VI.06 ¤ Vies antérieures

Vies antérieures

¤ Casting Imposé : Aucun
¤ 4-5 participants : Emmy, Soran, Beth, Haziel et Brian

Contexte de la mission

Cette mission est un peu spéciale. Elle se passe dans le passé à l’époque de la Colonisation. Mais il ne s’agit pas d’un voyage dans le temps, mais d’une possibilité de pouvoir jouer une vie antérieure (ou n’ayant aucun lien avec votre personnage actuel). Seul les démons et les anges pourront jouer leurs personnages.

Un bateau partit pour les Amériques, ce fut le cinquième voyage depuis sa découverte par Christophe Colomb. Des gens venus de tous horizons ont embarqué, dans l’espoir d’avoir une meilleure vie dans les colonies de ce Nouveau Monde. Le voyage été long et pénible, et de nombreuses morts et maladies sont survenues sur le bateau.

Arrivé sur place, il est temps de se mettre au travail : tout le monde se met à l’œuvre pour construire des infrastructures dans la ville qui s’appellera un jour New-York. Tout semble bien dans ce nouveau monde. Jusqu’à un soir où la petite ville subit une attaque par une créature étrange, un chien ou un loup hurlant à la pleine lune.

Cette mission se déroulera en … marge de tout le reste.

Image : Inconnu - Codage by Nono

Le Voyage vers les Amériques avaient été long, très long à bord de ce bateau. Des semaines, si ce n'est bien plus à devoir voguer et endurer les houles et les tempêtes qui se sont succéder. Sans oublier la maladie qui avait frappé à bord. C'est un pays qu'il faut mériter, c'est ce qu'avait dis le père de Galahad McLeod, un jeune homme de la noblesse anglaise qui était envoyé par son paternel pour superviser la construction d'une banque. Dans la famille, on est banquier de père en fils, c'est une longue lignée qui se perpétue depuis fort longtemps. C'est d'ailleurs l'une des raisons de la richesse familiale.

Arrivé au pays, Galahad pouvait s'estimer heureux d'être encore vivant et de ne pas avoir été touché par la maladie. Pour survivre, il avait dû mettre la main à la patte et aider les marins, car certain d'entre eux étaient décédés à bord, un bien triste destin, mais la vie est ainsi faite. Le bateau avait été acclamé à son arrivée, des gens sur le quai attendait des membres de leur famille. Lui n'était pas vraiment attendu, enfin, il conversait depuis plusieurs années par lettre avec une femme ayant vu le jour aux Amériques. Sa famille venait d'Europe et faisait partie d'ancien colon. Cette dernière avait été informé de sa venue, il lui avait donné tous les détails, mais il ignore si elle sera là parmi la foule à l'attendre. Comment la reconnaitre ? Impossible. Alors, il alla simplement à son hôtel pour se reposer de cet éprouvant voyage. Le soir même de son arrivée, un terrible cri fit sortir tout le monde dehors. Galahad fut le premier sur les lieux, il découvrit le corps d'un homme déchiqueté dans une ruelle. Du sang... il y avait du sang partout sur les murs de la ruelle et sur le sol. C'était tellement horrible qu'il recula plus loin pour rendre son déjeuner. Grand dieu... mais qui avait fait ça ? De sa vie, il ne pensait pas voir chose pareille. C'était troublant, vraiment. Il faut être fou pour ravager le corps d'une personne. Quand il eut repris ses esprits, il se rapprocha du cadavre comme d'autre badaud. La peau été lacérée, ça ne ressemblait pas à un couteau, plus... à quelque chose d'animal. Étant un bon chasseur, il a déjà eu l'occasion de voir des restes laissé par des loups ou des ours. Et ce pauvre homme avait l'air d'avoir été la victime d'une bête. D'ailleurs en observant le sol humide, les traces qu'il remarque n'était pas des empreintes humaines, mais ressemblant à celle d'un chien. "Est-ce que la police a été prévenue ?" demande t-il aux gens autour de lui. Il pourra toujours indiquer les indices qu'il vient de trouver à un agent. Ici, les chiens sont peut être dangereux. Après tout, ces terres ont été longtemps inhabités. Alors un chien qui n'est pas sauvage en Europe, l'est peut être ici.

Vava de Brian (Thomas) pour cette mission

Voilà, il avait décidé de foutre le camp de son pays, n'ayant plus d'attaches suite à la perte violente de sa femme morte en couches. Coincée avec un enfant qui s'était présenté par les pieds au lieu de la tête, sa belle Anne avait rendu l'âme alors qu'elle était en pleine hémorragie, incapable de faire sortir leur petit garçon de son ventre. Faute d'avoir un médecin à proximité, Thomas avait fait de son mieux avec les moyens du bord mais force avait été de constater qu'il ne possédait pas les connaissances et les outils nécessaire pour venir en aide à sa bien-aimée. L'expérience traumatisante avait résulté, quelques heures plus tard, en de douloureuses funérailles qu'il avait célébré seul, n'ayant plus aucune famille.

C'est là, alors qu'il se tenait près des deux tombes, qu'un papier volant en l'air, poussé par le vent, avait abouti à ses pieds. En se penchant pour le récupérer, il avait découvert cette annonce d'un bateau partant pour les Amériques et avait ressenti, au creux de son ventre, que c'était peut-être sa chance de partir pour tourner la page et passer à autre chose.

Il avait tout vendu, partant avec un modeste magot dans ses poches. La traversée avait été pénible mais une fois arrivé à bon port, Thomas avait ressenti dans toutes les fibres de son corps qu'il avait pris la bonne décision. Trouver du boulot avait été chose facile puisqu'il était menuisier alors on l'avait embauché pour aider à la construction d'un hôtel qui accueillerait d'autres voyageurs comme lui, comme des touristes.

Thomas était arrivé depuis quelques jours, lorsqu'en revenant du boulot, un soir de belle chaleur, il entendit des cris et des hurlements. Accourant sur place, il découvrit avec stupeur le corps d'un homme dont la peau avait été lourdement déchiquetée par ce qui paraissait être une grosse bête, à en juger par la dimension des plaies. Du sang le recouvrait et glissait calmement sur le pavé pour former une grosse flaque poisseuse très odorante. La scène était affreuse. Il s'adressa à un homme qui s'informait à savoir si la police avait été prévenue.

- Qu'est-ce qui s'est passé? On dirait qu'une bête sauvage l'a attaqué. Avez-vous vu la scène?

Il déglutit de dégoût, n'ayant jamais vu quelque chose d'aussi affreux et violent.

- Il faudrait au moins déposer un drap sur son corps, avant que trop de curieux ne s'approchent.

Pauvre homme, il avait dû souffrir le martyr, à être déchiqueté vivant.

Beth avait fait le tour de l'Europe après son départ de la Hongrie, en ne restant jamais plus que quelques années au même endroit. Son tour ce termina en France, elle aimait bien la France, mais le fait que de jeunes demoiselles manquaient à l'appel commençait à faire monter les soupçons encore une fois. La sorcière devait trouver un autre endroit, il n'est pas vrai qu'elle va se laisser mêler à nouveau dans une chasse à la sorcière, la dernière lui ayant presque coûté la vie. Elle entendit parlé d'un bateau qui quittait pour les Amériques et s'y assura un passage, pas trop difficile quand on a de l'argent. Elle avait sécurisé le passage pour elle, sa jeune servante qui n'allait malheureusement pour elle pas faire le voyage au complet pour permettre à la sorcière de performer son rituel mensuel et son homme de main du moment qui allait la protéger pendant le voyage.

Le trajet fût long et Beth n'appréciait guère de voyager avec tant de gens, mais elle passa le plus de temps possible en retrait et une fois son rituel terminé, elle n'avait plus à supporter la jeune femme, ce qui rendit le reste du voyage plus paisible.

Après son arrivée, Beth s'était installée à l'hôtel, comme elle le faisait à chacune de ses arrivée dans un nouveau pays. Elle trouverait bien un nouveau riche à supprimer ou une maison qui est digne d'elle bientôt. Alors qu'elle faisait sa balade habituelle de soirée, la sorcière entendit ce son si familier et plaisant à l'oreille, des cris, des hurlements et de la panique. Sans trop s'empresser, elle se dirigea vers l'origine des ses bruits exquis. C'est alors qu'elle aperçu le corps par terre, un homme déchiqueté, ensanglanté dans toute sa splendeur. Sans aucun doute le coupable avait une rage et une soif de sang intense, elle pouvait respecter le style. Pour ne pas trop sortir du lot et garder son apparence de jeune femme innocente et pure de la haute un peu plus longtemps, elle laissa sortir le plus honnête des cris d'horreur qu'elle le pu.

Mais qu'est-ce qui a bien pu faire cela?Pauvre homme. dit-elle en feignant un demi sanglot.

Véhicule de Haziel dans cette mission !

Cela faisait maintenant un petit moment que tu te trouvais sur ce nouveau territoire. Enfin ! Nouveau, pas tant que ça ! Plutôt nouveau pour une partie de l’Humanité, pas pour une autre qui avait…évoluée bien différemment et que tu avais bien souvent observé aussi. Toujours de loin, un peu à distance avant de t’en retourner vivre et visiter d’autres coins de la Terre. Tu bougeais souvent, déjà parce que tu ne vieillissais pas et ensuite car…l’Hommes évoluaient et changeaient si vite qu’il te devenait difficile de tout suivre tant ta curiosité à leur sujet était grande. Parfois, tu t’installais à un endroit et tu y restais autant que possible, officiellement, car officieusement…tu pouvais toujours te téléporter ici et là en veillant à ne pas être vu.

Bref. Tu savais que…tout ça n’aurait pas que du bon. Tu étais sur Terre depuis…si longtemps que tu ne pouvais ignorer cet…instinct de conquête que possédaient les Humains, ni celui qu’il avait de vouloir…protéger ce qu’ils estimaient à eux. Tu les aimais profondément, les aimes même énormément mais…oh, comme tu aurais voulu qu’ils apprennent à vivre en paix ! Pourtant, tu gardais espoir ! Tu gardais espoir et…de tout manière…tu ne pouvais pas vraiment changer le cours des choses, tu te devais de les laisser faire leur propre chemin même s’il t’arrivait parfois, discrètement, d’aider ici ou là pour...pousser certaines personnes dans une direction plutôt que dans l’autre mais…ouais, tu ne pouvais pas faire mieux que ça…

Alors bon, forcément. Curieux comme tu étais et…soucieux de connaître chaque…petites évolutions, le plus possible en tout cas, de l’espèce humaine…tu n’avais pas pu faire autrement que de venir ici pour observer ce que donnerait leur arriver ici, dans ce qu’ils appelaient le nouveau monde qui n’était donc pas…nouveau pour tout le monde.

Tu avais voyagé par bateau au lieu de te téléporter pour mieux t’immiscer dans la population. Comme t’avais acquis pas mal de…talents aux cours de tes millénaires sur Terre, tu avais pu être embauché pour aider à la construction d’un hôtel.

Ce soir, donc, avait été une sacrée journée de boulot et tu marches tranquillement pour rentrer chez toi lorsqu’un mouvement de foule attire ton œil et tu remarques d’ailleurs qu’il en va de même pour Thomas, un type plutôt sympathique avec qui tu travailles et qui te connais sous le nom de Silas…

Tu t’approches alors que ce dernier s’exprime et aperçois alors le corps déchiqueté. Tu n’entends qu’à peine le cri poussé par la jeune femme. Merde ! Tu espères sincèrement qu’il s’agit bel et bien d’une bête sauvage mais…entant qu’ange…tu soupçonnes déjà autre chose. Autre chose que tu gardes pour toi-même car de tout manière…ça ne servirait à rien de l’évoquer…

Tu ne dis rien, tu restes silencieux et de tout manière…ton silence peut passer pour un état de choc. Surtout que, par réflexe, par habitude, tu as pris soin de prendre une expression déroutée.

VI.06 ¤ Vies antérieures Tumblr_ogr6cq6jnZ1ve5zfdo2_500

Jane avait décidé de vivre le rêve américain, le grand. Elle avait entendu et lu tellement d’ouvrage à ce sujet. Apparemment, là-bas tout était possible et surtout il n’y avait ni guerre et du travail. Du travail, voilà ce qu’il manquait dans sa petite province près de Londres. N’écoutant que son courage, elle avait donc pris toute ses économies pour s’acheter un billet pour les Etats-Unis. La séparation avec ses parents avait été douloureuse, mais dés qu’elle aurait réussi à établir une petite vie bien rangée là-bas, ils la rejoindraient.

Le voyage avait été long et inconfortable au possible. Heureusement, Jane n’avait pas été sujette au mal de mer contrairement à d’autres. Elle avait réussi à se faire son petit espace et avait béni le viande séché qu’elle avait apporté. Arrivée là-bas, sur la terre promise, il avait fallu passer des contrôles. Ne rentrait pas qui voulait aux USA. Après de nombreuses questions, la jeune femme avait enfin pu mettre un pied sur la terre ferme, dans la ville de New-York.

Rapidement, elle avait du trouver un travail. Heureusement, ses talents de couturières avaient été rapidement mis à contribution. C’était un travail terrible et fatiguant, mais au moins, elle avait un travail et un salaire qui lui permettait de vivre dignement. Elle entendait encore sa mère lui dire de trouver un gentil garçon américain avec lequel se marier, mais la pauvre Jane n’avait pas le temps de lever le nez de son tissu.

C’est d’ailleurs en rentrant de son travail, tard, qu’elle avait entendu un bruit. La petite n’était pas une grande courageuse, mais elle était des plus curieuses. Aussi, lorsqu’elle arriva dans cette ruelle et qu’elle découvrit un corps elle ne put s’empêcher de hurler de peur. Rapidement, un petit attroupement se fit autour du cadavre de ce qui avait été un être humain. Sa cage thoracique était entièrement ouverte et son cœur semblait manquer. Un haut le cœur la saisit. Pourtant, son père tuait des bestiaux mais là c’était… Un être humain !

Plusieurs personnes posaient des questions, tous semblaient paniquer. Qu’allaient-ils bien faire ? La jeune femme était effrayée et perdue, regardant tour à tour les personnes présentes.

« Vous avez raison, nous devrions le recouvrir et allait prévenir la police. » finit-elle par dire, la voix tremblante.

« Vous… vous croyez que c’est un animal sauvage ? Un loup ou un ours ? »

Spoiler:

L'apparence de Galahad
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Du monde s'était regroupé autour du cadavre que Galahad avait découvert. C'était horrible, une scène digne d'un conte qui fait peur aux enfants. L'homme ignorait que tant de cruauté été possible, mais les traces sur le corps avait plus tendance à faire pencher sur l'attaque d'un animal. C'est un pays encore très sauvage d'après ce qu'il avait entendu, alors ça ne l'étonnerait pas que les animaux puissent encore venir en ville et s'attaquer aux gens. Après tout, les humains ne sont que de vulgaire proie. "Vu les marques sur le corps, on dirait un animal, les traces de sang au sol... ce ne sont pas des traces de pas humaine, je dirais un loup ou quelque chose dans ce style là." Etant nouveau dans le coin, il ne connait pas trop la faune locale, mais il lui semble que les loups vivent un peu partout. "Si nous essayons de le traquer, nous avons peut-être une chance de le retrouver. Ça serait dangereux de laisser un animal revenir. Il a déjà fait un mort, il risque de recommencer." Son père lui a toujours dire qu'un animal ne doit jamais faire son territoire sur celui de l'homme, sinon c'est perdu pour l'homme. Son père est un homme très sérieux et du genre à aimer le pouvoir, en même temps, vu le boulot qu'il exerce ce n'est pas étonnant. Alors se faire écraser par une bête, il n'accepterait pas ça. En plus, ça peut être un moyen efficace pour se faire une réputation ici.

La police arriva, enfin deux policiers, le groupe s'écarta et ils constatèrent le décès de la personne étendu au sol. Triste fin, il a dû sentir sa mort arriver lentement et douloureusement. "Messieurs, je propose qu'un groupe parte chasser cette bête. J'ai l'habitude de chasser et je sais pister également. Si nous partons maintenant, nous avons une chance de pouvoir éliminer cet animal !" assure t-il en homme respectable et convainquant.

Petit à petit, d'autres personnes se rassemblaient autour du cadavre de l'homme. Tous se demandaient ce qui était arrivé même si, à en juger par son torse labouré, il apparaissait crédible d'affirmer qu'un chien... ou un loup l'ait attaqué. Planté aux côtés de Silas, un collègue de travail, Thomas était atterré. Ce qui s'était passé était affreux et plus les secondes s'écoulaient, plus les gens arrivaient. Il fallait au moins couvrir le corps, pour éviter une panique générale. Une femme, postée non loin de lui, sembla approuver ses dires. Thomas la détailla brièvement, lui fit un petit sourire et un signe de tête avant de retirer sa propre veste -à savoir la seule qu'il possédait- et doucement la déposer sur le haut du corps de la victime, de sorte à cacher son visage et une partie de son torse. Tout comme les autres, elle se demandait si un animal était à l'origine de l'attaque. Thomas pensait bien que oui.

Un homme parmi la foule prit ensuite parole, étalant sa théorie que le jeune veuf approuvait. Lui aussi, avait vu les traces de pas et en était venu à cette même conclusion. Un loup était passé dans le coin et n'avait pas eu le temps d'achever sa besogne, sans doute dérangé par le brouhaha de la ville en construction.

- Je souhaite participer à la traque. J'ai une arme. Parait-il qu'une fois qu'un animal a goûté à la chair humaine, il ne veut que cela. Cette bête pourrait revenir rôder la nuit, et attaquer des gens. Il ne faut pas que ça recommence.

Des policiers arrivèrent enfin et ôtèrent la veste que Thomas avait déposé sur le corps. Celui-ci se pencha pour la récupérer, malgré qu'elle soit souillée de sang. En la mettant sur son bras, il se tourna vers Silas, l'air inquiet.

- Tu viens avec nous? Plus on est nombreux, plus rapidement on pourra retrouver ce loup... ou ce chien.

Silas était un compagnon de travail génial et Thomas avait commencé à souder un chouette lien d'amitié avec lui. Les deux hommes s'entendaient bien ensemble.

Effectuant deux ou trois pas, Thomas s'approcha de l'initiateur de la chasse, afin de lui serrer la main.

- Bonjour, je m'appelle Thomas. Je serais ravi de pouvoir vous aider à traquer cette bête.

La foule autour du cadavre était de plus en plus dense, mais en écoutant bien autour d’elle, personne ne soupçonnait rien d’étrange…pour l’instant. Les hommes discutaient entre eux d’un loup qui pourrait être coupable, mais il y avait définitivement une ambiance de peur et de panique. La sorcière croyait vraiment qu'elle aurait eu au moins quelques semaines avant que les premiers ''massacres'' arrivent et elle ne croyait pas avoir à faire à d'autres créatures ici, ou du moins pas sans chercher. Elle était plutôt douée pour éviter le surnaturel, jusqu'à ce que sa propre nature l'en oblige. Mais cette fois-ci, la victime semblait humaine, mais peu importe ce qui avait fait cet œuvre de sang ne l'était pas, ou du moins il devait y avoir eu une influence d'une créature.

Beth avait fait tout ce trajet, pour se remettre dans une situation moins qu'idéale. Ce n'était pas la première fois qu'elle voyait ce genre de massacre, quoique plus souvent qu'autrement, elle en était la cause. Mais une bête dans cette ville qui était devenue sa nouvelle demeure, elle ne pouvait pas rester sans rien faire et laisser ses gens en apprendre trop sur le surnaturel, il fallait mettre fin à toute cette commotion.

Certains des hommes s'offraient afin de traquer et éliminer la menace, Elle n'était définitivement pas dans les premiers choix des chasseurs comme compagnon de traque, mais avec la magie de son côté, elle pourrait sûrement se rendre utile. Maintenant, comment convaincre ses mâles alpha de l'emmener avec eux ? Dans le pire des cas, elle n'aurait qu'à les suivre d'une petite distance pour ne pas se faire remarquer, mais ce n’était qu’un plan B et pas son premier choix.

Elle s'approcha de l'homme qui avait interpellé les policiers puis d'un ton assertif et certain Je sais que les apparences sont parfois trompeuses, mais peux vous aider, je fais de la chasse depuis mon tout jeune âge avec mon père, je suis plutôt douée avec un couteau et j’ai un talent pour la traque et il n'est pas question que je reste ici pour servir de chair à pâté, si je peux être utile. Peut-être avait-elle à faire avec un gentlemen qui lui donnerait l’opportunité de prouver ses talents, mais elle ne se faisait pas d’illusion, elle avait l’air d’une femme de la haute et peu sont ceux qui la croyait capable d’autre chose que de battre des cils et avoir l’air jolie…si seulement ils savaient.. L’heure de jouer les demoiselles affolées était passée. Son jeu n'aurait pas duré longtemps dans cet endroit, mais la survie est plus importante en ce moment et tant qu'elle ne saurait pas quel était le danger ici, les apparences seraient la dernière de ses priorités.

Tu restes très légèrement en retrait alors qu’une autre jeune demoiselle arrive et laisse échapper un cri de terreur. Mince ! Ça te désole, elle, ni aucune autre, aucune autre même, ne devrait avoir à voir ce genre de choses. Un court instant, tu te demandes si tu ne ferais pas mieux d’endormir tout ce monde, effacer leur mémoire des derniers instants et te débarrasser du cadavre. Sauf que, non. Tu sais et ce même si tu ne réponds plus des logiques du Paradis depuis…une éternité (depuis toujours, ou presque, même si on parle en termes d’Humanité) mais là…donc, tu sais, tu le sens dans toutes les fibres de ton Être Céleste que tu ne dois pas…changer le cours des choses, qu’aujourd’hui, comme de nombreuses fois, est un tournant décisif. Pas forcément un tournant positif, peut-être même un que tu préfèrerais éviter mais…tu sais, encore une fois, qu’au fond, même toi tu n’as pas le choix…

Les Hommes possèdent le libre arbitre et tu te dois de le respecter…même si, tout de même, parfois, tu donne des petits coups de pouce mais…ça ne doit pas être plus que ça…

Tu restes toujours silencieux alors qu’un moustachu (Quand même, cette moustache, c’est quelque chose !) suggère qu’il s’agit d’un loup ou quelque chose comme ça. Hm. Compte tenu des phases de la lune…tu te risques d’un « Je dirais plutôt un chien, sauvage sans doute… » ce qui va peut-être te faire passer pour quelqu’un qui s’y connait un minimum alors que c’est simplement que tu es aidé de connaissance qu’ils ne possèdent pas, pas encore du moins.

Tu ne dis rien d’autre, si ce n’est pour répondre à ton collègue, Thomas qui te propose de te joindre à eux pour aller débusquer l’animal responsable de la mort de ce pauvre homme. Tu n’as pas très envie mais...d'un autre côté...tu préfères car tu te dis que, tout de même, en cas de réel problème…tu pourras sans doute agir, l’air de rien, pour éviter d’autres pertes. Tu hoches la tête, tout simplement, sans plus de précision si ce n’est que tu lèves gentiment la main pour faire un petit signe autant à l’inconnu qu’au deux jeunes femmes « Silas… »

L’instant suivant, la rouquine demande à participer à la traque en prétextant pouvoir être utile. Tu ne sais pas pourquoi, tu trouves qu’il y a quelques choses d’étrange à son sujet sans pouvoir mettre le doigt dessus. Finalement, tu te tournes vers celle qui semble être la plus jeune… « Ça va aller, pour vous ? » parce que tu ne t’imagines pas encore qu’elle puisse décider de vous suivre.

Jane avait la nausée et ne pouvait s’empêcher de détourner le regard du cadavre. Cadavre, ce mot la faisait frissonner. C’était bien la première fois qu’elle voyait quelqu’un de mort… En général, il y a le cercueil qui l’avait protégé de cette vision sordide… Et encore, ce n’était pas comparable à l’état du corps du pauvre homme.

Les quatre autres personnes présentes semblaient mieux s’y faire qu’elle alors qu’elle les observait de ses grands yeux ronds. La rouquine l’impressionnait particulièrement. Elle semblait si forte, si sûre d’elle. C’était le genre de femme à qui Jane voulait ressemblait : sans peur et sans reproche. Mais elle n’était qu’une petite anglaise qui venait à peine de débarquer dans la ville. L’homme blond décida finalement de déposer sa veste sur le visage de l’homme ce qui rassura la jeune femme… Elle n’avait plus l’impression que le mort les regardait de son regard horrifié.

Tous semblaient d’accord pour dire qu’il s’agissait d’un animal, Jane, elle n’avait pas voulu regarder de trop prêt le cadavre de peur de vomir ses tripes. Rapidement l’homme qui semblait le plus âgé, avait décidé de prendre le taureau par les cornes et d’organiser une chasse. Jane elle n’avait jamais chassé… Il s’adressait aux hommes bien ^sure, c’était une histoire de mec… Enfin, étonnement, Jane n’était pas très contente qu’on ne leur demande pas leur avis… Mais dans un sens, avait-elle un avis sur une telle barbarie ?

L’homme qui avait recouvert le corps de sa veste se joint également à la bataille, avouant avoir une arme. La jeune femme frissonna. Une arme, elle n’en avait jamais vu ça non plus… Bienvenu aux Usa qu’ils disaient hein ? Il se tourna vers celui qui semblait être son ami, lui demandant de l’aide. Ils se présentèrent ensuite l’un était Thomas, l’autre Silas. Bien… Leur petite équipe prenait forme. C’est alors que la belle rousse les interpella pour décider de faire partie de l’aventure aussi. La belle brunette sentit sa gorge se serrait. Elle allait rester… Seule ? Toute seule ? Au milieu de la nuit ? Et ce courage qui émanait de ses gens étaient presque communicatif.

La jeune femme se rongeait les ongles, se demandant ce qu’elle allait pouvoir faire. Rentrer chez elle alors que la bête rodait ? Seule ? Les accompagner malgré le danger ? Ou était-elle le plus en sécurité ? Elle sursaute même lorsque Silas lui parle.

« Euh oui ça va aller… » dit-elle. « Je … Je peux venir avec vous ? » demanda-t-elle fébrilement. « Je ne vous causerai pas de souci je vous assure. » dit-elle en regardant celui qui était à l’initiative de la chasse. C’était juste que seule dans la nuit noire… Elle préférait être accompagnée.

Galahad avait décidé de partir traquer cette chose. C'est peut-être de la folie, mais ce n'est qu'une bête, non ? Il chasse depuis son enfance au côté de son père. Alors, il semble qu'il soit qualifier pour ce genre de quête. Et puis, il ne souhaite pas être arrivé ici, dans ce nouveau pays pour voir sa tranquillité voler aux éclats à cause d'un loup ou d'un chien affamé. Tuer la bête est la meilleure manière d'empêcher que la gangrène n’envahisse cette ville portuaire. L'un des hommes qui étaient là indiqua qu'il voulait bien faire équipe, sachant aussi se servir d'une arme. De l'aide ne sera pas de refus, un dénommé Thomas. "Thomas, j'espère que vous visez bien," dit-il en souriant en lui serrant la main en guise de "bienvenue au club". "Appelez moi, Galahad." Ce noble prénom que son père lui avait donné, en référence à ce célèbre chevalier de la table ronde, marquant ainsi fièrement ses origines anglaise, du moins, c'était là le désir de son paternel. Au moins, il a échappé à "Lancelot" qui aurait été plus dur à porter.

L'ami de thomas allait se joindre à eu, une bonne idée également, il le salua d'un signe de tête. Puis, plus étonnant, une femme s'approcha pour demander à venir avec eux. Alors ça... Si un jour quelqu'un aurait prédis qu'une gente dame viendrait lui demander la permission de chasser... c'était étonnant. Sincèrement, en homme bien élevé et de la haute société, il ne voit pas l'utilité d'une demoiselle à leur côté, elle ne fera que les ralentir. "Sans vouloir vous offenser madame, ça risque d'être dangereux et je n'aimerais pas ramener votre cadavre ici." C'était une manière gentille de lui dire qu'elle n'avait pas sa place ici. Elle disait savoir se servir d'un couteau et qu'elle avait chassé avec son père. Quel genre d'homme emmène sa fille faire un travail d'homme ? Sincèrement, il ne comprend pas. L'autre demanda aussi à se joindre à eux, alors qu'elle avait l'air terrorisé. "Mesdames, j'espère que vous êtes consciente que ça ne sera pas une promenade de santé ? Si vous nous ralentissez, on risque de perdre les traces de l'animal." Galahad préfère les prévenir. Après c'est leur choix, il n'est pas le mari de ces dames, alors il n'a pas réellement d'autorité. Un policier arriva avec des sacs, fusils, munitions, des torches et tout ce dont ils auront besoin pour la traque. "Je crois qu'il est temps de partir !" Au final, il était un peu plus d'une demi-douzaine, quelques agents de police les accompagnaient dans cette mission.

Thomas s'était porté volontaire pour accompagner l'homme ayant eu l'idée de lancer une chasse. Ce Galahad avait l'air expérimenté et franchement déterminé à mettre la main au collet de la bête qui avait tué un être humain. Thomas aussi, l'était, et la perspective de partir la traquer à ses côtés lui permettait de croire que leur quête connaitrait un dénouement positif. Il lui serra la main, officialisant ainsi leur présentation, mentionnant que oui, il savait bien tirer. Maintenant, si d'autres personnes voulaient se joindre à eux, ça serait encore mieux. C'est pourquoi il proposa à Silas de les accompagner, parce que plus ils seraient nombreux, plus vite ils trouveraient le coupable. Selon son ami, l'homme avait été attaqué par un chien sauvage. C'était possible, mais il en doutait fortement. À ses yeux, c'était clairement un loup ou un coyote qui avait fait ça.

Quand la jeune femme rousse demanda à les suivre, Thomas ouvrit la bouche de stupeur. Si la plupart des hommes se seraient normalement vivement opposés à sa demande, le charpentier échappa plutôt un petit rire amusé et bref, du genre soufflé par le nez. C'est qu'elle semblait plutôt confiante, la demoiselle et tout, dans son attitude et sa façon de décrire son expérience, indiquait qu'elle disait la vérité. Galahad réagit immédiatement, usant d'un exemple qui fit hausser un sourcil à Thomas. Eh bien on pouvait dire qu'il ne mâchait pas ces mots! Curieux de voir la réaction des autres, Thomas survola le petit attroupement, haussant un sourcil lorsqu'une brunette qui semblait un peu craintive demanda à les suivre, elle aussi. Thomas hésita. Ne serait-elle pas mieux chez elle, en sécurité? Comme Galahad le mentionnait, ça n'allait pas être une petite balade de santé!

Quelques secondes plus tard, un policier se pointa avec des armes et autres objets qui leur serait très utiles pour effectuer leur traque. Puisque l'arme de Thomas se trouvait chez lui et que le petit groupe partait immédiatement, il accepta l'un des fusils qui lui était prêté et se joint au petit groupe qui se mit à la recherche de la bête. Posté non loin de Silas, il marchait lentement, surveillant la brunette qui paraissait effrayée. En lui souriant, il la salua d'un hochement de tête plutôt joyeux tout en attrapant son chapeau de cowboy pour le soulever en guise de salutations.

- Mamzelle!

Lui servant un autre sourire, il enchaina.

- Faut pas vous inquiéter on va vous protéger... mais vous n'auriez pas été mieux chez vous, en sécurité entre les murs de votre maison?

Il la regarda puis s'arrêta d'un coup quand un chien sorti de nulle part fonça vers eux en jappant méchamment. Tout de suite après, son propriétaire le rappela à l'ordre, non sans lui balancer un coup de pied et lui hurler à la tête. Putain! Non mais quel enculé!

Le cœur battant rapidement puisqu'il avait sursauté, Thomas lorgna vers Silas, Galahad et la rouquine. Tout le monde était sur leur garde, c'était une chance qu'un coup de feu ne soit pas parti!

- La bête a dû filer vers le grand parc. Il y a plein d'endroits où se cacher, là-bas.

En parlant, Thomas avait regardé Galahad qui semblait être en mesure de bien gérer la petite troupe. Il se demandait quelle était sa stratégie, pour mettre la main au collet de la bête.

Beth était fébrile et curieuse de voir à quoi elle aurait affaire, il était clair que simple chien ou un loup n'aurait pas fait un tel carnage sur le corps de l'homme. Elle examinait les trois hommes devant elle en se demandant s'ils étaient prêt à voir ce qu'ils voulaient tant chasser, ce n,est pas tous ces misogynes qui ont le coeur assez solide pour affronter une créature et non seulement s'en sortir vivant, mais s'en sortir indemne psychologiquement. Elle se faisait un petit parie avec elle-même à savoir lequel d'entre-eux reviendrait indemne, ce Galahad avait l'air d'un bon candidat, fort et courageux,elle misait alors sur lui.

Ne vous en faites pas, il m'en faut plus que cela pour qui j'y prenne offense et ne vous inquiétez pas, j'ai l'intention de ramener moi-même mon petit corps tout en vie.Non mais, il avait vraiment du culot, si seulement elle pouvait lui montrer comment il serait facile pour elle de chasser même aussi gros et musclé que lui...Mais bon, à quoi bon attirer encore plus d'attention sur elle.

La jeune brunette était plutôt intéressante, dans son état d'effroi total, elle avait quand même demandé de les suivre, d'aller chasser la bête avec le reste du groupe, tout cela prenait un courage de fou et elle lui rappelait la personne qu'elle aurait pu être sans la magie.

Ne vous en faite pas non plus, après tout nous sommes accompagnées d'une telle horde de gentleman que rien de bien mal peut nous arriver, tant que vous restez avec la groupe et que vous n'essayez pas de vous sauver seule, vous devriez revenir saine et sauve aussi. Elle n'était aucunement certaine de ce qu'elle avançait, mais calmer la demoiselle semblait la chose logique à faire, personne ici n'a besoin d'un membre du groupe qui se sauve en panique en attirant l'attention.

Le deuxième homme a avoir pris la parole avait essayer de masquer un rire quand elle s'était offerte, mais était resté poli sans lui dire que la chasse n,est pas une chose de gente demoiselle et qu'elle allait revenir en pièces, c'est quand même une réaction à laquelle elle s'attendait, personne ici connaissait sa vrai nature, personne ici pouvait s'imaginer à quelle point le seul petit cadavre n'était rien comparé au carnage dont elle était capable.

Une fois les armes distribuée, ils étaient enfin prêts à partir, sa dague bien dissimulée dans sa jarretelle et son couteau dans sa chevelure, c'est fou comment un pommeau pouvait avoir l'air d'un accessoire mode quand il est placé de la bonne façon. Elle n'avait pas prit la peine de regarder le choix qui leur était offert, de toute façon, la plupart des hommes s'étaient lancé sur les armes à feu, cette arme pour les lâches, tant qu'à prendre une vie, autant être face à face pour pouvoir regarder la victime dans les yeux pendant qu'elle prend son dernier souffle.

Sans aucun autre commentaire, elle suivit donc Galahad et les autres, vers cette aventure.

Jane retenait enfin les prénoms de tout le monde. Silas le plus silencieux, Galahad le plus sûr de lui et leader et enfin Thomas le plus courageux. Il y avait aussi la belle rouquine, dont le nom était encore inconnu. C’est alors que la petite brunette demanda à les accompagner. Elle sentait leur courage et avait envie de faire parti de l’aventure… Surtout que peut-être cela lui permettrait d’avoir des choses à raconter ? Elle avait toujours voulu être écrivain…

Galahad annonça la couleur directement ce qui fit déglutir la jeune femme. Et pourtant elle resta droite dans ses bottes, le regardant droit dans les yeux. Bon, elle n’avait pas l’air rassurer, mais au moins elle ne détournait pas le regard. Ce fut la belle femme sûre d’elle qui lui répondit lui spécifiant qu’elle avait bien l’intention de ramener son petit corps en vie comme elle le disait. Elle se tourna ensuite vers Jane pour lui dire de ne pas s’inquiéter, après tout, elles étaient bien entourées. La jeune femme lui offrit alors un sourire, la remerciant mentalement de tenter de la rassurer et de lui prodiguer des conseils.

« C’est noté, ne pas s’enfuir comme une demoiselle en détresse… j’ai lu beaucoup de livres vous savez et on ma toujours dit de ne pas tourner le dos à un prédateur. » ajouta-t-elle timidement, comme pour dire qu’elle pouvait être aussi utile avec son intellect. « Merci. Je me nomme Jane et vous ? » rajouta-t-elle à l’encontre de la belle rouquine en lui offrant de nouveau un sourire timide.

Finalement, la police arriva et donna des armes. Jane hésita, mais si elle voulait être capable de se défendre en cas de soucis, elle devait au moins prendre une arme à feu. C’est le cœur battant qu’elle prit une arme assez petite pour qu’il ne soit pas trop lourd, sous le regard bizarre des policiers. Quoi ! Elle aussi elle pouvait être courageuse ce n’était pas parce qu’elle était une femme qu’elle devait s’enfuir en pleurant… Bien que c’était peut-être ce qu’au fond d’elle elle avait envie de faire. Les habitudes du XVII sont dures.

LE petit groupe se mit en marche. Les volontaires s’étaient séparés en plusieurs petits groupes et Jane se retrouvait en compagnie de Beth, Thomas, Ganagalh et Silas. Elle fixait l’arme en tentant d’observer comment s’en servir chez les autres… Ils semblaient tous sur le qui vive. C’est alors que Thomas vint la saluer d’un sourire auquel la brunette répondit. C’était agréable d’avoir des sourires lorsqu’on était en plein stresse, cela rassurait.

« Oui sûrement mais… je vis seule voyez-vous et assez loin… Je n’aimerai pas ne pas pouvoir me défendre si cette bête réattaquait les rues de New-York vous comprenez ? Je ne vous ennuierai pas je vous promets. » ajouta-t-elle. Elle comprenait bien que aucun des hommes ne semblaient vouloir sa présence… C’est alors que d’un coup, un chien sorti de nulle part. Jane sursauta alors que les autres dégainaient leur arme. Finalement, il ne s’agissait que d’un chien.

Le petit groupe repartit de plus belle, sur le qui-vive. C’est alors que Jane s’arrêta. Elle sentit comme un regard glacé dans sa nuque, puis un bruit.

« Vous avez entendu ? » demanda-t-elle en se tournant, elle vit quelques secondes des yeux dans la nuit. « Là-bas ! Je vous assure j’ai vu quelque chose. » dit-elle en se tournant vers Thomas.

C’est alors que la bête féroce attaqua.

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