XI.03 - Annonce de la plus grande importance

Sam et Liz avaient aménagé il y a maintenant quelques semaines dans la maison de leur cher Bobby. En effet, ce dernier s’était décidé à quitter un peu la ville et à donner l’occasion au jeune couple de vivre leur idylle dans une grande maison plutôt que dans leur appartement.

Sam et Liz formaient un couple plus uni que jamais. Leur complicité était palpable, leurs sourires étincelants réchauffant les cœurs de ceux qui avaient la chance de les croiser. Depuis plusieurs années, ils partageaient un amour indéfectible, traversant ensemble les hauts et les bas de la vie quotidienne.

Mais au-delà de leur amour mutuel, il y avait une figure centrale dans leur vie : Bobby. Bobby n'était pas le vieux grincheux aux connaissances infinis, il était bien plus que cela. Pour Sam, Bobby était un père de cœur. Bobby, avec sa générosité infinie et son cœur en or, avait pris Sam sous son aile, lui offrant un foyer aimant et une épaule sur laquelle se reposer lorsque leur paternel endeuillé, les abandonner pour quelques jours. Pour Liz, il était également très important, la gardant petite à l’occasion lorsque sa mère et sa jumelle partaient en chasse… C’était lui qui avait donné la passion du livre et du savoir.

Mais Sam et Liz avaient appris une nouvelle extraordinaire : ils allaient accueillir un nouvel être dans leur famille. Ils savaient qu'il était impératif de partager cette joie avec Bobby. Ce n'était pas seulement parce qu'il était le père de cœur de Sam, mais aussi parce qu'il était une partie intégrante de leur famille, un lien irremplaçable qui les unissait tous.

Alors, un samedi après-midi d’hiver, Sam et Liz avaient décidé d'inviter Bobby chez eux. La maison avait été soigneusement préparée pour l'occasion. Un bon repas chauffait déjà dans la cuisine. Une douce musique emplissait l'air, créant une atmosphère de sérénité et d'anticipation. La maison n’avait plus rien à voir avec celle du vieux chasseur, elle avait pris un souffle nouveau.

Assis sur le canapé, Sam et Liz échangeaient des regards complices, leurs mains entrelacées trahissant à peine leur nervosité. Ils savaient que le moment était venu, que les mots devaient être dits, mais une partie stressait bien qu’il était persuadés que le patriarche accueillerait la nouvelle avec bonheur.

Soudain, ils entendirent sonner. Le cœur d’Elizabeth s’accéléra un peu et elle embrassa Sam avant de se diriger vers la porte d’entrée.

« Bonjour Bobby ! » dit-elle radieuse, l’enlaçant et lui faisant la bise. « Comment vas-tu ? Vas y entre ! » ajouta-t-elle en se dégageant de la porte.

Le vieil homme venait de stationner sa remorqueuse antique devant cette maison qui peinait à reconnaître. N’étant guère un as du plumeau et de la décoration, le vieil ours mal léché avait surtout entretenu cette bicoque qui lui avait servi d’antre depuis son retour de la guerre. On pouvait maintenant discerner sans peine la touche féminine qui manquait cruellement à la propriété. Il sorti alors en aidant le vieux cabot à descendre de l’habitacle qui devait être plus vieux que bons nombres des enfants de cœur de l’irlandais têtu et surtout vindicatif. Mais avant de se rendre à ce porche qu’il avait ouvert le battant pour accueillir tant de chasseurs, l’ancêtre Singer fit un crochet pour se rendre dans la cour. L’homme vieillissant qui portait sa éternelle casquette de camionneur et sa veste matelassé sans manche s’arrêta devant les deux pierres tombales d’un aspect simpliste, mais comportant des mots issue d’un amour sans fin. Sur l’une l’épitaphe suivant : « Karen ma femme, mon amour, ma raison de vivre. Maintenant que tu es partie je dois tout faire pour que personne ne subisse ce que tu as endurer ». Sur la seconde était graver ces mots d’une mélancolie profonde : « Blue ma voix qui me faisait frissonner. Tu as sacrifié ton immortalité pour l’amour d’un vieux fils de pute. Je dois te rendre fier et t’inquiète je m’occupe de la marmaille. » La vampire avait tant compté dans le peu de temps, et sera toujours présente dans le palpitant du soudard qui portait tant de lacérations porter par le chagrin. Avec tendresse il dégagea les mauvaises herbes et nettoya avec sa manche pour redonner du lustre aux pierres tombales.

Bobby- Je m’ennuie tellement de vous deux mes amour… Vous savez je ne crois pas retomber amoureux pour ne plus souffrir… Et à mon âge qui voudrait d’un vieux sénile fripé.

Il rigola doucement avant de se relever et caressa le vieux cabot qui s’était assis tout près pour lui apporter son éternel appuie. Ensuite le vieil homme se rendit pour toquer à ce battant qui lui rappelait tant de souvenirs. Des petits Winchester à moitié endormi laisser par John pour aller chasser. La fierté de voir Sam partir à l’université, en grande partie payer par les deniers du vieil ours mal léché. La frimousse de la petite princesse que Jo et Dean lui avait présenter. Elizabeth tout heureuse de lui parler d’un nouveau bouquin qu’elle avait découvert. Charlie et Alexis qui lui rendaient visite. Abi qui est venu pour l’aide. Tous des souvenirs à la fois si doux et mélancolique. Justement le battant s’ouvrit et la belle blonde semblait radieuse comme mille soleils. La bise et le regard d’acier bleuté si intelligent nota avec stupeur les changements magnifiques qui s’étaient produit. Il ne put s’empêcher de dire avec émerveillement.

Bobby- Blue avait raison. La bicoque avait un potentiel foutrement bien caché. Ça va et toi ma toute belle. Tu es encore plus radieuse que le soleil ça fait du bien de te voir.

Le vieux chien se plaça tout près de la femme sans jamais la lâcher d’une semelle. Comme si l’instinct de la bête avait su déceler ce secret qui grandissait doucement dans le ventre de la future mère. La musique, l’arôme, tout respirait le bonheur. Ce qui mit un peu le vieux paranoïaque sur la défensive. Il se laissa guider au salon ou Sam l’attendait et comme de raison il lui fit un étreinte d’ours. Encore là le clébard resta près de Liz. D’habitude il se ruait sur le fils de cœur de son maitre pour recevoir moults caresses.

Bobby- Bordel vous êtes magnifiques tout les deux. Je vais foutrement tâche avec ma vieille dégaine qui n’a jamais été à la mode… Mais il se passe quoi au juste? On se croit presque dans une émission de télé…

Il ouvrit les yeux de stupeur et les regarda.

Bobby- Dites-moi pas que c’est un rendez-vous arrangé avec Teresa de la bibliothèque. Cette vieille chouette en pince pour mon cul fripé, mais moi je ne veux rien savoir. Autant me passer les bijoux de famille dans une moulinette…

Elizabeth était toute excité et partager cette excitation avec son cher et tendre. Bobby serait le premier de la famille à l’apprendre à part leur frère et sœur respectif… Bah oui, Liz ne pouvait cacher si grande nouvelle à sa jumelle ! D’ailleurs cette dernière avoir prit la nouvelle avec joie, pour c’était rembruni en se rappelant que l’âme de sa jumelle était encore destiné à l’enfer mais bon…

Le petit couple avait donc préparé une petite surprise pour le vieux Bobby. Dés qu’elle entendit la sonnette, la blondinette s’était levée et s’était dirigée vers la porte pour ouvrir à celui qu’ils attendaient temps. Un immense sourire aux lèvres se dessina alors qu’elle ouvrait la porte en grand. Ils se firent la bise et le vieux grinche mit en avant que la maison avait reprit vie. La belle lui offrit un immense sourire.

« Je suis contente que ça te plaise ! »lança-t-elle avec enthousiasme. « Et je vais très bien, je t’en prie entre ! » dit-elle en se dégageant laissant entrer Bobby suivi de son fidèle compagnon qui ne manqua pas de se faire caresser par la femme de lettres.

« Salut toi. » dit-elle en lui faisant un gros câlin alors qu’il ne la quitter pas d’une semelle pour aller dans le salon où les attendait Sam. Elle échangea alors un regard complice avec Sam alors que Bobby se demandait ce qu’il se tramait. Le vieux chasseur avait un sacré instinct, mais, étonnement, il n’était pas vraiment sur la bonne piste. La blondinette ne put s’empêcher de lacher un petit rire mélodieux tandis que Bobby les soupçonnait d’avoir fait un rendez-vous arrangé. Cela aurait été totalement possible de la part de Liz, c’était vrai, mais l’homme n’était pas sur la bonne piste et Sam l’en rassura.

Son cher mari se décida ensuite d’aller vérifier leur nourriture tandis que Liz se retourner vers le patriarche.

«  Je peux t’offrir quelques chose à boire ? » proposa-t-elle tout sourire.

L’irlandais lui répondit et la blondinette servit également son mari. Puis, elle se prit un jus de fruit bien frais. Mais déjà il était temps d’aller à table. Ils attendraient le dessert pour offrir un petit cadeau surprise à leur cher Bobby. Un cadeau qui était assez clair comme message.

« Alors Bobby, quoi de neuf ? Tu te plais dans ton nouveau chez toi ? » demanda—t-elle souriante en s’asseyant.

Le vieil homme était persuader selon les regards de complicité lancer par les deux tourtereaux qu’il y avait aiguille sous roche. Mais il sera complètement bluffé d’apprendre qu’il y avait un polichinelle dans le placard. Mais l’ancêtre Singer n’en savait rien pour le moment et il poussa un soupir de soulagement. Il haussa des épaules pour la boisson et grogna avec une certaine douceur à la blonde merveille.

Bobby- J’en suis foutrement heureux que ce n’est pas un truc arrangé car vous m’aurez vu galoper loin d'ici comme si Crowley voudrait encore m’embrasser ce bâtard... Et je tiens à spécifier que c’est lui qui a ajouter de la langue pas moi... Ma fille tu sais que je bois n’importe quoi... Ce que tu as sous la main c’est parfait.

Bière à la main, le vétéran de tant d’horreur et de violence remarqua alors le manège du vieux clébard qui semblait littéralement stoché à la jeune femme. Rigolant doucement, l’irlandais dit en se levant pour rejoindre la cuisine.

Bobby- Rumfield semble être en amour avec toi Liz. Tu devrais faire attention Sam car c’est une foutue peluche vivante. Mais d’habitude il est collé à mes basques. J’y comprend rien...

Si le chasseur à la retraite aurait pu penser deux instant, il aurait compris que quelque chose chez la femme de lettre. Assez prononcé pour que l’instinct aiguisé du chien le pousse à la protéger. Mais Bobby avait été déstabilisé par sa première idée et il ne fallait pas ce cacher, l’esprit autrefois si performant de l’irlandais s’était émoussé un peu avec l’âge. Il s’assit alors et renifla la bonne arôme.

Bobby- Vous avez fait mon repas favori? Ce qui se mange? J’adore! Et Rumfield va avoir? Ce con de clébard n'a jamais réellement manger de bouffe à chien...

Il sourit en regardant Liz.

Bobby- Tu sais nous les vieux séniles on est pire que des chevaux de laitiers. À chaque jour je fais les même trucs qui me sécurise et je sors plus vraiment de ma foutue routine.

Il flatta la tête du clébard qui s’était placé entre lui et la blonde.

Bobby- Je vais à la chasse, pour une fois que le gibier essaie pas de me bouffer le cul j’adore. Sinon je travaille sur mes vieilles bagnoles. Je monte une voiture que je vais donner à la petite princesse quand elle va avoir son permis. Et en plus être dans le bois on a la paix. Plus de connards qui veulent te vendre des trucs... Mais j’adore la peinture que tu as choisi. Ça illumine les pièces. Vous avez retravailler la chambre de la petite? Elle l’aimait beaucoup, mais le rose bonbon agresse les yeux...

Un rire franc et honnête se leva.

Bobby- Tu as mal forcé sur un truc fiston? Tu marche comme si tu avais mon âge avec un foutu tour de rein. Et vous êtes sur que Teresa ne va pas débarquer comme par magie? Car je vous connais les deux et quand vous vous regarder comme ça, Dieu ne sait pas quel tour vous avez planifier, mais le diable s’en doute! J’espère que tout va bien.

Le vieil ours était du genre un poil paranoïaque. Une qualité dans la chasse du surnaturel certes, mais qui bouffe de l'énergie au quotidien