit présent qu’il avait en face de lui, détourner l’attention loin du fait qu’aujourd’hui, c’était son anniversaire. Dommage, tout de même, que ce type soit un monstre. Bon, il était peut-être comme lui, mais ça…il ne pouvait pas encore le savoir. Du coup, il n’avait finalement lâché un « Aucunement »…quant à savoir si le fait qu’il s’installe avec eux dérangeait…
Il reporta son attention sur Elizabeth… « Un ami à toi, donc ? » …Probablement. Ou alors un timbré qui agissait comme tel, ça pouvait arriver aussi.
Lun 27 Mar - 21:29
Elizabeth W. Reeds
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Rapidement, les deux amis entrèrent dans un restaurant. Ils s’étaient installés près de la fenêtre, c’était que Liz appréciait de pouvoir observer les gens qui passaient dans la rue. Elle demanda des nouvelles de George et de sa boutique. Elle acquiesça d’un signe de tête lorsqu’il lui avoua que la période était plus calme que durant les fêtes. La jeune femme l’avait en effet constaté… Elle avait même décidé de prendre quelques jours de vacances fin janvier. Il lui avait retourné les questions auxquelles elle avait répondu un peu près la même chose. Sauf qu’elle, elle adorait les périodes de rush au contraire de son collègue.
Alors qu’ils s’étaient correctement installés, la jeune femme ne put attendre plus longtemps ! Elle se décida à lui offrir un petit cadeau pour son anniversaire. Seulement, c’est une expression figée qui se peignait sur son visage. Avait-elle fait quelques choses de mal ? Soudain, elle sentit son cœur s’affoler. Et si il se remettait de devenir fou et que son monstre se réveillait ? Elle fut légèrement perturbée par la réaction et le peu d’enthousiasme de son ami.
« Euh… De rien. Enfin. J’espère que ça te plaira… Sinon je peux toujours aller l’échanger. »dit-elle mal à l’aise. La pauvre ne semblait plus savoir où se mettre.
Quand tout à coup, quelqu’un tira une chaise et s’assit près d’elle. Elle posa son regard saphir sur le jeune homme qui se révéla être son meilleur ami. Il la secoua légèrement en plaisantant sur le fait qu’elle cachait l’identité de cet homme.
« Duke ? »demanda-t-elle surprise par son interruption. Il s’invita alors copieusement à table. Liz ouvrit la bouche, ne sachant pas trop quoi répondre. Elle avait besoin de l’avis de George après tout. Mais Duke sembla prendre la décision à leur place. Elle se retourna alors vers son ami, fronçant les sourcils, lui demandant silencieusement ce qu’il lui passait par la tête. Finalement, le skinwalker ajouta que ça ne le dérangeait pas.
« Bon ! » lança alors Elizabeth joyeusement. C’était un peu étrange comme situation. [/i]« George un ami et Duke, mon meilleur ami. » lâcha-t-elle en les présentant à tour de rôle. Bon, ça s’était fait.
« Tu faisais quoi dans le coin ? » demanda innocemment la libraire à son meilleur ami. « Du coup… Tu déjeunes avec nous ? » ajouta-t-elle toujours interrogative face à ce squattage.
Ven 7 Avr - 18:09
Invité
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Désolé pour le délai !
La réponse de ses nouveaux compagnons de table avait été immédiate. Alors que l'inconnu le regardait avec une expression de défi, voire même, soupçonneuse, sa meilleure amie ne tarda pas à exprimer clairement sa surprise, brisant ainsi instantanément le silence pesant et gênant qui s'était installé entre eux. Pourtant, même si son irruption été déplacée et pouvait légitimement faire grincer des dents n'importe qui, Duke eut l'impression qu'il venait de rompre un malaise entre Elizabeth et son camarade de table, si bien qu'il eut presque l'impression que sa présence était opportune. Une telle constatation ne fit que renforcer sa méfiance vis-à-vis du skinwalker : dans une telle période de pleine lune imminente, il n'était peut-être pas bienvenu que quelqu'un ne le fasse perdre son sang-froid. Le loup-garou préféra tout de même afficher une prétendue bonne humeur, histoire de ne rien laisser transparaître, aussi se contenta-t-il d'exhiber un sourire espiègle, qui agacerait sans doute l'autre homme. Même si Duke ne pouvait prétendre percevoir le tempérament d'une personne d'un simple regard, il était indéniable que son absence de complexe était incompatible avec la rigueur dont semblait faire preuve le skinwalker.
Elizabeth prit l'initiative de les présenter : il avait donc affaire à un George. Ignorant la chaleur qui émanait de son corps et qui était liée à sa nervosité, il s'empressa de lancer un « Enchanté ! » qu'il s'était efforcé de rendre convaincant. Nul ne pouvait nier qu'en matière de mensonge, Duke n'était pas inexpérimenté, mais pourtant il avait tâché d'ajouter un soupçon d'ironie dans sa remarque, dont son interlocuteur ne pourrait passer à côté s'il avait déjà senti son odeur animale. Toujours agacé par le mépris que lui avait exprimé George à son arrivée, Duke était bien déterminé à enfoncer le couteau dans la plaie, quitte à dévoiler sa nature au grand jour. Son attitude, aussi puérile soit-elle, était complètement dictée par ses instincts primaux qui s'éveillaient davantage à chaque minute qui passait, et il n'attendait qu'un seul petit prétexte pour perdre le contrôle. Avec un peu de chance, George serait celui qui la lui offrirait. Reportant alors son attention sur sa meilleure amie, il resta songeur face à la question qu'elle venait de lui poser. Certes, elle avait tout pour être anodine, mais en vérité Duke se trouvait dans une position délicate dans laquelle il s'était volontairement enfoncée. Il se voyait mal déclarer tout haut qu'il se pavanait dans les rues dans l'espoir de la rencontrer elle, afin qu'elle puisse calmer son agitation caractéristique des jours de pleine lune : il y avait de fortes chances pour que George ait déjà découvert sa nature, mais tout de même, la situation demeurait gênante pour lui. Pour ce qui était de la question de la nourriture, il ne pouvait pas dévoiler dans un restaurant que tout son appétit était dirigé vers un type de nourriture assez atypique : un cœur encore sanguinolent. Il ignorait d'où lui provenait une telle perte de contrôle, mais il était évident que tous les bouleversements qu'il avait subis ces dernières semaines en étaient responsables.
« Oh pas grand chose, je te cherchais justement, je voulais passer te voir un coup à la boutique. Et du coup je t'ai trouvé ici, plutôt pratique non ? Par contre, je vais juste prendre un Coca... je me sens un peu barbouillé depuis ce matin... je n'ai pas trop faim. »
Il appuya sa remarque d'un regard qui voulait en dire long. Il ignorait si George avait été témoin de cet échange mais si ça avait été le cas, alors il été évident qu'il comprendrait l’ambiguïté de sa phrase. Un nouveau silence, cette fois-ci extrêmement embarrassant, s'installa à son tour à la table, comme s'il avait s'agit d'un quatrième client. Duke se mit alors à jouer nerveusement avec les manches de sa chemise, tout en tapant frénétiquement du pied sous la table. Remarquant alors qu'il n'avait pas fait de remarque concernant le cadeau, il décida d'y remédier histoire de poursuivre dans sa quête d'une familiarité visiblement malvenue avec George.
« Ah, je vois que j'tombe à pic, joyeux anniversaire ! Qu'est-ce que tu attends pour ouvrir le cadeau ?Connaissant Elizabeth, ça doit sûrement valoir le coup ! »
Il donnait l'impression que George était son grand ami, alors qu'il cherchait juste à déceler une faille qui lui permettrait de cerner avec précision le personnage. Pour l'instant, à part une attitude distante qui semblait on ne peut plus logique, rien ne laissait présager qu'il était dangereux, mais une fois encore, entre l'homme et la bête, la frontière était fine et indéniablement poreuse.
Spoiler:
Vu l'enthousiasme de George vis-à-vis de son anniversaire, je me suis dit que ça pouvait être marrant de jouer là-dessus ! x)
Mar 11 Avr - 1:34
Invité
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L’atmosphère s’était alourdie d’un coup, aussi violemment qu’un coup de poing en plein estomac, dès lors qu’Elizabeth avait déposé un cadeau sur la table à son intention en précisant qu’il paraissait qu’il y avait quelque chose à fêter. Là, mille et une questions avaient défilés dans son esprit et toutes avaient la même finalité : Comment avait-elle su ? Et…même si quelque part, il avait eu envie de se laisser aller à cette subite colère qui l’envahissait mêlé à une pointe de déception…de l’autre…il savait qu’elle n’avait pas pensé à mal, qu’elle avait simplement voulu faire plaisir alors…il avait essayé de faire bonne figure, sans vraiment y parvenir avant d’être…interrompu par…un type. Sur le coup, à l’instant précis, il avait apprécié…
Ça n’avait durée qu’une seconde, le temps que son odorat capte l’odeur familière de Lycan. Et…d’où, exactement, ce malotru se permettait-il de lui lancer un tel regard ? George était peut-être quelqu’un de relativement calme et poli, contrairement à certains, néanmoins…il ne s’était pas gêné pour retourner un regard similaire au loup-garou pour lui faire comprendre qu’il ne se laisserait pas faire. En plus, le libraire n’aimait pas le fait qu’il soit proche d’Elizabeth, PIRE : Qu’il soit son meilleur ami. Pas qu’il était jaloux, loin de là…seulement, oui : Il était un monstre et tant et aussi longtemps qu’il ne pouvait pas être certain qu’il était…inoffensif pour son amie…George s’en méfierait.
La blondinette avait donc fait les présentations, auxquelles ce Duke avait répondu par un Enchanté ! qui franchement…ne trompait personne. A moins que ce ne soit sa subite parano ou son sixième sens canin qui ne lui fasse penser ça ? Dans tous les cas, George avait rétorqué un « De même » accentué d’un léger mouvement de tête poli avant de…s’effacer un peu, préférant écouter et observer le reste de l’échange puisqu’Elizabeth venait d’interroger son…ami sur sa présence ici. Il fit de son mieux, également, pour garder bonne figure et ne pas s’étouffer avec sa propre salive lorsqu’elle lui proposa de déjeuner avec eux. Génial ! Franchement, si ce type n’avait pas été une créature…George aurait très certainement pris congé. Sans parler du fait que ce mec lui hérissait le poil (Bien que ça, encore une fois, c’était probablement dû à sa nature alors…), non vraiment…il y a bien longtemps qu’il n’était plus très fan de la socialisation en groupe. Oui, être trois c’était clairement être en groupe. Hm…Peut-être qu’il devrait faire un effort et travailler sur ça ? Quand il y réfléchissait…il n’avait pas toujours été comme ça. Non. Avant…avant c’était différent, tellement différent…il avait parfois du mal à se reconnaitre à réaliser à quel point…il avait changé depuis….depuis qu’elles n’étaient plus là.
Il avait écouté, donc. Ainsi, l’autre avait cherché Elizabeth. Il n’aurait pas pu attendre à sa boutique ? Il savait lire les horaires, non ? Qu’est-ce que ça lui aurait couté d’attendre une petite heure, franchement ! La pleine lune, c’était ce soir, pas à midi ni quatorze heure. Ah tiens ! Il n’avait pas très faim. Comme c’était étonnant. Étrangement, George en doutait. Et là, presque sans s’en rendre compte, comme-ci sa bouche et ses cordes vocales s’étaient dissociés de son esprit, il avait lâché un « C’est l’approche de la pleine lune ça, parait que cela agit sur le métabolisme de certaines personnes » sur un air faussement entendu avant de se reprendre… « Ah non ! C’est pour les femmes enceintes ça, au temps pour moi » …avec un sourire, presque hypocrite en le fixant du regard. Il se demandait si ces…Trois premiers mots avaient ou non provoqués un léger petit arrêt cardiaque à la créature…
Et…là, presque comme-ci il savait qu’il allait toucher une corde sensible…ce monstre, oui, ramenant le sujet sur le cadeau qui se trouvait sur la table. George se crispa, le fusillant, et cette fois-ci complètement inconsciemment, du regard lorsqu’il osa lui souhaiter un Joyeux anniversaire. Son inconscient, donc, essayant de camoufler à quel point ces deux petits mots innocents venait de lui faire mal. Il inspira, pour se calmer. Partagé entre la peine et…la colère. Il n’était pas encore…trop confiant avec le fait de s’énerver, même s’il était de plus en plus stable…il n’avait pas envie qu’un incident comme celui d’avril se répète. Il se contenta donc d’un « Je n’en doute pas… » en ce qui concernait la remarque sur le cadeau avant de préférer reporter son attention sur Elizabeth en ignorant, plus ou moins, l’autre là…
_ Comment as-tu su ? – Et pour le coup, si l’on y portait attention, on pouvait percevoir dans le fond de sa voix une pointe de…d’irritation.
Il se racla la gorge, baladant son regard sur la table alors que nerveusement il s’était mis à passer ses doigts sur la petite boite… « Excuse-moi. C’est…gentil, vraiment…C’est juste que…Je n’aime pas...m’arrêter sur ce…jour. » Nouveau raclement de gorge… « Je…t’expliquerai…si tu veux… » Il l’aurait bien fait tout de suite…s’il n’y avait pas eu ce…Duke…
Dim 30 Avr - 22:37
Elizabeth W. Reeds
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Pour le coup, Elizabeth ne comprenait pas trop la situation. Elle savait la nature des deux hommes, mais ne savait pas qu’ils pouvaient se ‘’sentir’’ entre créature… Sinon, elle aurait pu éclaircir la situation directement. Au lieu de ça, elle exprimait sa surprise et proposait à Duke de les rejoindre sous l’accord de George. Parfois, elle se demandait vraiment comment elle faisait pour être amie avec tant de créatures… Si sa sœur était au courant de la moitié, elle la tuerait ou plutôt l’enfermerait pour lui ‘’faire entendre raison.’’
Aussi, se rappela-t-elle que Duke était un peu plus sensible et impulsif avec la pleine lune qui arrivait. Elle le savait très bien puisqu’il lui arrivait à l’aider à ne faire de mal à personne durant ces nuits difficiles. Elle se contentait donc d’observer les deux hommes, chacun ne semblant pas faire confiance à l’autre. Ce n’était pas très agréable comme ambiance. Aussi la jeune femme se décida à les présenter, tentant d’apaiser les tensions naissantes.
C’était que Duke avait cette sale manie d’être très protecteur envers elle… Alors lorsqu’il la voyait avec quelqu’un, il le mettait à l’épreuve… Et il pouvait être vraiment casse pied quand il s’y mettait ! Surtout lorsqu’il arrivait avec ses gros sabots. Liz lui demanda alors ce qu’il venait faire dans le coin. Rapidement, elle comprit ce qui se tramait pour son meilleur ami. Ca lui arrivait parfois de lui demander de la compagnie pour tenter de calmer ses pulsions animales… Et le fait qu’il se sente ‘’barbouillé’’ voulait dire beaucoup finalement… Surtout avec le regard qu’il lui lançait !
« Oui c’est une bonne chose.» dit-elle avec un petit sourire qui se voulait rassurant. Mais du coup, George annonça que c’était peut-être à cause de la pleine lune. Elle fronça les sourcils. Il savait ?! Aussi lui lança-t-elle un drôle de regard, elle n’aimait pas qu’on s’attaque aussi ouvertement à Duke… Et puis, elle trouva la réaction de George bizarre. Elle ne le savait pas provocateur à ses heures perdues.
Mais ce fut ensuite Duke qui eut le droit à un regard insistant lorsqu’il parla de ce cadeau qui traînait sur la table. Elle était déjà très mal à l’aise avec cette situation, mais si en plus il se mettait à remettre des sujets qui semblaient ne pas faire plaisir à George, ça allait mal tourné ! Elle déglutina, serrant les dents et regardant son meilleur ami avec insistance pour qu’il arrête. Mais c’était déjà trop tard. Le sujet sensible était sur la table…
George ne semblait pas croire que c’était un mauvais cadeau… Le souci devait sûrement être ailleurs. Elle reporta un regard timide sur le skinwalker qui lui demandait comment elle avait trouvé sa date d’anniversaire. Elizabeth se sentit alors gênée et honteuse.
« Et bien… La dernière fois tu avais oublié ton portefeuille et je l’ai ouvert pour savoir si c’était bien à toi… Et j’ai lu ta date de naissance. » dit-elle, comme une petite fille avouant sa bêtise. Elle ne savait pas que c’était si embêtant de fêter un anniversaire.
« Y a pas de soucis… Ne t’inquiète pas c’est ma faute. Tu n’auras qu’à le déballer chez toi tranquillement ! » dit-elle simplement avec un petit sourire de coin, encore gênée. Au fond, elle savait qu’il ne l’ouvrirait jamais ce n’était pas bien grave ! Elle avait fait une bourde, elle s’en rendait bien compte maintenant. C’était juste que la jeune femme trouvait toutes sortes d’excuses pour faire la fête, c’était instinctif pour elle.
Elle s’humecta les lèvres pour ensuite lancer un petit regard à Duke. Elle comprit qu’il allait ouvrir la bouche pour dire encore une bêtise… Peut-être même n’aurait-elle pas le temps de l’empêcher de la dire. Elle posa alors une main sur le bras de son meilleur ami.
« George tu nous excuses deux minutes ? J’ai deux mots à dire à Duke. »demanda-t-elle en prenant congé et en entraînant Duke à sa suite.
« Qu’est ce qui t’arrive, pourquoi t'es si... Enfin tu vois ! Ca va pas ? » demanda-t-elle en fronçant les sourcils. C’était surtout que son comportement avec George n’était pas très agréable.
Spoiler:
Désolée du temps ! J'espère que ça vous ira ^^
Dim 14 Mai - 0:05
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Avec près de trente années de sarcasme et d'estime de soi décuplée exponentiellement à son actif, Duke James ne semblait toujours pas avoir compris qu'il finissait toujours par récolter les fruits de son arrogance. À trop vouloir jouer au gars qui gérait la situation, il avait oublié que George pouvait facilement sentir sa nature, et même s'il ne s'agissait plus d'un secret auprès d'Elizabeth, il avait encore du mal à lire le mépris dans le regard des personnes qui l'apprenaient à leur tour. Aussi, lorsqu'il mentionna sans filtre une histoire de pleine lune, le lycanthrope manqua de s'étouffer et dut se mordre la lèvre pour masquer sa surprise. Si on ajoutait à cela l'énervement accumulé depuis la matinée et qui était justement lié à la nuit qui approchait, on pouvait dire que le skinwalker avait su viser juste pour fragiliser son apparente tranquillité. Toutefois, il se força tout de même à lâcher une grimace en guise de sourire non sans oublier de lui lancer un regard à la limite de l'animosité.
Tout le monde n'avait pas la même conception d'un anniversaire : alors que certains profitaient d'une telle occasion pour fêter l'amour de ses prochains, d'autres redoutaient le spectre de la vieillesse qui s'approchait toujours un peu plus. Pourtant, Duke n'avait aucune idée de la position que pouvait bien adopter le dénommé George face à ce jour si particulier. Si on ignorait le fait qu'il semblait passablement irrité par l'intrusion du loup-garou, rien dans son regard ou sur ses traits ne laissait penser qu'il pouvait éprouver le moindre intérêt face au cadeau posé sur la table et qui n'attendait plus qu'à être ouvert. Avec sa délicatesse légendaire, Duke semblait avoir une nouvelle fois réussi l'exploit de mettre les deux pieds dans un sujet manifestement tabou et qui aurait sans doute gagné à être... éludé. Comme si s'incruster avec une impolitesse décomplexée n'était pas suffisant pour s'attirer l'aversion de sa nouvelle connaissance. Néanmoins, toujours agacé par la précédente remarque de George, Duke comptait bien en rajouter une couche, quitte à alourdir une fois de plus l'atmosphère. Il était de réputation commune que le jeune homme avait toujours eu une part de puérilité en lui que la morsure n'avait su émanciper, au grand dam de son propre honneur. Alors que sa meilleure amie tentait tant bien que mal de se justifier, le chasseur en profita pour lui venir en aide... si on pouvait appeler ça une aide, s'entend.
« Je sais, t'aurais peut-être préféré un petit toutou, personne n'en est insensible ! En plus j'ai appris que les huskys étaient vraiment à la mode ces derniers temps... ça aurait pu être original comme cadeau, non ? »
Il fallait bien l'admettre, Duke avait honte de sa propre remarque, tant elle manquait de pertinence et de subtilité, mais un stupide sentiment de satisfaction l'envahit de toute part. Franchement, même des gamins de dix ans auraient sans doute pu trouver mieux ! Comme si la jeune femme de la tablée se sentait mal à l'aise face à ses gamineries, elle s'excusa auprès de George avant d'emmener son meilleur ami à l'écart. Il comprit à son regard qu'elle était lassée par son attitude, mais il voulait profiter de ce petit instant en tête à tête pour lui confier ses doutes vis-à-vis de l'homme avec qui elle était attablée.
« Écoute, je sais que ça peut te sembler bizarre, mais j'ai un mauvais pressentiment avec lui, il ne m'inspire pas du tout confiance et j'ai mes raisons. Et puis... la pleine lune n'arrange pas les choses, mais je te promets que je vais me calmer. Je voulais juste m'assurer que tu n'étais pas en mauvaise posture... »
Il avait l'air d'un petit garçon qui tentait de se justifier auprès de sa mère, ce qui aurait pu paraître absurde voire comique si des oreilles indiscrètes avaient écouté leur conversation. Pourtant, lorsqu'il évoquait la pleine lune, il avait toujours ce ton plus dur qui indiquait clairement que ce n'était pas un sujet avec lequel il aimait plaisanter. On pouvait ressentir cette crainte qui le tiraillait depuis ces dernières années ainsi que ce semblant de panique qui rendait son souffle haché et irrégulier. Ce qu'il ne voulait pas confier, c'était qu'il était surtout à la recherche d'un punching-ball pour calmer ses nerfs, et que George s'était retrouvé parfaitement au bon endroit pour occuper un tel rôle. En tant normal, il ne sait même pas s'il aurait réagi à ce que sa meilleure amie discute avec lui : son jugement était définitivement embrumé, et il sentait qu'il avait besoin de calmer le jeu.
Dim 14 Mai - 23:36
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Finalement…Il y était venu à la question qui le turlupinait depuis quelques minutes déjà : Comment avait-elle su, pour son anniversaire ? Parce qu’il n’en parlait à personne et…le seul au courant, dans ses connaissances actuelles étaient…eh bien, Mel’. Ainsi, il avait appris qu’elle l’avait vu la fois qu’il avait oublié son portefeuille et qu’elle l’avait donc ouvert pour vérifier qu’il s’agissait bien du sien. Du coup, comme sa carte d’identité était sur le devant…elle avait pu découvrir sa date de naissance. Bon, en soit…il ne pouvait pas lui en vouloir mais…il n’aimait tellement pas cette période de l’année que…il aurait préféré qu’elle l’oublie tout simplement.
Ne sachant pas trop quoi répondre, il avait juste lâché un petit « Je vois… » avant de, après s’être raclé la gorge et avoir baladé son regard nerveusement sur la table…essayer de justifier sa réaction face à…la situation. Liz’ rétorqua qu’il n’y avait pas de soucis mais…il se sentait quand même un peu mal en sachant que justement…elle n’avait aucunement pensé à…mal. Juste que, c’était un peu…au-dessus de ses forces. Elle lui proposait de déballer le cadeau une fois chez lui… « Oui… » Il doutait de le faire, sachant qu’il avait été pris pour…cette occasion, mais…bon. Ou peut-être un jour ? Il n’en savait trop rien…
…Son attention s’était reportée sur le loup-garou qui, sans qu’on ne lui demande quoique ce soit, reprenait la parole pour ajouter son grain de sel au fil de la conversation. Et si George n’avait aucunement été surpris de la pique au sujet du toutou au point qu’il n’y avait pas réellement été sensible tellement ça avait été…prévisible, il le fut totalement de la réflexion suivante concernant les Husky. Qu’est-ce que, comment ? Etait-ce là un hasard inquiétant ou se pouvait-il que ce type l’ait déjà…aperçu ? Et si oui, quand ? George espérait que ce n’était pas l’une de ces fois, à l’époque, où il avait complètement perdu le contrôle au Monstre, à l’Autre. Toutefois, il avait fait de son mieux pour cacher à la créature qu’elle avait su l’inquiéter, serrant pour se faire ses doigts sur son propres genou qui était sous la table…luttant contre les propres traits de son visage pour ne pas qu’ils trahissent le fond de sa pensé, se forçant à garder une expression…aussi neutre que possible. Il avait toutefois légèrement haussé un sourcil, sur le coup de la surprise.
Il inspira doucement, soutenant le regard de ce…Duke « Pourtant, n’importe qui de responsable sait que l’on n’offre ni un chien ni aucun être vivant à un anniversaire ni aucune autre occasion à moins d’avoir l’accord préalable et mûrement réfléchis de la personne concernée. Toutefois je suppose que pour quelqu’un doté d’aussi peu de maturité, à en juger par votre savoir-vivre, ce n’est pas une évidence. A moins que ça ne soit dû à un mode de vie un peu…sauvage. » Ses lèvres s’animant, le temps d’un dixième de seconde en un rictus. Il avait légèrement appuyé sur le terme sauvage de manière presque, vraiment presque, exagérée. Non seulement de l'insupporter, il avait encore du mal avec le fait qu'un loup-garou tourne autour de Liz tant et aussi longtemps qu'il ne saurait pas si ce dernier n'avait pas de mauvaise intention envers elle...
L’instant suivant, Elizabeth lui demandait de l’excuser et entrainait son…ami avec elle, un peu plus loin. Honnêtement, George avait été tenté un instant de garder toute son attention sur eux pour entendre au mieux leur échange mais…c’est ce moment précis que choisit la serveuse pour apporter leur commande, faisant bien trop de bruit pour qu’il puisse donc entendre vraiment quoique ce soit. Peut-être quelques brises de mots, qui décousus ainsi, n’avaient aucun sens. Bon ! Tant pis. Il remercia tout de même la jeune femme parce qu’elle n’était aucunement responsable de son humeur un peu…chafouine, actuelle. Une fois qu’elle fut partie, il soupira…il n’avait plus vraiment faim en vérité mais…il n’aimait pas l’idée de gaspiller de la nourriture. Alors, il mangea un premier morceau ou deux en attendant qu’Elizabeth et l’autre là, reviennent pas ici.
Lun 5 Juin - 17:31
Elizabeth W. Reeds
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Elizabeth était une fille intelligente, bien qu’un peu naïve. Elle n’avait pas compris tout de suite l’animosité entre ses deux amis… Et aussi avait-elle accueilli Duke avec le sourire. Mais lorsqu’il avait ouvert la bouche, elle avait tout de suite compris que quelque chose qui clochait. Elle avait froncé les sourcils et avait vu ses deux amis se prendre le bec.
Elle les observait, plutôt abasourdi. D’habitude, aucun des deux n’était aussi vilain avec l’autre ! Mais lorsque George parla de la pleine lune… Elle comprit. Elle comprit qu’ils devaient sentir qu’ils étaient différents. Et cette histoire de pleine lune était vrai, Duke devait le sentir et cela pouvait également expliquer son comportement.
Mais Duke continuait dans sa maladresse avec l’anniversaire. Ou alors peut-être faisait-il exprès pour agacer George ? Ce n’était pas impossible. Les jours de pleine lune faisaient de lui quelqu’un d’imbuvable ! Tout du moins pour les autres, Liz réussit rapidement à le mettre à sa place. Du coup, elle s’agaça, et une Liz agacée c’était jamais bon. Aussi, alors que la jeune femme tentait tant bien que mal de calmer le jeu, Duke continua sur sa lancée en proposant un husky comme cadeau. Charmant ! Surtout que Liz avait déjà vu George en skinwalker donc elle connaissait sa forme et elle voyait donc nettement à quoi il faisait référence. Elle lui lança un regard noir à son meilleur ami. Le libraire ne se laissa pas démonter et répondit avec animosité à la pique de Duke. Si Liz avait pu disparaître dans un petit trou de souris, elle l’aurait fait… L’attitude de l’un et de l’autre la mettait mal à l’aise.
Elle demanda alors à parler à son meilleur ami en privé, son ton ne devait rien lui dire de bon. Un peu comme un enfant qui allait se faire disputer par sa maman… C’était qu’il avait fait le sale gosse ! Elle inspira une grande bouffée d’air, fermant les yeux pour tenter de retrouver son calme. Elle rouvrit les yeux pour écouter la fin de son discours, elle croisa les bras, montrant par ce fait son mécontentement.
« Non ça ne va pas me sembler bizarre parce que je suis au courant… De qui est George. Et ça ce que j’ai compris de votre conversation, vous savez l’un pour l’autre. » elle soupira. Elle savait que c’était très difficile pour Duke avec la pleine lune qui arrivait ce soir. Elle posa une main sur son bras. « Retourne chez toi… Je finis de déjeuner et je te rejoins juste après d’accord ? Ca ne sert à rien d’empirer la situation. »ajouta-t-elle avec un petit sourire complice.
« Et ne t’inquiète pas pour moi, je ne suis pas en danger, et tu sais bien que je sais me débrouiller comme une grande, non ? »affirma-t-elle avec un petit regard malicieux.
Elle attendait de voir si il allait accepter son deal... Si c'était le cas, elle reviendrait vers George pour s'excuser de la situation, déjeunerait avec lui et partirait rejoindre son meilleur ami...
Spoiler:
J'espère que ça vous ira, désolée pour le retard ^^"
Sam 24 Juin - 16:06
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Quiconque connaissait un minimum Duke savait qu'il avait toujours été un grand gamin dans l'âme, et si la lycanthropie avait su lui asséner le coup de pied au derrière qu'il avait cruellement besoin, sa puérilité ne faisait qu'encore un avec lui. En temps habituel, les gens pouvaient trouver ça charmant, aussi en profitait-il pour en faire sa marque de fabrique et pour s'en servir auprès de la gente féminine et des enfants en particulier. Chez d'autres, ça ne passait pas aussi bien. À l'instant où Duke était entré dans le restaurant, il avait compris que le skinwalker ne serait pas le genre de garçon avec qui il pourrait plaisanter à sa guise : après tout, tirer une tête d'enterrement à son anniversaire et surtout lorsque l'on reçoit un cadeau n'est pas la chose la plus commune qui soit. L'opposition de leur caractère n'était qu'un détail comparé à l'animosité qu'ils avaient tous deux rapidement manifesté à l'égard de l'autre, et si le loup-garou avait choisi d'agir comme la tête à claques insolente qu'il était, l'ami d'Elizabeth s'était très tôt montré bien plus antipathique voire hostile. Alors que les réflexions plus recherchées les unes que les autres fusaient des deux camps, la libraire semblait justement jouer le rôle d'arbitre d'un match de ping-pong déloyal. Cette compétition qu'il avait lui-même amorcée ne faisait que décupler les effets de la pleine lune imminente auprès de Duke qui devait se contenir en fermant les poings sous la table pour ne pas sauter à la gorge de ce George. Pendant un instant, il se demanda même s'il ne s'agissait pas d'une part de jalousie, puisqu'il aurait aimé avoir Liz pour lui tout seul en ce jour si particulier, mais ce défaut n'avait jamais vraiment figuré dans la liste de tous ceux qu'il avait déjà. Tout n'était qu'une question d'orgueil.
L'ultime remarque du skinwalker fit l'effet d'un coup de poing pour Duke qui crut réellement qu'il allait perdre contrôle. L'envie de lui arracher ce rictus mesquin de son visage lui brûla les doigts mais il se contenta de respirer doucement et afin de calmer les battements de son cœur qui s'emballait. Sauvage ? Sans doute devait-il considérer les loups-garous comme les créatures que l'on rencontre dans le folklore, celles qui hurlent à la Lune et qui passent leur temps dans la forêt. Il aurait tellement aimé que cela soit si facile ! Quoiqu'il en soit, il ricana à sa remarque de manière moqueuse, comme pour lui montrer qu'il avait encore beaucoup à apprendre de lui, ou peut-être pour lui intimer de ne pas aller plus loin, lui-même ignorait où il voulait en venir. Il devait néanmoins admettre que George avait su l'atteindre et le blesser, tant il détestait quand les gens ne le considéraient que comme le monstre qu'il devenait une fois par mois. Avant d'être cette autre identité, il était avant tout Duke, le chasseur. Celui qui l'avait épargné quand bien même son devoir l'avait poussé à appuyer sur la gâchette de trop nombreuses fois auparavant. Mais bien sûr, il était plus facile de lui coller l'étiquette de bête féroce assoiffée de sang plutôt que de jouer sur un plan bien plus nuancé. Parfois, il préférerait céder à l'appel de son autre lui et rendre les rumeurs vraies, plutôt que de tâcher de faire bonne figure pour au final être en permanence étiqueté.
« Mouais, si tu l'dis. M'enfin, c'est vrai que nous n'avons pas tous le même balai coincé tu-sais-où que le tien, mais au moins, quand quelqu'un fait l'effort de nous faire un présent, nous avons la décence de faire preuve d'un semblant de gratitude. Peut-être que vous êtes trop habitués à fouiner dans la gamelle des autres et que vous n'avez pas l'habitude d'une telle marque d'attention, mais quand même »
Vous avez dit puéril ? Non, du tout ! En tout cas, s'il y avait bien une personne qui commençait à se lasser de cette rivalité, c'était bien Elizabeth. La jeune femme ne cessait de fusiller du regard son meilleur ami chez qui le sang continuait d'affluer à ses tempes. Ses veines devaient ressortir de toute part, trahissant sans aucun doute sa perte de sang-froid, mais il n'en avait cure. Lorsqu'elle le convoqua pour une petite conversation privée, Duke sentit qu'il était peut-être allé trop loin. Il avait beau cherché à se justifier, elle demeurait impassible, arborant sa mine fermée comme à chaque fois qu'elle avait quelque chose à lui reprocher. Un vague sentiment de culpabilité l'assaillit alors, mais la colère continuait à dominer le reste. Lorsqu'elle annonça d'une traite qu'elle était au courant de la nature de George, le chasseur lui lança un regard ébahi, la bouche à moitié entrouverte. L'idée qu'elle puisse savoir ne lui avait pas traversé son esprit embrumé, mais cela expliquait un certain nombre de choses. Sa présence et son intrusion paraissaient alors complètement dénuées de sens et inappropriées, puisque s'il elle était au courant, cela signifiait qu'il ne pouvait pas l'empêcher de le fréquenter, il serait mal placé pour faire quelque chose de la sorte. Même dans ce genre de configuration, Elizabeth ne savait pas rester en colère contre son ami puisqu'elle lui fit rapidement la promesse de revenir auprès de lui une fois le repas terminé. Certes, elle était en train de le congédier subtilement, mais il n'avait pas l'intention de rester plus longtemps maintenant que l'amusement avait laissé placé à la colère, et que sa présence n'avait plus aucune légitimité. Malgré cette révélation, Duke restait contrarié par les remarques du skinwalker, et il se fit la promesse de mettre les choses à plat un autre jour et de laver cet affront. Il savait également que cette promesse narcissique n'était que le fruit d'un cerveau confus et sans repère, et qu'il chercherait très certainement à s'excuser la prochaine qu'il le rencontrerait.
« Je suis vraiment désolé Liz, c'est juste que... enfin bref, tu comprends. Je n'ai pas les idées claires. J'ai un peu honte je l'avoue... On en reparlera plus tard. »
Il lui adressa un maigre sourire qui n'avait rien de convainquant, retourna récupérer sa veste sans adresser un seul regard à George puis prit la direction de la sortie. En passant une seconde fois devant son amie, il lui glissa furtivement à l'oreille : « Tu diras au revoir à l'autre de ma part. » Signe qu'en plus d'être insolent et immature, il était en plus rancunier.
FIN pour moi, merci pour ce RP assez dingue !
Dim 9 Juil - 23:19
Invité
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Ordinairement, George était un type tout ce qu’il y avait de plus calme, affable et parfois un peu trop…poli. Pourtant, il y avait des moments comme ça où, lorsqu’on le poussait à bout, particulièrement pour aucune raison….il en oubliait sa bonne éducation pour se laisser aller à devenir, presque, une véritable langue de vipère ou…un véritable hypocrite avec l’option sarcasme. Ça dépendait de qui il avait en face. Là, c’était un monstre, ce qu’il n’aimait pas particulièrement…il avait beau en être un lui-même, il faisait de son mieux pour ne pas l’être alors…peut-être était-ce aussi le cas de la bête en face de lui mais…son comportement et ses manières, cette façon de s’incruster et de tourner autour de Elizabeth n’aidait en rien George à se dire que oui…ce Loup-Garou là, était comme lui.
Alors oui, les piques et les allusions fusaient et…lorsque ce Duke refit une allusion sur le présent de la jeune femme à son égard, il sera le point en dessous de la table, faisant de son mieux pour garder son calme et ne pas se jeter à la gorge de ce…crétin. Oh non, non ! Il la sentait, soudain cette envie de violence qu’il se hâta d’écarter, d’enfouir au fond de son esprit cette presque irrépressible envie de le tabasser. Envie qui, soyons honnête, effraya le Skinwalker jusqu’à la moelle.
_ Oui, vous reviendrez me parler de décence quand vous la maitriserez vous-même, parce que de ce que j’ai pu voir jusqu’à présent, c’est plutôt vous qui venez fouiner dans la gamelle des autres ou tout du moins, leurs affaires.
Vraiment, il l’énervait et ça n’avait pas été plus mal que Liz l’entraine plus loin pour lui parler.
Il en était à avaler un premier morceau de sa commande enfin arrivée, même s’il n’avait plus trop faim lorsqu’Elizabeth revînt pour s’excuser elle et…Duke qui était parti sans un mot. Mouai…Malgré tout George lâcha un « C’est rien » peut-être un peu plus sec qu’il ne l’aurait voulu alors il jugea bon de préciser un… « Désolé, ce n’est pas après toi que… » il soupira. Lui qui avait pensé passer une pause déjeuner normale, pouvoir se détendre…ses nerfs, à la place, avait été mis à rude épreuve autant par…le fait qu’Elizabeth soit au courant pour son anniversaire que…et surtout par ce type là.
Et il continua à manger, silencieux. Essayant d’ignorer la présence du petit cadeau à quelques centimètres de lui sur la table…
Ven 18 Aoû - 14:25
Elizabeth W. Reeds
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Un enfer. George avait beau être d’un calme olympien, contrairement à Duke… mais les deux étaient agressifs au fond. La pauvre Elizabeth ne savait plus où se mettre… Parfois, elle se demandait vraiment si elle ne se compliquait pas la vie en étant pas aussi butée que sa sœur… Enfin, elle n’était pas comme ça… Elle savait que les créatures pouvaient être des bonnes personnes.
Du coup, pour tenter de calmer le tout… La blondinette avait pris à part son meilleur ami pour tenter de le calmer et surtout de lui dire de ne pas s’inquiéter. Elle lui demanda alors de rentrer chez lui et lui promit de le rejoindre plus tard.
« Je te rejoins tout à l’heure ok ? »ajouta-t-elle avec un petit sourire, posant sa main sur son bras pour tenter de l’apaiser. Une fois que le jeune homme fut sorti, elle inspira et soupira pour tenter de se calmer… Oui parce qu’autant d’ondes négatives n’étaient pas très agréable !
Une fois un peu calmé, la jeune femme s’en retourna alors auprès de George. Elle lui fit un petit sourire de coin, désolée. Elle s’excusa même du comportement de son ami… Fallait dire qu’il n’avait pas du tout était courtois. En plus, cette petite remarque au sujet du cadeau… Décidément, Liz aurait mieux fait de se mêler de ce qui la regardait ! Pourquoi diable avait-elle la mémoire des dates…
« Oui je sais. Enfin, j’espère que c’est pas moi… Je suis désolée… » Elle replaça l’une de ses mèches.« Je ne voulais pas te mettre mal à l’aise non plus… Enfin… tu sais pour le… »
Oui, elle n’avait pas compris la réaction de George… Mais chacun avait sûrement ses secrets. Peut-être qu’il détestait son anniversaire. Elle se racla la gorge et commença à prendre ses couverts pour commencer son repas.
« Bon appétit. »Elle devait trouver un autre sujet de discussion. Elle commença à manger et goûter son plat qui était plutôt bon.« Alors… Sinon… Tout se passe bien à la bibliothèque ? »demanda-t-elle en déglutissant légèrement. Elle mourrait d’envie de lui demander pourquoi il n’aimait pas recevoir de cadeau pour son anniversaire… Mais elle n’allait tout de même pas lui demander ça de bout en blanc ! Alors autant parlé de banalité ?
Lun 21 Aoû - 23:59
Invité
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…Ouais, l’ambiance n’était pas…au beau fixe mais…George était incapable, surtout après le passage de l’autre crétin, de faire semblant d’être de bonne humeur. Malgré tout, il savait qu’Elizabeth elle, n’avait en rien pensé à mal et…il avait jugé bon de préciser que ce n’était pas contre elle lorsqu’il avait réalisé que son C’est rien était quelque peu trop sec et peut-être même abrupt. Elle savait, du moins l’espérait et…s’excusait avant de préciser qu’elle n’avait pas voulu le mettre mal à l’aise pour le…ouais, le cadeau…
George leva le nez de son assiette, dans laquelle il torturait ses aliments de sa fourchette plutôt que de vraiment prendre la peine de les manger, même si…il avait fait l’effort, déjà…d’une bouchée ou deux. Il inspira, essayant de faire de son mieux pour ne pas paraitre, une nouvelle fois, trop…de mauvaise humeur… « Oui…Je me doute bien… » après tout…comment aurait-elle pu savoir ? Même s’il…restait passablement agacé qu’elle ait regardé sur sa carte d’identité mais…sur ce point, pouvait-il vraiment lui en vouloir ? C’était lui qui avait oublié son portefeuille cette fois-là…mais, quand même…. « C’est juste que… » Et il s’était coupé, hésitant…n’étant pas certain de vouloir se confier là-dessus…d’en avoir…la force ? Même si ça devenait…petit à petit…plus facile de les mentionner, même si ça restait douloureux, il y avait des moments, comme maintenant où il n’était pas certain de pouvoir garder le contrôle de…ses émotions et…puis, il avait un peu peur aussi…parce que la dernière fois…la dernière fois qu’Elizabeth avait effleuré son passé de ses mots il…il lui avait fait du mal sans le vouloir…
Peu de temps après, il lui retourna la politesse juste avant de se forcer à une troisième fourchetée de sa commande, vraiment…il avait perdu l’appétit pour le coup. Puis, il se força à sourire, un peu…légèrement lorsqu’elle essaya d’orienté le sujet sur autre chose…et plus particulièrement sur la librairie… « Ça se passe bien oui, c’est plus calme qu’il y a un mois… » Les périodes de fêtes, même pour une petite librairie de proximité comme la sienne était toujours très…animées…. « Et tes affaires à toi ? » …Quand même ça restait tendu et…il y avait toujours ce petit quelque chose en lui qui souhaitait se confier mais en même temps non. Bah…si le sujet ne revenait pas…il ne dirait rien…