VIII.04 - Promenons nous dans les bois (feat. Charlie & Alexis)

Charlie parle d'un évènement, enfin plutôt d'une chasse s'il comprend bien qu'elle aurait fait avec Alexis et qui prouverait le côté tête brulée de cette dernière. Cette histoire avait l'air intrigante, mais il n'avait pas le droit aux détails pour le moment. "Faudra que vous me racontiez cette histoire de Harley... ça m'a l'air intéressant !" Autant être dans la confidence et puis ça peut toujours être intéressant de connaitre des anecdotes de chasse.

Quant aux compétences de grimpe de Alexis, c'était impressionnant, visiblement un vestige de son enfance. La petite histoire était sympathique. Soran n'avait jamais été un bon Tarzan, mais il avait apprit à pister et se diriger en forêt. Bon, il avait aussi failli mourir de la patte d'une bête sauvage ce qui lui avait valu d'être plus prudent et d'éviter d'aller trop loin en forêt pour éviter de se faire tuer pour de bon. En tout cas, il confirmait les dire de Charlie d'un hochement de tête, son amie était douée.

Pour en revenir à leur chasse, c'était presque certain à présent qu'ils étaient face à des Wendigo. D'après les filles, ils ne devraient pas être nombreux, deux peut être, voir un rigolo de plus. Ce ne sont pas des créatures qui vivent en gros groupes, histoire d'avoir assez à manger et de ne pas jouer une fois de plus au cannibale entre eux. Ça serait le comble non, un wendigo qui est à la base issue du cannibalisme qui continue d'être cannibale avec sa nouvelle "espèce"... "Partons du principe qu'ils pourraient être plus nombreux, juste pour pas nous faire surprendre. Tant qu'on ignore leur nombre, je préfère qu'on reste prudent, ça serait con de se faire avoir bêtement." Est-ce qu'on peut dire que c'est de la sagesse ? Pas spécialement, surtout de la prudence pour être sûr de survivre et de ne pas être blessé. Il a beau être médecin, il préfère éviter d'avoir à utiliser ses compétences.

La plus jeune finit par attirer l'attention sur le silence qui demeurait dans la forêt. C'est vrai que c'était plutôt calme. Aucun oiseaux ne semblaient vouloir gazouiller gaiment. Ce n'était pas bon signe et la plupart du temps, ce genre de réaction chez les animaux indiquait la présence d'un prédateur. Les Wendigo seraient-ils dans les parages, c'était surement le cas et la jeune chasseuse était déjà prête à leur régler leur compte si jamais il osait s'approcher d'un peu trop près. Du bruit se fit entendre, surement les créatures ayant prit la fuite pour le moment. Au moins, ils ont des traces à suivre pour essayer de trouver leur repaire. "J'ai aussi de quoi me défendre et de l'alcool pour faire un feu de joie. Je suppose qu'on a plus qu'à suivre les pistes qu'on a." L'avantage de la neige, c'est que c'est facile, beaucoup plus facile de suivre une trace, mais du coup, il y en a aussi tout un tas d'autres qui restent bien visible. "On va essayer de suivre celle-là, ça me semble la plus fraiche." C'était difficilement perceptible, mais si on regardait bien la neige tassé, on pouvait voir certain détail qu'on ne voyait pas spécialement dans les empreintes les plus anciennes. "Allons faire un barbecue de Wendigo !" s'exclame t'il pour lancer leur poursuite.

Le trio s'enfonça dans les bois. C'était assez simple à suivre pour le moment. Ça sembler mener plus loin, bien plus lui. "J'ai entendu dire qu'il y a des grottes dans le coin. Le genre où les gens viennent faire de la spéléo. Ça pourrait être le genre d'endroit ou se cache un wendigo ? Par contre, s'ils se cachent loin dans les tunnels, ça va nous compliquer la tâche. Les grottes du coin sont réputés pour être assez difficile et réservé au spéléologue les plus expérimentés et sans équipement, ni carte, mieux vaut ne pas s'y aventurer." Ceci risquait de rendre leur tâche plus difficile, reste à espérer que ces choses n'aient pas élu domicile dans un boyau trop compliqué. Après, se trimbaler un cadavre ou un survivant inconscient, ça ne doit pas être évident dans des petits tunnels, donc la logique voudrait que ce soit dans des endroits plus large. En parlant de grotte, deux kilomètres plus loin, les voilà arrivés devant l'une d'entre elle. Il y avait un panneau indiquant l'entrée de cette dernière et les avertissement d'usage de sécurité. "Du sang juste ici. On est pile au bon endroit..." L'ouverture pour entrer était grande, pas besoin de descendre dans un gouffre, c'était plutôt en mode grotte pour le moment, mais le tout très sombre. "On voit comment c'est, si c'est pas praticable, on rebrousse chemin et on reviendra avec ce qu'il faut," indique t'il ne voulant faire courir aucun risque à personne.

Peut-être qu'il aura le droit à la fameuse histoire plus tard, il hoche la tête pour dire qu'il était okay. L'important étant d'éliminer les Wendigo d'abord et potentiellement sauver les survivants, s'il y en avait. Après avoir suivit les traces et être arrivé devant cette entrée de grotte, il y avait comme un truc qui clochait. Lui aussi le sentait, c'était pas normal et les traces suivit étaient différentes. Un piège ? Ça ne serait pas impossible. En tout cas, Charlie avait repéré un truc et feinta pour faire un tour et cramer un premier wendigo qui prit les jambes à son cou pour se tirer de là. Au moins, ils ont évité le pire... "Bien joué ! Ça devrait le mettre hors jeu un petit moment avant qu'il ne revienne à la charge. Je pense que cette grotte et une entrée secondaire de leur grotte principale. A quoi bon nous coincer dedans si ce n'est pas pour nous becqueter après ?" Le but de ce monstre c'était bien de bouffer de la chair humaine, non ? Pourquoi gâcher ?

Du coup, le trio se mit à suivre les sillons pour remonter à une nouvelle entrée, celle là sentait particulièrement mauvais. Une odeur vraiment horrible et désagréable qui donnait des hauts le cœur. Ce genre d'odeur, il connaissait, celle qui appartenait au corps en décomposition, l'odeur du pourrit, celle de la mort. "Il doit y avoir plusieurs cadavres pas frais là dedans. Ça sera pire quand on va entrer, j'espère que vous avez le cœur bien accroché." Être chasseur ne veut pas dire être insensible aux odeurs. Et là, ça allait être pire. Le mieux était de respirer par la bouche, ça n'allait pas retirer l'odeur, mais ça sera un tout petit peu moins horrible.

Comme dit par Alexis, les lampes furent de sorties avant de pénétrer à l'intérieur. Ça avait l'air grand et profond. Il ignorait la longueur et complexité de l'endroit. Du bruit se fit entendre, des voix mais comment savoir d'où ça venait et si ce n'était pas un piège. Ça venait de deux boyaux différents. Séparer pour mieux gagner... merde. Ceci avait tout du piège et avec un chiffre impaire, il ne voyait pas bien le fait de se séparer. "Si on doit aller voir, il vaut mieux y aller ensemble. Si on se sépare, c'est eux qui gagne. On peut partir d'un côté et s'il n'y a rien on ira voir de l'autre." Sécurité avant tout ! N'oublions pas les films d'horreurs qui donnent de bonnes leçons, se séparer c'est débile, pas bien et il y en a toujours un qui finir par mourir. Cliché ? Oui, ben les clichés sont parfois intelligent ! Un petit ennui du côté de la lampe de Charlie, mais rien de grave. Au pire, ils ont deux lampes et pourraient enflammer quelque chose.

Prenant un moment pour étudier ce "carrefour", Soran observait le sol à la recherche d'un indice. Le sol semblait avoir du sang frais et pas frais un peu partout. Les pistes étaient comme brouillées, ces choses n'étaient pas si bête. "Je propose qu'on dessine un symbole anasazies, ça pourra nous servir de protection en cas de repli. Et ensuite, on choisit un côté et advienne que pourra !" Le sol étant de la terre, ce fut assez facile de creuser avec une lame de couteau le symbole, c'était rudimentaire, mais ça devrait faire son effet si une chose voulait venir. Dedans, ils seront en sécurité le temps d'établir un plan. Une fois terminé, le trio se décide pour un tunnel et comme on dit en avant Guingamp! Toujours aussi sombre et puant, on entendait toujours une voix. Quand le trio appelait, ils obtenaient une réponse. Si c'était un monstre qui faisait ça, il était vachement crédible. La salle dans laquelle ils arrivèrent été assez grande. Pour une fois, ce n'était pas un piège ou du moins, il y avait bien un randonneur vivant, certes amoché, loin d'être au top de sa forme pour un marathon, mais il était toujours vivant. Soran se précipita avec prudence en disant : "Les filles couvraient moi le temps que je regarde ce qu'il a que je donne les premiers secours, après on bouge." Ça devrait lui prendre en 5 et 10 minutes, mais c'était nécessaire, l'homme trouvé perdait du sang, il fallait arrêter ça, panser la blessure rapidement pour assurer sa survie avant de quitter l'endroit ou du moins explorer le second tunnel.

Un survivant de trouvé, c'était déjà pas mal. Mais il y en avait peut-être d'autre. Hélas pour eux, le blessé était trop choqué pour le moment, il n'avait pas l'air de saisir ce qu'il disait. Soran pouvait le comprendre, c'est un médecin, il connaissait ce genre d'état et ça pourrait prendre un moment avant de passer. Ils vont donc devoir faire sans les réponses et continuer à chercher. Désolé Charlie, parfois, les survivants ne sont pas toujours coopératif !

Le trio accompagné du blessé que le docteur soutenait, continua ses recherches. Direction l'autre tunnel dans l'espoir de trouver des humains qui n'auront pas terminé en hachis parmentier. Au final, c'est une cascade qu'offrait le tunnel. Une sortie, mais franchement, même si elle n'était pas si haute, un peu plus d'une demi-douzaine de mètres et l'eau assez profonde en dessous, l'eau était froide, gelée pour ne pas dire la vérité. Tomber dedans, c'est avoir une hypothermie rapide. Demi tour et direction un nouveau tunnel. Là, deux autres survivants, un couple plutôt en bonne état, quelques coupures plus ou moins profondes mais rien de vitale. Son examen rapide fut interrompu par Charlie qui semblait sentir une odeur bizarre. Du pétrole ? A son tour, Kenway se mit à renifler pour essayer de déterminer l'odeur. C'était difficile à dire et il avait l'impression que la seule et unique odeur que son nez allait sentir jusqu'à la fin de sa vie, c'était celle de la chair en décomposition. "Je crois que l'odeur des cadavres à bousillé mon odorat, je sens rien de différent." Il se sentait désolé de ne pas pouvoir aider plus que ça. Alexis non plus ne semblait pas vraiment certaine et donc dans l'incapacité de répondre.

Puis, des cris, une nouvelle odeur bizarre qu'il parvint à reconnaitre cette fois-ci. Celle de la fumée, du feu... Quoi ? Comment ? Pourquoi ? Son regard se tourna vers les filles, il ne comprenait pas trop le délire. "Mais pourquoi ça crame ? C'est quoi ce délire ?" demande t'il. La fumée était de plus en plus épaisse, très dense et rester ici finira par les intoxiquer et les tuer. Il se mit à tousser tout en mettant son bras devant son nez. Merde, ils vont devoir sortir et rapidement.

Direction la sortie, alors que les flammes, en plus de la fumée, se propageait, sans doute à cause de la résine, substance que le feu adorait. Manque de chance pour eux, le tunnel qui aurait dû les mener à la sortie était déjà en proie aux flammes. Il poussa un juron alors qu'il ne restait plus qu'une option : la cascade. Alexis eut la même idée, c'était la seule issue. "Pas le choix, on va devoir sauter !" Les chasseurs et les survivants partant en direction de cette sortie miraculeuse, pas si miraculeuse que ça. Arrivé devant, les survivants semblaient refuser de sauter, alors qu'ils crachaient presque leurs poumons à cause de la fumée. "C'est ça ou finir brulé ! Une fois dans l'eau, dépêchait vous de rejoindre la terme ferme, si vous trainez, votre corps va commencer à se paralyser avec l'hypothermie." Techniquement, ils devraient tous pouvoir rejoindre assez rapidement la berge qui n'est qu'à quelques mètres. Le feu se rapprochant, tout le monde sauta. Le plongeons était... glaciale ! Le genre d'effet qui vous réveille, mais vous fait aussi horriblement mal, plus douloureux qu'une douche froide. C'était comme si tous les muscles du corps se contractaient en même temps. Ressortant la tête de l'eau, il avait déjà l'impression de sentir ses extrémités s'engourdir. Quelques coups de brasse et il atteignit la terre ferme pour sortir de l'eau et rejoindre les autres. Bordel, il n'avait jamais subit ça et bien c'était une torture assez terrible. "Tout le monde est vivant ?" demande t'il. Tout le monde était là, c'était déjà ça. "Au risque de sembler bizarre, retirez vos vêtements ! Onne peut pas garder des vêtements mouillés par ce froid et si on y arrive, on devrait essayer de faire un feu pour se réchauffer ou ce coller les uns aux autres pour se réchauffer via la chaleur de nos corps." Ce qu'il disait était le Béaba de la survie. Les explorateurs/aventuriers connaissent ces techniques, ce sont même eux qui les conseils. Alors pour montrer l'exemple, il posa son sac, retira sa veste et continua avec le reste. Retirer les fringues mouillées c'était super chiant, mais c'était mieux que d'avoir le tissus trempé sur sa peau qui finira par geler avec l'air froid et accélérer le phénomène d'hyperthermie. La voiture était trop loin pour y aller dans cet état, surtout qu'ils n'ont aucune idée de quel côté ils sont ressortie en sautant via la cascade. "Est-ce que l'une de vous à un téléphone en état de marche ?" demande t'il. Le sien n'était pas waterproof, il était dead. Puis regardant la grotte par laquelle ils étaient sortis il demanda : "Vous pensez qu'ils sont morts ? Tous morts ?"

Cette chute dans l'eau glaciale n'avait pas fait du bien. Avec des températures hivernale, s'ils ne se réchauffaient pas, ils risquait tous hypothermie puis la mort. Clairement, ce n'était pas un sort très enviable. Cependant, il aurait pu mourir dans la grotte à inhaler la fumer s'ils n'avaient pas tous fait le grand saut. Avec les bons réflexes qu'on peut lire dans les livres de survie ou dans les émissions du même genre à la Bear Grylls, ils pourraient bien se sortir de ce mauvais pas.

Le premier geste à avoir dans leur situation était de se débarrasser de leur vêtement mouillé. La dedans, il n'y avait aucune allusion cachées. C'est juste qu'un vêtement mouillé va les garder au froid longtemps et rendre l’hypothermie plus rapide, alors que sans, leur peau va sécher et seul la température de l'air leur donnera froid. Tout le monde s'exécuta sans râler, il avait peur que certains refusent par pudeur, mais là ce n'était pas une question de ça. Dans son sac, Charlie avait réussi à sauver deux trois petites choses, une couverture de survie, un vêtement... c'était pas la lune mais ils devront bien faire avec. En tout cas, s'ils ne veulent pas finir ma manger les pissenlits par la racine, ils vont devoir prier leur bonne étoile.

Personne n'avait de quoi contacter qui que ce soit, tout comme le sien, le téléphone d'Alexis n'avait pas supporté sa petite baignade imprévue. Afin de s'abriter du vent, le groupe se réfugia dans une grotte qui était juste à coté. C'était mieux que rien et comme prévu, il n'y avait pas un chat, ni monstre, ni ours en hibernation. Grelottant les uns contre les autres, tout le monde attendait son tour pour la couverture de survie. Soran s'occupa du blessé, son état ne s'était pas aggravé, mais il avait besoin de soin rapide s'il ne voulait pas rejoindre le rangs des morts. Alexis décida de partir explorer tandis que tout le monde restait là collé comme des sardines.

Assez peu de temps après, Alexis fut de retour, conquérante avec une bonne nouvelle. Plus loin, la zone servait de pseudo entrepôt aux créatures avec les affaires de leur diner. C'était une bonne nouvelle. Une première partie du groupe alla prendre ce qu'il faut, lui resta auprès du blessé et quand son tour arriva, il alla voir. Les habits trouvés n'étaient pas vraiment à ça taille, on dirait qu'il avait grandi d'un coup et qu'il n'avait pas eu le temps d'aller en acheter des nouveaux. L'essentiel c'est que ça couvrait une bonne partie de sa peau et le réchauffait. Dans un sac, il trouva une paire de jumelle qu'il ramassa, ça pourrait toujours être utile. Dans la poche du pantalon qu'il avait enfilé, se trouvait des bonbons, il va les donner aux survivants espérant qu'un peu de sucre puisse leur donner un petit coup de boost. Tout le monde enfin habillé et couvert pour lutter contre le froid, il était temps de bouger. "On tiendra pas longtemps avec ce froid. On a tous ce qu'il faut pour avancer. On connait à peu près la direction de la route. On devrait y aller, on croisera peut-être une voiture ou on retrouvera les nôtres. Avant on doit juste fabriquer une civière pour transporter le blessé." Le gars était de plus en plus faible, il pourrait qu'il ait des dégâts interne, commotion cérébrale ou une hémorragie interne quelque part. Le temps était compté. Avec ce qu'il y avait dans le tas d'affaires, ils vont bien trouver de quoi le transporter.

Le froid n'allait plus être un gros problème, du moins plus le principal avec les habits trouvés. Ils vont pouvoir avoir chaud et hypothermie ne devrait pas les atteindre, du moins plus lentement. Le plus urgent était de retrouver la voiture pour retourner à la clinique afin de soigner le blessé. Lui, son état était préoccupant et sans examen plus approfondis du genre échographie, radio voir scanner, difficile de se prononcer. Après la construction d'une civière de fortune, le petit groupe quitta la grotte. Charlie était devant, elle était armée juste au cas où. Mais comme elle l'avait si bien fait remarquer, la vie semblait avoir reprit son cour dans la forêt. Même un chevreuil avait montré le bout de son nez, mais ce n'était pas le moment de le chasser, ils pourraient encore moins transporter le cadavre de cette bête.

La route lui sembla quelque peu longue jusqu'à la voiture et elle prit un sacré moment, il faut le dire. C'était plus loin que prévu, mais au final, il l'avait retrouvé. Tout le monde aida pour placer le blessé à l'arrière et une fois tout le monde installé, Charlie démarra le véhicule. Elle avait pour ordre de ne pas aller trop vite, rouler d'une manière raisonnable, aller trop vite, les secousses et tout ça, pourrait dégrader l'état du blessé.

Lui, était à l'arrière avec le blessé pour le garder dans un état stable, du moins, il le surveillait de fois qu'il tombe dans l'inconscience. Ça allait prendre encore un peu de temps, il devait tenir le choc. Pour raconter la petite histoire de ce qu'il s'était passé, il laissait l'honneur à Alexis de le faire. Soran était d'accord pour dire la vérité. Avec tout ce qu'il s'était passer, le mensonge ne serait pas crédible. Même si ça pouvait être difficile à comprendre et accepter, ces gens ce sont bien fait attaquer par des monstres. Sceptique au début, ils furent bien obligé d'avouer que c'était vrai. Ils ont vu les wendigos et de bien plus près que le trio de chasseur. Cela était donc logique à présent et leur vie allait changer. Il y a quelques années, Soran était à leur place, apprenant à comprendre ce nouveau monde. Il l'avait plutôt bien prit et supporté au final.

Le véhicule se stoppa devant la clinique, Soran en sortit le premier pour aller à l'intérieur chercher un brancard et rameuter des infirmières pour l'aider. Tout le monde avait l'air d'essayer de comprendre, mais le Docteur n'avait pas le temps de donner des explications. Il donna les ordres, le blessé devait d'urgence passer un scanner et une échographie abdominal pour vérifier qu'il n'y avait pas hémorragie interne à ce niveau là. Le temps que tout ceci soit fait, il allait se préparer au cas où il faille opérer. Ça devrait lui laisser assez de temps pour parler aux filles et se changer. Les autres allaient être prit en charge et soigné également. "On s'occupe d'eux. Vous avez besoin de soin ou ça va pour vous ?" demande t'il aux filles. Ils ont inhalé pas mal de fumée, plus un plongeon dans l'eau glacé, il aimerait vraiment qu'elle fasse un petit check up pour être sur que ça va, juste par sécurité, car on est jamais trop prudent.

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