VIII.04 Un contrat ça vous dit?

18 novembre

Les mains rugueuses et tachetés par la vieillesse assemblait avec une dextérité surprenante les composante du moteur de la vieille Chevelle 71 qui accompagnait le patriarche depuis toujours. En fait c’était la même voiture qui avait servit à sortir sa défunte Karen avant même leur mariage et c’est l’un des souvenirs les plus précieux de cette époque pour l’irlandais tenace. Comme les casquettes de camionneurs, les deux étaient associer au vétéran de la traque et bon nombres de chasseurs soupiraient de soulagement en voyant la vieille bagnole arriver comme l’était autrefois la cavalerie lors des guerres. Car l’ancien soldat était d’une ténacité et d’un courage exemplaire et encore plus quand les gens à aider faisaient partie des siens. La mécanique fut toujours l’une des passions pour le vétérans de tant d’horreurs autant surnaturelles que relier à la bêtise humaine. En fait c’était même devenu son gagne-pain quand la jeunesse chasseresse lui accordait un répit. Ajustant les injecteurs et tendant la courroie qui libérait la puissance du moteur, le patriarche Singer chatonnait en compagnie de CCR sur le succès de Bad Moon Rising. L’amour de la vie du barbu était parti faire du shopping pour préparer le temps des fêtes, cette fête de famille que chacun n’a pu apprécier depuis des lustres. Mais aujourd’hui le vieil ours mal léché devait parler à deux de ses enfants de cœur, de leur proposer une occasion qui saura sûrement les ravir.

En parlant des loups le bruit cylindré du puissant moteur de l’Impala fit relever la tête de l’homme et un mince sourire écorcha les lippes charnues de l’ancêtre. S’essuyant les mains avec un torchon qui avait connu des jours meilleurs. Il hocha la tête en voyant le couple descendre de la mystique voiture et un immense sourire paternel se grava sur le roc de l’intransigeance qu’abordait le sérieux homme. Car la petite princesse accompagnait ses enfants de cœur et sans se soucier des parents, le vieil ours mal léché s’assit sur ses talons pour tendre les bras vers la fillette. Celle-ci couru faire un câlin à celui qu’elle croyait son véritable grand-père. Ce dernier serra l’enfant sur son cœur en souriant bêtement.

Bobby- Ma grande fille de mon cœur. Tu vas comme tu veux? Si tu as soif papy à des jus dans sa pu... glacière. Aussi Mamy à fait des biscuits comme tu aimes. Mais n’en donne pas trop à ce gros c... Rumfield d’accord?

Quand des enfants étaient présent, l’irlandais devait lutter constamment contre les jurons qu’il affectionnait tant. Comme de raison le vieux cabot vint à la rencontre du couple et réclama sa part de grattouilles avant de rejoindre la fillette souriante. Le vieil ours s’avança pour serrer dans ses bras sa fille de cœur, cette âme pour qui il se battait pour lui offrir le paradis à la fin de ses jours. Ensuite il serra avec fierté la main de celui qu’il à toujours considérer comme son fils.

Bobby- Bonjour les jeunes. Merci d’être venue. Une bière ou un irsih coffee pour commencer? Ensuite j’allume le BBQ pour des burgers quand mon volcan sera là... J’ai cru qu’elle t’a fait une tarte aux pommes pour dessert...

@Abigaëlle Lidervaïne
@Dean Winchester

18 novembre 2017

Aujourd'hui, petite visite chez Bobby. Ce dernier avait téléphoné pour leur demander de passer et de manger avec Helen et lui au passage. Tout ceci semblait bien énigmatique, il voulait leur parler d'un truc. Dean était d'accord et puis aujourd'hui, il ne faisait rien, la petite Delilah était en garde avec Abi et lui, alors voir Papy Bobby et Mamie Helen c'était une bonne idée.

Le chasseur n'ayant rien de particulier à faire dans la matinée, hormis deux ou trois petites courses pour avoir à manger dans le frigo pour la semaine, il n'avait pas passé longtemps dehors. D'ailleurs, il avait même fait un saut chez le fleuriste pour trouver un bouquet de fleurs pour Helen et un pour sa jolie chérie, qui il l'espère, sera surprise de le voir avec ce joli bouquet de roses rouge.

De retour, il avait offert les fleurs à sa bien aimée et montré ce qu'il avait trouvé pour la compagne de Bobby en espérant qu'il n'ait pas fait un mauvais choix. C'était un bouquet avec des fleurs différents, dans des tons rouge, orangé et jaune, un peu automnale mais en accord avec la saison.

Une fois la petite troupe prête, direction chez Bobby. La voiture ne mit pas bien longtemps à atteindre sa maison. Il était les mains dans le moteur, tout comme Dean, il aime la mécanique, d'ailleurs, le vieil homme lui avait beaucoup apprit et l'aidait parfois si jamais il avait besoin d'aide et vice versa.

Delilah couru voir son papy pour lui faire un câlin et un gros bisous sur la joue. C'était mignon à regarder. Avant de pouvoir saluer son père d'adoption, il grattouilla la tête du chien qui vint dans ses jambes comme pour signaler sa présence, une brave bête, mais un peu trop collante pour un rottweiller. "Comment ça va Bobby ? Tu bosses sur quoi ?" demande t'il en montrant le véhicule capot ouvert. Bobby ne tarda pas à proposer à boire, Dean marche à la bière ce n'est pas nouveau. "Tu me connais, ça sera une bière pour moi !" La base ! Quant à l'annonce d'une tarte en dessert, voilà qu'il en salive d'avance. "Je crois que Helen m'a cerné ! Elle sait comment me faire plaisir. D'ailleurs, elle est là ? Je lui ai ramené un joli bouquet de fleurs," dit-il en montrant le bouquet qu'il tenait dans une main pour la femme de son ami.

@Bobby Singer & @Abigaëlle Lidervaïne

I'm not the same, now...

It’s getting late, It’s getting dark. In the end of the night I can feel your warmth. Come up close, Close to me. Coz In the end of the night I can feel you breathe. Don’t be afraid, Don’t be alarmed. In the end of the night you’re in my arms. I’m on my bed, My bed of stones. But in the end of the night we’ll rest our bones. So don’t you worry. Coz in the end of the night we’ll be together again.

Une visite chez Bobby et Helen. Voilà une bonne idée même si j'étais un peu inquiète. J'espère que tout vas bien. J'aime pas quand il ne dis pas tout comme ça. dis je agacé. Depuis qu'il était allé à l'hôpital j'avais peur pour lui et pour sa santé. Dean affirmait qu'il devait sortir un instant. Je le laissais aller pendant que je préparais la petite Délilah.
Il arriva un peu après avec un beau bouquet de roses qu'il me tendit. Oh, mon amour. Merci, elles sont magnifiques. dis je en l'embrassant avec amour. Vivre avec Dean était merveilleux pour moi, depuis le temps que j'en rêvais. J'étais juste triste de ne pas avoir d'enfant, de ne pas pouvoir lui offrir ce bonheur. Un enfant à nous deux.

Il me montra alors le bouquet pour Helen. C'est parfait je trouve ! Elles lui correspondent totalement. Une fois tout les trois prêts on partie chez nos parents d'adoptions. C'était un peu étrange car la vie devenait de plus en plus normale pour nous et parfois j'avais du mal même ci c'était évidemment ce que je voulais.
On se gara devant et sortie la petite de la voiture alors que Bobby sortie les mains de la voiture. Il était toujours entrain de faire des réparations. Délilah alla vers lui en courant pour le câliner, c'était beaucoup trop mignon.

Je passais ma main derrière les oreilles du toutou de la famille en souriant avant de rejoindre mon père. Je lui fais une accolade également Bonjour Bobby. Tu m'as inquiété tout vas bien ? demandais je alors inquiète. Oui c'était plus fort que moi. Il nous proposa à boire et Dean demanda une bière. La même s'il te plait. Dean et moi on se ressemblaient énormément.

Helen sortit alors de la maison, un tablier autours de la taille. La coiffure parfaite, le sourire en place. Mince elle était vraiment incroyable cette femme. J'allais alors à sa rencontre pour lui faire une bise et elle fit la bise à Dean avant de prendre Délilah dans ses bras pour l'embrasser sur la joue. Avoir une vraie famille était incroyable, et pourtant aujourd'hui nous avions cette chance, c'est peut être pourquoi j'avais si peur au final. Perdre ce bonheur comme j'avais toujours tout perdu.

Tout enserrant la main de son fils de cœur le vieillard sourit avec une tendresse toute paternelle. Il savait parfaitement qu’il n’était que le substitut, le remplaçant de John partit trop tôt pour sauver l’un des frères Winchester. Mais en fait le vieil irlandais avait changer les couches de Sam, jouer au base-ball avec Dean et essayer de leurs donner un semblant d’enfance. Plus qu’une fois les enfants de cœur du patriarche Singer avaient hurler à la face de l’ancêtre qu’il n’était pas leur père et chaque fois le palpitant du vétéran s’était effilocher de douleur. Mais il les aimait. Pointant la vieille Chevelle de la tête en grognant de dépit comme c’était son habitude, le chasseur put enfin parler librement vu que la petite était plus loin avec le vieux cabot trop affectueux pour sa race.

Bobby- Juste la courroie de l’alternateur. Ce putain de tas de ferraille me suit depuis le Vietnam... Quand je vais passer l’arme à gauche, je voudrais bien être enterrer avec cette vieille saloperie de tape-cul... Mais elle est comme ma foutue gueule... Laide, vieille mais on sait pas comment elle peut encore rouler.

Tout en tapotant de manière espiègle le ventre de Dean, Bobby dit en souriant.

Bobby- Pas dur de te cerner fiston. Tu es un estomac sur deux pattes. Tartes et cheeseburgers. Et comme le vieux sénile que je suis, tu aimes pas trop la bouffe de verdure de merde que ta véritable bouffe grignote.

Tout en serrant sa fille de cœur dans ses bras aimant, l’irlandais ne put s’empêcher de laisser un petit rire aux paroles si inquiètes d’Abi.

Bobby- Tu sais que c’est de mon putain de job de m’inquiéter pour toi, Charlie et les frangins? Je tombe bientôt à la retraite vole pas mes trucs bordel de merde.

Pigeant deux bières dans la glacière après avoir offert un jus à la petite, le vieil ours grincheux parut surpris de voir la superbe rouquine qui l’avait sauver de la déchéance apparaître sur le pas de la porte.

Bobby- Helen déjà revenu des emplettes?

En vérité l’amour de Bobby n’avait point parti. Secouant la tête l’irlandais entra le petit groupe
À l’intérieur. Dernièrement l’ancêtre avait bricoler, remis la maison à neuf totalement.

Bobby- Jamais la maison n’a été aussi solide... Elle est encore bonne pour une cinquantaine d’années... Ma princesse mamie et papie t’ont préprarer un truc...Vous venez?

Il les conduit alors à l’étage. Les chambres de Abi et de Dean semblait figer dans le temps depuis leur départ de la maison paternelle. Mais un des nombreux bureaux avait été transformer en chambre de rêve pour la petite. Sa couleur favorite se trouvait sur les murs, des objets relier à sa passion et tout ce qu’elle pouvait avoir besoin pour dormir dans le bonheur. Chaque meuble était fait à la main par l’intransigeant irlandais et adaptable pour suivre l’évolution de l’enfant.

Bobby- Tiens c’est ta chambre ma grande. Tout est à toi!

La petite toute sourire alla dans cette pièce de rêve pour en explorer chaque recoins. Regardant alors le couple qui lui réchauffait le palpitant, le vieil homme parla avec ce ton direct et franc qui ne laissait souvent guère de place à la protestation.

Bobby- Les enfants vous êtes toujours dans votre lieu de vie qui est presque aussi grande que ma foutue gueule?

Il sorti alors des clefs de sa poche. Dean et Abi pouvait reconnaître les clefs des garages, de la maison et des bâtiments tout près.

Bobby- J’en ai discuter avec Helen... Cette maison fut bâti pour une famille... J’ai vécu des bons moments et des peines ici... Maintenant avec ma belle on voudra prendre un genre de semi-retraite et on voudra plus petit comme résidence... On va se faire construire au printemps à un putain de jet de pierre d’ici...

Il plaça alors les clefs dans les mains du couple en souriant.

Bobby- Si vous la voulez, la propriété est à vous. Juste me laisser faire des fois de la mécanique et ce sera parfait. Aussi un ou deux petits trucs si vous voulez bien de la maison qu’on doit discuter... C’est maintenant à vous de vous faire des souvenirs de famille dans cette maison... Pour Sam on va lui refiler mes vieux bouquins qui le fascine tant...

@Abigaëlle Lidervaïne
@Dean Winchester

Comme toujours, Dean était très heureux de voir Bobby. Depuis toujours, il le considère comme sa famille, un second père qui l'a plus ou moins élevé, un homme à qui il pouvait se confier quand il était ado alors que son père était parti chasser et qu'il avait si peu de temps à leur accorder. C'est sur que sa vie serait bien différente sans lui. Pour Delilah, il était tel un grand père, un papy gâteau qui la gâte beaucoup trop. Helen était là aussi, elle sortait de la maison pour les saluer et le chasseur lui présenta le bouquet de fleur qu'il avait prévu pour elle, car il ne pouvait pas venir comme ça les mains vides. C'était une charmante attention, la prochaine fois, il pensera à ramener une bouteille de bon Whisky Irlandais à Bobby.

Singer avait l'air de galérer sur le vieux véhicule, le genre de belle mécanique qui pourrait marcher encore cinquante ans si on la bichonne, mais qui pouvait se révéler très capricieuse. Les pièces d'antan était plus solide, mais ce sont aussi des choses qui ont prit de l'âge, ça devient difficile d'en trouver pour changer celle qui ont rendu l'âme, mais rien n'est impossible ! "Si tu veux, je t'aiderais. Je suis sûr qu'on peu la remettre en état. Au pire, si c'est un problème de pièce, on devrait pouvoir trouver sur internet, doit bien y avoir un collectionneur ou un type du genre qui à ça en stock." Avec son Impala, il a l'habitude, il sait plus où moins ou chercher quand il a besoin d'une pièce de recherche et avec le temps... ça devient difficile d'entretenir la voiture de son père, mais il ne lâche pas. Cette voiture, s'il pourrait l'emmener dans sa tombe, il le ferait !

La bière en main et après avoir discuté un peu, tout ce petit monde se retrouva à l'intérieur. Visiblement, Bobby et Helen avait préparé quelque chose pour Delilah. Dean jeta un coup d’œil à Abi, comme pour se demander "qu'est-ce que c'est". Quand on vous dit que cette enfant est trop gâtée...

Les voilà à l'étage, chose assez rare, quand ils viennent, la plupart du temps, ils restent dans le salon ou la cuisine pour discuter, boire et manger. Bobby ouvrit une porte, celle d'une chambre, il connaissait bien la maison pour y avoir passé beaucoup de temps dans sa jeunesse. La pièce était méconnaissable. Les murs n'avaient plus ce vieux papier peint daté et usé par le temps. Nan, là, c'était tout neuf, un joli papier peint avec des dessins d'animaux et un mur totalement mauve, la couleur préférée de la petite. Un joli lit d'enfant, une belle armoire, quelques jeux, c'était une chambre digne de la petite Delilah, chose qu'il ne pouvait pas offrir à sa fille dans le petit chalet qu'ils occupaient pour le moment en attendant de trouver une maison. La petite était heureuse et courait partout pour découvrir cette chambre qui était sienne. "Bobby ! C'est... C'est beaucoup trop, fallait pas ! Merci, mais t'aurais dû m'appeler pour que je vienne t'aider au moins !" C'était un peu gênant, il ne savait pas quoi dire. Il était touché par cette attention qui était charmante et délicate. L'enfant était heureuse et bien que ce cadeau soit pour Delilah, c'était aussi un peu pour Dean, car voir sa fille si heureuse ça n'avait pas de prix.

Bobby dit un truc qu'il ne comprit pas. Il le regarda sans comprendre, le pensant même devenu sénile sur le coup. Puis, il lui donna les clefs. Les clefs ? C'était les clefs de quoi au juste ? La maison ? Hein ? Quoi ? Kézako ? Pourquoi ? Comment ? Trop de questions se bousculaient dans la tête de Dean qui ne parvenait pas à comprendre. Il observa Abi pour savoir si elle comprenait mieux que lui, car là... il était dans le brouillard le plus complet. Le plus vieux s'expliqua et malgré les explications, il avait du mal à y croire et ne savait pas quoi dire. En gros, Bobby et Helen était en train de léguer leur maison à Dean et Abi. C'était à la fois trop beau et beaucoup trop. L'offre était touchante, mais ça lui donnait l'impression de jeter Bobby et Helen à la rue. "Bobby je... enfin... je sais pas quoi te dire. Je peux pas accepter. C'est ta maison, je peux pas l'accepter. T'as toujours vécu ici. C'est généreux de votre part à Helen et toi, mais vous n'êtes pas obligé de faire ça, je te l'assure." Dean n'est pas du genre à accepter des cadeaux comme ça, c'est tellement énorme. Et puis, il a des souvenirs ici et ne plus voir Bobby ici, ça serait tellement bizarre. Disons qu'il ne sait plus où il en est pour le moment. "Abi, je sais pas ce que tu en penses ? Je... je sais pas... c'est trop !" Une autre part de lui pensait aussi à cette offre/don comme une début de testament et ça le rendait quelque peu triste. Histoire de discuter de tout ça, mieux vaut descendre et laisser la petite jouer. Delilah, t'es sage, on est en bas, d'accord !" Et tout le monde se retrouva dans le salon.

@Bobby Singer & @Abigaëlle Lidervaïne

I'm not the same, now...

It’s getting late, It’s getting dark. In the end of the night I can feel your warmth. Come up close, Close to me. Coz In the end of the night I can feel you breathe. Don’t be afraid, Don’t be alarmed. In the end of the night you’re in my arms. I’m on my bed, My bed of stones. But in the end of the night we’ll rest our bones. So don’t you worry. Coz in the end of the night we’ll be together again.

Bobby était mon père, du moins dans mon coeur et cela n'allait clairement pas changer. Hors de question. Je ne pouvais cacher mon petit rire quand Bobby parla du ventre sur pates qu'était Dean. Autant te dire que c'est pire qu'une chasse au windingo pour lui faire bouffer des légumes, pire que Délilah. dis je en riant. Finalement ce fut à mon tour de me faire presque disputer. Quand on aime, on s'inquiète c'est comme ça ! dis je avec un sourire sincère serrant l'avant bras de mon paternel de coeur.

Helen nous rejoint avec toujours cette classe que je n'aurais jamais doute jamais. Quand il me parla de la maison je fronçais les sourcils. Heu...oui bien sur c'est une bonne maison... dis je en lançant un regard interrogateur à Dean. On suivait alors le patriarche dans la maison, à l'étage avec des questions pleins la tête. Passant devant mon ancienne chambre j'eus un petit pincement au coeur, j'avais passé tellement de temps entre ces murs. Finalement j'ouvris la bouche en grand avec un sourire immense en voyant la chambre de Délilah, jusqu'à ce qu'il parle du chalet. Cela me mis tout de suite moins à l'aise. Cette chambre est géniale, tu as fais un travail de titan ! Heureusement que tu es sensé te reposer hum ? ...Sacré papy gâteau ! Le chalet ? Il est ...bien. Enfin du moins il fait l'affaire pour le moment, pas vrai Dean ? Puis on pense à trouver une maison donc tu vois... ouai ok s'était pas grand et au milieu de nul part mais bon à la base j'étais seule dedans après tout. Mais la suite, je ne m'y attendait clairement pas !

Les clefs. Hain ? Des clefs ..? dis je en regardant Dean l'air de ne pas comprendre, d'ailleurs il ne semblait pas comprendre plus que moi. Pourtant l'explication était clair mais je crois qu'au fond on ne voulait pas comprendre. On regardait Bobby, puis Helen et ainsi de suite. C'était pas possible d'ailleurs le Winchester le disait très bien. Jusqu'à me demander mon avis. Helen, Bobby...on ne peut pas faire ça, c'est chez vous ici. C'est votre maison .On trouvera la notre mais...non c'est pas possible de prendre la tienne. Pas vrai ..? dis je en regardant Dean avant de descendre entre adultes laissant la petite jouer.

Helen nous proposa une boisson et je demandais un double wisky, là j'en avais clairement besoin pour me remettre les idées en place puis je regardais silencieusement Dean l'air de dire " on peut faire ça " ?
Je pris place sur le canapé en caressant la tête du chien qui venait d'arriver contre moi. Ce n'est pas rien ce que vous nous proposez, bien sur on pourrait continuer à aider les chasseurs à ta place et puis il y a tout ce qu'il faut ici mais...TA maison ? ! c'était un peu bizarre, comme ci on était entrain de tuer Bobby. Et puis faire vivre Délilah dans un endroit connu des démons et autres créatures, avec tout ce qu'il faut pour ça...c'était peut être pas l'idéal non ? Et pourtant j'aimais cette maison comme la mienne. Je ne savais pas quoi penser.

Mettant un genou au sol, le vieil homme fourbu par tant de combats contre l’imbécilité humaine et le chaotique surnaturel étreignit la petite puce toute heureuse d’avoir une chambre de princesse juste pour elle. L’irlandais avait tout fait de ses mains malgré les regards sévère de son amour qui exigeait qu’il se repose. Malgré tout on pouvait ressentir tout l’amour des grands-parents de cœur envers la gamine qui était aux anges. D’une oreille distraite Bobby écouta les paroles de Dean en les balayant d’un haussement d’épaules.

Bobby- Amuse-toi bien ma grande. On revient vite… Oh en passant Mamy et papy ont caché des petits trésors un peu partout avec des indices… On va voir si tu es aussi maligne qu’Abi ou bien tu vas venir me chercher comme le fait parfois ton père.

Il se releva en faisant claquer joyeusement ses articulations et dis en souriant tendrement.

Bobby- On est deux sur le coup. Tu me connais ma fierté, j’ai aucun talent dans la put… la décoration.

Le mot proscrit devant la petite fut esquivé de justesse par le vieil ours mal léché sous le regard vindicatif de la magnifique rousse qui avait fait ressusciter son palpitant. Le quatuor descendit au salon et comme de raison le patriarche Singer s’assit dans ce fauteuil qui semblait être aussi vieux que son propriétaire. Usé et tâcher par la vieillesse, mais encore robuste et confortable. Remerciant par un doux baiser sur le dos de la main de l’anglaise pour avoir servi les gens, un irish coffee fumant à la main. Souriant comme le vieux renard qui avait quelques coups d’avances sur tout le monde, le barbu hocha la tête en soupirant doucement.

Bobby- Écoute c’est ma maison comme tu l’as dit et j’en fais ce que je veux… Ça me trou le cul de le dire, mais je commence à foutrement pédaler dans la choucroute pour entretenir le tout. Je rajeunis pas même si l’amour me donne un putain d’élan…

Pointant du menton les clefs sur la table basse, il dit simplement et avec une douce émotion qui en disait long sur son amour paternel pour ses enfants de cœur.

Bobby- De base quand j’ai tout construit ici et je l’ai fait dans l’espoir de le léguer à mes enfants… Je n’ai pas pu être un père biologique, mais le foutu destin m’a donné des enfants formidables à prendre sous ma foutue aile cassée. Ils sont devenus des héros pour ma sale gueule… Mais là en étant ensemble vous me simplifier la tâche… Car je ne savais pas à qui léguer tout ça. À ma fierté ou bien mon plus vieux. Donc faîtes-nous plaisir en acceptant la maison et le terrain… Vous avez tout pour la mécanique et bien vivre. La petite à de l’espace pour jouer avec son nouveau chien…

Il sourit doucement en flattant l’encolure du vieux cabot.

Bobby- Rumfield va être papa donc si la petite veut un chiot c’est foutrement le temps…

Il dit en serrant la main de la belle qui était devenu le centre de son univers.

Bobby- C’est maintenant à vous de faire des souvenirs de famille dans cette maison. Moi et mon Volcan on va déménager ce printemps… Un nouveau chapitre comme vous deux… Si vous ne la prenez pas je vous la lègue à ma foutue mort… Donc c’est plus agréable de me recevoir à souper avec ma belle qu’un foutu notaire vous donne les clefs non?

L'offre de Bobby était plus qu'une surprise, mais il était difficile de savoir si c'était une bonne ou une mauvaise surprise. Quelque part, il était touché de cette proposition, ça montrait la confiance et l'amour qu'il pouvait porter au couple. Mais d'un autre côté ça lui donnait l'impression qu'Helen et Bobby se mettait dehors pour laisser la place et il n'aimait pas trop ça. Ce n'était pas tout ! Cette baraque était pleine de souvenirs, aussi bien des bons, que des mauvais. Pour le moment, il n'était pas sûr d'être capable d'y vivre. A chaque fois passer devant sa chambre d'ado et repenser à cette vieille époque, penser à son père. Il se souvient des moments ou John était là à boire une bière avec Bobby sous le porche ou bien dans le salon. En fait, c'était un mélange de beaucoup de chose. Certes, il aime cet endroit, mais entre l'aimer et accepter d'y vivre avec tout ce lot de souvenirs, c'était une autre histoire.

Abi semblait hésitante aussi, surement pas prête à vouloir mettre le vieux couple dehors. C'était assez bizarre comme offre, cadeau ou il ne savait trop quel nom donner à ça. Mais ils vont parler de ça, car pour là, ni Abi, ni lui n'avait accepté. La discussion allait se faire en bas, tout en buvant quelque chose. Quoi qu'il arrive, il espérait que Bobby ne le prenne pas mal et comprenne la décision finale qui sera prise. Même si cette maison appartenait à son vieil ami et qu'il était libre d'en faire ce qu'il voulait, il en allait de même pour Dean et sa petite amie, libre d'accepter ou refuser. C'est la démocratie, non ? "Ta proposition nous touche, mais je peux pas te répondre tout de suite, personnellement, j'ai besoin de réfléchir." Pas de précipitation, prendre le temps de réfléchir, voilà la plus brillante des idées à avoir.

"Je comprends ce que tu dis, le fait que tu veuilles la léguer tout ça. Mais cette maison... c'est aussi beaucoup de souvenir, un passé pas toujours joyeux, des moments de solitude, l'absence de mon père... Il y a aussi les bons souvenirs... J'ai peur de ne pas réussir à vivre avec tout ça. Entre venir et y vivre, c'est différent. Je suis pas certain de vouloir me souvenir de tout ça, tout le temps. Peut-être que j'ai envie de construire aussi ma vie par moi-même. C'est pas contre toi, mais je crois que je dois me prouver à moi même que je peux le faire, que moi aussi je peux obtenir un semblant de vie normale, avoir ma maison que je me serais crevé le cul à trouver, payer, arranger, décorer... J'aime ta maison, mais je crois qu'elle ne sera jamais la mienne..." tente t'il d'expliquer surement maladroitement. Il regarda Abi, comme pour savoir ce qu'elle pensait et ressentait. Peut-être que c'était différent ou identique, elle avait le droit de donner son ressenti. "Et puis... je voulais trouver quelque pas loin de chez Jo. Habiter ici, c'est être loin de Delilah quand je ne l'ai pas. Et sincèrement, j'ai envie d'être près d'elle, de pouvoir sortir de chez moi, marcher cinq minutes pour aller lui faire un bisou si j'ai envie. Là, ça sera pas possible et je suis sûr que tu me comprendras si je te dis que ma fille passe avant tout !" C'était une conversation qu'il avait déjà eu avec Abi, il savait qu'elle comprenait et c'était déjà l'un des critères important de leur recherche. Une maison dans le secteur ou habite Joanna pour qu'il puisse voir Delilah aussi souvent qu'il veut. Et puis, ça sera moins déstabilisant pour la petite d'avoir son papa pas loin et pour se rendre service entre parents, c'était aussi une question bien plus pratique. "Tu devrais la proposer à Sam et Liz, ils accepterons peut-être plus facilement ?" Son petit frère et sa femme n'ont pas les mêmes contraintes, ça serait surement plus idéal pour eux. "Qu'est-ce que tu en penses Abi ?" demande t'il à sa bien aimée.

@Bobby Singer & @Abigaëlle Lidervaïne

I'm not the same, now...

It’s getting late, It’s getting dark. In the end of the night I can feel your warmth. Come up close, Close to me. Coz In the end of the night I can feel you breathe. Don’t be afraid, Don’t be alarmed. In the end of the night you’re in my arms. I’m on my bed, My bed of stones. But in the end of the night we’ll rest our bones. So don’t you worry. Coz in the end of the night we’ll be together again.

J'étais vraiment embêtée, je ne savais pas quoi penser de tout ça. Le cadeau que nous faisait Bobby était plus que l'on pouvait en vouloir et en même temps, ce n'était pas "notre" maison. C'était celle de notre enfance, de nos chasses , de Bobby. Pas la nôtre. Mon regard se posait sur Dean comme pour savoir ce qu'il pensait de tout ça. Ils avaient fait une belle chambre pour Délilah et c'était vraiment adorable. J'étais totalement perdue.
On descendit alors s'asseoir sur le canapé où Helen nous servis du café. Et avec Dean on essaya de lui dire que c'était gentil mais que ce n'était pas une bonne idée.
Mon compagnon de vie semblait du même avis que moi. Cette maison n'étais pas que de bons souvenirs.

Ecoutes Pa'. Je...on apprécie l'offre mais je dois avouer que je ne serais pas tranquille d'élever la petite ici. Tout les monstres, les démons connaissent le lieux et étant loin de la ville c'est encore plus simple pour eux de nous attaquer...On veux élever Délilah dans une vie...normale. dis je en regardant Dean comme pour obtenir son soutien.

J'avais bien sur entendu pour le chiot mais ce n'était pas là le plus important pour le moment. La maison était le plus important. Dean semblait d'accord avec moi et ma main se posa sur la sienne quand il parla de sa vie difficile. Le soutien était important dans un coupe non ?
Il me demanda alors ce que j'en pensais et j'eus du mal à donner ma réponse mais il le fallait. Et bien...comme le dis Dean on...on voulait trouver une maison pas loin de chez Joe et puis...une vie normale pour elle...et...je sais pas quoi dire, je suis vraiment désolé Bobby. Ton...votre offre est immense mais peut être que Sam ou Charlie en feront meilleur usage ..? dis je doucement en reposant ma tasse vide. Mon regard se posa sur Helen comme pour trouver une aide.

Cette dernière pris place sur l'accoudoir du vieux fauteuil de Bobby et posa sa main avec tendresse sur son bras. Ce n'était qu'une proposition, n'est ce pas Darling ? Nous la proposeront à Sam ou Charlie ou même à d'autres chasseurs qui en feront bon oeuvre. Pour nous un appartement en ville sera bien plus pratique et suffisant. N'est pas mon chéri ? Sa voix était douce et pourtant ferme. Elle savait y faire sans aucun doute avec notre bon vieux Singer.

Le vieil homme buvait avec lenteur son irish coffee tout en analysant chaque mot que prononçaient ses enfants de cœurs. Dans l’esprit du vieux soudard il s’était imaginé que le couple aurait accepté dans la joie et l’allégresse. D’avoir un toit solide, une cour pour que la petite princesse puisse s’amuser au grand air et même un côté mécanique pour démarrer une petite entreprise familiale. Mais le refus laissa un goût de cendre dans la bouche du patriarche. Baissant son regarda dans sa tasse pour y noyer un instant de tristesse, il soupira doucement en hochant la tête.

Bobby- Bordel vous avez raison les jeunes. Je pensais faire le coup du siècle en vous offrant le tout… Mais c’est vrai que cette vieille saloperie de maison de mon cul flasque a connu plus d’horreur que de bonheur et que ceux qui nous aiment pas des masses connaît le tout.

Il sourit avec cette tendresse et cet amour, qui avait longtemps été refoulé par la colère et la frayeur de tout peur de nouveau, qu’il témoignait à chaque moment avec la magnifique rouquine. Le père spirituel de près de la moitié des chasseurs des environs aimaient avec affection chacun d’eux, mais pouvoir simplement renouer avec l’amour et la passion trop longtemps négliger était une bénédiction. Il embrassa le dos de la main de la belle avant de regarder le couple.

Bobby- Comme j’ai appris depuis foutrement longtemps, Helen a toujours raison. C’est pas une évidence, mais une règle de survie. Un petit appartement en ville ce sera parfait avec un petit garage pour bidouiller sur la mécanique… En fait n’importe où sera mon volcan ce sera ma maison.

Il tapota la main de sa fille de cœur en souriant.

Bobby- La sécurité de la petite c’est la chose la plus important des parents et des grands-parents. Tu sais j’ai une idée. On pourra s’acheter le terrain vacant non loin de Jo et je vous donne un coup de main à bâtir la maison? Comme vous allez bâtir votre vie ensemble, autant que ça soit du neuf…

Le vieux soldat fit un clin d’œil espiègle à son fils de cœur.

Bobby- Promis on va charger les murs de sels et de protections pour qu’on vous foute la paix.

Rigolant en secouant la tête, il rajouta en haussant les épaules.

Bobby- Je voulais commencer par l’aîné pour la maison. On va passer à Sam et si c’est non, je demande à Charlie. Sinon je donne les lieux aux chasseurs pour en faire un putain de quartier général..

La proposition était plus qu'adorable, mais aussi vraiment inattendue. Malgré la bonté et la gentillesse de ce geste, Dean ne pouvait pas l'accepter. Cette maison, même s'il l'aimait, elle représentait beaucoup. Des souvenirs liés à son passé avec son père, des moments de conversation avec Bobby, des blessures soignées, des engueulades... C'était beaucoup, tout ça, il ne pourrait pas l'oublier. Mais c'était aussi ce côté souvenir et nostalgie qu'il aimait en venant ici, sauf qu'il n'était pas prêt à ressentir ça tout le temps. Aucune envie de poser les yeux sur la porte et d'un coup penser à son père ou a autre chose. Et puis, ça restait LA maison de Bobby et même s'il la lui donnait, il ne se sentirait pas chez lui, il aurait l'impression d'avoir exproprié le vieux chasseur et il n'avait aucune envie de ressentir ça.

Abi semblait de son avis et ça le rassura, ils étaient sur la même longueur d'onde. Tout comme lui, elle avait aussi des souvenirs ici, donc elle devait comprendre ce qu'il disait. Le point important, c'était aussi Delilah, vivre ici, c'était dangereux, des monstres pourraient attaquer, et clairement la casse... ben une gamine en bas âge qui courre vers des piles de voiture... NOPE ! Il préférait le calme et la sureté d'une maison banale et sans histoire.

Bref, elle refusa l'offre, ils refusèrent main dans la main, soudé, mais en étant désolé et ne voulant pas vexer Bobby. Ça les touchaient, il n'avait pas à en douter, mais ce n'était pas pour eux. Helen, la sagesse incarnée comprit ce que les jeunes disaient et elle tenta de le faire comprendre avec son flegme British. Par chance, pas de cri, pas de colère, Bobby était vachement compréhensible. Lui qui s'attendait à des sortes de représailles en mode "bon sang vous êtes casses couilles", eh bien, non ! En tout cas, l'intention était là, et c'était justement ce qui comptait et qui ne sera pas oublié. "Tu veux à ce point là quitter cette maison ? J'ai du mal à t'imaginer dans un appartement." Il risque de se sentir étouffé dans un appartement, mais il n'allait pas contredire son choix, mais voilà... cette maison sans lui, c'était difficile à imager.

Quant à la nouvelle idée de Bobby de construire ensemble la maison, c'était encore très gentil, mais comment Dean pourrait trouver le temps de faire une telle chose ? Et puis, cette maison, il la voulait rapidement, pas dans trois ans. Ils vivent déjà dans un petit chalet pas super confortable au milieu de la forêt, il n'avait aucune envie d'imposer ça plus longtemps à Abi et il aimerait recevoir sa fille dans une VRAIE maison. "Ton offre est une fois de plus généreuse, mais je me dois de le refuser. On a besoin d'une maison rapidement, j'ai pas le temps de passer ma vie sur un chantier. Je veux un endroit confortable rapidement pour accueillir Delilah et vivre avec Abi. La construire ça prendra trop de temps. Cependant, s'il y a des travaux à faire à l'intérieur, on pourra s'occuper de ça." Un compromis ! Des travaux, plutôt qu'une construction. Et puis, Bobby n'avait plus vingt ans, il ne voulait pas l'user inutilement dans la construction d'une maison. "Après... si tu tiens vraiment à construire quelque chose, que dis tu d'une cabane dans le jardin pour Delilah ? Un endroit ou elle pourra jouer dedans," Moins long à faire, moins contraignant et puis moins fatiguant également.

La maison, il peut en effet la proposer à Sam ou Charlie s'il comptait vraiment la quitter, mais cette décision lui revenait. C'est chez lui après tout !

@Bobby Singer & @Abigaëlle Lidervaïne

I'm not the same, now...

It’s getting late, It’s getting dark. In the end of the night I can feel your warmth. Come up close, Close to me. Coz In the end of the night I can feel you breathe. Don’t be afraid, Don’t be alarmed. In the end of the night you’re in my arms. I’m on my bed, My bed of stones. But in the end of the night we’ll rest our bones. So don’t you worry. Coz in the end of the night we’ll be together again.

Je savais bien que notre refus avait fais du mal , ou même avait déçu Bobby mais nous ne pouvions pas non plus accepter sans le vouloir vraiment n'est pas pas ? il valait mieux lui faire tristement un peu de peine que de passer notre vie dans une maison qui n'est pas celle que l'on souhaite. Heureusement Helen était là pour temporiser la chose. Ce que disait Bobby était beau, et voir ce couple heureux était une bénédiction pour moi et certainement pour les Winchester. De toute façon ça va pas nous empêcher de nous voir, puis on va surement monter un petit garage avec Dean, tu seras le bienvenue quand tu t'ennuies. dis je en souriant avec tendresse.

J'étais surprise par le calme du patriarche, il faut dire qu'il n'était pas connu pour ça mais j'avais l'impression qu'Helen le calmait à chaque fois, elle savait lui parler et il était certain qu'elle le connaissait peut être même mieux que personne ici. En tout cas ils étaient amoureux ce qui était encore plus mignon au vu de leurs âges. Dean et moi étions d'accord. Nous formions un couple unis et c'était encore parfois un peu étrange pour moi mais nous avions grandis, muris et puis il était devenu père et j'avais aussi la responsabilité de la petite, elle passait clairement avant le reste.

J'écoutais la suite avec bienveillance et regardais un instant Dean qui ne semblait pas non plus emballé par l'idée d'une construction. Singer ne se rendait pas compte que la vieillesse était bien présente et qu'il était temps pour lui de se reposer. Construire une maison prendrait trop de temps et puis, le chalet n'est pas l'idéal pour la petite. ce n'était pas dans l'urgence mais je comptais bien déménager dans l'année.

Nous faisions nos choix, Bobby et Helen ferait les leurs c'était tout ce qui comptait, que tout le monde soit heureux. J'hésitais un moment avant de finalement dire. Je trouve que c'est une bonne idée ce déménagement . Vous vous êtes retrouvés, et puis vous avez assez soufferts tout les deux, surtout toi Bobby. Appartement ou petite maison, ça c'est à vous de voir mais profiter de ces prochaines années pour être un peu en paix. dis je avec un sourire. Dean et moi essayons d'avoir une vie un peu plus normale et finalement c'était agréable même si ce n'était pas toujours facile, un compromis avait été fait et pour le moment tout ce passait vraiment bien. Helen et Bobby n'avaient plus toute la vie devant eux, il était temps qu'ils se posent et profite enfin d'être heureux.

Le vieil homme sourit avec cette tendresse et surtout cet amour qu’il ne déployait que pour les rares personnes que son vieux palpitant trop souvent lézarder par la tristesse et la souffrance battait au rythme de leur prénom. Ses enfants de cœurs, eux qui ont pris possession de cette tendresse paternelle alors que l’irlandais ne pourrait jamais réellement connaître le bonheur d’avoir élevé un poupon vers l’âge adulte, et son grand amour sont devenu le centre de son existence et le patriarche Singer pourrait engueuler Lucifer pour éviter que chacun ne souffre. Prenant les mains graciles de sa fierté et de son volcan dans les siennes rugueuses et tachetés par la vieillesse qui gagnait à chaque heure plus de terrain sur l’espérance de vie de l’irlandais, le barbu eut un petit sourire confit.

Bobby- Je vais devoir me trouver des trucs à faire sinon je vais tourner en rond… Un peu de mécanique et de la rénovation… Mais tu vas avoir des putains de surprises dans la maison de jardin de ta petite princesse je t’avertis mon garçon.

Il hocha doucement la tête et répondit à la jeune femme.

Bobby- Il va avoir le tourtereau d’Alix, tu sais la belle gueule de playboy de mon cul rachitique, qui fait un projet domiciliaire pour jeune famille et retraités. J’ai vendu des bouquins aux enchères et putains j’ai eu le pactole pour ce que je prenais des romans de lecture… Si ma belle aimerait, on a les moyens pour une petite maison au lieu d’un foutu condo de luxe. Et si vous avez besoin de fric pour une mise de fond, je suis là vu?

L’irlandais en avait marre de faire des concessions depuis le tout début de l’entretien et si son ainé refusait, il fera une sale tête d’ours mal léché à qui on vient de pisser dans sa gamelle de whiskey.

Bobby- Je crois sincèrement que ce sera bien qu’un couple ou deux de chasseurs ayant de la foutue expérience puissent surveiller les lapinous… Bordel de merde je commence à causer comme Charlie.

Il rigola tout doucement en embrassant la main gracile de la rouquine de ses rêves et dis simplement.

Bobby- On doit prendre du temps pour nous ma belle, mais on peut sortir un chasseur de la chasse, mais jamais la chasse du chasseur… Et on doit veiller sur notre famille…

Dean n'avait nullement l'intention de vexer Bobby ou quoi que ce soit d'autre en refusant son ou plutôt ses propositions. Disons que c'était adorable et bienveillant de sa part, hélas, ce n'était vraiment le bon moment, ni ce que le couple désirait. Le vieux chasseur allait devoir tourner cette page et voir avec quelqu'un d'autre pour refourguer sa maison. Il trouvera preneur, Sam sera peut-être le bon ou alors Charlie. Ce refus ce n'était pas fuir devant l'offre, juste que ça ne leur convenait pas. C'était la maison de Bobby, cette phrase restait et restera dans la tête du jeune chasseur, du coup, il ne pourra jamais se sentir à son aise et totalement chez lui, même s'il en devenait le propriétaire. Franchement, si on doit avoir un chez soi, autan s'y sentir bien.

Quant à l'idée d'en construire une, là aussi il refusa. Ce n'était pas dans les plans d'Abi et Dean. Construire ça demande du temps et aussi de l'argent. En plus c'est fatiguant et franchement, Bobby n'est plus tout jeune, même s'il n'est pas non plus vieux en mode grabataire. C'est un cadeau de vouloir l'économiser lui qui en avait fait beaucoup toute sa vie. Bon, il aurait surement apprécié avoir une masseuse pour s'occuper de lui après une journée de construction, mais non ! Au moins Abi était d'accord sur tous les points, comme quoi ils sont raccords tout les deux.

Singer ne le prit pas mal, car Dean redoutait qu'ils les foutent dehors à grand coup de pied au cul au point de devoir ramper sur le trottoir pour pouvoir rentrer. Il accepta tout et c'était top. A l'écouter, on dirait qu'il avait l'air de s'ennuyer telle une larve. Quand même, il doit bien avoir plein de chose à faire. "Tu sais si tu t'ennuies... tu peux devenir notre Babysitter, je suis sûr que Delilah sera ravie que tu t'occupes d'elle !" dit-il histoire de donner des idées. Mais bon, comme il l'avait dit, s'il faut faire des rénovations, il l'invitera. Il l'obligera à reprendre les murs couleurs prune ou beige pour ensuite changer d'avis quelques jours plus tard en disant que ça ne lui plaisait plus, juste pour l'embêter...

Après, il avait le droit d'avoir des projets avec Helen, ça semblait logique. Par contre quand il parla d'argent, comment dire... Dean n'avait nullement l'intention de demander à Bobby qu'il l'aide. Et pour le moment, ce n'était même pas d'actualité. Sur ce point là, il ne dira rien, mais il espérait que Abi en pensait autant. "Écoute, on te trouvera de quoi t'occupe si tu veux. Mais laisses nous déjà trouver la fameuse maison. On ne veut pas se tromper et je veux vraiment être proche de Delilah, donc ça prendra le temps qu'il faudra pour trouver ce qu'on veut. Donc inutile de t'inquiéter pour nous, okay !"

Bobby indiquait qu'il pourrait continuer à chasser, rien ne l’interdisait à faire ça. Peut-être même qu'un jour, il pourrait faire ça en quatuor : Bobby, Helen, Dean et Abi. Une sorte de chasse familiale. Mais bon, ce n'est pas pour aujourd'hui et ce n'était pas non plus important. "La chasse c'est bien, mais vous pourriez aussi prendre des vacances ? Je crois que vous en avez fait beaucoup toute votre vie. Pourquoi ne pas profiter un peu ? Voyager ? Genre... partir dans un autre pays pour visiter. Je sais pas... la France, l'Espagne, l'Australie, le Japon... vous avez l'embarras du choix !" suggérait Dean, c'est vrai que c'était une bonne idée et moins dangereuse que la chasse. S'ils ne profitent pas un peu, quand le feront-ils ?

Après tout ça, il était temps d'y aller, Abi et lui devait rentrer. Ils saluèrent Bobby, le remerciant encore une fois pour l'offre, c'était gentil, mais ils ne pouvaient pas accepter, leur projet était différent et il comptait faire ce qu'ils avaient décidé.

@Bobby Singer & @Abigaëlle Lidervaïne

Liste de mots :
Pages, Larve, Fuir, Phrase, Masseuse, Trottoir, Prune, Quatuor

I'm not the same, now...

It’s getting late, It’s getting dark. In the end of the night I can feel your warmth. Come up close, Close to me. Coz In the end of the night I can feel you breathe. Don’t be afraid, Don’t be alarmed. In the end of the night you’re in my arms. I’m on my bed, My bed of stones. But in the end of the night we’ll rest our bones. So don’t you worry. Coz in the end of the night we’ll be together again.

On pouvait toujours se tromper et c'était ce que venait de faire Bobby. Nous offrir sa maison était des plus adorable et cela méritait même des Applaudissements mais voilà...nous voulions notre maison à nous, et je pense également que nous voulions y parvenir seul, comme un couple normal. En faite on ne voulait pas venir ici pour plusieurs raisons et puis avoir une salle anti démon, non c'était trop pour moi. Je ne me voyais pas élever Délilah dans ce monde et puis qui sait par la suite si on avait un autre enfant - l'adoption était toujours possible -. Je me voyais mal biberonner entre les pièges à démons et les cercles magiques; et pourquoi pas mettre de l'eau bénite dans le lait ? Non vraiment ce n'était pas ma vision de la maison de mes rêves malheureusement pour Singer.

Notre père expliquait qu'il allait s'ennuyer et Dean eu une superbe idée. Mais oui c'est une super idée et puis elle serait trop contente ! Tu pourrais venir garder Délilah quand tu t'ennuies. Le sourire d'Helen en disait long sur l'intérêt qu'elle portait à cette proposition.
Bobby ne semblait pas vouloir arrêter la chasse et je le comprenais mais Dean parla de vacances, j'eus un petit sourire amusé. Tu parles, il serait bien capable de trouver une chasse à l'autre bout du monde et même sans parler la langue. Bobby se mis à parler comme Charlie et je souriais, c'est vrai qu'il avait de sacrées filles à gérer entre elle et moi. En même temps c'était Singer qui nous avait formé, il avait été un bon formateur, ou déformateur vu sa façon de nous apprendre la chasse qui n'était pas toujours dans les règles de l'art. Enfin nous étions en vie c'est que c'était un bon prof.

Mon téléphone se mis à sonner et après m'être excusé je regardait la publication que je venais de recevoir. Je fronçais les sourcils, pas beaucoup d'infos juste une annonce d'une cachette à vampire. Je n'aimais pas beaucoup ça, surtout que c'était un message groupé pour plusieurs chasseurs. Je le montrait à Dean. Je sais pas quoi en penser mais il faudrait mieux aller voir ça tu crois pas ? Je me levais alors calmement même si au niveau interne mon adrénaline était monté en flèche. Désolé Pa', Helen...je vais devoir filer. Pour le coup la chasse m'appelle ! Il faut bien se l'admettre, je n'aspire pas à rester une chasseuse, pas à cent pour cent en tout cas mais ce genre de message me donnait toujours envie d'aller voir, rien que par curiosité. Alors ce soir là j'allais voir la cachette de vampire, peut être que Will que je connaissais était l'un d'eux et que je pourrais éviter sa mort ? Je n'en savais pas plus pour le moment mais je sentais le besoin d'en avoir le coeur net .

Fin pour moi , merci pour ce rp et pour la proposition <3

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