VIII.04 - Le Remède que l'on Attendait

Sam ne put retenir une grimace lorsque Liz mentionna une douleur qui pouvait être intenable si le remède était administré tard, mais il hocha la tête. Il salua d'un signe de tête le loup-garou qui se présenta à eux sur l'invitation de Steven, avant de se raidir lorsque ce dernier mentionna qui devait être mordu. Son cœur rata un battement, restant interdit quelques instants le temps d'assimiler l'information, mais il ne put retenir un cri lorsque le loup mordit Liz :

NON !

Heureusement, elle fut prise en charge rapidement, et le loup s'éloigna pendant que Steven précisa que Liz ne se transformerait pas ce soir, malgré la pleine lune, avant de lui injecter le remède. Cette fois, Sam se précipita vers elle en la voyant se tordre de douleur, essayant de la rassurer d'une voix qu'il peinait à maîtriser :

Liz, mon amour, tiens bon... Accroche-toi à ma voix, je suis là...

Il ne put retenir un soupir de soulagement lorsque, quelques instants plus tard, Liz les rassura tous avec un sourire, et la prit dans ses bras comme pour se rassurer lui-même avant de lui souffler à l'oreille :

Ne me fais plus jamais ça, par pitié...

Il lui fallut quelques longues secondes pour reprendre ses esprits, puis il s'écarta, gardant ses mains sur les bras de Liz avant de l'observer sous toutes les coutures :

Comment... Comment tu te sens ?

Pourvu que le remède fonctionne, se surprit-il à prier, alors qu'il était suspendu à la réponse de Liz et de son collègue. Mais si jamais cela ne devait pas fonctionner... Mais ça fonctionnera, se hâta-t-il de penser, s'accrochant à la moindre parcelle d'espoir qui était disponible : les Hommes de Lettres sont connus pour leur sérieux, il n'y a pas de raison pour que leur remède ne fonctionne pas...

Vorona était montée en tension d'un coup. D'une façon identique à la réaction lorsqu'un coup de feu proche déchire le silence de la nuit.
Elle se doutait de ce qui allait se passer, ca faisait partie des quelques possibilités viables qui permettaient aux Hommes de Lettres de démontrer l'efficacité de leur remède, mais le fait que la personne qui soit choisie - ou qui a choisie - de se porter volontaire pour ce test soit la personne qui les avait accueilli, ca elle ne l'avait pas vu venir.
Surtout que c'était encore une grosse différence avec l'antenne russe des Hommes de Lettres, qui n'avaient jamais eu de scrupules à se servir des chasseurs et chasseuses quand il s'agissait de tester du matériel ou de nouveaux sérums. Avec évidemment un lot de disparitions qui avait suscité des interrogations dans les groupes de chasses, mais à mots couverts, au vu des liens étroits entre la branche russe des Hommes de Lettre et le gouvernement soviétique.

- Imyu Boga... Si jamais vous vouliez qu'on aient tous et toutes le palpitant aussi remonté qu'un morceau de Dubstep, j'peux vous assurer que c'est réussi...

Se rapprochant de Liz, et de facto de Sam Winchester, elle ne put s'empêcher de jeter un regard vers son "collègue", qui n'avait clairement pas l'air d'en mener large. Autant elle se doutait que les Hommes de Lettres avaient prévu que les choses se dérouleraient de cette façon, autant elle ne pût s'empêcher de se rapprocher de lui. Parce qu'elle avait certes des réponses théoriques, mais là on venait de passer du côté de la pratique, et Vorona s'était déjà faites surprendre une fois "en mal" ce soir, elle ne comptait pas être surprise négativement une seconde fois.

- Bon, et bien, on peut dire que vous avez marqué les esprits... Je me permettrai 2 questions. La première : combien de temps avons-nous avant d'être certains que le remède aura fait effet, et de façon complète ? Et pour la seconde...

Elle jeta à nouveau un regard vers Sam Winchester et Soran, se tortillant les neurones sur la suite de la soirée, et des événements éventuels à venir. Elle en faisait peut-être trop, mais si on pouvait éviter un autre désagrément, peu importe son ampleur, elle n'allait clairement pas passer à côté.

- ... Vous avez d'autres choses du genre en stock, ou vous êtes au max niveau surprises pour ce soir ?

Elle faisait de son mieux pour contrôler son langage corporel, mais l'adrénaline délivrée plus tôt était encore présente, et vu le passif de la chasseuse russe, ca allait être le cas encore pendant quelques minutes.

Les réponses étaient fournis, sans non plus aller dans le plus grand des détails, juste pour que tout le monde puisse comprendre. Visiblement, l'effet secondaire instantanée de ce remède était la douleur. Douleur qui grandissait plus on attendait pour administrer le remède. Soran se posait une question en lui même, est-ce que cette douleur pouvait être supportable et surtout vivable si on attendait par exemple plusieurs jours. Qu'on le veuille où non, une extrême douleur, poussée à son paroxysme pourrait tuer un être humain. Cela voudrait donc dire une douleur insoutenable, à un tel point que le cœur pourrait lâcher. Vu ce que le surnaturel est déjà capable de faire, ça ne le surprendrait pas que le remède puisse tuer d'une certaine manière. "La douleur est insupportable à quel point ? En fonction de la personne, ça pourrait la tuer." Soran imagine par exemple de jeunes enfants, des personnes âgées voir des personnes malades déjà très faible physiquement. Si ça pourrait les tuer, autant se tourner vers le remède traditionnel, non ?

L'heure de la démonstration avait sonné. Un nouvel homme fit son entrée, un loup garou qui allait donc être celui qui allait mordre la "victime". Victime qui ne serait autre que la femme de Sam Winchester. Eh bien, il ne s'imaginait pas que la demoiselle serait le cobaye de cette expérience. Sans prévenir, elle fut mordu sous les yeux effrayés de Sam. Visiblement, il n'était pas au courant de cette partie là. Quelques minutes après, on lui injecta le remède et très rapidement, elle commença à se sentir mal et la douleur se répandit dans son corps tel une trainée de poudre. Ça avait l'air difficilement supportable et Soran comprit le désarroi de Sam qui semblait inquiet. A sa place, il serait dans le même état si Emmy serait blessée. Le temps passa assez rapidement et la douleur sembla avoir disparu, la jeune femme se sentant mieux. Le docteur resta silencieux, restant à sa place, observant la scène. Visiblement, la chasseuse Russe était autant sous le choc qu'eux. Faut dire que personne ne s'attendait réellement à voir ça. Tout ceci avait provoqué un flot de question de sa part. Question pertinente comme le temps d'action réel du vaccin et s'ils n'avaient pas d'autres surprises de ce genre. "De mon côté, je peux vous demander pourquoi vous garder le moyen de faire ce remède secret ? Vous n'êtes pas une entreprise qui fait du chiffre à breveter une invention. Vous êtes conscient que si ça marche, ça pourrait sauver des vies. Si quelqu'un à l'autre bout du pays ou du monde doit attendre d'être "livré" c'est la fin assurée pour la victime. Alors que dire comment le faire, ça sauvera des vies. Je vous avoue ne pas comprendre vos intentions sur ce point là." Oui, ça le rendait sceptique, mais ça semblait logique et légitime.

Il était temps de passer à la démonstration. Elizabeth douta quelques secondes… Peut-être cela aurait été mieux que ça soit quelqu’un d’autre qu’elle ? Mais la blondinette avait foi en l’avenir et surtout en le remède des hommes de lettres. L’expérience fut donc mener au bout et Liz ne put s’empêcher de grimacer lorsqu’elle se fit mordre.

On lui injecta tout de suite le remède mais bien sûre la douleur fut présente également. Seulement voilà, Sam s’inquiéta… Elle aurait peut-être du lui en parler un peu avant et le rassurer ? Il lui aurait certainement dit de ne pas le faire… Bref,

« Je suis désolée de t’avoir inquiété. » lança la blondinette alors que son mari la prenait dans ses bras pour se rassurer. La chaleur de ses bras lui fit du bien et elle garda le sourire.

« Tout va bien. C’est juste que… C’est douloureux, mais c’est mieux que de finir en créature. »

C’est alors que Vorona demanda comment ils sauront que la transformation de la jeune femme n’aura pas lieu. Steve se redressa et s’adresse à elle avec un sourire.

« Eh bien, ce soir, c’est la pleine lune. » dit-il simplement. Si Liz se transformait, ça serait ce soir. « Mais croyez bien que nous ne prendrions pas le risque d’en faire une démonstration si nous n’étions pas sûre qu’il fonctionnait. » lâcha-t-il. Un sourire satisfait se dessina sur les lèvres de Steven et il jeta un regard amusé à Liz.

« Pour l’instant, nous allons nous arrêter là dans les surprises pour ce soir. » répondit-il satisfait. C’est alors que Soran reprit la parole. L’homme de lettre le regarda d’un air hautain.

« Et bien, nous souhaitons tout de même garder un certain contrôle. Après, ce remède ne se trouve pas dans toutes les chaumières, il est créé en laboratoire. Nous distribuerons les remèdes nous-même et le donneront aux personnes qui le souhaitent. » répondit-il simplement. Il ne donnait pas vraiment de réponses.

« Bien, je crois que nous avons répondu à toutes vos questions. N’hésitez pas à profiter du buffet et du bar et bonne soirée. » lança M. Smith.

La blondinette s’était relevée et offrit un sourire aux convives. Elle posa son regard bleu sur son mari.

« Je suis désolée, j’aurai du t’en parler mais c’était secret. » lâcha-t-elle simplement. Elle se tourna alors vers Soran.

« Alors… Qu’en penses -tu ? Nous pourrons fournir ta clinique sans aucun problème dans quelques jours. » demanda-t-elle simplement.

Liz essaya de rassurer son mari, mais le chasseur ne pouvait s'empêcher d'être inquiet ; dès qu'il était question de quelqu'un qu'il aimait, il devenait une boule d'angoisse ambulante, ne supportant pas l'idée qu'il lui arrive quoi que ce soit et qu'il ne soit pas en mesure de la protéger. Le chasseur croisa le regard de Vorona et lui fit un signe de la tête pour l'inviter à poser ses questions, reportant ensuite son attention sur le collègue de Liz qui répondit avec une certaine hauteur dans la voix ; ce soir, c'était la peine lune, ils seraient fixés sur l'efficacité de l'antidote au moment où celle-ci prendrait fin. Autant dire encore quelques heures d'inquiétude pour Sam, qui décida cependant de prendre sur lui pour se reprendre.

La réponse de Steven à la question de Soran le fit hausser un sourcil, et il ne put se retenir de souligner :

A défaut de nous donner la recette, je pense que vous pourriez au moins fournir les différents quartiers généraux et endroits susceptibles d'avoir besoin d'un stock plutôt conséquent de l'antidote. Ou alors, vous détachez un Homme de Lettres qui soit en mesure de faire l'antidote dans un labo, ou que sais-je encore.

La réponse volontairement vague de l'Homme de Lettres l'agaçait, mais il restait maître de lui-même dans la mesure du possible. Inutile de faire d'esclandre, d'autant que Steven finit par les laisser profiter du buffet. Sam se tourna vers Liz, esquissant un léger sourire en coin avant de lui répondre :

Essaie de me prévenir, la prochaine fois, s'il te plaît. Que je me fasse pas un sang d'encre par-dessus celui que j'ai déjà...

Pour l'instant, elle avait l'air d'aller bien, et les épaules du chasseur se détendirent quelque peu ; d'ici peu, ils seraient fixés sur l'efficacité de l'antidote, et il devait bien admettre qu'il avait hâte de l'être pour pouvoir enfin relâcher la pression...

Vorona écouta les réponses de l'Homme de Lettre, toujours un peu désarçonnée par l'assurance de celui-ci. Mais les résultats semblaient être là, l'état actuel d'Elizabeth en attestait pour l'heure, et elle savait être pragmatique quand il le fallait. Même si, elle devait bien l'admettre, le petit sourire satisfait du personnage dans la situation actuelle n'allait pas vraiment dans le sens de la rassurer. Elle se demandait quand même si elle aurait pu se porter volontaire pour la démonstration, plutôt que de laisser la Femme de Lettre subir ca… Même si elle aurait compris qu'elle refuse, ne serait-ce que par fierté pour leur travail.

-J'aurais certes souhaité obtenir des réponses plus précises, mais je pense que celles que vous nous avez donné pour l'instant sont suffisante, du moins à mes yeux. Et vu que votre organisation veut maintenir un certain contrôle sur ce remède, je pense que nous avons fait le tour des choses pour ce soir.

Regardant vers le couple, elle se détendit visiblement, et se mit quelque peu à l'écart, le temps d'écrire sur plusieurs bouts de papier. Elle s'approcha ensuite de Sam, faisant en sorte qu'il l'entende approcher. Pas question de le surprendre encore plus, la soirée avait déjà été bien plus qu'éprouvante pour le jeune homme.

-Sam, mes excuses pour la familiarité, si vous avez besoin de quoi que ce soit, je vous laisse mon numéro. Manifestement vous allez avoir assez à faire ce soir, et je ne veux pas vous gêner d'une quelconque façon. Et qui sait, peut-être nous retrouverons nous sur une chasse…

Elle tourna son regard vers Elizabeth, un sourire compatissant sur les lèvres.

-Je vous souhaite un prompt rétablissement, la confiance manifeste de votre collègue sur l'efficacité du remède me laisse penser que nous n'avons pas de souci à nous faire vous concernant. Prenez quand même soin de vous, et si jamais vous avez besoin de mon aide, n'hésitez pas également à me joindre.

Sur ces mots, Vorona s'éloigna du couple et se dirigea vers le buffet, donnant un hochement de tête convivial à la direction de Soran, qui avait certainement d'autres questions à poser à l'Homme de Lettre, et commença à profiter du buffet, goutant un petit four par ci, un sandwich club par là.[/color]

L'expérience était concluante si on peut le dire ainsi et heureusement car Liz en avait été le cobaye. Ceci aurait été triste que la femme de Sam soit définitivement transformée. Quoi qu'avec du temps, de la patience et un contrôle rapproché, elle aurait pu avoir une vie normale comme certaines créatures. Mais sincèrement, heureusement que le remède marché. De toute manière, ils n'auraient pas tenté cette démonstration si ça n'avait pas été concluant.

Quant à sa question... elle fut snobée de la plus belle des manières par l'homme de lettre, ce qui fit agaça passablement Soran. Sincèrement, il ne voyait pas la raison de garder ce remède miracle secret juste pour eux. Si tous les chasseurs pouvaient le connaitre ça pourrait sauver plus de vie. Dommage qu'il ne soit pas un hacker, sinon, il aurait essayé de pirater un ordinateur des Hommes de lettre pour en savoir plus et obtenir la recette. Non pas qu'il soit un voyou, mais quand on parlait de la santé et la survie des autres, c'était toujours ça qui passait en premier. Il s'abstint de tout commentaire. C'était peut-être une manière pour eux de se venger qu'il n'ait pas choisi Hiroto comme investisseur pour sa clinique...

A présent, il était temps de passer au buffet. De la musique avait été lancé, genre un peu lounge pour que ce soit détente. Un petite table faisait même office de bar. C'était pour impressionner tout ça ? Les réponses données, décevantes, ne lui donnait pas envie de festoyer sur cette "victoire". Le docteur prit son téléphone pour y regarder l'heure. Milieu de soirée. N'ayant pas envie de rester plus longtemps, il prit la décision de quitter les lieux. Avant, il alla dire au revoir à Sam et Elizabeth, s'assurant que cette dernière aille bien. Il voulait même qu'elle passe le lendemain à la clinique pour l'ausculter, juste au cas où. Voyez ça comme une déformation professionnelle. Puis il quitta les lieux en desserrant un peu son bracelet de montre qui était trop serré et lui faisait mal au poignet. Il avait hâte de retrouver Emmy et lui raconter tout ça.

Mots à placer :
Musique, bar, téléphone, bracelet, ordinateur

[Fin pour Soran !]

La blondinette avait enfin réussi à faire l’expérience. Ce n’était pas qu’elle n’était pas sure de son coup, mais elle était tout de même soulagée. La nouvelle semblait être accepté par beaucoup des invités avec joies. Bien sûre, certains étaient un peu plus tatillon. Ce n’était plus à Liz de répondre, mais bien à Steven de prendre le relais. Certes, elle n’allait pas se transformer, mais les émotions ça fatiguaient.

Le fait que les hommes de lettres voulaient garder la formule semblait mal passer… Que ça soit pour Soran ou pour Sam. Elizabeth comprenait, mais elle savait aussi pourquoi les hommes de lettres voulaient garder la main mise sur cette histoire.

« Non, ne vous inquiétez pas. Nous mettrons à disposition ce remède pour tous. Nous devons encore travailler les grandes lignes, mais ne vous inquiétez pas. Les innocents auront un remède. » lâcha Steven qui se voulait rassurant, invitant ensuite les convives à profiter du buffet.

Sam lui demanda alors de le prévenir la prochaine fois. La blondinette lui offrit un petit sourire désolé.

« Je ne voulais pas t’inquiéter justement. Tout était sous contrôle. » tenta-t-elle de se justifier. Elle s’en voulait de l’inquiéter autant, mais la vie d’Elizabeth n’était que ça, tout comme celle de Sam.

C’est à ce moment-là que Vorona s’approcha pour donner son numéro à Sam. Bon, ça n’avait certainement rien d’une drague… Mais qu’importe. Elizabeth lui offrit un sourire.

« Merci, prenez soin de vous également. Et n’hésitez pas à nous contacter si besoin également. » dit-elle simplement.

Quant à Soran, il ne semblait pas ravi des réponses de Steven… C’est qu’il était un peu tatillon le beau docteur. La blondinette le rassura en lui disant qu’elle passerait à sa clinique demain pour qu’il puisse lui faire une batterie de test si il le souhaitait, mais elle était sûre que tout ira bien. La jeune bibliothécaire lui souhaita donc une belle soirée puisqu’il ne semblait pas vouloir profiter du buffet lui. Elle ajouta de passer le bonjour à sa petite amie Emmy avant qu’il ne parte.

Petit à petit, Liz se détendait. Elle se tourna vers Sam et lui offrit un sourire pour ensuite lui déposer un chaste baiser.

« On rentre à la maison bientôt ? Je me ferai pardonner pour t’avoir inquiété. » dit-elle en lui embrassant la joue au passage.

La soirée se passa plutôt bien. Aucun effet secondaire pour la blondinette. Elle profita des petits fours et d’une petite coupe de champ, pour ensuite rentrer à la maison.

Fin !
Merci pour cette mission Smile

Sam eut toutes les peines du monde à se détendre, alors que Steven prenait le temps de rassurer au moins un minimum l'assemblée sur le fait que le remède serait accessible à tous. Le chasseur se retint de faire la moindre remarque, se contentant d'un signe de la tête pour le remercier, avant de rester au plus près de Liz pour s'assurer qu'elle va bien. Même si elle lui assurait que tout était sous contrôle et même s'il avait confiance en elle, il ne pouvait s'empêcher d'être inquiet, se jurant de tout faire pour rester auprès d'elle un maximum ; après tout, c'est dans le besoin qu'on reconnaît ses vrais amis, comme disait le dicton, et s'il savait qu'il pouvait compter sur elle, il voulait qu'elle comprenne que la réciproque était vraie.

Finissant par voir Vorona arriver et lui tendre un papier avec un numéro de téléphone, il lui sourit doucement et lui répondit :

Merci. Faites attention à vous pour rentrer, et avec plaisir pour une prochaine chasse.

Cependant, plus l'heure avançait et plus Liz se détendait, l'amenant à se détendre lui par ricochet, et il lui sourit tendrement quand elle lui demanda s'ils pouvaient rentrer, lui prenant délicatement la main avant de répondre :

Oui, on pourra rentrer quand tu te sentiras prête.

Il passa le reste de la soirée à surveiller les éventuels effets secondaires de l'expérience, mais à son grand soulagement, il ne se passa rien, l'antidote était donc réellement efficace. Il laissa donc Liz piocher dans les petits fours et se prendre une coupe de champagne avant de l'enlacer et de la ramener à la maison, en sécurité.

- C'est dans le besoin qu'on reconnaît ses vrais amis.

Fin de mission pour moi aussi, merciiii :3

Voyant les différents invités partir petit à petit, Vorona se décida à prendre à nouveau un dernier petit verre, sans alcool celui-ci, avant de s'enfiler un dernier petit four.

Une chose était certaine, le remède fonctionne. Elizabeth était toujours humaine, physiquement éprouvée certes, mais apparemment en pleine possession de ses moyens et conservant toute son intégrité physique. Autant dire que les Hommes de Lettres venaient de frapper un grand coup, et que cela allait complètement changer l'aspect et la dangerosité de la chasse. Pour le meilleur ou pour le pire, elle n'en savait rien, et elle était pas encore bien au fait des us et coutumes de la chasse en Amérique, mais l'impact serait indéniable.

Elle se dirigea vers l'Homme de Lettre et après une petite courbette, s'adressa à lui.

- Et bien, une soirée mouvementée mais qui se termine dans les meilleures auspices, on peut dire que c'est une réussite de votre côté. En tout cas, de mon côté, je vous remercie pour l'invitation. Une soirée intéressante, à de nombreux points de vues. Bonne continuation monsieur, et je dois admettre que je suis curieuse de voir quelles autres ingéniosités vous allez encore bien pouvoir nous sortir…

Reprenant sa veste, et laissant un petit quelque chose pour le vestiaire, elle rejoignit sa voiture en s'allumant une autre cigarette. Démarrant le véhicule, elle jeta un dernier regard vers le bâtiment, songeant à la nuit de sommeil qu'elle allait s'accorder, et surtout à la suite des événements qui, elle n'en doutait pas, allait devenir de plus en plus intéressant...

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Fin de mission pour moi également, merci encore ^^
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