III.01 Pourquoi faire simple, quand on peut faire compliqué
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III.01 Pourquoi faire simple, quand on peut faire compliqué
Jeu 4 Sep - 2:11
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En ce moment tout était… compliqué. Avec la mort de Percy, sa nouvelle, eum… « Adoption? » si on veut et tout. C’était difficilement gérable. Elle n’avait qu’une envie, c’était de disparaitre un peu, juste un peu. En attendant, elle avait beaucoup à faire, du genre se débarrasser de la propriété parce que bon… elle n’allait pas gérer tout ça et ce qui venait avec. Donc, elle c’était… arranger et elle avait déjà commencé à vendre la plupart des meubles. Elle allait se débarrasser de tout ce qui pouvait lui rappeler son… bref. En même temps, elle s’aidait. Son P … lui, n’aurait jamais accepté qu’elle soit possédé par quiconque, donc aussi bien qu’elle commence à travailler pour se débarrassé de son nouveau… propriétaire. Pour ça, devenir financièrement autonome était une excellente chose et tout dans la maison avait de la valeur sur ebay, aussi bien en profiter.
Elle faisait donc le tour du propriétaire pour vider la demeure et ensuite voir si elle pouvait vendre la maison, c’était… bizarre comme responsabilité du moment, mais rien d’horrible. Serena était du genre efficace dans tous les domaines de sa vie, sauf le côté émotionnel et c’était celui qui était maintenant le plus difficile à gérer. Elle n’allait pas s’effondrer, mais… c’était difficile de ce dire qu’elle avait du mal à l’accepter. C’était la preuve qu’elle ne devait pas s’attacher. Lorsqu’elle s’attachait, les gens mourraient. Il ne fallait pas s’attacher, jamais, c’était mieux comme ça. Bon d’accord elle ce le répétait, mais maintenant qu’elle avait vieillit… elle savait qu’elle y arriverait de moins en moins. L’adolescence avait ses bons côtés pour ça, maintenant elle ressentait un peu plus le besoin d’appartenance, quelque chose qu’elle n’avait pas avant. Ce n’était pas plus mal de l’avoir, mais c’était plus difficile à gérer.
Elle avait gardé son boulot, mais avait fait réduire ses heures, sa session était plus difficile que les autres et elle n’avait pas envie de faire descendre sa moyenne. En prime, elle apprenait à ouvrir des gens cette session. La médecine, c’était si bien quand même. Bon d’accord, faudrait qu’elle trouve de meilleur mot que ça, mais quand même le principe était le même. Elle était partie dans une lancée pour retrouver les factures du plus de fourniture possible pour récupérer l’argent, ses sessions n’allaient pas se payer toutes seules et elle n’allait pas demander de l’aide à Méphisto, ah ça non, des trucs pour qu’il lui demande des trucs en échange. Non, non, elle allait se débrouiller comme une grande et s’en sortir. Pour le moment, son nouveau « propriétaire » ne l’avait pas embêté et c’était très bien ainsi. Elle préférait ça comme ça. Avec de la chance, il ne se remontrerait jamais, mais… elle en doutait beaucoup quand même. Faudrait que la vie soit de son côté et… elle ne l’avait jamais été, fallait l’avouer. Elle venait de trier une pile de facture sur la table basse du salon quand… elle entendit quelqu’un à la porte. Elle ne savait pas trop qui pouvait se pointer, mais elle y alla quand même. Elle ne craignait pas trop pour sa vie, qui pourrait lui en vouloir. Elle pouvait se faire passer pour n’importe quoi en prime.
Elle se dirigea donc vers la porte et l’ouvrit après un bref coup d’œil dans le judas. C’était un homme, elle n’aimait déjà pas beaucoup ça, mais… ça pouvait être n’importe qui… et n’importe quoi, elle n’était pas naïve non plus. Elle lui ouvrit quand même la porte, elle était suicidaire oui…
-Oui? Je peux vous aider?
Elle allait être polie, juste au cas. En même temps, elle n’était pas la plus sympathique des humaines, Percy l’avait rapidement apprit à ses dépens, bref! Elle observait l’homme se tenant devant elle. La question était… s’il venait pour Percy, c’était un ami ou un ennemi? Parce que bon, c’est dernier temps, elle n’avait pas connu beaucoup d’amis, en fait, c’était surement des démons qui avait rempli sa vie, celui-là serait peut-être différent.
Lun 8 Sep - 22:22
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Pourquoi Faire Simple Quand On Peut Faire Compliqué?
ft. Serena Donnelly & Éleazar
A peine arrivé que le démon s’était déjà plus ou moins installé à Huntfield sans trop de problème. Il fallait dire qu’Éleazar connaissait déjà bien la ville et ses moindres recoins. Le Grec avait déjà eu l’occasion d’y faire un ou deux séjours lors de ces voyages aux États-Unis, quelques séjours où l’Européen avait pleinement profité de la région, plus particulièrement des jeunes demoiselles ou des jeunes damoiseaux qui avaient pu tomber dans ses bras et qu’il avait réussi à enfermer dans une salle cachée, ou du moins bien isolée, pour jouer avec sans scrupule. Le noiraud avait un réel plaisir à entendre les petits humains le supplier, c’était quelque chose de très plaisant, de presque… jouissif. Les cris résonnaient forts dans cette petite pièce contiguë, mais rien ne sortait des murs blindés qui le mettaient avec sa victime dans un environnement intime, presque sensuel. Cependant, il avait dû repartir, et chaque fois à contre cœur, délaissant une place de jeu qu’il appréciait vraiment pour un retour à Paris.
Maintenant qu’il avait son petit chez-soi, le démon n’avait plus eu de nouvelles de la part de Percy depuis quelques jours, ce qui commençait à réellement l’inquiéter car il ne s’était jamais passé une semaine sans que les deux amis ne se soient pas écrits. Ils avaient toujours eu cette petite règle de se donner des nouvelles, rien que pour montrer un signe de vie à l’autre. Éleazar n’avait pas aimé l’initiative de Percy pour son déménagement pour participer au grand retour de Lucifer, mais il n’avait tout simplement pas pu le lui refuser car il n’était plus réellement son élève, mais il était plutôt devenu un ami proche au fil des années qu’il avait passé à ses côtés. Le Grec avait confiance en son petit blondinet, mais la peur qu’il ne se débrouille pas était toujours là, même s’il avait bien dépassé l’âge d’un simple enfant et qu’il s’en sortait mieux que bien. C’était en quelque sorte comme un sentiment paternel qui était né chez le grand noiraud. Cette soudaine disparition le travaillait de plus en plus, l’empêchant même de se poser tranquillement au coin d’un bar pour siroter tranquillement un bon verre de whisky, à défaut de pouvoir profiter d’un bon gobelet de Raki, alcool de sa nation. Il commença à faire les cent pas dans la cuisine, réfléchissant à toutes les opportunités possibles. Sur un coup de tête, il attrapa le papier que le jeune démon lui avait donné et les clefs de sa bagnole et se dirigea vers le garage de la villa.
Ce fut en troisième vitesse que l’enfant de Lucifer sortit de sa demeure pour rejoindre au plus vite l’adresse qui avait été écrite par son ami sur ce bout de papier insignifiant. Qu’allait-il y retrouver ? C’était une bonne question qui tournait dans sa tête alors que le vent le décoiffait. Le long serpent d’asphalte défilait sous les roues sifflantes du démon qui n’épargnait pas la machine qu’il conduisait. Une fois arrivé dans la bonne ruelle, Éleazar ralentit la vitesse de la voiture. - Où te caches-tu mon petit Percy ? Murmura-t-il dans sa barbe de trois jours sans remarquer qu’il avait pensé à voix haute. Il observa les numéros défiler alors qu’il roulait lentement en suivant le trottoir. L’avenue lui semblait sans fin, pire que les Champs-Elysées qui étaient déjà interminables. Tous ces chiffres qui se suivaient à la chaine sans s’arrêter commençaient à l’énerver. Putain, pourquoi pas faire comme les Européens ?
Une fois arrivé devant le bon nombre, le Grec soupira et sortit de sa voiture, claquant la porte. Il courra rapidement dans la direction de la villa qui était aussi banale que jolie. Il frappa contre le bois deux fois nerveusement, attendant qu’on vienne lui ouvrir. Le démon sentait une présence humaine, mais la personne se faisait désirer. [i]Putain Percy, dépêches ![/b] Grommela-t-il à nouveau à voix haute. Il remarqua une ombre derrière le morceau en bois et un petit glissement en métal, il adressa alors son plus beau sourire à l’œil de Judas et attendit que la personne ouvre. - Mais merde Percy, j’attends des… Éleazar s’arrêta au milieu de sa phrase quand il vit une petite humaine derrière la porte. Mais qui était-elle ? Son ami ne lui avait jamais parlé d’elle. S’était-il trompé de maison ? Il n’était quand même pas débile à ce point… - Bonsoir… Je cherche Percy… Mais à voir j’ai dû me… tromper de maison ! Désolé ! Sur ce, le démon se retourna et allait partir quand il entendit la petite voix derrière lui résonner à ses oreilles.
Elle ne savait pas à quoi s’attendre et c’est surement ce qu’elle détestait le plus, ne pas savoir. Elle était entrée dans un monde chiant, remplis de non-sens et d’inconnu. En ce moment, elle se rebellait contre le monde entier, mais elle le pouvait, elle était chez son ancien démon et le nouveau… elle s’en balançait bon, elle ne voulait pas recommencer avec lui ce qu’elle avait perdu avec l’autre. En prime, ça ne devait pas être sain, vraiment pas. Donc, aussi bien oublier tout ça maintenant.
Elle avait entendu deux coups à la porte, elle avait donc été ouvrir, un coup d’œil dans le judas et elle vit un homme… tout sourire. Il n’avait pas l’air bien méchant. Oui, bon… Percy non plus, Meph non plus… elle était surement mieux de garder la porte fermée. Merde… elle avait déjà ouvert. Elle entendit vaguement le nom de Percy en ouvrant la porte, donc c’était pour son démon… son ancien démon. Elle était mal là. Finalement, il assuma c’être trompé d’adresse. Elle devait lui dire que oui, qu’il c’était trompé, qu’elle ne connaissait aucun Percy, c’était la meilleure idée. Le laisser partir oui, oui. Il tourna donc les talons, mais.. Elle ne put s’empêcher de laisser tomber un simple :
- Il n’aurait pas pu vous parler de toute façon.
Elle avait laissé tomber sa phrase avant de… de fermer la porte en fait. Elle était sympathique notre humaine, oui, oui. Juste que si c’était un ennemi, elle préférait avoir une porte entre elle et lui, bon de toute façon, il voulait partir celui-là. Elle n’allait pas le retenir, il ne lui parlerait pas à Percy, plus jamais, alors bon. Le pire, c’est qu’elle savait que les démons sa se téléportait, que c’était méchant et fort, alors si c’était le cas de l’inconnu, elle ne faisait pas le poids. Elle connaissait 7 mots d’un exorcisme et elle avait une dose de sel et d’eau bénite sur elle, tant qu’elle serait dans cette maison du moins. Ensuite, elle pourrait les oublier. Au final… ce n’était rien de tout ça qui pourrait la sauver, elle en était certaine, mais… c’était stressant tous les changements qu’elle vivait. Le type était surement gentil, mais… elle n’avait pas envie de parler, pas parler de Percy. C’était toujours flou quand elle en parlait. Elle s’éloigna de la porte pour retourner faire ses trucs, elle allait… oublier le type. Elle avait chuchoté sa phrase, il ne l’avait surement même pas entendu! Ce n’était pas grave, elle était sûre qu’il ne lui en voudrait pas. Il c’était juste… trompé d’adresse, oui, oui… vraiment! Promit, parce que bon… elle n’avait pas envie d’avoir de mauvaise surprise maintenant, elle ne se sentait pas d’humeur. Elle voulait juste… se débarrasser de ses souvenirs avant de véritablement pouvoir tourner la page, parce que oui, il fallait toujours la page. Juste qu’elle n’y arrivait pas. Ce n’était pas plus mal quand même… elle finirait par assumer. Une fois qu’elle assumerait, elle verrait ce qu’elle oserait faire avec son nouveau propriétaire. Il était… beaucoup plus complexe celui-là, mais plus doux, alors… elle ne savait pas trop. C’était bizarre sa vie.
Lun 15 Sep - 21:01
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ft. Serena Donnelly & Éleazar
Qu’est-ce qu’il allait retrouver derrière cette fameuse porte ? Il n’en avait aucune idée et à vrai dire cela le stressait un peu car il se trouvait dans une équation où il ne connaissait ni la donnée, ni les inconnues. Eléazar n’aimait pas ce genre de situation car il ne pouvait rien maitriser. Il ne tenait aucune ficelle qui pouvait faire influencer le résultat de son côté, ce dont il n’avait pas l’habitude. Il se débrouillait normalement toujours pour avoir un avantage, une carte d’avance pour pouvoir la rabattre en cas d’un mauvais calcul ou d’un événement auquel il n’avait pas pensé. Le Grec était un grand fan de jeux de cartes, surtout le poker ! Loin d’être le meilleur, il s’assumait en tant qu’amateur, mais bon amateur. L’Européen ne vivait cependant pas pour ce jeu, même s’il refusait difficilement une partie, mais il fallait toujours jouer avec de l’argent ! Pourquoi ? Pour la montée d’adrénaline ? Non, il n’en avait clairement rien à foutre car ce n’était pas cinquante misérables dollars qui allaient changer quelque chose à son mode de vie.
Quand la porte s’ouvrit, il vit une petite humaine qui devait avoir à peine vingt-cinq printemps, ce qui le surprit plus qu’autre chose ! Pourquoi Percy hébergeait-il cette petite chose insignifiante chez lui ? Que pouvait-il bien lui trouver ? Elle était loin d’être vilaine la petite humaine, mais elle n’était… qu’humaine ! Cela résumait bien la chose. Élea avait pourtant appris à son ami à mieux choisir son entourage, enfin… à moins que la jolie petite brune possédait un inventaire complet d’armes et outils pour retenir un ange et était une bête en latin, il ne voyait pas la raison qui aurait pu pousser son ancien disciple à faire copain-copine avec elle… A moins qu’elle ne lui ait servi de couverture ! Oui, c’était ce qui était le plus logique !
Alors qu’il s’était retourné pour aller voir s’il ne s’était vraiment pas trompé de numéro, il entendit l’image parfaite de l’innocence murmurer une phrase qui réveilla ses sens. Cependant, à peine avait-il fait demi-tour pour lancer un regard interrogateur à la donzelle qu’il se retrouvait face à la porte. Au moins elle fermait les portes plus rapidement que son ombre, à défaut de tirer plus vite que son ombre ! Il s’avança jusqu’à l’entrée et sonna à nouveau. Pourquoi ne pas se téléporter ? Tout bêtement pour ne pas lui faire peur et ne pas passer pour le méchant qui se permettait de rentrer sans invitation. Dans certains cas il l’aurait fait, mais s’il pouvait éviter de le faire ce soir, il ne serait pas contre car il ne voulait vraiment rien de mal à la demoiselle et il voulait vraiment des nouvelles de Percy, pour n’importe quel prix ! - Reviens s’il te plait ! Je cherche Percy depuis un bon moment… C’est moi qui l’ai élevé et je n’ai pas de nouvelles depuis trop longtemps… C’est bizarre, je veux savoir ce qu’il se passe ! Ne me force pas à entrer par moi-même s’il te plait… Cela faisait trop de supplication à son goût, mais il prouvait au moins sa bonne volonté, et qui sait, cela marcherait peut-être ? Il ne lui voulait vraiment rien à cette brunette !
Elle était lasse de tout ça, elle avait envie de tourner la page et non de… comment dire, raviver ses souvenir en devant tout expliquer de nouveau. Bon d’accord, il méritait surement de savoir et il n’était surement pas capable d’éprouver de la tristesse, donc il éprouverait de la colère et c’est elle qui subirait. Elle n’en avait pas envie, elle n’allait pas le cacher. Manger des coups c’était chiant et devoir se défendre contre un type plus fort, plus rapide et qui triche… c’était pas du jeu, donc… aussi bien tenter d’être sage un peu, ou pas. La fuite était la meilleure des solutions. Alors elle avait fermé la porte et elle n’avait pas l’intention de la rouvrir. Elle faisait la morte, pour… toujours. C’était possible? Elle l’espérait vraiment.
Il lui lança finalement de revenir, qu’il avait élevé Percy et qu’il s’inquiétait. Elle l’entendit, mais… elle ne voulait pas lui rouvrir la porte. Parce que bon, il venait clairement de dire qu’il avait élevé Percy… donc dans tous les cas il avait près de 150 ans. Si c’était le cas, il était un démon pour sûr. Bon si c’était un démon, il se téléportait, donc… aussi bien ouvrir la porte, puisqu’elle ne servait à rien. En prime, il allait entrer par lui-même, il l’avait dit. Aussi bien être gentille. Elle retourna donc vers la porte et la rouvrit, plongeant son regard dans le sien. Elle ne montrait aucune crainte, elle était juste… lasse de tout ça. C’était compliqué, vraiment.
-Tu aurais pu te téléporter, ça m’aurait évité de faire demi-tour. Si tu as élevé Percy, tu n’as pas envie de savoir… et je n’ai pas envie de te le dire, que ça te fâche et que tu tapes sur la messagère en fait… alors bon… je suis dans une situation délicate là.
La franchise et les démons c’était à double tranchant, mais elle avait décrété qu’elle ne commencerait pas à mentir pour leurs beaux yeux. Elle était simplement franche et maintenant, elle était inquiète, elle était rentré en laissant la porte ouverte pour qu’il l’a suive, elle avait envie de s’assoir en fait, elle n’avait pas envie de rester debout, planté comme un piquet, à tenter de lui expliquer qu’il ne reverrait plus jamais Percy. Juste à cette pensé, son cœur à elle se serrait. Elle n’allait pas supporter cette conversation, elle le savait. Elle c’était finalement rendue au salon. Son sac sur un des canapés, elle prit place à coté, parce que bon, elle préférait rester proche d’un minimum de protection, vous savez, sel, eau bénite et exorcisme là…
-Installe-toi comme tu veux.
Parce que oui, s’il y avait bien une chose qu’elle avait appris avec les démons, c’est de ne pas dire quoi faire, ça ne servait à rien. S’il avait envie d’être debout appuyé à la cheminée, il pouvait. S’il avait envie de se pendre au plafond aussi. S’il avait envie de s’assoir près d’elle… elle changerait de canapé. Oui, bon il y avait des limites quand même.
-Donc, comme je t’ai dit… je… ne suis pas certaine de vouloir prendre le risque d’en parler.
Elle n’était pas chiante, elle craignait juste pour sa vie, c’était juste très très humain, fallait pas lui en vouloir.
Jeu 25 Sep - 9:01
Invité
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ft. Serena Donnelly & Éleazar
La comédie était quelque chose d’inné chez le grand noiraud qui l’exerçait depuis plusieurs décennies. Si la vie lui avait appris quelque chose c’était que ce n’était pas en jouant de sa vraie nature qu’il allait obtenir ce qu’il voulait. Il fallait être fourbe, choisir les bons mots pour appâter ces stupides humains et les laisser croire ce qui n’était pas. Leur donner une image fausse pour leur tirer les vers du nez, mais cela n’était pas si compliqué que ça en avait l’air. Déjà entre eux les jouets se manipulaient comme pas permis. Marketing… Politique… Vente… Tout était devenu mensonge dans cette société du vingtième siècle et cela amusait encore plus Éleazar qui aimait jouer. Il adorait les jeux, ça l’existait et contrairement à la vraie vie, il était plutôt bon perdant. Toujours sur le pied de porte, il s’était donné trente petites secondes avant qu’elle ne vienne lui ouvrir, sans quoi il rentrerait dans la villa par ses propres moyens. Sa patience avait des limites qu’il ne fallait pas dépasser au risque de l’irriter et c’était tout ce qu’il ne voulait pas en ce soir au risque de se perdre dans une colère qui pourrait intimider la petite donzelle qui semblait aussi innocente qu’une page vierge.
Trente, vingt-neuf, vingt-huit… Ses yeux perdus sur la porte à la recherche du moindre mouvement de cette fichue poignée, ses oreilles tendues pour entendre le moindre bruit qui se produisait derrière ce maudit morceau de bois qui le séparait de la gazelle à son ami. Dix-sept, seize, quinze… La moitié du temps était déjà passé… Dix, neuf… Allez, bouge ton cul ! Cinq, quatre… Merde ! Trois, deux…
La porte s’ouvrit, le laissant voir le visage de porcelaine de la demoiselle qui était presque à moitié cachée derrière la porte. Il soupira intérieurement, gardant une façade calme pour ne pas lui montrer qu’il était en stresse. Elle lui adressa un regard dénué de peur, ce qui fit presque sourire le démon. Certainement devait-elle savoir ce qu’il était en réalité. Il rit à sa première remarque, au moins, elle avait le sens de l’humour ! - C’est une façon de voir les choses…. Mais je ne voulais pas te forcer la main ! Commença-t-il avec un petit sourire aux lèvres avant de rentrer dans la maison. Si je suis venu jusqu’ici c’est pour savoir Serena ! Sa dernière phrase fut dite sur un ton calme mais volontaire. Il ne cogitait pas depuis plusieurs jours pour rien !
Ce que la demoiselle lui raconta ne lui plût pas. Cela ne laissait rien paraître de bon pour l’Européen qui était venu retrouver son ami ! Certainement ne savait-elle pas son prénom, mais il en était peut mieux ainsi pour la jeune demoiselle qui n’avait encore rien demandé sur son identité. A voir, Percy ne lui avait pas parlé du Grec, ce qui ne le surpris pas vu qu’il lui avait demandé d’être discret sur sa personne et son identité. Mais la question était de savoir ce que Serena allait lui apprendre. Au fond de son estomac s’était installé comme une boule de nerf qui grandissait encore et encore. Les mots de la fille lui laissaient penser le pire. Était-il mort ? S’était-il fait capturé par des chasseurs ? Tous les scénarios tournaient dans la tête d’Éleazar, lui donnant presque le tournis. Il prit le temps de fermer la porte derrière lui et enleva sa veste alors qu’il la suivi. Ils arrivèrent dans un salon de taille moyenne avec un canapé sur lequel Serena s’assit, près d’un sac qui puait le sel à des kilomètres.
L’ambiance était lourde et palpable. Il posa lentement son veston sur l’accoudoir avant de s’asseoir pas trop près de la donzelle sans défense qui ne payait pas de mine. Dans sa façon d’être, il pouvait lire la peur, le désagrément et une sorte de mal être qui était certainement dû à sa présence, mais aussi à ce qu’elle allait lui dire. Ses yeux se glissèrent dans les siens sans aucune agressivité, juste dans l’attente d’une réponse. - Je ne te veux pas de mal Serena ! Juste savoir ce qu’il se passe et ce qu’on me cache depuis plusieurs jours ! Il marqua une petite pause, tenant toujours son regard vert-noisette dans celui de la faible petite humaine. Je préfère que tu me dises la vérité plutôt que de me laisser avoir des suppositions et me trainer dans l’ignorance. N’aies pas de crainte, je te promets que je ne casserai rien dans la maison ! Toi inclue… Un petit sourire se dessina sur ses lèvres. Il n’allait pas faire de mal à la petite chose de Percy… Ca serait bête d’endommager le jouet de son ami.
Elle avait refermé la porte et elle s’en était éloignée. Il voulait qu’elle ouvre, mais elle ne voulait pas vraiment donc… ça lui prit un bon trente secondes avant de rouvrir. Elle n’était pas du genre très commode, mais… si elle ne lui ouvrait pas, il allait finir par rentrer de lui-même, parce que bon, elle accusait déjà le mec d’être un démon ou une créature, mais pas un humain. Percy n’aimait pas les humains, sauf s’ils finissaient en petits morceaux. Serena était l’exception qui confirme la règle, elle le savait bien. Elle lui avait donc ouvert la porte, mais elle était rentrée. Elle n’allait pas lui faire des manières, elle n’en avait pas envie. Elle alla donc s’installer prêt de son sac, parce que bon, c’était la seule chose à elle dans cette maison maintenant, donc aussi bien s’y habituer. Finalement, il lui lança qu’il ne voulait pas lui forcer la main. Elle releva un sourcil interrogateur, parce que bon…
- Ah bon, c’est nouveau ça? Ne pas forcer la main des humains?
Parce que bon, ça… c’était du grand n’importe quoi. Elle était habitué avec Percy et lui, il ne faisait que ça, lui forcer la main. Genre, monsieur je vais te posséder pour te prouver mon point, c’est chiant, donc aussi bien lui faire comprendre qu’elle ne le croyait pas vraiment. En même temps, c’était bien pour lui, pas besoin de faire semblant d’être le gentil qu’il n’était pas, malgré que bon… il pouvait rester gentil, elle ne s’en plaindrait pas. Il recommença à dire qu’il voulait savoir, c’était logique, mais... Rho. Pourquoi ça tombait sur elle à le dire?
-Je m’en doute bien, mais… j’ai pas tant envie d’en parler non plus, mais… je vais faire l’effort, peut-être…
Oui, elle lui en parlerait surement, mais… c’était un sujet qu’elle n’appréciait pas. En même temps, une fois qu’il saurait pour Percy, sa prochaine question serait surement le qui a fait ça et elle ne pouvait pas répondre. Sinon, il pourrait demander quoi, elle était quoi dans l’histoire? Ce n’était pas vraiment une question facile à répondre, donc… aussi bien l’éviter complètement. Parce que bon, elle était dans un entre deux flou fort désagréable à expliquer. Il avait quand même fini par lui dire qu’il ne lui voulait pas de mal.
-Pas de mal? Ça aussi c’est nouveau non?
Elle n’était pas la meilleure des hôtes quand on parlait de démon. En même temps, elle ne pouvait pas lui faire croire qu’elle le croyait, elle n’était pas idiote quand même. Il avait finalement mentionné qu’il voulait vraiment la vérité, qu’il détestait l’ignorance et qu’il n’allait rien briser dans la maison, elle inclue, c’était presque rassurant… presque, parce que bon, la parole d’un démon… c’était ce que ça valait hein.
-C’est surement une bonne nouvelle… maintenant faudrait encore que je te crois, mais bon. Avant tout, t’es qui? Percy aimait bien me parler de ses amis comme de ses ennemis, mais… sans ton nom, je ne peux pas vraiment te classer dans une ou l’autre des catégories, c’est pas pratique et si possible donne le vrai, parce que bon… les faux noms c’est mignon, mais… c’est encore moins pratique.
Elle lui avait demandé son nom parce que bon… si c’était un autre ennemi de Percy… ou quelqu’un que Percy lui avait dit de ce méfié, elle préférait aviser. Percy était quelqu’un de secret au final, mais pour défendre S, il avait commencé à parler, parce que bon… ce n’était pas simple d’avoir des ennemis, des amis, des faux-amis et de faux-ennemis. Là, il y avait Serena en mode petite humaine innocente qui se promenait dans ce monde de fou, sans savoir ? Non, elle avait donc demandé un minimum d’info sur les relations de Percy et les relations entre démons en général. Elle n’avait pas très envie de faire une bêtise. Elle attendit donc sagement de savoir le nom du type avant de lâcher de l’information, parce que bon… c’était du donnant-donnant quand la vie non?
-Donc, eum… c’est surement à moi de te dire que Percy est… mort en fait. Mort à quel point… je ne sais pas et le… mec aux yeux rouges qui l’a tué… il n’avait pas vraiment envie de me donner de détail non plus. Pas sûr ça, du moins.
Elle soupira, c’était… lourd comme sujet de conversation. Elle avait sagement recommencé à regarder ses mains de peur qu’il… se fâche en fait. Elle avait fini par sortir la longue chaine qu’elle portait autour du cou dans laquelle elle avait passé les deux anneaux pour lui faire un collier. La sienne et celle de Percy. C’était bien la seule chose qu’elle comptait garder dans toute cette histoire. Elle avait fait graver un « t’es à moi » dans celle de Percy pour l’embêter, elle lui avait donné en rigolant, parce qu’une humaine pouvait toujours espérer hein, lui… c’était un peu plus sans équivoque. Il était le démon, il choisissait. Elle eut quand même une idée, relevant son regard vers l’autre, attendant sagement de trouver les mots pour montrer qu’elle voulait aider un peu, donc… elle sortit de son sac un de ses carnets, lui montrant simplement une reproduction très réaliste de l’arme utilisé. Elle ne si connaissait pas beaucoup en démon, alors savoir que son dessin représentait une lame angélique… eum… aucune chance, mais elle la dessinait très bien, c’était déjà ça de gagner pour lui.
-C’est ça qui l’a tué, tu vas surement en savoir plus que moi à ce sujet. Percy avait commencé à m’expliquer pour les démons, comment m’en protéger et tout, mais… il n’a pas vraiment eu le temps de terminer. Ça aurait peut-être pu être utile au final.
Ouais, vraiment. En fait… avec un peu plus de temps elle aurait surement réussit à l’aider un peu. Elle ne savait pas comment, parce que bon… si elle l’aurait su, elle l’aurait fait, mais quand même. C’était chiant. Elle c’était senti inutile et… l’effet restait quand même hein. Percy était peut-être mort, mais… la petite stabilité de Serena était morte avec lui. Elle était bien avec Percy… un peu, quand, bah quand il oubliait qu’il était un démon. Ça arrivait souvent. Il était surtout bien quand il jouait les oreillers pour la gamine qu’elle était, quand il prenait du temps pour faire des trucs humains, même si elle savait que pour lui, c’était chiant. En même temps, la question restant… pourquoi il faisait tout ça hein? Elle n’en savait rien. Il nourrissait surement l’espoir qu’elle devienne pire que lui, tout en restant humaine, mais… il était mort avant de savoir qui allait gagner, c’était surement mieux pour elle au final.
Spoiler:
Je prends en compte que tu lui dis le vrai, parce que bon… t’es un ami xD mais si c’est pas le cas, mp moi je modifierai xD
Mar 7 Oct - 19:56
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Pourquoi Faire Simple Quand On Peut Faire Compliqué?
ft. Serena Donnelly & Éleazar
Même si le démon avait le sens de l’humour, ou du moins un sens de l’humour loufoque, il n’aimait pas que l’on se foute de sa gueule gratuitement. Il se retint alors de lui foutre une paire de baffe qui aurait été adaptée à la petite humaine qui se croyait trop à son aise à son goût. Qu’as-tu encore l’idée de faire Percy ? Quand on prend un animal de compagnie, on l’éduque bien au moins ! On ne le laisse pas devenir arrogant ! Et pourquoi elle ? Le Grec pensait pourtant que Percy n’aimait pas les humains alors pourquoi n’était-elle pas finie en petits morceaux comme tous les autres qui sont passés avant elle ? La colère du blondinet et sa folie le poussait à mettre ses victimes en pièce de façon artistique, mais cela allait souvent trop loin pour Éleazar car il avait essayé d’enseigner à son ami le choix des victimes. Prendre le temps pour savourer encore plus ses gestes lorsqu’il aura trouvé la proie idéale. Malheureusement pour lui, il n’avait pas réussi à inculquer cette notion au jeune démon. - Mhh… C’est une habitude des gens de mon espèce oui… Le démon soupirait intérieurement. Pourquoi est-ce qu’elle tournait autant autour du pot que ça ? Pourquoi est-ce qu’elle ne crachait pas le morceau ? C’était pourtant simple, il voulait une freaking answer, rien d’autre, il ne lui avait pas non plus demandé le monde… Éleazar soupira à la remarque de Serena et la regarda d’une façon exaspérée. - C’est bon ? Tu as fini tes gamineries ? Ou tu veux continuer ? Parce que même si tu sais quelque chose que je ne sais pas, je déteste perdre mon temps avec des gamins qui courent dans le bac à sable !
Et voilà qu’elle détournait la réponse par une autre question ! Exaspérante la gosse ! Putain, qu’est-ce qu’il pouvait bien lui trouver ? Elle n’était même pas obéissante ! Après avoir laissé planer le silence pendant quelques longues secondes qui pouvaient sembler être de longues minutes. Il fallait lui laisser le fait qu’elle était au moins franche. Elle qui avait vécu avec un habitant de l’Enfer, elle savait qu’elle ne pouvait pas se fier à tout ce qui sortait de leur bouche, ce qui n’était pas tout faux car en temps normal, le Grec n’hésitait pas à manipuler et à mentir, mais ce soir, il n’était pas là pour ça ! - Vu que tu veux la vérité, je vais te la donner ! Je ne vais pas te dire qui je suis car Percy a reçu comme régler de ne jamais parler de moi et je préfère ne pas être connu, alors ne te vexe pas, mais tu ne me connais sûrement pas ou en tout cas pas sous ma vraie identité ! Il marqua une petite pause, la regardant dans les yeux. Percy a été mon élève… J’ai été celui qui a été présent lors de son arrivée sur Terre, un peu comme son père pour vous les humains… Maintenant qu’il s’était daigné à se présenter, il attendait une réponse.
Et justement, la réponse ne se fit pas prier ! Il la prit comme un coup de poing en pleine gueule, enfin, plutôt comme un verset d’un exorcisme en pleine gueule. Éleazar resta estomaqué sur le canapé, comme paralysé par la nouvelle. Il était tellement statique que ça en était surnaturel, accusant la nouvelle qui venait de sonner à ses oreilles. Ca avait été un des possibilités, il l’avait pensée, mais jamais il n’aurait cru cela possible, pas lui… Pas Percy…. Il resta un long moment sans parler, les yeux perdu dans le vide comme aspiré par le néant. Ses yeux qu’il avait laissé tourner au noir, leur couleur naturelle depuis maintenant plusieurs siècles. Pour lui qui avait l’habitude de les cacher, c’était plutôt exceptionnel qu’il les laisse ressortir, mais avait-il vraiment le contrôle ? Certainement pas… Tout à coup, il reprit ses esprits en voyant la demoiselle sortir un cahier de son sac. Il regarda le dessin et reconnut tout de suite une lame angélique ! A peine avait-il observé l’image sur le papier qu’il se retourna dans la direction de l’humaine. - Tu l’as ici ? Comment sais-tu que c’est ça qui l’a tué ? Sais-tu qui c’est qui l’a tué ? Trop de questions brûlaient ses lèvres. Il voulait en savoir plus ! Mais serait-elle capable de lui en dire plus ?
Elle avait senti la tension monter, enfin il montrait son vrai visage quand même ou pas. Il avait quand même gardé son calme, mais elles étaient où ses limites à lui, parce que bon, c’était toujours bien de savoir quand même. Ensuite, elle tenterait de les respecter, mais pour le moment, elle était de mauvaise foi. Elle n’avait plus son Percy et on lui en parlait tout le temps, c’était chiant quand même. Elle voulait juste oublier un peu, elle avait le droit non? Elle tournait autour du pot oui, mais pour une excellente raison, il n’aimerait pas la réponse à sa question. Il voulait finalement qu’elle finisse ses gaminerie, il n’aimait pas perdre son temps, il commençait même à atteindre son point de rupture, donc… elle était juste là, la limite à ne pas dépasser. C’était bon à savoir quand même. Elle allait ton de replacer tranquillement à l’intérieur des limites opposées. Elle ne comptait pas mourir la gamine. Il lui balança ensuite que Percy n’avait surement pas parlé de lui, ce qui ne donnait absolument pas envie à la gamine de lui dire quoique ce soit! En prime, elle avait demandé à Percy les gens à ne pas exorcisé, mais s’il n’était pas assez important pour… Finalement, il avait été une espèce de prof pour Percy quand il avait débarqué, donc il était plus vieux que Percy, c’était les démons ce n’était jamais très bien ça non? Elle soupira, ramenant ses jambes à elle pour lui balancer la triste vérité. Il voulait savoir, il saurait, tant pis pour lui hein. Il avait eu l’air, sous le choc, ce qui n’était jamais bon chez un démon. Parce qu’en suite, ça pouvait finir en colère et ça, elle ne voulait pas. Elle décida de montrer sa bonne foi en lui présentant l’arme qui avait tué Percy, c’était déjà ça de plus pour le démon non? Ensuite, le regard du démon se braqua sur elle, elle n’était même pas sûre que ce soit une bonne chose. Là, maintenant cesser d’exister ça serait bien quand même.
-Euh, non je ne l’ai pas ici, le type est reparti avec et eum… comment dire, je non, sait pas vraiment qui sait.
Bon d’accord, oui elle savait, mais elle ne pouvait pas le dire, elle ne pouvait juste pas. Alors aussi bien ne pas le dire, c’était logique non?
-Et comment je le sais… parce que ça c’est fait ici. On dormait moi et Percy… en fait non, je dormais et lui chassait les cauchemars, il était rentré tard, il venait de joué avec je ne sais pas qui. Il s’est levé a un moment donné et ça m’a réveillé, quand je l’ai cherché, il y avait du bruit. J’ai vu trois ou quatre démons, je sais plus. Je me souviens avoir vu Percy en tuer, mais j’ai dû courir parce qu’il y en avait un qui m’avait vu et Percy voulait que je cours… J’ai vu le type aux yeux rouges le poignardé, j’ai vu la lumière et puis le démon qui m’attrape. Alors bon, ce n’est absolument pas la soirée que j’aime me rappeler en ce moment et cette maison ne m’aide pas, mais pas du tout.
Elle releva finalement les yeux vers lui, elle ne voulait pas qu’il soit fâché contre elle, elle ne voulait pas qu’il la tape pour ça, donc au final, elle ne savait pas vers quoi devancer la discussion. Elle ne savait pas il était de qu’elle coté. S’il connaissait Meph ou s’il était plus du genre Phoenix, parce que dans tous les cas, elle allait devoir en appeler un des deux pour la défendre s’il attaquait. Elle appellerait surement Phoenix en fait, elle avait plus confiance en lui qu’en l’autre. Au final, elle ne savait pas quoi dire d’autre au type en face d’elle.
-Je suis désolé d’’avoir du t’annoncé ça.
Elle retourna ensuite son regard vers sa bague et celle de Percy dans ses mains. La bague de platine noir lui renvoyait de petit reflet désagréable. Elle préférait encore quand il l’a portait au doigt, fallait l’avouer. Là elle se sentait seule et absolument pas en sécurité sans lui.
Dim 19 Oct - 17:14
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Les émotions se mélangeaient en lui alors qu’il était assis sur le canapé de Percy… Ou plutôt de Serena maintenant que son ancien élève était mort. Comme tous démons, c’était la colère qui était la plus forte. Elle écrasait toute once de tristesse ou de compassion envers la demoiselle. C’était comme une boule qui avait explosé dans son estomac et dont la chaleur se répandait partout dans son corps, tendant ses muscles. Son visage était légèrement crispé. Le prochain mur qu’il allait croiser allait être victime de l’accumulation de ses sentiments. Éleazar n’avait qu’une envie : laisser exprimer sa haine contre une chose qui allait pouvoir contenir assez pour pas qu’il ne s’effondre au premier coup de poing. Après avoir ravalé sa colère, difficilement, il soupira pour laisser extérioriser. Une lame angélique… Que pouvait-elle bien faire là ? Était-ce un ange qui était venu pour tuer le jeune démon ? Dans quoi s’était-il encore engagé ? Le Grec connaissait le tempérament du blondinet et avait déjà redouté plusieurs fois ce genre de comportement venant de sa part. Percy était téméraire et avait plutôt tendance à se mettre dans des situations plutôt cocasses. Lorsqu’elle lui répondit, le démon remarqua que la demoiselle semblait plutôt confuse et qu’elle devait bien lui cacher quelque chose. Mais cela n’allait pas durer longtemps… Il la regarda droit dans les yeux, pas crédule de la réponse qu’elle lui donnait. Alors qu’il allait lui faire part de son impression de se faire rouler dans la farine, la brunette reprit la parole et commença à lui donner plus de détail.
Être désolé n’était pas quelque chose qui était important pour Éleazar, qu’est-ce qu’elle y pouvait cette pauvre petite cruche ? Il lui avait demandé de lui parler alors pourquoi est-ce qu’elle s’excusait ? - Ne t’excuses pas Serena, je t’ai demandé de m’en parler… Malgré ces informations supplémentaires, l’Européen semblait toujours perplexe. Oui, elle lui donnait plus d’informations, mais cela ne lui suffisait toujours pas. La jolie brune semblait toujours lui cacher quelque chose. Son regard la perça à nouveau, mais d’une façon bien plus froide. - Je ne te connais pas Serena… Mais j’ai la mauvaise impression que tu me caches quelque chose… Est-ce que tu aurais oublié de me faire part d’un élément important ? Même depuis son siège, la demoiselle pouvait sentir que le démon avait des doutes sur son honnêteté et ce qu’elle lui disait. Il y avait du vrai, tout ce qu’elle lui avait dit devait être la réalité, mais il y avait un trou, quelque chose de pas cohérent. - Serena, j’ai besoin de savoir la vérité ! Tu n’es pas sous surveillance ou je ne sais pas quoi et on est que deux, alors tu ne risques pas grand-chose ! Et n'essaies pas de me rouler dans la pâte parce que si je sens que tu me mens encore je n'hésiterai pas à emprunter des moyens bien plus désagréables pour toi...
Il y avait plusieurs façon de faire, et certaines que le démon n’hésiterait pas à utiliser pour avoir des informations, ces informations. Quand Éleazar voulait quelque chose, il l’avait, à n’importe quel prix… Une petite possession n’allait pas lui faire de mal même s’il aimait particulièrement ce véhicule qu’il habitait maintenant.
Lun 20 Oct - 1:36
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Elle venait d’annoncer à l’ami de Percy une nouvelle assez chiante, le problème, c’est qu’entre lui et elle, il n’y avait rien. Non, une table basse ça ne comptait pas comme un rempart. Donc, s’il décidait de se fâcher, ce qui n’était pas très étonnant quand on pensait à des démons, elle allait y passer. Elle c’était donc excusé et il lui mentionna qu’elle n’avait pas à s’excuser, que c’était lui qu’il lui avait demandé d’en parler, mais quand même. Elle ne voulait pas, elle aurait aimé pouvoir lui dire quelque chose de bien en même temps, mais quoi? Aucune idée.
-Oui, tu m’as demandé d’en parler, mais avoir été plus douée, à avoir eu droit d’apprendre l’exorcisme par cœur, j’aurais peut-être pu l’aider, mais là… j’ai rien pu faire.
Elle était triste et elle culpabilisait. Elle était une humaine, petite chose fragile servant à amuser les démons, mais même si elle aurait exorcisé tout le monde, Percy inclus… il ne serait pas mort, il aurait retrouvé un autre corps et c’est tout. Là, elle n’avait rien pu faire vraiment, sauf se faire adopter par l’autre crétin.
-Peut-être…
Bon, il savait qu’elle lui cachait quelque chose, mais ça ne changeait rien, elle ne pouvait rien dire de plus. Elle n’était pas suicidaire, elle n’allait pas sacrifier sa propre vie pour satisfaire la curiosité d’un autre démon, vraiment pas. Donc, comment elle pouvait se sortir de tout ça. Il insista quand même pour savoir, il l’a menaça quand même, mentionnant au passage qu’elle n’était pas surveiller elle était bonne sa blague quand même. Donc, aussi bien tenter une explication rationnelle?
- Promit, je ne te cacherais rien si ce n’était pas nécessaire à ma survie. La vérité, c’est que je sais qui l’a fait… il a décidé de me garder comme jouet pour une raison que je ne comprends pas encore. Je suis à peu près libre de faire ce que je veux mais si je parle de lui, je vais finir dans une cage jusqu’à la fin de mes jours et rendu-là, je préfère te faire fâché toi, que de finir dans une cage, vraiment désolé.
Elle regardait ses mains elle se sentait angoissée, mais c’était pour une excellente raison quand même. Il allait la tuer. Bon d’accord, c’est faux, il allait la faire souffrir avant et ensuite il l’a tuerait, tout ça pour avoir l’information, mais l’idée de passé sa vie dans une cage à la disposition de l’autre démon lui donnait des frissons dans le dos, elle rajouta quand même un détail important :
-Et… tu as eu tort sur un point. Je suis surveillée. Par deux démons en prime. Celui qui a tué Percy et un ami de Percy.
Comme ça, il allait peut-être refreiner ses envies de la tuer? Sait-on jamais. Elle aimerait bien quand même survivre hein, ça serait bien. Ça serait même très pratique en fait, elle soupira.
-Je peux quand même te dire que c’est un démon, qu’il a les yeux rouges et qu’entre lui et Percy, c’était à couteau tiré, mais c’est tout.
Elle ne pouvait pas en dire plus, sinon elle jouait ça vie et elle ne voulait pas en arriver là. En prime, elle lui avait dit tout ce qui était pertinent de savoir, juste pas le nom, mais on s’en fichait. S’il était un démon intelligent, il allait bien savoir et s’il était aussi proche de Percy qu’il le disait, il allait bien finir par trouver, elle n’allait pas faire tout le sale boulot pour lui non plus.
Mer 3 Déc - 10:33
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Éleazar était encore sur le cul de ce que venait de lui annoncer la brunette qu’il ne connaissait que depuis quelques minutes. Cela lui paraissait… impossible ! Pourquoi est-ce que Percy avait joué au con comme ça ? Qu’est-ce qu’il lui avait pris ? Maintenant le Grec n’avait plus aucun repère dans cette ville qu’était Huntfield, plus aucun, mise à part cette petite brunette. Et dire qu’il était parti de Paris et avait tout abandonné pour rejoindre Percy ! Tout ! Il n’avait pas réfléchit… Putain, il s’en voulait !! Et dire qu’il aurait pu être sur son canapé douillet dans son appartement douillet dans les quartiers chics de la ville lumière, et non, il fallait qu’il se retrouve coincé là à cause d’un blondinet qui n’avait pas eu la jugeote de se protéger ! - A part tous les exorciser – Percy compris, tu n’aurais rien fait d’autre… Alors ne t’en veux pas ! Est-ce qu’il lui en voulait ? Non ! C’était une pauvre petite humaine… Un sac à chair inoffensif ! Elle n’avait pas même la carrure pour agresser une mouche. L’Européen ne méprisait pas les humains contrairement à beaucoup de démon, il prenait juste énormément de plaisir à jouer avec eux d’une certaine façon et il fallait certains critères pour rentrer dans le genre de personne avec lesquelles il jouait. En regardant Serena, il avait tout de suite remarqué que cette brune n’avait rien pour l’attirer. Ce n’était pas qu’elle était fade ou moche, c’était juste qu’il ne trouvait rien en elle qui l’attire, qui réveille une envie. Et peut-être que cela allait faire beaucoup pour l’humaine ce soir !
Le démon soupira quand la brunette lui dit être surveillée par deux démons, et en prime l’un d’eux était celui qui avait tué l’ancien ami d’Éleazar. Le Grec grogna intérieurement, mais si elle était en garde à vue, il n’avait meilleur temps de ne pas aller titiller la bestiole pour se retrouver avec deux de ses confrères en face de lui, surtout que celui qui avait tué le blondinet devait avoir une sacrée force au vu de la couleur de ses yeux. Mieux ne valait pas chercher les ennuis, en tout cas pour le moment et faire le poing dans sa poche. - Mh, les yeux rouges… D’accord, c’est un bon début ! Il se leva et regarda Serena dans les yeux avec un sourire aux lèvres. - Tu as de la chance d’avoir deux gardes fous ma douce… bien que je ne t’aurais fait aucun mal ! Tu m’excuseras, mais je vais m’en aller je n’aime pas gaspiller mon temps ! Sur ses mots, il se leva et se dirigea vers la porte comme un grand et après avoir appuyé sur la poignée, il se retourna dans la direction de la demoiselle. - Bonne survie dans notre monde jolie brune ! Le Grec retourna vers sa voiture après avoir fermé la maison sans attendre aucun retour de la demoiselle. Il l’avait vue une fois, et cela suffirait ! Il n’allait pas perdre son temps alors qu’elle n’allait rien lui dire d’autre et qu’elle était en plus mise en quarantaine.
