IV.06 ¤ Le coeur à ses raisons .: Mary :.

Mary avait passé un long moment toute seule, elle avait revu Castiel qu'une seule fois depuis qu'il avait affronté Lucifer. Elle était rassurée qu'il soit vivant et bonne santé, mais elle aimerait le voir plus souvent. Elle se fit un thé bien chaud pour aller au lit, avec un bon livre. Elle s'endormit sans éteindre la lumière, et sans poser son livre. Soudain un coup à la porte la réveilla en sursaut. Elle était encore endormi et les cheveux tout ébouriffé. Elle tenta de les aplatir avant d'ouvrir la porte, mais elle ne savait pas du tout à quoi elle pouvait bien ressembler mais tant pis. La jeune femme s'avança et ouvrit un tout petit peu la porte pour voir qui était de l'autre côté.
Il y avait un homme assez grand, brun, avec un long manteau beige. Mary le reconnut tout de quite, c'était l'amour de sa vie.

"Castiel" fit-elle heureuse, avant d'ouvrir grand la porte pour se jeter dans ses bras, et serrer contre lui. Mary était trop contente de le retrouver, de le sentir contre elle. Elle encercla ses bras autour de sa taille et serra fort, tout en posant sa tête sur sa poitrine. Elle n'avait plus envie de le laisser partir. Heureuse, elle se mit à pleurer de joie, autant que de soulagement. Mary ne voulait plus qu'il s'en aille, mais elle savait qu'il avait un combat à mener. La jeune femme voudrait qu'il vienne plus souvent la voir, pour qu'elle s'assure qu'il allait bien.
"Je suis contente de te voir." fit-elle en le serrant d'avantage contre elle. Puis Mary se détacha, et leva la tête vers Castiel, et se mit sur la pointe des pieds pour poser ses levres sur celle de son amoureux. Mary se détacha des lèvres de Castiel, et lui prit la main et le conduisit dans sa maison, pour qu'ils puissent être tous les deux, et passé un moment ensemble.
"Tu veux boire quelque chose?" demanda Mary en quittant enfin les bras de Castiel pour aller vers la cuisine. Elle était tellement contente, qu'elle ne pensait même plus à sa coiffure sans doute complétement dingue.

Mary sourit toute contente de partager un moment avec Castiel, il était si rare, qu'elle devait en profiter à fond. Elle se sentait un peu nerveuse et faillit faire tomber la tasse qu'elle tenait en main. Elle prit une grande inspiration avant de faire chauffer de l'eau pour préparer un thé. Peut-être est-ce son influence australienne, mais elle préférait un thé, plutôt qu'un café. Cela lui arrivait d'en boire, mais c'était assez rare. Elle se sentait bien en sachant Castiel non loin d'elle. Peut-être un peu trop prés, car trés vite, elle sentit son torse dans son dos, et une main sur sa hanche, et lui présenta une jolie rose rouge. Elle sourit et la prit dans ses mains, pour humer son parfum. Il lui expliqua ce qu'elle devait faire avec. Mary ouvrit un placard, et fouilla pour prendre une grande flute à champagne. Elle coupa un peu la longue tige, mis un peu d'eau dans le vase improvisé. Et elle la posa sur le comptoir prés d'elle.

Castiel lui dit qu'elle lui avait manqué. Elle se retourna vers lui, et se glissa à nouveau dans ses bras. Elle ne savait pas si c'était bien, les autres anges l'avaient mis en garde contre cette relation pas naturelle. Et elle était tout à fait consciente qu'elle allait vieillir et lui non, mais elle n'y pensait pas, elle voulait simplement vivre le moment présent.
"Tu m'as manqué aussi" dit-elle en serrant l'ange entre ses bras. Elle aurait aimé ne plus le lâché, et qu'il ne la quitte plus. Mais son "travail" d'ange était très important, sauver l'humanité. Elle ne pouvait pas l'empêcher, puisqu'elle-même avait prêter son corps à Ariel pour qu'elle fasse la même chose. Mary leva la tête vers lui, et se mit sur la pointe des pieds pour l'embrasser à nouveau. La bouilloire électrique indiqua que l'eau était chaude, mais elle s'en fichait bien. Elle était tout simplement heureuse dans les bras de Castiel. Cela n'était pas arrivé depuis tellement longtemps. Mary savait qu'il n'avait plus ses grands pouvoirs, puisqu'il était venu la voir brièvement, il y a quelques mois. La jeune femme espérait qu'il allait bien, et cela semblait être le cas.

Mary servit le thé, et posa une tasse devant Castiel. Ils se tenaient tous les deux face à face dans son petit coin de salle à manger. Elle y mangeait très peu la plupart du temps. Elle souriait peut-être un peu bêtement en regardant Castiel, avec un air amoureux. Son amoureux lui demanda si elle avait prévu quelque chose aujourd'hui, ce n'était pas le cas, et elle fut très contente qu'il propose qu'il fasse quelque chose tous les deux. Cela lui plaisait bien. La jeune femme le vit sortir un prospectus de sa poche de son imperméable, Mary se demanda ce qu'il cachait d'autre dans son grand manteau. Elle s'attendait à un café dans un salon de thé, ou bien une visite de la ville bras dessus-dessous. Elle ne s'attendait pas à ce qu'il lui proposa Paris, ou Venise, c'étaient des destinations pour amoureux. Mary se mit à rougir comme une pivoine, effectivement Castiel pouvait l'amener à l'autre bout du monde en un clin d’œil. La jeune femme se mit à réfléchir à tous les lieux qu'elle aimerait voir.

Soudain Castiel, lui dit qu'elle était magnifique, Mary leva la tête surprise par ce compliments, elle ne pensait pas être si belle que ça. Mais elle se mit à rougir encore plus, et posa sa main sur sa joue chaude.
"Euh... Castiel... Tu... Merci!" fit-elle un peu nerveuse. Elle prit la revue, et plongea le nez dedans, même si elle n'arrêtait pas de lire la même phrase sans en comprendre le moindre mot.
"Je pense que .... Paris, ça sera bien." fit Mary avec un petit sourire. Elle se leva pour se rendre dans sa chambre, pour au moins faire un brin de toilette, et se brosser les cheveux, elle ne devait avoir une tête à faire peur.
"Je vais ... me préparer" dit-elle avant de faire un baiser sur la joue de Castiel, et de presque courir vers la salle de bain, comme si elle avait fait une bêtise. Mary fit au plus vite pour se préparer et revint quelques minutes plus tard, toute contente avec un grand sourire, contente de partager cette journée avec Castiel, comme des amoureux, tout ce qu'il y a de plus ordinaire, et pas une humaine et un ange, mais seulement une femme et un homme. Bon si on exclue le moyen de transport peu orthodoxe.
"Je suis prête" fit-elle. La jeune femme avait mis un petite veste blanche, et elle portait un jean. Elle avait hésitait de mettre une robe, mais bon se serait mieux si ils devaient faire le tour du monde.