V. 04 - Un ange passe?

Sam n'aimait pas laisser une affaire en suspens, mais à ce niveau, il n'était pas évident de savoir précisément de quel ange il pouvait s'agir, il n'y avait pas vraiment de trace leur permettant de remonter jusqu'à la personne responsable du massacre. Il n'y avait pas la signature comme chez les tueurs en séries, quelque chose qui fasse qu'elle soit assez connu pour que l'on puisse directement dire « c'est l’œuvre d'un tel ». Il tenta avec l'aide d'un autre ange il fallait dire plutôt intéressant, mais il semblait aussi être bredouille, il avait su apporter une information, ce n'était pas tout à fait un ange ceux à quoi ils avaient affaire, mais un ange déchu alors il valait mieux redoubler de vigilance car ils n'était généralement pas pro-humain ceux là. C'est bien leur veine !

Il venait de se rendre de nouveau au restaurant, maintenant fermé pour travaux, tout ce qui pouvait être utile fut mit en échantillon et la scène fut mitraillée par les services de la scientifique. Il sentait la frustration le gagner de plus en plus, le Winchester, ils pourraient au moins avoir une trace ou une sorte d'aura qu'ils laisseraient derrière eux afin de pouvoir les identifier. Après avoir pousser un long soupir devant les plaques servant à cacher l'établissement, il finit par ranger le téléphone qu'il avait dans les mains et se mit en route pour rejoindre sa voiture.

A mi-chemin, il se retourna pour apercevoir une silhouette féminine se dessiner juste devant le lieu du massacre. Fronçant les sourcils, il eut à peu près la même réaction lorsqu'il avait vu Mieczysiel. Peut-être devait-il juste ne pas y prêter attention et continuer son chemin...ou peut-être, peut-être la jeune femme avait perdu un proche et souhaitait se recueillir à cet endroit ? Heureusement tout fut calfeutré autrement imaginez horreur. Après une bonne minute à hésiter, il finit tout de même par reprendre la route, dans ses pensées, les mains dans les poches, il fut cependant surprit en voyant apparaître une paire de chaussures dans son champ de vision. Son regard se leva sur une jeune femme, blonde, en se retournant, il pu voir que la silhouette n'était à présent plus là...ce pourrait-il que ? Mais non, à moins qu'elle soit un démon, mais aucune odeur de souffre...un ange ? Une autre créature rapide et discrète ? Il n'émit cependant aucun question à haute voix et fut totalement silencieux une instant, plutôt concentrer sur les fait et geste de la jeune femme.

« Je peux vous aider ? »

Le mois dernier, j’avais eu… une petite ‘’énorme’’ crise de folie. De temps à autres ça m’arrivait et pire encore lorsque mon amoureux n’était pas là pour réchauffer mon lit et ma conscience d’ange déchue.

J’avais été dans ce restaurant… j’ai demandé un plat si simple pourtant! Et pourtant… le mec en question ne m’a pas servi ce que je voulais et lorsque j’avais osé lui dire et bien… et bien, il m’avait dit de la fermer et d’aller m’asseoir avec mon plat. Que de toute façon, le gérant n’était pas là pour prendre ma plainte.

Mais le pire n’était pas que le mec m’ait envoyé boulé… le pire était que ce mec n’était nul autre qu’un ange recyclé du Paradis et qui avait décidé de ne rien mieux faire d’autre de ses fesses que de devenir cuisinier. Et de m’envoyer chier au passage, parce que oui, je suis une DÉCHUE.

J’avais pété un câble.

Depuis, je surveillais ce petit restaurant que j’avais mis sens dessus dessous, ayant tué tout le monde juste pour éliminer un seul connard. Pourquoi je le surveillais? Parce que des chasseurs rôdaient dans le coin depuis ce moment… dont un Winchester. Le frère de celui qui s’était marié… le petit mariage auquel je m’étais d’ailleurs invité de mon propre chef.

Ce type tournait autour du restaurant depuis plusieurs jours et ça avait le don de m’énerver. Et devinez quoi? Ce soir… il était encore là! ENCORE. Cette fois, je décide de l’intercepter, parce que j’en ai marre. Tout simplement ouais. Je suis comme ça, ne me jugez pas.

J’apparais donc derrière lui après l’avoir longuement observé de loin dans l’ombre. Il a la tête baissé et ne voit que mes stilettos rouge. Il lève la tête et je disparais. J’apparais sur le toit de l’un des blocs appartements qui borde la ruelle et l’observe. Lorsque je l’entends poser sa question, je souris mielleusement.

J’apparais à nouveau, mais derrière lui.

- En fait…oui, dis-je calmement avec un sourire carnassier.

J’observe sa réaction. Clairement, il semble douter de mon espèce. Bien. Je peux donc lui faire croire ce que je veux n’est-ce pas?

- J’essaie de comprendre… pourquoi une créature a fait ce carnage. Et je vous observe aller et venir ici depuis quelques temps. Vous venez admirer votre propre travail?

Sam se devait de réagir, vite, de pouvoir identifier l'ange ayant perpétré se massacre et certainement avoir de l'aide de la part de Castiel et Mieczysiel pour mettre fin à ses agissements dévastateur. Personne ne pouvait laisser ce crime impuni, la police était bien dépasser par ce type de crime et même les chasseurs ne pouvaient réellement y faire quoi que ce soit, ci ce n'est que de découvrir l'assassin pour le livrer a ses congénères bien plus à même de le remettre dans le droit chemin ou de lui trouver un châtiment. A partir du moment où l'ange déchu n'était plus en leur possession -si l'on puis dire- peu importe ce qu'il se passait.

Pourquoi c'était-il retourné ? Aucune idée, mais il aurait très certainement mieux fait de rebrousser chemin et d'aller jusqu'à sa voiture, ne sachant pas que la jeune femme n'était ni une humaine, ni innocente. Ne dit-on pas que les meurtriers reviennent sur les lieux de leurs méfaits ? Mais il ne savait pas qu'en réalité, il ne s'agissait pas non plus de ça, mais plutôt du fait qu'il puisse devenir à présent gênant d'une façon ou d'une autre pour Sahriel. Après un délicat jeu de passe passe de la part de la blondinette, il lui demanda s'il pouvait l'aider, elle se téléporta dans son dos, lui glaçant le sang lorsqu'elle se mit à parler, faisant pivoter le chasseur afin de pouvoir lui faire face.

Étrangement, il ne dégagea aucun sentiment de peur, s'il était sur ses gardes, il savait très bien qu'il ne pouvait juger personne par son apparence ou son appartenance « raciale ». Elle répondit tout simplement qu'elle désirait bien son aide, vouloir comprendre comment quelqu'un peut en venir à ce point, mais aussi, elle glissa l'idée qu'il était l'assassin. Se pinçant légèrement les lèvres, il n'avait jamais pensé à ça, qu'on puisse le prendre pour l'auteur de ce méfait.

« Mon travail est plutôt de retrouver la personne ayant commit ce massacre. Pourquoi m'observer au lieu de me confronter dès ma première venue ? J'aurais pu vous rassurez tout de suite sur mes faits et geste. Je pourrais aussi très bien vous retourner la question, pourquoi venez vous régulièrement par ici ? »

J’aime beaucoup jouer avec mes proies. Je suis comme un gros chat qui joue avec les petites souris. Lorsque je me délaisse de mes proies, je les tue… mais ça prend un bon moment avant que je ne m’en lasse.

Je regarde donc toujours cet humain très agaçant pour mes affaires avec un sourire à glacer le sang. Je lui dis faire enquête sur cette histoire et chercher l’odieuse qui a pu commettre ce crime. Je m’arrange même pour venir lui mettre un certain doute et pointer les accusations vers lui. J’aime jouer vous voyez?

Il me regarde avec un air… confus? Et me dis que c’est son travail de faire des recherches sur les auteurs des crimes. Alors en quoi serait-il coupable?

- Je vous observais, car je ne vous fait pas confiance. Alors je ne vous approche pas de mon plein gré. J’ignore si je suis en sécurité avec vous…, je lâche un petit gloussement après avoir affiché un air faussement choqué, et désormais, je suis à nouveau amusée.

Ce petit humain me retourne alors la question. Ma propre venue en ces lieux le pousse à se méfier. Et je le comprends… car il le devrait. Je suis une méchante après tout non?

- Hmm… question philosophique de l’instant. Je vous l’ai dit pourtant… je viens ici pour trouver le coupable. Autant de meurtres gratuits… c’est choquant non? Renversant?

Je ne sais pas combien de temps je jouerais à ce petit jeu avec lui. Il a cet air sérieux qui m’agace au plus haut point… typique des chasseurs. À se prendre de haut et d’apprécier son propre reflet dans le miroir. Mais le pire… c’est que ces petits macaques se croient supérieurs à mon espèce. Alors que tout le monde sait que ce sont nous les plus puissants et que ce sont eux qui devraient baisser la tête et baiser nos pieds.

- Alors… avez-vous quelques indices? Déjà, je dois vous dire que j’ai inspecté les lieux et très peu d’indices sont visibles. Vous venez?

D’un geste indirect, je l’invite à se joindre à moi alors que je me dirige vers le restaurant. J’ouvre la porte principale et entre dans le carnage que j’ai laissé derrière moi… enfin, carnage étant un grand mot…. Puisque techniquement, je n’ai que brûlé les yeux de ces gens. Ce n’est pas de ma faute s’ils ont une frêle constitution!

- Ils sont tous morts, mais comme vous pouvez le constater… l’endroit est nickel à part quelques tables renversés et de la nourriture sur le plancher.

Le chasseur n'arrive pas à capter l'essence de cette femme, il ne sentait pas le souffre alors faisait-elle parti des anges ? De mémoire, il n'y a que ces deux types de créature capable de se téléporter...ou les fantômes, mais il était bien rare d'en croiser dans les rues. Prudent, elle semble un peu trop s'amuser de cette situation où ils en sont à s'accuser mutuellement, allant jusqu'à dire qu'elle ne savait pas si elle fut en sécurité à ses côtés... S'il possédait une épée angélique, elle aurait peut-être du soucis à ce faire, mais hélas ce n'était pas le cas. Dommage pour lui, coup de chance pour elle.

Il aurait pu la prendre aux mots, croire le fait qu'elle cherche elle aussi le coupable tout comme Mieczysiel, put-être parce qu'il a un hôte semblant adolescent l'ange parut assez innocent et convainquant à ses yeux....pourtant il y a quelque chose chez cette femme qui lui dit de ne pas lui faire confiance et ne pas croire à ses dires. D'ailleurs, il marqua quelques pas en arrière afin de récupérer son espace personnel.

« Je vous laisserais en juger par vous même, mais si vous ne seriez pas en sécurité, je crois bien que j'aurais déjà tenter de vous blesser ou d'attenter à votre vie. Hors, ce n'est pas le cas. Quant aux meurtres, une fois la personne responsable identifié, il sera possible de savoir les réels motifs de ce massacre. »

Elle lui demande s'il a des indices, en réalité il n'en a que très peu, mais ne se sent pas réellement d'humeur à les partager avec elle, peut-être à tort ou à raison. Il hocha simplement la tête lorsqu'elle l'invita à venir avec elle dans le restaurant, peut-être pourrait-il apercevoir d'autre indice qu'il n'avait pas vu la première fois qu'il fut sur les lieux ? Il en doutait, c'est qu'un ange savait parfaitement couvrir ses traces afin de ne pas se faire rattraper par ses pairs.

« Selon les témoins, tout c'est passer en quelques minutes, impossible de réellement voir et décrire la personne responsable, mais au moins, il est certains que cette dernière n'est pas humaine. »

Il ne faisait aucun faux pas, en parlant aussi librement, c'est que la jeune femme c'était plus ou moins aussi révélée à lui, alors pourquoi cacher le fait qu'il soit chasseur à présent ?

Spoiler:

Je m’amuse toujours autant. Je le laisse croire que je me méfie de lui, d’un coup qu’il serait le meurtrier! Hors je sais bien que l’auteur de ce massacre c’est moi. Je n’ai fait que brûler des yeux…en leur montrant mon réel aspect. Nous sommes si pures que notre pureté tue l’âme souillé des Hommes d’un seul regard. C’en est terriblement amusant!

Le chasseur me laisse un peu d’espace et me fait savoir que si j’aurais quelque chose à craindre, que je serais déjà probablement morte. Quel gros égo! Il me dit alors qu’il fallait identifier le meurtrier pour ensuite connaitre ses motifs.

- Raison de plus pour me suivre! Allons enquêter!, dis-je en tapant dans mes mains et en rentrant dans le restaurant.

Quelques tables renversées, un peu de nourriture au sol, mais pour le reste, c’était nickel. Aucun corps, et rien d’autre n’avait bougé. À croire qu’un gros coup de vent seulement avait passé et avait fait un peu de grabuge sans plus d’impact. C’est triste, j’aurais pu faire plus gros, plus drôoooleeee, comme le dit en ce moment la voix dans ma tête d’enfant amusé.

- Tu veux sortir jouer?, lui demandais-je d’un murmure.

La portion enfantine de mon être acquiesce à grands cris amusés, et je la laisse émerger. Pour ma part, je vais au sommeil…

Je m’étire alors devant ce grand gaillard, l’œil brillant. Oh oui maman! Je vais jouer! Et je VEUX jouer.

Le grand gaillard parle alors et je le regarde… le dévisage longuement… avant d’éclater de rire.

- Oh ouiiii! Mais je sais!, dis-je en sautillant sur le bout de mes orteils toute excitée. C’est un ange! Un aaangeeeeuh!

Je tape dans mes mains comme si j’allais gagner un grand prix. Je suis très amusé et frivole dans ma tête. Je me mets alors à sautiller d’un coin à l’autre, comme si j’étais inconsciente de la présence du chasseur.

- Maltraité… un peu frustré! L’ange levé se mit à crier! Le serveur, pâli et blanchie, leva les mains dans une supplique… mais l’ange frustré, l’avait déjà empoigné et d’un frappé, il avait brûlé! Tout explosé, les orbites vidées, … Les petits singes se mirent à crier… et l’ange un peu frappé, causa une vraie tôlée. Quand ce fut le silence, elle ne connut que réjouissance, avant de faire une révérence et de partir dans l’évanescence!

L’ange enfantin avait chantonné ces petits vers en sautillant toujours ou en glissant d’un endroit à l’autre, un peu dur à suivre du regard, mais sa voix avait vibré comme une musique dans cet endroit silencieux, sans faire ne serait-ce qu’une fausse note.

Après avoir terminé, elle alla se percher sur un tabouret haut et s'était tourné vers le chasseur en mordillant sa lèvre inférieure.

Quelque chose lui disait qu'il ne valait mieux pas la suivre, mais avait-il le choix ? S'il désirait avancer dans cette enquête, il devait prendre ce risque et si jamais quelque chose tourné mal, il pourrait toujours appeler Castiel à la rescousse, n'est-ce pas ? Une fois sur place, il fronça les sourcils en percevant un murmure, mais n'entendant pas réellement les mots prononcés, peut-être mieux ne valait-il pas. Le comportement de la jeune femme semble changer, plus enfantin, comme...Isatys. Il marque quelques pas en arrière et en vient à la conclusion qu'elle était totalement folle, siphonnée du ciboulot à ce niveau. Comment peut-elle savoir qu'il s'agisse d'un ange ? Peut-être ressent-elle un petit quelque chose comme l'autre personne qui l'aide sur cette affaire.

« Euh oui, un ange... »

Puis voilà qu'elle semble en transe, ne prétend plus aucune attention envers le chasseur, elle se met à chanter tout en sautillant, ce qui lui glace plutôt le sang plutôt que de l'amuser. Pourtant il eut le réflexe de se rapprocher lorsqu'elle se mit sur un tabouret, vacillant légèrement, mais voyant que l'équilibre fut retrouvé, il se dirigea un peu plus prêt de la sortie, espérant avoir le temps de prendre ses jambes à son cou et que son ami ailé puisse le prendre rapidement en passant avant que cette... folle ne puisse faire quoi que ce soit. Et si c'était elle ? Bien trop enjoué par rapport à la situation, elle ne pouvait pas ne pas avoir trempé ou avoir eut écho de la manière dont les choses se sont déroulés...alors elle connaissait l'assassin.

« Il faudrait peut-être ce concentrer de nouveau, vous ne trouvez pas ? »

Tentant de remettre peut-être un peu d'ordre dans la tête de la blondinette sans pour autant la brusquer. Puis la façon dont elle le regardait ne lui disait rien qui vaille...pensait-elle à comment mettre fin aux jours du chasseur ? Ou peut-être était-elle en train de décider à savoir si elle lui dirait la vérité ou non. Il fit alors une petite prière adresser à l'ange du jeudi, en espérant qu'il puisse agir vite s'il en avait besoin. Mais Sam voulait presque des aveux, des indices.

Je m’amuse tellement en lui voyant la tronche qu’il me tire! Il ne comprend pas et pourtant, je viens de bien lui dire que c’est un ange qui est la cause de ce grabuge. Malheureusement, ce n’est pas moi… ce n’est que la partie ennuyante de moi. L’aîné, la plus sage qui a décidé de perdre la boule quelques secondes car son plat était froid. Si ça avait été moi… oh là là que ça aurait été plus fun! J’en aurais pendu aux lampes de plafond, en aurait encastré quelques-uns à travers les vitres, répandus quelques morceaux ici et là… et que dire des âmes à récolter? J’aurais surement fait cramer quelques-uns d’entre eux, mais j’aurais gardé les autres! Ma maman n’est pas aussi drôle… que moi.

Je souris alors d’un air malsain en voyant le surement chasseur reculer en direction de la porte. Il pense que je ne le vois pas? Oh là… il peut rêver.

- Oui, un ange…, répétais-je en le fixant comme un chat qui attend le moment pour bondir.

Et ensuite, je m’amuse et je fredonne, lui expliquant sans trop de mal ce qui s’est produit. Est-ce qu’il allait comprendre ou feindre l’ignorance? Toute amusée que je suis, je sautille et atterrit sur un tabouret, sur lequel je pose mes fesses alors qu’il vacille un peu. Je me mordille la lèvre dans l’attente que l’humain dise quelque chose. Je le sens inquiet et ça m’amuse encore plus. Il me propose de me concentrer un peu plus, histoire de mieux résoudre l’énigme.

- Je t’ai pourtant tout dit… elle a juste… décidé de les tuer. Elle n’est pas aussi drôle que moi…!

Je fais apparaitre dans ma main une barbe de papa rose, que je savais à proximité, dans l’étalage de la fête foraine aux abords de la ville. Silencieusement, j’arrache des petits bouts de cette gâterie sucrée et je mange tranquillement. Je continue de l’observer et je le sens très mal à l’aise. Je continue de sourire et continue de manger. Sa peur me réjouit!

- C’est elle que tu cherches… un ange. Tu sais, ils sont tous un peu fous. Il ne faut pas leur faire confiance. Il faut… les craindre.

Je laisse alors tomber ma barbe à papa et je me mets à hurler, montant le volume jusqu’à blesser et les vitres du restaurant éclatèrent sous la tonalité aiguë. Alors que le verre explose, je regarde l’humain tenter de se protéger. Avec ma télékinésie, je le balance contre un mur et je disparais… simplement.

Maintenant, il saurait. Ne pas faire confiance aux anges. Ils sont létales.

FIN

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