VIII.06 Voici les clefs (Sam et Liz)

Date :

Le vétéran de tant d’horreurs et de violence était à genoux dans un platebande fleuris pour arracher les mauvaises herbes. Il n’y a pas si longtemps si quelqu’un avait annoncer au patriarche Singer qu’il ferait du jardinage au lieu de courir après des créatures infernales, l’irlandais aurait ri de bon cœur et payer un verre pour la bonne blague. Mais étrangement cette activité était relaxante et paisible pour celui dont le palpitant avait horriblement souffert de ce sortilèges maudit qui l’avait presque trainé dans la tombe. Rumfield se prélassait les quatre fers au soleil avec en boni la gueule entrouverte. Dormant comme un sonneur, l’animal n’entendit même pas la voiture s’engager dans l’allée de la maison méconnaissable pour les Winchester. Nouvelle peinture, grand ménage et maintenant un entretien paysager. Autrefois le père de substitution de près de la moitié des chasseurs du coin faisait le minimum pour que la maison ne soit pas une ruine. Mais l’arrivée de l’amour de sa vie Helen, la rouquine au caractère typiquement britannique inflexible et aimant, avait fait sortir l’ermite de sa caverne pour prendre soin de lui-même et de sa propriété.

Se levant, grimace de douleur qui accompagnait le claquement de protestation des os du squelette de l’ancêtre, le vétéran de la traque alla à l’encontre du jeune couple qui remontait l’allée débordant de fleurs et de vivaces. Grognant doucement tout en désignant du pouce la peluche vivante qui se leva en chancelant, la voix rude et pourtant aimante du vieil ours mal léché se leva de sa gorge rugueuse ayant connu les vices de l’alcool et de la cigarette.

Bobby- Saleté de clébard… Ça se dit gardien et ça ronfle alors qu’une bagnole se stationne. Mais pour les gratouilles il y a du monde à la maison… Bordel pourquoi je le garde encore…

Le vieux chien alla fêter Liz et Sam comme à son habitude. Le vieil homme s’essuya les paumes sur son vieux jeans qui avait connu tant d’années d’usure et en souriant il fit une bise à la blonde pétillante.

Bobby- Ma fille toujours aussi radieuse. Un véritable soleil pour nous tous.

Tendant la main pour serrer celle de son fils de cœur, l’irlandais bougonna pour faire rire les jeunes gens.

Bobby- Bordel c’est toi qui grandis toujours ou bien moi qui rétrécit par le passage du temps… Tu sais que je dois aller te parler dans le blanc des yeux, je vais devoir monter dans une foutue échelle?

Faisant un signe de la main pour qu’on le suivre, le vieil ours mal léché les conduisit à la véranda ou des fauteuils les attendait. Un pichet de limonade avec de la glace les attendait sagement. Bobby fit le service en parlant.

Bobby- Mon volcan est partie il y a cinq minutes. Vous deviez l’avoir croisé avec sa Morgane? Elle a fait la limonade car elle veut que je boive pas mal moins d’alcool… Bordel un Irlandais qui essaie d’arrêter de boire… Mes ancêtres vont se retourner dans leurs tombes.

S’assoyant dans ce fauteuil qui semblait avoir la morphologie parfaite du barbu, le chasseur but une gorgée de limonade.

Bobby- Foutrement content que vous soyez venu les enfants… Le vieux sénile veut savoir un truc ou deux… Mais avant je voulais savoir si un jour vous voudriez quitter votre appartement qui semble pouvoir me tenir dans ma main…

Le petit couple avait décidé d’aller passer faire un petit coucou à leur Bobby préféré. La blondinette avait même préparé une tarte comme il les aimait. Parce que oui, dés qu’il s’agissait d’aller chez Bobby, Liz lui faisait une tarte… Bien que depuis qu’Helen vivait avec lui, le patriarche avait beaucoup de nourriture correcte autour de lui.

Sam gara ensuite la voiture et les deux sortirent de cette dernière dans la joie et la bonne humeur. D’ailleurs, ce n’était pas que la cuisine qui avait changé chez Singer depuis l’arrivée de la tornade rousse. Sa maison était beaucoup plus propre et ordonnée, ils avaient même refait quelques pièces en remettant un coup de peinture. Elle remarqua même que son père de cœur avait commencé à faire du jardinage dans son jardin ! Qui était devenu Bobby Singer ?

Comme à son habitude, il râla contre son chien ce qui amusa beaucoup la blondinette. Rumfield vint enfin à leur rencontre pour leur faire la fête. Comme à son habitude, la belle lui gratouilla les oreilles et lui fit un gros calin, ravie de voir le clébard. Elle ne le lâcha que lorsqu’il fut temps d’embrasser Bobby pour lui dire bonjour. Elle lui offrit un immense sourire lorsqu’il lui annonçait qu’elle était son soleil.

« Je suis contente de te voir Bobby. » Et c’était vrai. « Je t’ai fait une tarte ! » dit-elle en lui désignant ce qu’elle avait dans la main.

Ils suivirent le patriarche sous la véranda pour s’installer dans les fauteuils confortables. De la limonade était prête pour les rafraichir. Helen était semble-t-il partie il y a à peine 5 min. Mince, ils l’avaient manqué ! Ils apprirent alors qu’il essayait de diminuer sa consommation d’alcool. Quel changement !

« Et bien, on dit que l’amour change un homme mais toi c’est encore plus vrai ! » dit-elle en le taquinant.

C’est alors que notre bon vieux Bobby demanda si les deux allaient lâcher l’appartement qu’ils avaient ensemble. Cela amusa la blondinette lorsqu’il lui avoua qu’il était vraiment petit … Il n’avait pas tord…

« Et bien quand on aura un peu plus d’argent de côté et qu’on prendra le temps de chercher quelque chose qui nous plait. Le marché de l’immobilier est un peu tendu à Huntfield. » avoua-t-elle avec un sourire.

@Bobby Singer & @Sam Winchester

Voilà un moment que Sam ne s'était pas posé pour aller voir Bobby et parler d'autre chose que de chasse. Ça tombait bien, Liz partageait son ressenti, et le chasseur n'avait pas hésité une seconde à accepter la proposition de sa chère et tendre, lui laissant le temps de préparer une tarte à amener au vieil ours ; certes, depuis que Helen partageait sa vie, Bobby avait repris du poil de la bête et faisait davantage attention à son alimentation, mais il était impossible de résister aux tartes de Liz.

Une fois le couple prêt, Sam se dirigea vers la voiture, se glissant derrière le volant et attendant patiemment que Liz s'installe à côté de lui avant de démarrer, direction la maison du vieil ours. Avec un peu de chance, il était chez lui, ainsi qu'Helen, et ils pourraient tous passer une bonne après-midi. Lorsqu'il se gara quelques instants plus tard devant la maison de Bobby, le couple fut accueilli par le maître des lieux, qui ne put s'empêcher de râler après Rumfield avant que ce dernier ne vienne les accueillir à son tour, acceptant volontiers les caresses de Liz puis de Sam. Ce dernier, souriant, se tourna vers son père adoptif et vint le prendre dans ses bras :

Content de te voir en forme, Bobby. On ne te dérange pas, j'espère ?

Il ne put s'empêcher de rire lorsque Bobby le taquina sur sa taille, avant de le suivre avec Liz jusqu'à la véranda, où les attendaient des fauteuils ainsi qu'une limonade glacée, bienvenue par ces fortes chaleurs et préparée par Helen avant qu'elle ne parte, quelques minutes à peine avant leur arrivée. Il laissa Liz poser sa tarte et s'installer dans un fauteuil avant de faire de même, reportant rapidement son attention sur Bobby lorsqu'il leur demanda s'ils avaient pour projet de quitter leur appartement, fronçant légèrement les sourcils. Pour le coup, il se demandait bien ce qu'il avait derrière la tête pour poser la question, mais Liz finit par répondre le plus honnêtement possible : quand ils auraient un peu plus de sous de côté et quand ils prendraient le temps de chercher, car le marché de l'immobilier était un peu tendu à Huntfield. Sam acquiesça en prenant la main de Liz :

Liz a tout dit. Mais on ne désespère pas, on finira bien par avoir toutes les conditions remplies pour voir si on trouve mieux.

Il se pencha et attrapa le pichet pour faire le service, tendant un verre à Liz puis à Bobby avant de prendre le dernier et de se caler au fond de son fauteuil et de lever son verre comme pour trinquer :

A ta santé, Bobby, et à la famille. Ça fait vraiment plaisir de te voir en meilleure forme !

Avec un sourire, il prit une gorgée de limonade, appréciant la fraîcheur de la boisson, avant de reprendre :

Pourquoi cette question, au fait ?

L’ancêtre Singer se sentait bien et pouvait donner le changer malgré son palpitant qui lui serrait douloureusement parfois. Déposant la tarte sur la rambarde il rigola doucement en secouant la tête.

Bobby- L’amour peut-être... Mais tu n’as jamais vu mon volcan être en colère et j’ai compris que pour ma foutue survie je devoir faire attention à ma gueule de vieux sénile. Mais comment résister à ta tarte mon soleil? On va en manger un peu plus tard pour fêter un truc j’espère.

Prenant un air mystérieux des plus comique le vieil ours mal léché lança une blague sur Sam avant d’accepter le verre de limonade de ce dernier.

Bobby- Toujours à être pire qu’un inquisiteur fiston! J’adore ça les gens qui ont de la suite dans les idées et qui ne posent pas des questions de merde.

Il pointa la maison qui reprenait vie de son pouce noueux.

Bobby- Vous avez tout les deux que je suis rendu un peu trop vieux pour m’occuper de la maison et tout. Bordel de merde bientôt ma place sera dans une maison de sénile et je vais porter une satané couche. Je crois que ce connard de Crowley de mon cul fripé va venir se foutre de ma gueule.

Le démon et l’ancêtre Singer avait une histoire d’amour haine des plus bizarre. Les deux voulaient se tuer, mais s’aidaient souvent pour sortir l’un du pétrin tout en grognant.

Bobby- Comme vous voyez il n’y a plus de carcasses de voitures. Moi et Helen on va déménager dans le petit lotissement que Butler va construire. On a déjà choisi notre maison et tout. Et vous inquiéter pas je vais avoir un cabanon pour y ranger mes joujoux si un jour je dois aller vous tirer de la merde.

Soupirant doucement la voix chaude et rauque de irlandais se leva doucement.

Bobby- Venez je vais vous montrer un truc.

Il se leva alors que le vieux cabot ronflait à ses pieds. Griognant par habitude sur le tas de puce tout en l’enjambant, le vétéran de la traque s’avança alors à l’intérieur.

Bobby- Ça va me faire foutrement mal de sortir mes bouquins d’ici... Bordel ils sont l’âme de la maison. Les enfants vous aimer ça lire pas vrai?

Pointant l’escalier il rajouta.

Bobby- Et j’ai décorer une chambre juste pour la fille de Dean. Elle l’aime beaucoup vous savez.

Alors l’ancêtre se tourna avec un demi sourire sur ses lippes charnues.

Bobby- Vous voulez me filer un coup de main? Pour le déménagement et tout ça?

Il tendit la main et déposa les clefs de la maison dans la paume du couple.

Bobby- Je sais qu’elle a bien de l’histoire cette fichue maison, mais je crois qu’elle en encore dans le ventre pour démarrer un nouveau chapitre d’une vie de couple. J’aimerais bien que vous accepter de la prendre et d’y vivre de belles années. J’ai quelques points à parler avec vous, mais c’est mieux ici que dans votre appartement trop petit... Et il y a beaucoup de place si un jour vous voulez des enfants...

Le vieil homme n’était pas du genre à être patient et tous savait sa franchise et surtout son aplomb. Quand Bobby avait une idée en tête il ne l’avait pas dans le cul!

Clairement, la tarte de Liz ferait pale figure face à la délicieuse cuisine d’Helen… Mais la blondinette avait toujours pris l’habitude d’en ramener à son ancien babysitter préféré. En tout cas, Bobby semblait en forme ce qui fit énormément plaisir à Elizabeth qui avait toujours été inquiète pour le patriarche. Il lui promit alors de manger sa tarte pour fêter quelque chose ce qui fit froncer les sourcils de la blondinette.

Elle savait déjà que Bobby allait se marier… Qu’il avait emménagé avec Helen et concernant les enfants, disons que ce n’était plus de leur âge et chacun avait déjà assez d’enfants de cœur pour faire une immense famille… Alors qu’est-ce que pouvait-être cette révélation ?

« Fêter quelque chose ? Que de suspense. » plaisanta-t-elle.

Ils s’installèrent confortablement dans le petit jardin extérieur pour boire un peu de limonade alors que Bobby leur demandait quand est-ce qu’ils comptaient partir de leur petit appartement. Liz lui expliqua rapidement la situation et Sam finit par ajouter qu’ils ne désespéraient pas de trouver une grande maison un jour, lui serrant la main avec tendresse au passage.

Ils trinquèrent au fait de se retrouver et la blondinette but avec plaisir une gorgée de la limonade rafraichissante. Un vrai régal ! Quant à Sam il lui demanda pourquoi il posait cette question. Bobby s’exclama amusé qu’il aimait le voir avec l’esprit si affuté. Il leur expliqua qu’il était trop vieux pour s’occuper d’une grande maison comme la sienne… Et qu’il finirait dans une maison de sénile.

« Ne dis pas n’importe quoi, tu ne finiras jamais dans une maison de retraite. Ils te remettraient dehors à grand coup de pieds aux fesses tellement tu leurs casserais les pieds. » plaisanta-t-elle.

Il annonça alors qu’Helen et lui allaient déménager dans une autre maison. Liz écarquilla les yeux et comprit alors ce qu’il y avait à fêter.

« Oh félicitations ! Vous emménagez quand ? » demanda-t-elle. Seulement, l’idée de voir la maison de Bobby ne plus être la maison de Bobby lui serrait un peu le cœur… Elle en avait vécu des choses ici en tant qu’adolescence à venir squatter pendant que sa mère et sa jumelle allait à la chasse… Potassant les vieux bouquins de l’oncle Bobby. Il leur demanda alors de les suivre pour leur montrer quelque chose. Liz échangea un regard intrigué avec Sam et suivit le patriarche.

IL leur montra alors la bibliothèque ou tout un tas de livres étaient entassé. Cela avait été le terrain de jeux préféré de Liz pendant des années.

« Bien sûr qu’on aime lire Bobby. » dit-elle avec un sourire. Elle tenait tout de même une librairie ! Elle sentit son cœur se serrait un peu plus en imaginant cette maison vide de son histoire dans quelques mois… Ils continuèrent d’avancer et Bobby leur demanda si ils l’aideraient pour déménager. Sam fut le plus rapide à répondre et la blondinette acquiesça d’un signe de tête.

C’est alors que leur papa de cœur leur prit la main et leur glissa des clés dans la main. Il venait de dire quoi ?! Liz n’en revenait pas. Elle se tourna vers Sam, pour tentait de savoir si il avait compris la même chose que lui.

« Attends Bobby… Tu… Tu veux nous donner ta maison ? » demanda-t-elle incrédule.

HRP : Désolée du temps ! Oh mon dieu que le temps passe vite et je l'avais totalement zappé entre temps ! Mea Culpa >< Je répondrai plus rapidement à l'avenir ! Désolée encore et j'espère que le rp vous conviendra Smile

Pour la date je propose fin aout ?

Sam sourit avec tendresse teintée de malice lorsque Bobby, acceptant son verre de limonade, le taquina. Oui, il est vrai que le chasseur avait tendance à ne laisser passer aucun détail, et il se doutait que la question de son père adoptif n'était pas innocente. Aussi l'écouta-t-il avec attention, une main posée sur le bras de Liz, par habitude, pendant que l'autre tenait son verre de limonade, et hocha la tête lorsqu'il mentionna que les carcasses avaient disparu. Si telle était la volonté de Bobby et Helen, s'installer ailleurs, dans une maison plus petite qui leur suffirait largement, alors ils avaient parfaitement raison de nettoyer celle-ci avant d'en partir.

Il se leva à la suite de Bobby, avec Liz, et suivit le vieil ours jusqu'à l'intérieur de la maison, le cadet des Winchester souriant avec nostalgie lorsque Bobby parla de ses livres :

Oh, oui, ça va faire bizarre de ne plus les voir... Mais tant qu'on peut les relire à l'envi, ça ira.

Combien d'heures avait-il pu passer le nez dans ces bouquins... Il sourit en entendant la réponse de Liz, et hocha la tête pour confirmer à Bobby qu'ils les aideraient volontiers à déménager. Mais à peine eût-il terminé de hocher la tête qu'il vit Bobby leur glisser des clés, et il échangea un regard avec sa chère et tendre, comme pour être sûr de bien comprendre la même chose qu'elle. Les mots que Bobby prononça, suivis de la question de Liz, le conforta dans l'idée qu'il avait bien compris que le vieil ours leur laissait les clés de la maison qu'il quitterait d'ici quelques temps. Déglutissant légèrement, le chasseur reporta son attention sur son père adoptif et, lui prenant la main avec douceur, renchérit :

Bobby... On serait ravis de prendre la maison à ta suite, crois-moi. Mais... En es-tu bien sûr ?

Bon, dans les faits, c'était une question plutôt rhétorique : si Bobby leur en avait parlé, c'est qu'il s'agissait d'une décision mûrement réfléchie. Mais Sam avait quand même besoin de l'entendre de la bouche du vieil ours, qu'il lui confirme cette intuition, avant de décider de la suite. Bien sûr, ça mériterait une discussion avec Liz, mais... S'ils trouvaient en la maison de Bobby un havre de paix pour leur couple, plus grand que leur appartement actuel, alors ils n'auraient pas à s'en inquiéter davantage. Il se surprit à penser que s'il trouvait une solution pour l'âme de Liz - car non, il n'oubliait pas ce détail - peut-être qu'il pourrait sereinement envisager l'agrandissement de leur famille, et il secoua légèrement la tête pour se reprendre et reporta son attention sur son père adoptif, guettant sa réponse.

HRP:

Le vieil homme s’attendait sans peine à de l’incrédulité de la part du couple. C’est vrai que l’ancêtre n’avait plus vraiment la force d’entretenir cette maison au lourd passé. Et depuis la merveilleuse nouvelle de son couple, le vieil ours avait décider de changer d'adresse pour marquer le coup. Un petit cottage en ville pour rester pres de ses enfants. Il avait aussi ce chalet dans lequel une forêt dont chaque arbre en arrière de cabane en bois rond représentait une personne qu’il affectionnait. Un havre de paix dont il appréciait la solitude et la douce quiétude. Rumfield aimait bien chasser les écureuils qui rendait le vieux cabot sénile par leurs simagrées. Donc c’est en levant les yeux au ciel pour y demander un semblant de force à une entité absente qui se foutait de sa création devant les mines inquisiteurs de ses deux enfants. Un bref instant il songea à sa Helen qui avait accepter sa demande en mariage, arguant qu'ils étaient fait l'un pour l'autre. Dans son palpitant prêt d'éclater à cause de ce bonheur, l’irlandais taciturne savait qu’elle n’allait pas revenir vers lui. D’un signe de tête il fit signe au couple de le suivre vers le portique ou la terrasse les attendit. Soupirant doucement en prenant place sur le vieux fauteuil à bascule, il dit tout bas.

Bobby- Bordel je suis foutrement sur. Je n’ai plus la force de m’occuper de tout l’entretien et je ne suis pas éternel. Je sais que vous serez bien et que vous allez aider les autres comme je l’ai fait toute ma chienne de vie...

Flattant la tête de son plus vieille ami qui grogna avec douceur, il dit avec philosophie.

Bobby- Je vais vivre avec ce fichu sac à puce et ma belle. Je vais bricoler et chasser des cerfs pour faire changement. Donc à part mes fringues et quelques meubles, je vous donne tout.

Il tapota avec tendresse les mains de son fils adoptif et de sa bru.

Bobby- Je vous laisse les vieux trucs, les bouquins et tout ce qu’ils vous faut. Je ne demande que garder le vieux garage là-bas pour garder des trucs et mes outils histoire de faire de la mécanique... Vu comment vous autres les jeunes vous conduisez j’aurai toujours du travail.

Il rigola doucement.

Bobby- Je peux aussi venir m’occuper des sépultures de ma femme et de Blue si ça ne vous dérange pas trop... Je sais qu’elles aiment être coquettes...

Une tristesse et une mélancolie sans borne envahit les traits fatiguer de l’ancêtre. Repenser à sa femme qu’il avait délivrer d’une balle lui confirma simplement qu’il n’avait pu rien faire pour la sauver. Tout comme la vampire qui avait illuminer sa vie alors que tout n’était que noirceur. Elle lui avait donner l’envie de vivre quand la malédiction plongeait plus vers la tombe. Il l’avait tellement aimer sa Blue qu’il avait songer sérieusement à son offre de partager une éternité et un jour en sa compagnie. Secouant la tête l’ancêtre Singer dit doucement.

Bobby- C’est non négociable pour le garage et les tombes... Alors la jeunesse ça vous va?

C’était étonnant ! Elizabeth n’en revenait pas… Est-ce que Bobby était sérieux ? Il semblerait que le vieil homme veuille vraiment quitter sa maison… Mais le plus étonnant c’est qu’il ne souhaite pas la vendre, mais bien la léguer à Sam et Elizabeth ! La blondinette était estomaquée et se demandait si c’était une bonne idée au fond… Bobby avait tout ses souvenirs dans cette maison… N’était-ce pas un peu bizarre que le jeune couple Winchester-Reeds emménage ?

Bobby déclarait alors ne plus avoir la force de s’occuper de tout… Et qu’il avait donc pensé à son petit couple préféré… Il semblerait que le vieux chasseur soit bien décidé à partir vivre la grande vie avec Helen et son chien ce qui fit sourire la blondinette. Bobby tapota alors leurs mains avec tendresse, annonçant qu’il leur laisserait tout sauf quelques meubles et vêtements. Oula, Liz était bien avec sa petite déco intérieure. Il négocia ensuite le garage pour continuer à bricoler. Elle fronça les sourcils.

« Tu es en train de dire qu’on conduit mal ? » plaisanta-t-elle à son tour. Par contre, elle se demandait tout de même s’ils garderaient leur intimité s’ils prenaient la maison de Bobby… Après tout, Bobby ne se sentirait pas toujours chez lui ? A raison bien sûr…

De plus, elle avait oublié que Bobby avait la sépulture de sa femme et de sa défunte fille. D’ailleurs, il en parla, voulant continuer à venir pour fleurir les tombes. Elizabeth échangea alors un regard avec son cher et tendre… Sur le principe elle était d’accord mais… Peut-être devraient-ils en discuter tranquillement ?

« Et bien écoute Bobby… Il faut qu’on en discute à deux tête reposer… On ne voudrait pas prendre une décision aussi importante sur un coup de tête. » dit-elle en échangeant un regard avec Sam. Elle hésita ensuite pour ajouter la suite, mais elle se devait être franche. Elle adorait la maison de Bobby, mais ce n’était pas la sienne. Alors, si elle devait le devenir, certaine chose changeait.

« Mais tu es sûr Bobby ? Tu sais… On aura forcément envie de changer des choses… elle ne restera pas la même cette maison si on veut la faire devenir notre ? » demanda-t-elle avec tendresse en posant une main sur celle du patriarche.

Sam lança un regard en coin à Liz avant de reporter son attention sur Bobby lorsqu'il confirma qu'il était sûr de son choix. Seules choses non négociable : le garage, afin de pouvoir laisser Bobby venir s'occuper des voitures qui auraient besoin de son expertise, et le droit de venir s'occuper des tombes de sa femme et de Blue. Si, dans les faits, Sam était bien évidemment d'accord, il croisa le regard de Liz et hocha la tête lorsqu'il comprit ce qu'elle voulait.

Il la laissa donc demander à leur père adoptif un petit temps de discussion à tête reposée entre eux deux, et un sourire tendre se dessina sur ses lèvres lorsqu'elle ajouta que si la maison devait devenir la leur, elle ne resterait sûrement pas dans son jus actuel, afin de mieux correspondre aux envies du couple. Il savait que ce n'était pas pour blesser Bobby qu'elle demandait cela, mais c'était un fait : s'il était hors de question de jeter quoi que ce soit - quitte à les conserver quelques temps dans un box ou encore dans le garage, s'il y avait de la place - il fallait quand même pouvoir faire de cette maison la leur.

Se rapprochant de Liz et de Bobby, il prit à son tour la main libre du patriarche et reprit avec douceur :

Liz a raison. Nous devons d'abord en discuter entre nous, qu'on voie ce qui est possible ou non. Mais je peux te promettre une chose : si jamais nous prenons la décision de garder la maison, comme tu nous le demandes, on ne jettera rien. Je trouverai un box ou quelque chose pour les conserver précieusement, mais on ne jettera rien. Qui sait, peut-être que dans ton appartement, tu pourras récupérer certaines choses qui te seront utiles.

Il sourit doucement et reprit :

Je te promets qu'on reviendra vite vers toi pour te faire part de notre décision. Mais... Je voulais te remercier d'avoir pensé à nous, et quoi qu'il se passe, tu peux compter sur moi pour ton déménagement, au moins.

Il lança un regard en coin à Liz avant de conclure :

Et bien entendu, tu pourras toujours t'occuper des tombes de ta femme et de Blue. Pour le moment, nous avons à en discuter, Liz et moi, on te tient au jus rapidement.

Il était honoré que son père adoptif ait pensé à lui et Liz pour récupérer la maison, au lieu de la vendre à un parfait inconnu qui ne connaîtrait pas son histoire, mais ce n'était pas une décision à prendre à la légère, alors qu'il gardait la main de Bobby dans la sienne avec un sourire en se tournant vers Liz : le mot final lui reviendrait.

Le vieil homme hocha simplement la tête en soupirant tout doucement. Il voulait simplement que ses enfants de cœur puissent profiter des biens matériels de l’ancêtre avant que son numéro soit enfin tirer dans la loterie de la vie et qu’il puisse enfin rejoindre l’enfer qu’il doit avoir gagner quelques fois. Car il avait tuer tellement à la guerre, des actes de sauvagerie et de démence poussé par l’adrénaline et la fureur pour essayer de survivre un jour de plus. En plus il avait tuer sa femme Karen car la panique et les supplications de son amour qui avait réussi de reprendre un instant conscience malgré la démoniaque possession. Ensuite selon ses choix de vie désastreux le vieil ours mal léché avait perdu de nouveau celle qu’il croyait immortel. Blue la vampire avait littéralement sacrifier sa vie pour un irlandais malade. La lame d’un chasseur sans remord avait trancher le filin de la vie de l’être éternelle alors que celle-ci n’avait point tuer un innocent en comparaison du vétéran de tant d’horreur. Il l’avait aimer cette femme parfaite. Mais maintenant une rouquine au tempérament volcanique avait fait fondre ce palpitant glaciale et fortifier contre l’amour. Bobby allait se marier et vivre enfin un peu de bonheur.

Prenant la main de son fils de cœur, il sourit avec douceur. Il plongea son regard doux et mélancolique dans celui de la jeune femme.

Bobby- Je compte bien que vous mettez le tout à votre goût. Bordel je voudrais être invité plus tard et ne rien reconnaître. Car ce seras à vous. Tout ce qui est ici sera à vous. Donc vous pouvez les redonner, les brûler je m’en tape. Et comme de raison je vais téléphoner avant de venir vous visiter ou faire des bricoles dans le garage au fin fond du terrain.

Il serra tendrement la main de la jeune femme.

Bobby- C’est votre décision... Et je sais que tout sera changer... Elle a fini le chapitre Singer cette baraque... Maintenant elle est prête à faire un nouveau livre.

Rigolant doucement il fit un clin d’oeil amusé à Sam.

Bobby- T’inquiète je vais amener ce que je veux garder. Le reste c’est juste du matériel. Et les bouquins pourront être utiles pour vous deux.

Il laissa les mains et flatta son vieux chien qui grogna de plaisir.

Bobby- Parlez-en et revenez me voir. Si ça vous chante vous avez les clefs et revenez quand ma vieille peau flasque sera pas là pour regarder en profondeur... Je vous aimes tous les deux les tourteaux.

Il croyait avoir le droit au bonheur, d’aimer et être aimer. Mais comme d’habitude quand l’ancêtre Singer semblait heureux, le destin se fessait vache et lui envoyait une baffe sur la tronche...

HRP Merci pour ce rp

Elizabeth n’en revenait pas. Elle n’avait pas connu Bobby sans son garage et sa maison… Elle ne voulait pas que cette maison soit vendue à un inconnu… Et étonnement, elle ne voyait pas non plus Bobby quittait sa maison. Elle ne comprenait pas vraiment pourquoi le couple devait quitter la maison.

Bref, la blondinette expliquait qu’ils avaient besoin de discuter à tête reposer et en privé avec son cher mari de cette situation. Sam semblait d’accord avec elle. Ils posèrent leur main sur celle du patriarche, le rassurant que rien ne serait jeté…

Heureusement, Bobby les rassura en leur disant que si ils emménageaient ici, ça serait leur chez eux et qu’ils pourraient tout modifier. Cela rassurait tout de même la blondinette… Elle ne voulait pas avoir l’impression de vivre chez Bobby toute sa vie.

Sam remercia alors leur père de cœur, lui promettant qu’ils reviendraient rapidement vers lui avec leur décision. C’était tentant, mais ils devaient être sûr de tout prendre en compte… Cela ferait un sacré changement dans la vie de tous les trois.

« C’est sûr que les livres nous serons utiles quoiqu’il arrive. » dit-elle simplement. Elle adorait les bouquins, ce n’était pas nouveau et c’était une passion qu’ils partageaient avec Sam. Combien de temps avait-elle passé à feuilleter les pages de ces ouvrages ?

Le patriarche leur proposa alors de revenir voir la maison quand il ne serait pas là. La blondinette acquiesça, c’était peut-être une bonne idée également.

« Merci beaucoup Bobby. Nous aussi on t’aime tu sais. » dit-elle en prenant dans ses bras le vieil homme. Elle espérait que Bobby serait heureux avec Helen et qu’il ne regretterait pas d’avoir donné sa maison au jeune couple, même si elle savait que son amour pour eux était inconditionnel.

Ils continuèrent leur conversation tranquillement, parlant aussi du beau temps et du reste. La blondinette s’intéressa également à son projet de déménagement, s’enthousiasment pour sa nouvelle vie. Après un petit temps à discuter et gouter, le jeune couple décida alors de partir et de rentrer chez eux… Ils allaient devoir avoir une discussion à baton rompu pour savoir si oui ou non, ils allaient déménagé.

Fin !
Merci pour ce rp Smile

Bobby les rassura sur le fait que s'ils acceptaient sa proposition, la maison serait complètement à eux et qu'ils pourraient donc la remodeler à leur envie, et Sam sourit doucement. Il lui suffit de lancer un regard en coin à Liz pour comprendre qu'elle était soulagée, d'un certain côté, qu'ils puissent revoir la décoration si la maison leur revenait, mais ils en discuteraient tous deux en rentrant.

Liz remercia Bobby pour sa proposition de venir visiter la maison quand il serait absent, et Sam hocha la tête pour marquer son assentiment avant de serrer son père adoptif dans ses bras une nouvelle fois et de souffler :

Liz a raison, on t'aime Bobby, et on te souhaite tout le bonheur du monde. Profites-en un maximum.

Puis il se rassit, et ils continuèrent la discussion d'un ton plus léger, profitant encore du vieil ours et de sa compagnie. Sam était toujours ravi de pouvoir passer du temps avec son père adoptif, mais il avait conscience qu'ils étaient peut-être en train de tourner une page de l'histoire de la maison de Bobby et qu'ils allaient en écrire une nouvelle. Mais avant de s'emballer, il fallait que Liz et lui en discutent posément, et le chasseur savait que dès qu'ils rentreraient à leur appartement, la discussion aurait lieu. Combien de temps elle durerait, mystère, mais c'était un sujet trop important pour être traité par dessus la jambe, et ils prendraient le temps nécessaire pour en discuter.

Cependant, les bonnes choses ayant toujours une fin, ils finirent tranquillement leurs discussions avant que le jeune couple ne se décide à rentrer, et Sam serra le vieil ours dans ses bras une dernière fois avant de se diriger vers la voiture, attendant que Liz s'installe pour mettre le contact et rentrer à l'appartement. Il s'autorisa quelques instants de rêverie, tant qu'il ne conduisait pas, puis se reprit et conduisit tranquillement jusqu'à chez eux, prêt à discuter avec Liz de la proposition de Bobby. Et pour qu'ils discutent dans de bonnes dispositions, quoi de mieux que préparer un petit apéro, avec des chips et une bière chacun, et de s'installer dans le canapé...

HRP:

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