IX-02 La passation de la vieille bicoque (1 décembre 2018 Liz et Sam)

Les pas du vieille homme résonnait pour la dernière fois dans cette maison qui l’avait vu grandir. Qui lui avait offert tant de bons moments qui étaient gravé dans sa mémoire et des souvenirs arrache-cœur qui avait lacérer avec acharnement le palpitant du vieil ours mal léché. Aujourd’hui Bobby s’était mis en tête de tout vider, de la cave au grenier. Toute une vie amonceler en quatre tas plus ou moins distinctes. Un de déchets et de trucs désuets qu’il gardait et avait simplement oublier. Le second c’était des objets à donner au comptoir de l’église. L’irlandais ressemblait trop souvent à un écureuil, amassant plus que raison les biens dans l’éventualité d’un usage futur. Comme l’ancêtre Singer n’avait jamais eu de grand moyen durant son existence, il avait simplement réparer et réutiliser bon nombre d’objet. Il était de la vieille génération qu’on ne jetait rien. Le troisième amas était des bouquins, des armes et des artefacts pour comprendre ou combattre le surnaturelle. La blonde au sourire étincelant faisait un tri dans ce monticules, aussi exciter par une puce par le savoir qui s’y trouvait. Liz était une femme de lettres et les connaissances étaient un véritable trésor pour elle. Comme elle l’était pour le patriarche qui adorait leurs discussion et surtout les desserts qui ne manquait pas d’apparaître comme par magie à chacune de leur rencontre. Le vieil homme ne put s’empêcher de grogner contre son vieux cabot qui suivait le jeune femme comme son ombre depuis quelques temps. La peluche vivante adorait les grattouilles malgré son air maussade et vindicatif que la race des rottweiler lui avait donner en héritage. Comme on disait souvent, le maître et le chien se ressemblait beaucoup. Mais le vieux briscard était littéralement à des lieues de savoir le pourquoi de ce comportement des plus bizarre. L’instinct du molosse avait déceler une nouveauté que son humain favori ne savait aucunement et c’était surtout le protecteur canin qui veillait sur la jeune femme.

Bobby- Gros réservoir à bave... Toujours en train de faire le beau devant les jolies dames...

Voyant Sam tout près de sa femme, il fit un petit sourire paternaliste envers son fils de cœur.

Bobby- Merci mon grand pour ton aide... Je vais venir d’aider à rénover... Bordel tu sais même pas tenir un marteau du bon sens des fois... Et comme ça je serais utile...

Le couple prenait possession de la maison sous peu. S’arrêtant devant un cadrage de porte, le regard d’acier bleuté se fit nostalgique et douceâtre.

Bobby- Vous allez garder ça les enfants? Sinon je l’emmène... Mais vu que c’est un truc à Sam et Dean... C'est un beau souvenir de nous trois.

C’était littéralement l’évolution en grandeur des Winchester. Bobby était inscrit aussi, mais on pouvait apprécier la croissance fulgurante de Sam. En jeu il demanda au Winchester de noter sa grandeur. Comme de raison la vieillesse l’avait rapetisser avec le temps. Grognant pour la cause il dit avec un demi sourire.

Bobby- J’ai adopter deux garçons... Ils ont bien grandis et ils sont devenu des fichus héros... Je suis tellement fier de toi et de ton frère Sam vous ne savez pas comment bordel de merde...

Lorsque Bobby a décidé de vider la maison, pour la laisser à Sam et Liz, le cadet des Winchester et sa chère et tendre n'ont pas traîné pour se proposer à lui donner un coup de main, profitant du weekend pour venir l'aider à vider la maison. Si Sam se charge de faire les tas, Liz, elle, fait un tri dans lesdits tas, sous l’œil amusé et tendre du patriarche. Rumfield est également de la partie, bavouillant sur Liz avec un air protecteur, et Sam sourit en entendant son père adoptif lui râler après :

En même temps, je le comprends, qui pourrait résister à Liz ?

Il vole un baiser à sa belle, amusé et avec tendresse, puis reprend son déménagement, lançant un air faussement outré en entendant Bobby le taquiner sur le fait qu'il ne sache pas utiliser un marteau, avant de lui lancer avec un sourire chaleureux :

A défaut d'être maladroit, parce que c'est pas vrai, bien entendu que tu es le bienvenu pour venir donner un coup de main. On sera ravis d'avoir tes lumières pour réparer ou décorer.

Repartant avec son chargement, le chasseur le pose près des tas, commençant à le distribuer sur chaque pile, lorsqu'il relève la tête pour voir la trouvaille de Bobby. C'est un linteau de porte où Bobby a noté la croissance des deux frères, et la nostalgie prend alors Sam, qui se rapproche et s'accroupit pour le prendre à deux mains. Pour le coup, ce serait dommage de s'en séparer, même si le morceau restait entre de bonnes mains avec Bobby, mais il ne saurait pas forcément comment le garder pour ne pas qu'il tombe en poussière. Il ne peut s'empêcher de sourire, légèrement gêné en entendant la fierté de Bobby vis-à-vis des deux frères, et lui répond avec douceur :

Ça n'a pas été facile tous les jours, tu es bien placé pour le savoir... Mais sans toi, on n'aurait peut-être pas pu s'en sortir aussi bien qu'on l'a fait. Alors, merci pour tout.

Reposant le linteau, il vient prendre Bobby dans ses bras, naturellement, afin de lui témoigner sa reconnaissance, avant de le libérer et, gardant son sourire, s'écarte pour reporter son attention sur le linteau :

En vrai, j'ai bien envie de le garder... Il y a sûrement moyen de le mettre en valeur pour qu'il reste le plus longtemps possible, qu'est-ce que vous en dites ?

Exceptionnel. Bobby avait des trésors de savoir dans ses bibliothèques. Elle l’avait déjà vu lorsqu’elle était adolescente, mais pas assez semble-t-il. Aujourd’hui, à plus de la trentaine, elle était émerveillée.

Ce weekend, le couple de Winchester s’était décidé à venir donner un coup de main au patriarche. Ce dernier avait en effet décidé de léguer sa maison à Sam et Liz. Les deux amoureux avaient accepté, se pliant aux exigences de Bobby.

Pendant que Sam débarrassait et faisait quelques tas, la blondinette continuait son exploration sous l’œil attentif de Rumfield. Elle le remerciait de sa compagnie en lui donnant quelques tendres gratouilles. Elle adorait ce vieux Rumfield et cela semblait réciproque. La belle releva la tête lorsque Bobby la taquina au sujet de son chien. Elle offrit alors un immense sourire à Bobby et Sam.

« En même temps, pourquoi résister lorsque c’est réciproque ? » dit-elle en offrant un calin au chien.

Mais déjà Sam venait réclamer son du en lui volant un baiser. Ils parlèrent ensuite des rénovations à venir.

« C’est vraiment gentil Bobby. On a quelques idées on ne manquera pas de faire appel à toi. » ajouta-t-elle souriante.

Elle se tenait là, aux côtés de Sam, son regard naviguant entre Bobby et les trésors qu'il déterrait. Elle partageait son amour pour cet endroit, cette demeure qui avait été le théâtre de leur histoire. Les souvenirs affluaient, remontant à la surface. Chaque objet évoquait une anecdote, un moment précieux gravé dans leur mémoire commune.

Le sourire tendre de Bobby à l'égard de Sam ne manqua pas de lui arracher un sourire à elle aussi. Elle admirait la relation unique qui les liait, forgée au fil des années par l'amour, le respect et la confiance mutuelle. Aussi Bobby évoqua ce cadre de porte qui avait marqué l’évolution des garçons Winchester. Elle voyait bien tout l’amour qu’il partageait et Bobby semblait si fier.

« Bien sûre qu’on va le garder ! Je me disais même qu’on pourrait y inscrire Delilah la prochaine fois qu’elle viendrait, vous en pensez quoi ? » proposa-t-elle en prenant la main de son mari. « Peut-être que si on remet une couche de verni on pourra plus le protéger du temps, qu’en pensez-vous ? » demanda-t-elle souriante.

L’ancêtre Singer rigola franchement suites au paroles du géant qui était son fils d’adoption. Il savait les deux Winchester capable de rénover et surtout de se débrouille, mais le vieil ours mal léché avait l’expérience et surtout la patience de faire des merveilles autant que mécanique que dans le domaine des rénovations. Levant le regard d’acier bleuté vers le ciel pour demander un semblant d’assistance divine pour se donner de la force alors qu’il savait de source sur que Dieu avait pris de longues vacances en laissant ses créations s’entre-déchirer dans un monde de plus en plus chaotique, l’irlandais de souche grogna pour amuser les deux jeunes gens.

Bobby- Bordel ce clébard pourra faire sourire Crowley lui-même et lui réclamer des caresses... Et Sam ne parle pas de ce fichu baiser de merde... C’est lui qui à foutu la langue pour info...

Il leva l’index et rajouta avec sa franchise habituelle.

Bobby- Pour la construction j’adore... Mais la déco j’ai pas l’oeil... Pour ça c’était les femmes de ma vie qui l’avaient...

Un instant le regard bifurqua vers le chêne centenaire où reposait celles que le vétéran de la traque avait aimer de tout son cœur. Karen son amour de jeunesse et dont sa mort brutale avait lancer le têtu gaillard sur la route de la vengeance. Mais le temps avait passé et le dernier coup de cœur de l’homme fut une vampire à la peau chocolaté et à la voix envoûtante. Blue l’avait aider à surmonter sa défaitiste attitude alors qu’une malédiction semblait avoir condamné. Ils s’étaient aimer et même embrasser alors que tout semblaient les opposer. L’ancêtre avait même accepter de se faire étreinte pour passer une éternité et un jour de plus à être auprès de celle qu’il lui avait faire revivre l’amour. Mais de nouveau le destin avait arracher la femme que l’homme aimait avec tendresse. Soulevant ses épaules il changea de sujet.

Bobby- Enfin soit. Je suis foutrement content que cette bicoque va vous rendre heureux.

Il serra avec affection Sam et fit la bise et une accolade d’ours à la blonde avant de regarder les mesures qui avait littéralement traverser les années.

Bobby- C’est une bonne idée pour le vernis. Juste a pensée de pouvoir d’écrire. Et oui Sam vous m’en avez voir de toutes les couleurs et je ne parle pas de Abi. Mais jamais je n’aurai changer ma place pour tout l’or du monde.

Il pointa le tas de trouvailles et d’artefacts. Les connaissances amassé par une vie de paranoïa.

Bobby- Liz tu pourrais faire le tri dans ces vieux trucs et prendre ce que tu as besoin. C’est un bon truc pour débuter ta bibliothèque perso pour vous deux.

Il prit une pause pensive.

Bobby- Oh ça se peut que vous trouver des vieux playboy que j’ai planquer... J’étais un collectionneur... Mais brûlez les si vous voyez ce que je veux dire...

Il toussa un peu.

Bobby- Oh il y a aussi la panic room à nettoyer... mais avant j’ai pas senti l’odeur d’une tarte aux pommes? Car le cabot et son nigaud de maître ont la dalle dans le coin de ces heures... Un bon irish coffee ça vous dit?

Sam serre doucement la main de Liz dans la sienne, lui souriant avec tendresse, et hoche la tête quand elle propose d'inscrire Delilah sur la planche la prochaine fois qu'elle viendra et de la vernir :

On va y inscrire tous les enfants Winchester, à terme, mais bien sûr que Delilah y aura toute sa place la prochaine fois qu'elle viendra dire bonjour.

Il rend son étreinte à Bobby avec force et chaleur, avant de le relâcher pour qu'il puisse faire de même avec Liz, et son sourire s'élargit en entendant Bobby approuver l'idée du vernis et le taquiner doucement : oui, les deux frères Winchester lui en avaient fait voir des vertes et des pas mûres, mais... N'est-ce pas ce que des enfants font parfois à leur père ? Certes, John était leur géniteur, mais Sam avait du mal à le considérer comme son père, se référant à Bobby en grande majorité depuis son enfance : c'était le vieil ours, sa figure paternelle de référence, et pour rien au monde il ne voudrait l'échanger comme père de substitution, même maintenant qu'il est un adulte accompli.

Il prend un air faussement outré lorsque son père adoptif mentionne des magazines qui lui auraient échappé, avant qu'il ne signale que la panic room restait à nettoyer mais qu'avant, il était peut-être temps de prendre une part de tarte aux pommes et un Irish coffee ; se redressant, Sam s'époussette quelque peu pour se retirer la poussière qui s'est posée sur son jean, à force de trimballer des objets poussiéreux, et répond avec entrain :

Avec plaisir, une bonne pause ne nous fera pas de mal.

Il s'étire, faisant craquer légèrement ses articulations, puis invite Liz et Bobby à se rendre à la cuisine, demandant à ce dernier :

En parlant de la panic room, Bobby, est-ce qu'il y a des choses que tu penses pouvoir emporter ? Pas que je doute de ta capacité à te protéger, loin de là, mais... Je serai plus rassuré de savoir que tu as de quoi si jamais les trucs habituels ne fonctionnent pas.

Pas qu'il aime parler de malheur, mais c'est une possibilité qu'il ne peut pas écarter. Une fois dans la cuisine, il sort le matériel et les ingrédients nécessaires à la confection de l'Irish coffee, préparant le café avant de laisser la place à Bobby ; après tout, c'est lui qui connaît la recette, autant le laisser faire et l'observer pour pouvoir la refaire une prochaine fois.

Bien sûr que Liz n’arrivait pas à résister à faire un câlin au chien. En même temps avec cette bouille !

La main de Sam trouva la sienne et elle lui offrit un sourire tendre. Bientôt, il pourrait demander a Dean d’indiquer la taille de Delilah, même si personne ne réussira à battre le record de Sam ! Elle leur offrit alors un magnifique sourire, sa filleule avait toute sa place sur ce mur !

L'étreinte de Bobby était à la fois chaleureuse et rassurante. Cet homme avait toujours été là pour eux, comme un roc sur lequel s'appuyer quand les tempêtes de la vie semblaient prêtes à les engloutir. Elle lui rendit son étreinte avec toute la tendresse qu'elle pouvait exprimer, reconnaissante pour sa présence constante dans leur vie. Sam avait raison, Bobby était bien plus qu'un simple ami de la famille, il était un père pour Sam, et un super tonton pour Liz, un membre de leur famille qui les avait aimés et protégés comme les siens.

Elizabeth laissa échapper un léger rire aux taquineries de Bobby, hochant la tête en signe d'approbation. Oui, les deux frères étaient passés par bien des épreuves, mais ils en étaient ressortis plus forts, plus unis que jamais. Et Bobby avait joué un rôle essentiel dans leur vie.
Il lui indiqua ensuite plusieurs livres et artefacts qu’elle pourrait prendre.

« N’hésite pas à en garder pour toi aussi. Tu sais, ma bibliothèque aussi est déjà bien fourni, mais tu sais que je ne peux pas résister à une belle bibliothèque et ses ouvrages. » avoua-t-elle avec un petit sourire de coin.

Mais déjà, l’idée d’aller ranger la panic room s’imposait à eux. Une chose était sûre : ils avaient besoin de force pour ranger tout ça ! Ils se rendent donc dans la cuisine.

« Excellente idée ! Par contre, une chose est sûre ton odorat est sur développé pour les tartes aux pommes. » le taquina-t-elle.

Ils s’installèrent puis, Sam aborda un autre sujet, celui de la panic room. Elizabeth se contenta d’écouter attentivement sa réponse et de sortir de quoi déguster la tarte aux pommes : assiette et gateau. C’était au tour de Bobby de faire l’irish ! Elle offrit un sourire à Sam et l’embrassa sur sa joue.

« Tu sais Bobby, tu seras le bienvenu ici à tout moment. Nous sommes tellement reconnaissants pour tout ce que tu fais pour nous et on te promet qu’on prendra soin de la main et de ses souvenirs. » avoua-t-elle simplement.

Elle prit place à la table, attendant avec impatience de déguster cette délicieuse tarte aux pommes et cet Irish coffee. Dans ces moments simples, entourée des gens qu'elle aimait, Liz se sentait véritablement heureuse.

Rigolant doucement aux paroles de la blonde merveille dont son géant de fils de cœur avait ravi son palpitant, le vieil ours mal léché haussa ses épaules.

Bobby- C’est à toi ma belle. Moi je les connais foutrement par cœur et pour tout t’avouer ça commence par me sortir du cul tout ces trucs de surnaturel. Mais je sais qu’ils seront bien avec toi Liz. Je te fais confiance ma grande.

Menant la charge vers la tarte aux pommes et au irish coffee, le vieux briscard qui avait tant affronter de saloperies et de violences pour remplir dix existences ne put s’empêcher de rétorquer du tact au tact.

Bobby- Laisse mon odorat tranquille! C’est pas mal la seule chose qui fonctionne encore chez moi, à part de ma pendule qui tape le six heures et midi sans problème… Je crois que ce n’est pas pour la bagatelle qu’Helen s’est tiré d’ici…

Essayant de cacher le tout par le prisme de l’humour, l’homme souffrait encore un peu de sa soudaine séparation avec la volcanique rousse. Ils parlaient de mariage la journée d’avant et d’un tout il revient le lendemain et le regard d’acier bleuté de l’ancêtre s’était posé sur une lettre de rupture qui semblait avoir tant servis d’excuses à bon nombres de gens. Voyant que Sam voulait épier sa recette de son breuvage qui avait même fondre de bonheur Crowley lors de ce marchandage pour l’âme du vieux fou et ce baiser qui avait tant frémir le vieil homme que les Winchester de dégoût, l’irlandais cacha le tout avec un air sournois et espiègle.

Bobby- Ça c’est mon putain de secret fiston. Vous l’aurez dans mon fichu de testament et pas avant. Sinon je ne vais plus servir à rien si vous avez tous mes fichus secrets…

Regardant le vieux cabot qui suivait la blonde comme son ombre, il grogna de fausse dérision. Le maitre et le chien semblait unis à la vie à la mort et peu de gens devaient être capable de voir l’un sans l’autre. Il déposa la main sur l’épaule de Sam tout en lui tendait une tasse ou un orignal était dessiné dessus.

Bobby- T’inquiète pas du vieux sénile fiston. J’ai ma vieille Betsy qui a allumer son lot de créatures de merde, j’ai mon côté irlandais qui m’a mener juste à cet âge ou mon squelette craque plus que le fichu de plancher et même Rumfield. Tu sais qu’il à mis au sol Crowley un coup… Mais cette peluche vivante lui a donner tellement de coup de langues sur la tronche qu’il devait y avoir deux pouces de baves… Et je suis sûr que ça exciter cette fripouille de démon de mon cul fripé.

Le vieux briscard rigola un bon coup tout en se penchant pour mettre une part de tarte au niveau du cabot qui grogna de plaisir en se ruant sur le dessert.

Bobby- Ventre à pattes! Sérieusement Sam je ne suis plus une cible pour personne et tu le sais. Et les enfoirés qui veulent m’avoir savent qu’ils auront mes fils de cœurs et bien des chasseurs au cul pour venger le vieux sénile. Donc je suis foutrement tranquille.

Il prit alors la main des jeunes gens pour les serrer avec une affection sans borne.

Bobby- Vous m’avez rendu heureux les petits… Je voulais voir un couple dans cette maison de mon vivant et vivre heureux… à la base moi et Karen ont voulait élever une grande famille… Ensuite avec Blue on disait qu’on va surveiller les nôtres… C’est sûr que je vais venir pour m’occuper de mes amours et vous voir…

Soupirant doucement le vieillard qui semblait un peu plus affligé par le temps en ce moment rajouta doucement.

Bobby- Je suis si heureux de vous avoir dans ma vie les enfants… Sinon ça ferait longtemps que j’aurai fait des trucs… Là je reste dans les parages pour m’assurer que vous allez bien et vous tirer les oreilles pour ne pas perdre l’habitude.

Sam sourit avec amusement en écoutant avec attention l'échange entre Bobby et Liz, avant de poser sa main sur l'épaule de son père adoptif. La rupture avec Helen avait été surprenante et douloureuse pour le patriarche, et Sam a bien conscience qu'il essaie de le masquer derrière un peu d'humour, aussi se promet-il de venir le voir encore régulièrement pour lui changer les idées.

Les voilà tous dans la cuisine, et pendant que Liz sort la tarte tatin, Sam se tient près de Bobby à essayer de voir comment il fait sa recette d'Irish coffee, se reculant et levant les mains lorsque son père adoptif lui intime d'attendre d'avoir accès au testament pour obtenir la recette, riant avec amusement et tendresse mêlés :

OK, OK, je me rends et je te laisse maître de l'Irish Coffee !

Il le remercie d'un sourire lorsqu'il lui tend une tasse avec un élan dessus - son animal totem et son surnom, en référence à sa haute taille sûrement - en hochant la tête : oui, Bobby a tout un arsenal pour se défendre, mais il ne peut s'empêcher de s'inquiéter pour lui, même s'il ne peut retenir un sourire en coin lorsqu'il mentionne le fait que le premier qui osera s'en prendre au patriarche se prendra les deux frères Winchester et une bonne partie des chasseurs de la région au cul, avec peu de chance de s'en sortir.

S'installant à table, il laisse son père adoptif prendre leurs mains avec tendresse, et il la serre doucement en retour avant de lui répondre sur le même ton :

Tu seras toujours le bienvenu, que ce soit pour le café ou pour nous tirer les oreilles. Mais tu penses bien que nous aussi, on viendra te voir souvent, et j'imagine mal un repas de famille sans toi et Rumfield sous la table, à quémander des petits morceaux...

Il caresse doucement le chien, ce dernier remuant la queue de joie, puis il se redresse et prend une gorgée de son Irish Coffee, appréciant le goût de la boisson sur son palais. Il y a encore pas mal de choses à faire à la maison, pour finir de la vider et de la retaper, mais à plusieurs paires de bras à chaque fois, ça ne pourra qu'aller vite, une petite pause ne leur fera donc pas de mal. Il prend ensuite une bouchée de la tarte de Liz, en apprécie également le goût, puis sourit :

Vous savez quoi ? J'adore les moments comme ça, tranquilles, loin de la chasse...

Elizabeth sourit amusée lorsqu’il avoua qu’il lui faisait confiance pour prendre soin des livres. Elle s’étonna de l’entendre dire qu’il en avait assez du surnaturel… Elle lui offrit un sourire compatissant lorsqu’il parla de Helen. Elle savait que sa séparation avec la belle rouquine avait marqué son cœur…

Bref, la blondinette prit le temps de s’occuper de la tarte aux pommes tandis que les garçons se battaient pour faire l’irish coffee ce qui amusa beaucoup la jeune femme. La femme de lettres grimaça en écoutant cette histoire de baiser avec Crowley et en imaginant le chien roulait des galoches au démon.

Sam avoua alors qu’il était inquiet pour lui. C’était normal, Bobby était comme un second père pour le cadet de Winchester. Pour le coup, il avait raison, la réputation de Bobby la précédé. Il était certain que s’il arrivait quelque chose au vieux chasseurs, nombre de personnes ferait la peau du bourreau.

Elle lui offrit de nouveau un sourire et serra à son tour la main de Bobby. Elle était heureuse de voir que Bobby appréciait le fait qu’ils prennent leur maison. Surtout que Elizabeth et Sam avait bien l’intention de créer leur petite famille.

« Tu as intérêt de rester dans les parages. On a toujours besoin de toi, livre ou pas livre. » plaisanta-t-elle.

Elle prit alors une bouchée de sa tarte qui était délicieuse comme à son habitude ! C’était la recette de sa grand-mère en même temps. Elle offrit un magnifique sourire à Sam qui avoua adorer ce genre de moment. La blondinette acquiesça et leva son verre pour trinquer avec les garçons.

« A ce genre de moment alors, qu’ils se multiplient. » dit-elle avec un grand sourire avant de prendre une gorgée de l’irish que Bobby avait préparé avec amour. Le petit gout sucré réveilla ses papilles et le liquide chaud réchauffa son œsophage.

« Un vrai délice ! » dit-elle en soupirant d’aise.

Ils continuèrent à manger leur petit gouter pour ensuite se remettre au boulot. Parce qu’un déménagement ça ne se faisait pas tout seul tout de même et il y avait encore beaucoup d’affaires à ranger. Tout se passa dans la bonne humeur.

Fin pour moi !
Merci pour ce rp

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IX-02 La passation de la vieille bicoque (1 décembre 2018 Liz et Sam)