V.05 - Loving humanity is easy.
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V.05 - Loving humanity is easy.

Dim 16 Sep - 23:34
Invité
Anonymous
Invité

Samedi 14 Septembre 2013,

Vous apparaissez derrière un arbre qui semble suffisamment fourni pour vous dissimulez des regards le temps de l’apparition. Celui-ci se trouve planté devant un vieux bâtiment sur lequel on peut lire en lettres rouges Ateliers et chantiers de Nantes qui fait face à une immense place où bon nombres de badauds, humains, se promènent et prennent du bon temps. Plus loin, il y a un attroupement et des bruits caractéristiques de machine, d’un mécanisme que l’on met en marche, et d’un éléphant qui barrit. Tu souris, c’est exactement ce que tu souhaitais !

_ Viens !

Sans attendre tu t’empares de la main de ta sœur, cette sœur qui te reste encore inconnue et qu’en avril dernier tu ne connaissais pas du tout. Cette sœur qui t’as demandé de lui partager, de lui enseigner, cet amour que tu as pour l’Humanité. Toi qui pensais qu’il n’y avait plus aucun espoir pour les tiens…cette simple demande en ravive doucement l’étincelle.

Tu l’attires jusqu’à un groupement de trois hangars, colorés en rouge et jaune devancés par un restaurant au-dessus duquel s’élève ce qui se veut être des branches métalliques doublées de bois et décorées de plantes, prototype d’un projet bien plus énorme encore. Encore un pas et vous pouvez le voir qui commence à émerger de sous le premier bâtiment ouvert, l’éléphant géant d’une hauteur de douze mètres. Sur et à l’intérieur duquel se trouve des personnes de toutes âges. Tu lui lâches la main.

_ Regarde.

Il avance, ses grandes pattes se mouvant comme un réel animal, l’illusion n’étant même pas gâchée par le moteur à roues se trouvant à l’arrière ni par la cabine à l’avant où est installé le conducteur qui s’arrête et actionne quelques boutons qui fait s’élever la trompe de l’animal et jaillir un jet d’eau de celui-ci. Tu rigoles lorsque vous recevez quelques gouttelettes. Il fait encore assez chaud pour se permettre ce genre de facéties qui fait s’élever le rire de quelques enfants.

Tu fais signe à ta sœur de suivre, d’un pas tranquille, la progression de l’éléphant qui s’est remis en route…

_ Tu te demandes sans doute pourquoi je t’ai emmené ici ?

Tu t’arrêtes, arrêtant de suivre la machine qui dévie sur la gauche, pile devant l’énorme carrousel des fonds marins qui domine cette partie de la place de ses vingt-cinq mètres de hauteur.
Lun 17 Sep - 20:01
Invité
Anonymous
Invité

Je me demande ce que je fais ici. Haziel m’a convoqué en ce lieu, en France, à Nantes plus précisément dans un endroit touristique. Je ne sais que trop quoi regarder en premier. Le bâtiment de mécanique est très grand et je vois un éléphant complètement mécanisé marcher non loin avec des humains à son bord. C’est très….perturbant.

Soudain, il me dit de le suivre et tout en me tenant la main, il m’entraine à sa suite. Je le regarde, étonné. On dirait presque un enfant. Complètement émerveillé par le monde qui l’entoure. J’ai de la difficulté à concevoir qu’il puisse être un ange. En comparaison, je dois paraitre froide et insensible. Pas humaine du tout, alors que mon frère rayonne.

Il me dit alors de regarder. Et on le voit encore mieux d’ici. Près des hangars, l’éléphant marche d’un pas lourd. Familles et badauds sont réunis en ce lieu pour profiter de cet attrait touristique. Je ne suis pas certaine de comprendre. Alors, soudainement, la trompe de l’éléphant s’élève et… un jet d’eau en sort. Il éclabousse les enfants et pour notre part, on est assez proche pour recevoir des gouttelettes. À mon côté, Haziel se met à rire.

À nouveau, il me demande de la suivre. On suit un peu la progression de l’animal mécanisé, jusqu’au moment où il s’arrête et me regarde. Il me demande si je me questionne quant à la raison de ma présence. Je le regarde, incertaine. Je ne veux pas paraitre brusque ou fermé à ce qui m’entoure, mais je suis très perplexe.

- Oui… je… ne suis pas certaine de comprendre ce qu’on fait ici. Voulais-tu me parler de quelque chose?

Je le regarde, me retenant de me dandiner d’un pied à l’autre par nervosité. Quand on m’isole ainsi, c’est toujours pour me faire des reproches. Et je ne sais trop si Haziel a un truc à me reprocher ou non, sachant qu’on ne s’est rencontré pour la seule fois en avril dernier. Ça me fait d’ailleurs encore tout bizarre d’avoir découvert un frère ainsi. Combien d’autres se cachent depuis des lustres et dont on ignore l’existence?
Lun 17 Sep - 22:33
Invité
Anonymous
Invité

Elle ne semble pas comprendre ce qu’elle fait ici, tu n’as qu’à la regarder, qu’à lui lancer un coup d’œil pour te rendre qu’elle est complètement perdue parmi toutes ces agitations où se mêlent tant touristes qu’habitants de la ville qui ne se lassent pas de l’animation qu’offre l’endroit. Elle te semble si déroutée que tu finis par t’arrêter, devant l’énorme manège qui vient de se mettre en marche et au troisième étage duquel, le seul réellement visible, l’on peut apercevoir la forme de créatures marines, réelles ou imaginaires, ainsi que quelques bateaux et autre joyeusetés en rapport à l’océan se mettre à tourner. Là, tu l’interroges et elle te répond en confirmant tes doutes. Tu souris lorsqu’elle te demande si tu voulais lui parler de quelque chose…

_ Lors de notre dernière…et première rencontre, tu m’as demandé de te partager, de t’enseigner même, cet amour que je possède pour l’Humanité. Pour ça, il faut savoir se mêler à la foule, faire connaissance, apprendre à comprendre l’être Humain dans sa globalité et son individualité.

Tu te remets à marcher, te dirigeant tout droit, au loin on peut apercevoir peinte en jaune la Grue Titan haute de  quarante-trois mètres, étrange monument de la ville. Un peu plus loin, moins impressionnante, il y en a une grise. « Tu crois peut-être que la nature profonde de l’Homme est de céder à la tentation, de se laisser aller au mal mais…tu aurais tort. Ce sont, malheureusement, seulement ceux qui se font le plus remarquer. Peut-être ceux que vous avez le plus l’occasion de côtoyer.»

Tout en parlant, tu continues à marcher. Vous passez sur un sol en taule dont la couleur varie entre le bronze et le rougeâtre. Il y a de l’eau en face de vous. Tu marques une parenthèse d’un « Cet endroit, à partir d’ici, se nomme le Hangar à bananes. Il y a longtemps, il s’agissait d’un port et…des bananes étaient stockées dans les entrepôts aujourd’hui transformés en bars ou en restaurants… » L’anecdote te fait sourire, ça t’amuse comme les années peuvent transformer la raison même d’être d’un endroit. Si l’on observe les environs, aujourd’hui, les lieux n’ont plus rien d’un port, un bateau ne pourrait plus accoster ici.  

_ Je suis sur Terre depuis…longtemps, l’humanité commençait à peine et pour survivre…pour me cacher de…vous

Tu ne la vises pas elle, mais les anges, votre famille.

Ta voix s’est faite plus basse un instant, plus triste avant de reprendre normalement « Je suis devenu l’un deux, dans le comportement d’abord puis…émotionnellement. Il faut apprendre à comprendre ses émotions, à les interpréter et à vivre avec. Oh ! Je n’ai jamais oublié ce que j’étais, qui j’étais…ma nature angélique m'a aidé à les protéger aussi. Mais…il est inutile de la laisser paraître, de s’en vanter, de l’imposer, si tu veux apprendre à les comprendre et à les aimer. Ça ne se fait pas comme ça, comme par magie, et c’est pourquoi on est là…c’est disons…ta première leçon…»

Ah ! Comme tu peux être chiant parfois, parce que si tu lui expliques…tu ne lui dis pas réellement, pas concrètement en quoi consiste cette première leçon, comment elle va réellement se dérouler.


[HRP : Tu écris au Je maintenant ? D: ]
Mer 19 Sep - 3:45
Invité
Anonymous
Invité

Je suis troublée, incertaine de la raison de ma présence ici. Haziel est bien mystérieux je trouve à m’inviter et sans me parler, hormis me présenter les richesses d’arts de Nantes. J’aime bien ce que je vois, étant féru d’arts, mais je ne comprends pas. Je lui fais part de mon malaise et de mon incertitude et je le vois presque s’amuser de mon inconfort.

Il me rappelle alors notre première rencontre et première conversation où je lui avais demandé de m’enseigner à aimer l’Humanité. À me montrer ce qui le charmait tant et pour que je puisse comprendre et aimer à mon tour ces petits singes doués d’intelligence.

- Ah oui… CETTE conversation-là, dis-je en riant presque de moi-même.

Il se remet alors à marcher et je le suis gentiment. Je regarde, un peu éberlué par la gigantesque grue peinte en jaune. Un peu plus loin, il y en a une grise, plus petite.

- Mais pourquoi… est-ce qu’ils les affichent comme une œuvre d’arts? Ce n’est qu’un instrument mécanisé, je… c’est bizarre.

Vraiment, j’ai de la difficulté à saisir. Alors, mon frère commence à me parler de la nature humaine. Ses mots, je les écoute attentivement. Je ressens même un malaise lorsqu’il mentionne la nature humaine qui se laisse aller à se corrompre. Je me gratte nerveusement le bras, car je sais au fond de moi que c’est exactement ce que je fais… depuis que je suis en contact avec l’humain. Leur nature ayant été mon premier pas vers le doute, comme un poison.

Haziel change soudainement de sujet, me faisant remarquer le sol en taule sur lequel nous marchons. Il m’explique la nature passée de cet endroit et je jette un œil autour de moi.

- Tu as de l’expérience sous le capot… j’ai pigé, dis-je à sa remarque suivante.

Je ne prends pas personnel sa remarque nous concernant. Je me doute qu’il parle des anciens qui faisaient la loi auparavant, comme Naomie. Et alors, il change de ton, il devient plus secret, mais plus triste. Il m’explique comment il a dû s’adapter pour devenir invisible dans cette masse grouillante, sans se faire repérer. Et surtout, comment nous éviter d’avoir des problèmes si on évite d’imposer notre nature d’ange aux humains.

- Je vois… ça n’a pas dû être facile… Personnellement, j’ai de la misère à m’y faire… et ce, depuis longtemps. Des…euh, souvenirs me sont en quelque sorte revenus à l’esprit et… je me rends compte que j’ai toujours eu de la difficulté à gérer… tout ça, dit-elle en s’englobant elle-même. C’est pathétique non? Comment puis-je les protéger si… parfois… j’explose, je vois tout rouge et que j’ai envie de les dégommer? Si j’entre en rage je… deviens dangereuse. Je m’en suis prise à mon protégé quelques fois, dont une avec mes pouvoirs. J’en ai encore honte d’ailleurs… Haziel, tu… comment peux-tu m’aider? À me contrôler, à m’apprendre à gérer ces émotions?

(HRP : J'écris au ''Je'' selon les RP... avec Sahriel et Ailsa c'est très courant... Vincent ça dépend des RP... Diana, je fais exclusivement cette fois vu que ce RP est ''plus personnel'', faut que je me mette dans sa peau pour gérer XD mdr)
Mer 10 Oct - 22:23
Invité
Anonymous
Invité

Il y a un rire qui t’échappe, tout bas et cristallin lorsqu’elle s’étonne des Grues Titan qui sont présentées comme des monuments de la ville. Sa remarque est tellement…commune ! Car oui, c’est à peu près cette réflexion là qu’à quiconque qui apprend pour la première fois les rôles des deux machines. Ça étonne, c’est certain. « Ce ne sont pas des œuvres d’arts mais des témoignages. Elles sont là pour commémorer l’histoire industrielle de la ville. »

Cela clarifié, tu continues naturellement sur la nature humaine et elle t’écoute attentivement, tu le vois. Tu vois aussi qu’il y a comme un malaise, sur lequel tu ne t’attardes pas. Ce n’est pas utile. Pas pour le moment. Tu préfères dévier, mentionner ta propre expérience. Tu acquiesces doucement d’un signe de tête à son Tu as de l’expérience sous le capot, j’ai pigé  et continue, témoigne de manière très brève de ton expérience passée, de comment tu as dû apprendre à comprendre et accepter les émotions, qui jusqu’à alors t’étais inconnues. Tu précises, pourtant, que tu n’as jamais oublié ce que tu étais, que ça ne t’as jamais empêché de remplir ta mission : Protéger l’Humanité. Tu mentionnes le fait que pour se faire, il est inutile d’imposer sa nature angélique, de s’en vanter.

Tu l’écoutes, à présent. Tes lèvres se serrent, se tordre légèrement lorsqu’elle mentionne ses moments de rage, ces moments où elle s’en est prise à son protéger. Un instant tu t’es arrêté mais tu te remets en marche jusqu’à passer en dessous de la grue en haut de laquelle se balance une sphère bleue et verte représentant un globe terrestre. Tu la guide vers un chemin bordé d’anneaux décoratifs qui longe une rivière sur votre droite et sur la gauche duquel se trouvent quelques bâtiments qui semblent abandonnés avant de laisser place à des bars et restaurants de toutes sortes.

_ Avant tout, il faut que tu comprennes une chose : Ils ne sont pas parfaits. Tu le sais, je m’en doute mais ce que je veux dire par là est : Il faut cesser d’espérer qu’ils le soient. Parce que, même inconsciemment, c’est ce que  beaucoup d’entre nous fait. Et…de toute vraisemblance, un ange gère très mal la déception. Avant de les juger, il faut les comprendre et surtout apprendre d’eux. Si tu fais ça, déjà…tu verras que tu auras de moins en moins envie de les…dégommer comme tu dis. Même si, bien sûr…tous ne sont pas à prendre en exemple…

Tu soupires, témoignant de ta déception face à cette vérité mais…tu ne perds pas espoir, tu es persuadé…non tu sais que la majorité n’est pas mauvaise, que la majorité vaut le coup. « Les émotions, comment est-ce que tu les…considères, comment est-ce que tu les ressens, comment est-ce que tu essaies de les gérer ? »

Tu t’arrêtes, pour aller t’appuyer dos à l’une des barrières qui fait face à l’eau, devant toi il y a un grand restaurant assez particulier La Cantine.  

[HRP : D'accord. J'ai toujours super du mal à adhérer à la narration au Je et à m'investir dans un RP qui l'utilise :/ mais si c'est juste pour un je vais faire de mon mieux. Si vraiment je bloque à un moment je te dirais mais déjà, tu écris au présent ça passe déjà un peu mieux avec ce pronom °°...Sinon ! La Cantine ]
Mar 23 Oct - 19:38
Invité
Anonymous
Invité

Je n’étais pas certaine d’arriver à m’extasier devant des objets mécaniques. J’en fis part à mon frère et il m’expliqua que la nature de ces ‘’œuvres’’ n’en étaient pas, et qu’en fait, c’était surtout des monuments pour rappeler l’industrialisation de la ville. J’hoche de la tête, comprenant mieux ‘’les reliques mécaniques’’, c’était un peu comme les allemands qui avaient laissés à Berlin le fameux mur. Des reliques, des rappels d’une histoire passée, qu’elle soit heureuse ou non, afin de ne rien oublier.

Finalement, je commence à parler plus à cœur ouvert et lui fait parts brièvement de quelques problèmes majeurs rencontrés dans mon parcours. Il m’écoute, il s’arrête même et je vois la tension sur son visage. Je n’aurais pas dû parler, j’aurais dû me taire et faire semblant que tout avait toujours été bien pour moi… je le regrette, mais je garde désormais le silence, le suivant lentement alors qu’il me guidait sur le bord d’une rivière, sur le chemin il y avait des anneaux rouges suspendues et de l’autre côté, des bâtiments.

- Non, ils ne sont pas parfaits… ça j’ai bien remarqué, dis-je en regardant Haziel, j’ai vraiment essayé, mais… oui, je ressens de la déception vis-à-vis d’eux. Je m’attendais… à mieux, je crois… j’essaie de les comprendre, mais j’y arrive plus ou moins et… aaargh! Avec ce vaisseau-ci, c’est pire que le dernier! La dernière que j’ai eue était une pieuse, priant Dieu, aussi gentille que le dernier vaisseau d’Ariel en fait… mais quand je l’ai laissé pour celui-ci, un vaisseau adulte, plus fort et formé dans le corps de l’ordre… la justice, le côté militaire… la droiture… sa raideur…. Et sa colère… ajoutée à l’ange que je suis à la base, c’est… dur à gérer.

Maintenant, il s’est appuyé contre une barrière faisant face à la rivière. Dans mon dos se trouvait un petit restaurant assez intéressant en termes de design. Je fais dos au restaurant pour ne pas détourner le regard de mon frère avec qui je me sens… en sécurité. J’écoute sa question attentivement et je déglutis… comment lui expliquer ce que je ressens, comment je perçois toutes ces choses…?

- Je considère les émotions comme quelque chose d’agaçant… mais plus j’essaie d’être froide et sans émotions, plus ces émotions se font fortes… au contraire, si je les laisse m’envahir, je me sens si… coupable… si mal… si seule… que je les refoule et laisse… place qu’à la colère… le seul sentiment qui ne me dérange pas et qui m’a si longtemps envahie depuis… certains évènements… sauf que quand je suis sous cet effet, je perds le contrôle le plus souvent et je suis à peine maitre de mes actes. Mais une fois que je me suis défoulée, je me sens si…épuisé, que j’ai envie de me rouler en boule dans un coin et de juste… disparaitre, de tout laisser tomber, de m’arracher ma Grâce… mais ensuite je repense au moment où je n’avais plus rien, à errer dans le noir et torturé par les Auravores et alors je me rappelle de la peur et du froid… et je change d’avis… mais au final, je ne me sens jamais bien…

Je soupire, me gratte le bras à nouveau comme un tic, et détourne les yeux. Je ne sais pas comment expliquer sans me donner l’air pathétique ou d’un martyr. Dire ces mots à haute voix me font encore plus ressentir de honte.

- Le seul moment où je vais bien… c’est lorsque je m’occupe des bébés à l’hôpital et des jeunes mères qui leur donnent la vie. Le seul moment où j’arrive à sourire et à ressentir de la joie. Le reste du temps, en dehors de l’hôpital, je n’y arrive pas… je ne souris jamais et encore moins avec sincérité.
Lun 5 Nov - 0:55
Invité
Anonymous
Invité

Tu ne sais pas si tu donnes l’impression de savoir ce que tu fais mais…si tu devais dire la vérité, elle tiendrait en un simple non. Tu n’as aucune idée de ce que tu es en train de faire, ou plus exactement…de comment le faire. Tu es complètement en roue libre. Parce que, à bien y réfléchir, c’est la première fois. C’est la première fois que tu aides un autre ange à…partager ta vision de l’Humanité, depuis ta désertion. En plus de ça, depuis ton…retour, Diana est probablement la seule de tes sœurs pour laquelle il n’y a aucune animosité. Quoique, ta rencontre fortuit avec Ariel s’était plutôt bien terminé…réalisant qu’elle avait depuis longtemps quitté les rangs de Lucifer. Mais pour le reste…tu n’avais pas vraiment croisé tes frères et sœurs dans un cadre…amical. Même si, il était vrai, que tu en avais croisé peu, faisant encore ton possible pour rentrer le moins en contact avec, préférant observer à distance, même si….ça allait devoir changer, sinon tu n’avancerais jamais dans tes recherches. Donc, ouais…tu n’as pas vraiment idée de comment t’y prendre, mais tu vas faire au mieux…

Tu écoutes. Tu ne coupes pas la parole, parce que tu sais que les secrets d’une bonne communication résident dans la capacité à écouter et à ne pas interpréter trop vite. Machinalement, tu frottes ton pouce sur son poignet gauche, là où se trouve ton…le tatouage de Wynn. Des runes, de gauches à droites, Laguz inversée puis Algiz, Dagaz et Jera. Ton regard se pose un dixième de seconde dessus…ce qui suffit à te faire ressentir un pincement au cœur. Tu restes concentré sur ce qu’elle te dit. « Tu ne t’es jamais dit que la réciproque était pareille ? Combien sont bercés par des contes où les anges sont des êtres purs et aimants, sans défaut ? Pour ne trouver au final…que des Êtres qui s’entretuent, tuent, ne savent pas se contrôler et font de mauvais choix même lorsqu’ils pensent bien faire ? Tu ne crois pas qu’ils sont tout aussi déçus ? » Il n’y avait aucune…agressivité dans ta voix, rien qu’une pointe d’amertume. Tu ne dis cela que pour appuyer le fait que, l’un comme l’autre, les deux camps avaient ses raisons d’être déçu et que de ce fait… « Il faut apprendre à s’accepter avec ses défauts, que ce soit soi-même ou les autres, à s’entraider et s’aider pour ce qui est juste. »

Tu restes…silencieux sur ce qu’elle vient de te confier concernant son véhicule. Du moins, en donnes-tu l’impression au premier abord, jusqu’à t’appuyer contre la barrière et l’interroger plus exactement sur les émotions. Tu veux faire de ton mieux pour la comprendre…

Encore une fois, tu écoutes. Tu te fais même violence au début pour ne pas lui couper la parole et te contentes de lever les yeux au ciel l’espace d’un demi-instant. Parce qu’elle a à peine commencé que tu as déjà mis le doigt sur le problème, une partie de celui-ci, du moins. Tu écoutes et…tu remarques qu’elle mentionne une chose que tu ignores, tu es restés bien trop longtemps coupé du monde angélique. Tu replies une jambe, appuyant ton pied contre l’une des barres de la barrière, le repose ensuite, la position ne te convenant finalement pas. Elle arrête de parler.

« C’est ça. Il est là ton…souci, Diana. Les émotions, il ne faut pas les rejeter, il ne faut pas les considérer comme quelque chose d’agaçant. Il faut les accepter, entièrement. C’est comme avec…les autres, il faut apprendre d’elles, parce qu’en apprenant d’elles, en les acceptant, tu en apprendras plus sur toi-même. Plus tu les accepteras, plus tu seras en mesure de les…vivre sereinement. Se forcer à être….froide, sans émotion ? Tu sais ce qui est froid et sans émotion ? Tu sais ce qui se laisse consumer par la colère ? Un démon. Et si un humain fait ça, il fait des choses regrettables. Pour un ange, c’est pareil. » Tu marques une pause, hésitant… « Je suis désolé si c’est…difficile à entendre. Je ne cherche absolument pas… à te faire la leçon, j’essaie simplement de te faire comprendre l’importance des émotions, toutes. Parce que la colère est utile, lorsqu’elle n’est pas maitresse de ton Être. Certaines valent plus le coup d’autres, certaine valent le coup qu’on s’arrête dessus et d’autres….d’autres il faut apprendre à les laisser couler à travers nous, pour retrouver la paix… »

Tu secoues doucement la tête, hausse les épaules… « C’est pas très clair. Je suis même pas sûr que ça te soit bien utile, désolé… » Tu inspires…. « Je ne dis pas que ça se fait…miraculeusement, c’est comme apprendre à connaître quelqu’un, il faut du temps et de la patience. Mais… » Encore une fois tu hésites…. « Quand tu me dis que le seul moment où tu es bien, c’est quand tu t’occupes des bébés à l’hôpital, des jeunes mères…tu sais ce que je me dis ? Je me dis que tu es peut-être comme moi, tu n’es pas faite pour le champ de bataille. Tu es faite pour aimer et protéger les autres. Et, ça, on peut le faire sans être sans arrêt en train de combattre. Juste que….avec tout ce qui a dû t’arriver, avec tout ce qui s’est passé….tu as dû l’oublier… »

Et là, c’est à toi de détourner le regard parce que tu as peur, un peu, de raconter des bêtises.




[HRP : Alors, euh...même demande que pour Lucy, parce que là aussi c'est mon seul sujet pour me recenser (Mais on est plus proche du 6 réponses chacune que dans l'autre sujet !) V.05 - Loving humanity is easy.  2761942838 Et aussi, woh...J'espère que la réponse te va, c'est pas simple de faire trouver les bons mots à Haziel °° ]
Mar 20 Nov - 19:26
Invité
Anonymous
Invité

Je parlais plus ouvertement de ce que je ressens au fond de moi. Je ne pouvais pas faire cela avec Lucy, même quand j’essaie fortement. Il ne me comprend pas, il n’est pas comme moi et au fond, je doute qu’il veuille réellement savoir. Haziel, par contre, est complètement différent. Je me sens en sécurité à ses côtés et non jugé. Il me laisse la chance de m’expliquer et prends ensuite le temps de me faire voir son propre point de vue sans rien m’imposer. Il essaie juste de m’ouvrir les yeux et je m’en rends compte.

- Oui, je peux le concevoir aussi. Combien d’humains, dont mon propre protégé, mon affirmés être déçus, terrifiés, stupéfaits de mon… comportement. Et avec tous les derniers évènements, plusieurs humains nous craignent presque autant que les démons.

Mon frère est si calme. Il dégage un magnétisme discret qui me pousse à rester dans son sillage.

- Comment m’accepter? Les autres au fil des dernières années m’ont appris à me haïr pour ce que je suis… qui je suis… Je ne suis pas en paix avec moi-même, alors je peux difficilement concevoir être en paix avec les autres.

Je serre alors les poings. Combien de fois ai-je fait face au rejet? Rien que d’y penser me fait trembler de rage. Mon corps vibre alors de colère. Je suis si malheureuse et si frustré, que je ne sais plus comment m’exprimer.

Je commence alors à faire de mon mieux et je lui parle de mon ancien vaisseau et de celui-ci. Je lui explique ensuite comment je perçois les émotions humaines en tentant de clarifier au mieux mes pensées. Pendant ce temps, il m’écoute, appuyé plus ou moins confortablement contre la barrière.

Il me fait alors part de ce qu’il en pense de mon problème. Je l’écoute, d’abord avec attention et puis… il me compare à un démon. Putain de merde, il a osé! Il tente ensuite d’expliquer pourquoi et de ne pas mal le prendre, mais je suis blessée. Je ne peux accepter de me faire comparer à un démon. J’entends à peine ses prochaines paroles tant le sang bâts à mes oreilles.

- Je ne suis pas un DÉMON!, tonne-t-elle en donnant un coup de talon furieux sur le bitume.


Le bitume se craque sous la violence du geste, alors que j’inspire et expire avec colère. Mon éclat me fait l’effet de quelqu’un à qui on vient de couper l’air. J’hoquette de surprise et recule de quelques pas. Non, je… je ne peux pas, pas devant lui.

- Je… je suis… dé…déso…désolé, dis-je rapidement en me serrant entre mes bras, comme pour me contenir.

Chacun de mes éclats de colère est plus puissant ou incontrôlable que le dernier.

- Isatys avait raison, murmurais-je en reculant de quelques pas encore.

Je laisse une distance sécuritaire entre moi et mon frère et tente de retrouver mon souffle. Ses paroles m’ont blessées, car au fond de moi, je sais… je sais qu’il dit la vérité. Mais je ne peux y faire face. Je ne peux…accepter de le concevoir.

- Je sais qui je suis… je suis une protectrice… je suis censé aider à ramener l’ordre… pas à créer le chaos.

Je réprime alors à nouveau ce que je ressens, tentant d’étouffer ce qui me submerge lorsque je le laisse se manifester. Cette part en moi est… effrayante.

- J’ai si peur Haziel… dis-je avant de m’écrouler à genoux et de juste… pleurer.

Mer 21 Nov - 22:39
Invité
Anonymous
Invité

Elle semble comprendre, elle semble même être assez en accord avec ce que tu essaies de lui faire comprendre, que la déception n’est pas à sens unique, qu’elle est réciproque et tout aussi dans un sens comme dans l’autre. Tu veux également qu’elle comprenne qu’il ne faut pas y rester cantonné à cette déception, parce qu’il n’y a pas que ça, il a tellement plus, oui tellement plus à apprendre. « Oui et l’on ne fait rien pour que ça s’arrange, l’on devrait montrer l’exemple, nous sommes plus âgés, l’on devrait être plus sage, les humains…ils sont jeunes sans être des enfants, sans être idiots, ils peuvent autant apprendre de nous que l’on peut apprendre d’eux. »

Elle a du mal à s’accepter, elle a été trop…malmenée, trop…mal entourée. Cela t’attristes, même tu n’en montre rien, même si tu gardes ton calme, peut-être qu’une brève lueur furtive dans ton regard te trahis l’espace d’un demi instant. Plus tu parles avec ta sœur et plus ta décision, il y a des millénaires, d’avoir quitté le paradis, te parait avoir été la bonne. Que serais-tu devenu, si tu étais resté Là-Haut ?

« Ce n’est pas facile, mais…il faut apprendre à oublier, Diana. Il faut réaliser et surtout accepter, que tout ce qu’on t’a imposé, est faux. Tu as raison, il faut que tu arrives à faire la paix avec toi-même, mais elle peut se faire en faisant également la paix avec les autres. »

Elle est tendue, tu le vois bien. Tu l’a vu tremblé, tu  n’as pas relevé. Elle t’a parlé de son véhicule, de sa relation avec les sentiments. Tu espèces ne pas la froisser avec tes paroles, tu fais de ton mieux pour lui expliquer ton point de vu. Tu vas peut-être un peu loin mais…tu sais que parfois, il y a besoin d’un électrochoc. Soudain, elle éclate. Elle élève la voix, tape sur le sol bien trop fort. Vivement, tu regardes autour de toi. Tu ne veux pas te faire remarquer. Par chance, personne n’a prêté attention et des fissures sur le bitume, il en a la pelleté ici. Elle recule, tu avances vers elle d’un pas lent. Sans brusquerie aucune, tu franchis la distance qu’elle vient de mettre entre vous. Gentiment tu viens récupérer sa main pour la placer avec entre les tiennes alors qu’elle avait commencé à s’excuser. Tu espères, par ce simple, geste, réussir à la calmer.

« Tout va bien, Diana. Tout va bien. Inspire, profondément. Ferme les yeux, imagine…le sourire d’un enfant, imagine le soleil sur ta peau, imagine un paysage qui te calme. Expire, lentement. » Tu décides de ne pas demander plus d’explication en ce qui concerne cette Isatys, tu ne fais que lui assurer une chose « Tu n’es pas un démon, ce n’est pas ce que j’ai voulu dire. Mes paroles n’étaient que pour illustrer que de rejeter ses émotions, se forcer à être froide, ça ne mène pas à quelque chose de bien. »

Doucement, tu relâches sa main, tu recules contre la barrière. Tu exprimes alors ce que tu penses, après qu’elle ait mentionné les enfants et l’hôpital, les jeunes mères. Elle le sait, c’est déjà ça. Soudain, elle tombe à genoux et pleure, tu bouges, tu viens t’accroupir près d’elle pour la prendre dans tes bras, tu espères réussir à lui insuffler un peu de…ton propre calme, de ta propre paix intérieur. Parce que malgré ce que tu vis, tu es encore capable de l'être et d'en avoir. Tu dissimules bien au fond la déception et la haine réelle que tu as envers ta famille en général, pas contre elle, et très principalement envers Seheiah. Tu dissimules ta propre peine et ta propre crainte de, peut-être, ne plus jamais être avec celui que tu aimes. Tu ne laisses irradier que ce qu’il y a de bon en toi.

« C’est normal d’avoir peur. »

Tu la relâches doucement, te laisses tomber assis sur le sol.

« Je suis là pour t’aider, Diana…Anystielle. Du mieux que je peux, ça fait tant…tant de temps que je n’ai pas côtoyés mes frères et sœurs. » Tu marques une pause, hésite…puis décide d’être sincère avec elle… « Tu penses peut-être, c’est facile pour lui, il est si calme, tellement en paix. Mais…c’est faux… » …Tu laisses ta voix mourir, va-t-elle vouloir en savoir plus ?


[HRP : Haziel il est grave doux ou c'est moi 038 ]
Jeu 22 Nov - 18:48
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Je sais que les humains sont plus jeunes que nous et qu’on devrait montrer l’exemple, mais ce n’est pas chose facile. Que dire à part que nous avons essayé? J’ai aussi essayé d’en guider plusieurs, mais ils restent obstinés dans une voie bien étrange. Je l’entends me partager sa vision de l’humanité et je trouve qu’il est si doux avec eux… ou bien c’est moi qui me suis durcie avec le temps.

Il a écouté mon monologue concernant mon mal-être avec moi-même vs ce que les autres ont fini par me faire entrer dans le crâne. J’ai fini par dire oui à toutes ces méchancetés dites sur moi, commençant sincèrement à y croire, me détruisant à petit feux. À présent, mon frère me dit d’oublier toutes ces conneries, de ne pas y croire et de ne pas les accepter. Haziel me dit quand même que je peux faire la paix plus rapidement avec moi-même si je tente de l’appliquer avec les autres. Ça reste à prouver, mais je ne le contredis pas.

Par contre ses paroles suivantes viennent me chercher et me blesser… et je refuse obstinément d’y croire, alors c’est plus fort que moi, j’éclates d’un léger coup de frustration, mais ma violente vivacité m’effraie et je me rétracte en m’excusant milles fois avant de m’effondrer en larmes. Les paroles de Isatys me hantent toujours, quelques années plus tard.

Mon frère le prend la main, surement pour me rassurer, mais je suis triste… et j’ai peur. Je ne sais plus comment agir et quoi dire pour expliquer ce qu’il vient de voir. Il commence alors à me donner de gentilles paroles pour me calmer et il me guide… tranquillement ma respiration se calme… le sourire d’un enfant, ça ne peut qu’égayer mes journées à chaque fois que j’en vois un à l’hôpital.

Il vient alors me rejoindre pour me consoler, me disant que c’est normal que j’éprouve de la peur. Mais ça ne m’aide pas à cesser de pleurer. Il vient donc à mes côtés et s’assoit sur le sol, présence rassurante, à mes côtés.

Comme si mon frère est ma bouée de sauvetage, je m’agrippe à son cou et je me serre contre lui dans une étreinte serrée. Sans lui, j’ai peur de dériver en cet instant. Je cache mon visage dans son cou, le temps de me calmer.

- Comment peux-tu ne pas être en paix? Tu me sembles si paisible, murmurais-je en guise de réponse à moitié étouffé tant je ne veux pas le lâcher, larmoyant toujours.
Dim 25 Nov - 22:51
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Tu avais fait de ton mieux pour guider ta sœur, pour qu’elle surpasse cet instant de colère qui s’était emparé d’elle. Tu lui avais aussi dit que tu n’avais pas voulu la qualifier de démon, que tu n’avais simplement voulu qu’illustrer comme de rejeter ses émotions et se forcer à être froide pouvait être mauvais, dangereux. Tu lui avais pris la main, avant de la prendre dans tes bras après qu’elle se soit complètement écroulée en sanglot. Elle s’était accrochée à toi comme à une bouée de sauvetage. Tu l’avais laissé te serrer, dissimuler son visage contre ton cou. Tu n’avais plus rien dit, tu t’étais contenter d’être là et de lui caresser doucement les cheveux dans un geste rassurant, réconfortant. Puis le moment venu, tu l’avais doucement relâché pour t’asseoir, en tailleur, face à elle pour lui parler, pour lui assurer que tu serais là pour l’aider et…lui révéler quelque chose sur toi…

Et bien sûr, elle ne comprend pas et t’interroge. Pendant un instant, tu détournes le regard, le fixe sur des passants qui longent le chemin d’un pas assez pressé, tu entends une bride de conversation, ils doivent retrouver quelqu’un à Bouffay dans les vingt minutes. Tu inspires alors même que tu n’as pas besoin d’air pour vivre, revient poser ton regard sur elle…

« Tu ne te demandes pas pourquoi, alors que ça fait…des millénaires que je me cache de notre famille, je suis revenu, je me reconnecte par moment à Radio Ange ? » Tu marques une pause, sans réellement attendre de réponse, tu continues… « A force de vivre parmi les humains, je me suis humanisé, j’ai appris à vivre avec leur émotions, à force de les protéger, d’en prendre certains plus particulièrement sous mon aile…J’ai…J’ai fini par en aimer un plus qu’ils ne le permettraient, Là-Haut. Par en être amoureux. » Encore une fois, tu regardes ailleurs, à cet instant…et pour la suite à venir, tu crains son jugement… « Nous vivions ensembles, heureux, sans rien demander à personne jusqu’à ce que…l’un de nos frères me retrouve, qu’il ne m’ordonne de revenir dans les rangs. J’ai refusé et avec…Wynn, on a déménagé. Malheureusement…notre frère nous a retrouvé et… » Encore une fois, tu inspires… « Pour me forcer à revenir, il a cru bon de s’en prendre à Wynn. Il a provoqué un accident. C’était...à cette époque où nos pouvoirs faisaient des siennes, je n’avais pas les moyens de le soigner alors…en désespoir de cause…Je lui ai demandé de m’accueillir pour le soigner de l’intérieur…Ça a déjà été un miracle qu'il soit en mesure de me supporter... » Il aurait pu...exploser. Tu lui lances un regard, trop furtif pour être en mesure de déchiffrer son expression, de deviner ce qu’elle pouvait bien penser… « Tu n’as pas idée de la colère et de la crainte qui s’est emparé de moi et qui est toujours là. Wynn…C’est lui » Il fit un mouvement de la main pour se désigner lui-même… « Je n’ose plus quitter son corps tant que notre frère sera en vie…ou tant qu’il n’aura pas retrouvé la raison, mais la retrouvera-t-il ? Je n’aime pas l’idée de tuer l’un des nôtres et d’un autre côté…Je n’ai qu’une envie, c’est de lui faire regretter ce qu’il a fait. Lui faire regretter de s’en être pris à Wynn et de m’avoir sorti de…la vie que je menais, que l'on menait. Et...Je ne peux pas rechanger de corps comme ça... » Parce qu'en plus, tu refuses de voler la vie de quelqu'un et tu te vois mal revenir vers ton ancien véhicule même s'il a affirmé que tu le pourrais. Tu te tais, une seconde ou deux avant de ponctuer d’un… « Alors non, je ne suis pas en paix et je suis plein de colère…Je sais juste…la gérer, l’étouffer sous de meilleures émotions quand c’est nécessaire et la laisser s’exprimer quand il le faut. Parce qu'elle ne me contrôle pas, elle n'est qu'un moteur...une motivation. »

Tu ne la regardes toujours pas, qu’est-ce qu’elle va penser de toi, d’un ange amoureux qui n’est revenu aux vues et sues de tous que pour un besoin de vengeance et par crainte, une crainte terrible de perdre celui que tu aimes. Mais, peut-être aussi, retiendra-t-elle l'essentielle, il est possible de gérer ses émotions sans les ignorer.


[HRP : Bon ! Haziel joue la sincérité, j'espère que ça le fait °° ]
Mar 27 Nov - 21:37
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Notre étreinte durant une bonne minute, avant que mon frère me repousse gentiment pour s’asseoir confortablement. Je ravale mes larmes et quelques hoquets plus tard, je me tais et je le fixe en attente. Je veux savoir pourquoi il me laisse sous-entendre qu’il n’est pas en paix. Je n’arrive pas à le croire, il semble si paisible et si lumineux, comment peut-il être en train de souffrir?

C’est alors qu’il me raconte tout. J’écoute chaque parole, chaque mot, chaque syllabe… et lorsqu’il cesse de parler et détourne le regard… je suis bouche bée. Son histoire est lourde et horriblement triste. Je regarde le corps de l’humain que j’ai sous les yeux, cherchant une trace d’une faille quelconque…

- Si… j’ai bien tout compris, là tu me dis que tu possèdes un corps… qui n’est pas censé être le tiens… comme Lucifer… et qu’à tout moment, tu pourrais consciemment tuer cet humain parce qu’il risque de ne pas pouvoir te supporter pour l’éternité… tu en as conscience? MAIS QU’EST-CE QUE TU FAIS?

Je m’étais remise sur pied d’un bon, complètement abasourdi. Ses anciens mécanismes d’antan remontant à sa réelle fonction firent surface un instant. J’étais horrifiée et terrifiée pour ce pauvre humain.

- Écoutes… cet humain… tu devras le laisser et retourner dans ton vaisseau. Si tu l’aimes… tu le feras… car là, son compteur tourne.

Je me passe une main sur le visage. Comment avait-il pu faire cela? Et comment l’un des leurs avait-il pu commettre ce meurtre en tout premier lieu? Rien ne faisait du sens.

- Haziel… je ne sais pas pourquoi il s’en est pris à toi comme ça… il n’aurait jamais dû chercher à tuer Wynn. Jamais. Mais je comprends en partie ce que tu ressens… j’ai déjà été amoureuse aussi… d’un chasseur… mais il est mort atrocement il y a un an et demi… et je n’ai rien pu faire, car à ce moment, Castiel m’avait enfermé en lui et mon vaisseau… Hayley… devait déjà sauver sa propre peau.

Je prends une nouvelle inspiration. Comme cette situation lui a dû être pénible à gérer. Elle en avait des frissons de dégoût, du dégoût pour celui qui avait osé mettre la vie joyeuse de Haziel sans-dessus dessous.

- Je comprends quand même ce que tu veux me faire comprendre en me disant tout ceci. Que malgré… tout ce qui se passe, on peut gérer ses émotions sans les repousser, il suffit de s’en servir comme d’un moteur pour avancer.

Je m’approchai de lui, lui tendit les mains et une fois qu’il fut sur pied, je le pris dans mes bras. Une dernière étreinte avant de le laisser et d’aller méditer sur tout ce qui venait de se passer et de se dire.

- Merci d’avoir donné de ton temps pour moi. Je vais essayer d’apprendre à mieux gérer…

Je pris de la distance et disparut dans un bruissement d’ailes.

FIN
Mar 27 Nov - 22:34
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Tu lèves ton regard sur elle, un instant il y a une lueur différente dans ton regard, plus sombre. Tu n’aimes pas être jugé, surtout quand tu sais parfaitement ce que tu fais, surtout lorsque tu es parfaitement conscient de l’entièreté de la situation. Elle se trompe d’ailleurs mais elle est jeune, beaucoup plus jeune que toi, elle ne sait pas tout…

« Ne me compare pas à Lucifer, s’il te plait. Wynn n’est peut-être pas mon véhicule officiel, ni ne fait partie de sa famille, enfin de…ses descendants » Parce que jusqu’à Wynn, il n’avait jamais changé de corps depuis sa première venue sur Terre « mais il est capable de me contenir, réellement, il n’aurait pas tenu le choc à l’instant où j’ai pris possession de lui, sinon, surtout qu’il était grièvement blessé. A cet instant, c’était le dernier recours, le dernier espoir, il allait mourir dans tous les cas si je n’avais pas tenté ça, il connaissait les risques. Et puis, je prends soin de lui, je soigne son corps au moindre problème. Il est conscient, on communique quand j’ai un moment pour me plonger dans son esprit…juste, que ce n’est pas pareil que d’être avec lui et je veux être avec lui, quand ça sera possible… » Ce qui n’est pas encore le cas et ça te crève le coeur. « Alors, ne t’inquiète pas, je suis loin d’être inconscient…tu sais qu’en dehors de nos véhicules officiels, il y a des personnes capables de réellement nous accueillir, elles sont rares, mais elles existent, c’est le cas de Wynn. Ce n’était pas le cas du véhicule de Lucifer… » Tu as toujours supposé que cette raison était dû à un ancêtre commun, quelque part, un ancêtre lointain, oublié mais qui avait transmis le gène si l’on pouvait dénommer cela ainsi.

Tu soupires, frottant une tâche imaginaire sur ton jean. Tu n’as mais alors pas du tout besoin que l’on te fasse la morale, pas sur ça. Qu’est-ce qu’elle imagine ? Que tu es stupide, inconscient, que tu n’as pas réfléchit à tout ça dès l’instant où tu as pris possession de Wynn pour pouvoir le soigner de l’intérieur ? Tu inspires, ça aussi…la respiration, c’est une habitude que l’on prend à se faire passer pour un humain durant des millénaires. Non, il ne faut pas que tu t’agaces, que tu te fâches ou soit chagriné de sa réaction…tu peux la comprendre, elle est normale si elle ignore, ignorait maintenant, que Wynn peut réellement te contenir. C’est le cas, en deux ans, tu l’aurais si ce n’était pas le cas.

« Notre frère a perdu les pédales, comme beaucoup d’autres. Il a voulu me forcer à revenir, pour que je vienne me battre au nom de notre père, pour le bien. Il a toujours été très…carré, très…c’est comme ça et pas autrement. Le plus terrible, c’est qu’il est persuadé de sa cause et quelque part…elle n’est pas mauvaise, il veut empêcher Ithuriel d’agir, sauf que…il se fiche des dommages collatéraux et ça…moi…C’est sans moi. »

Tu n’acceptes aucun sacrifice. Et la colère que tu ressens, elle est audible, même si tu parles doucement, la déception et la peine envers ta famille l’est tout autant. Tu relèves ton regard dans celui de ta sœur « Je suis désolé… » Pour l’être aimé qu’elle a perdu et pour ce qu’elle a vécu. Tu laisses un très léger sourire, à peine une ombre, se dessiner sur ton visage « C’est ça, oui. »

Elle te tend les mains pour t’aider à te relever, elle te prend dans ses bras et tu fais de même. Elle te remercie et tu lui souris sincèrement cette fois-ci « Ne me remercie pas et…tu en es capable, on peut se voir quand tu veux si tu as le moindre problème avec ça ou…simplement pour passer des moments…normaux, avec les autres, parce qu’on apprend mieux en se mêlant aux autres… »

Un instant plus tard, elle disparait et tu fais pareil.

TERMINÉ !
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