Nous sommes en Mars et Avril 2019.En Mars, le printemps pointe doucement le bout de son nez mais il fait encore frais et pluvieux.En Avril, il y a des beaux jours ! Mais aussi d'autres avec de la pluie qui ne cesse pas.
Le monde a tremblé... Du sang a coulé et ce qui n'aurait jamais du avoir lieu s'est produit : Une porte des enfers a été entrouverte.
Le monde a tremblé... Et il est grand temps pour vous de prendre part à cette guerre qui se dévoile à l'horizon... Amis ? Ennemis ? N'hésitez pas à nous rejoindre ! Mais sachez que votre choix scellera le destin de chacun !
Prenez connaissance du Contexte, du règlement et si vous en avez encore le courage, tentez votre aventure parmi nous en vous inscrivant !
oo-Supernatural-oo RPG Supernatural
Bienvenue sur oo-Supernatural-oo !
Le monde a tremblé... Du sang a coulé et ce qui n'aurait jamais du avoir lieu s'est produit : Une porte des enfers a été entrouverte.
Le monde a tremblé... Et il est grand temps pour vous de prendre part à cette guerre qui se dévoile à l'horizon... Amis ? Ennemis ? N'hésitez pas à nous rejoindre ! Mais sachez que votre choix scellera le destin de chacun !
Prenez connaissance du Contexte, du règlement et si vous en avez encore le courage, tentez votre aventure parmi nous en vous inscrivant !
¤ Merci de lire LE REGLEMENT avant votre Inscription et si vous avez une quelconque question n'hésitez pas à la poster dans notre SECTION INVITÉ ¤ Privilégiez les POSTES VACANTS du forum pour une meilleure intégration ! (Sachez que les PVs sont négociables mais si vous voulez par exemple changer la célébrité, contactez nous dans la section invité) ¤ Les Hommes de Lettres et les démons bénéficient d'un bonus de 100 PE si vous les choisissez ¤ Les Anges déchus et les sorcières ne sont plus acceptés sauf PV ou Scénario ¤ Profitez de notre cadeau de bienvenue sur Oo-Spn : 200 PE Bonus en choisissant un PV !!!
On les veut en Urgence ! 300 PE offerts pour ces PV !
Si on avait un jour dit à Cernunnos que le désespoir la mènerait à se perdre dans la forêt, elle aurait pensé qu'elle serait à deux doigts de passer le bonjour à sa faucheuse. Le cas échéant, pas du tout ! C'était bien le désespoir qui l'avait amenée dans les parages, mais elle n'était pas pour autant à l'aube de sa mort, juste à la recherche de calme. Après avoir passé de longues années à New-York, on aurait pu croire que l'agitation de la ville la laisserait indifférente, peut-être même aurait-elle du aimer ça. D'une certaine manière, c'était le cas. Pouvoir faire à peu près ce qu'elle voulait quand elle voulait, c'était partie intégrante de son être, mais elle avait aussi besoin de se couper de tout, ce qu'elle était incapable de faire tant qu'elle ne s'était pas appropriée un endroit, quel qu'il fut. Bientôt, si tout allait bien, elle aurait son appartement et au passage, plus de question à se poser quant à son oasis, mais en attendant, elle n'avait pas l'intention de se laisser dépasser, surtout pas pendant une chasse. Les risques encourus étaient bien trop grands et pas seulement pour elle. Et la voilà, à moitié égarée dans la forêt à la recherche d'un lac dont elle doutait de plus en plus de l'existence. Au moins n'était-elle pas prise au piège chez ses parents, c'était déjà un bon point ! Et puis si elle avait de la chance, à défaut de trouver un lac, elle trouverait un petit loup ou un truc dans ce goût-là sur lequel elle pourrait se passer les nerfs. Ou pas... Elle avait tendance à oublier, des fois, qu'elle avait accepté de mettre de côté la guerre contre les monstres pour se focaliser sur Lucifer en personne. Elle savait, elle sentait qu'elle avait fait le bon choix, mais d'un autre côté, devoir faire ami-ami à ceux qui n'avaient pas eu le moindre remord à tuer des humains innocents la révulsait. Elle faisait de gros effort pour tenir sa ligne, quand bien même dégainer aurait été mille fois plus simple... En même temps, cela lui aurait apporté mille fois plus d'ennuis, donc, l'un dans l'autre, elle ne devait pas perdre tant que cela au change.
Finalement, elle parvint enfin à trouver ce lac et l'image qui s'imprima devant elle lui plut vraiment beaucoup. Elle n'était pas forcément splendide, mais tout ici respirait le calme et la tranquillité. Pour tout dire, Cernunnos ne demandait pas mieux ! Un sourire se dessina sur les lèvres de la jeune majeure alors qu’elle s’avançait dans la clairière. A première vue, personne ne s’y trouvait et rien qu’à cette idée, Nox était tentée de se mettre à hurler de joie, seulement rien au monde ne l’aurait forcée à troubler le calme de ce lieu. Même pas la chasse ! C’était dire à quel point elle ne demandait que ça. Ravie, elle continua d’avancer pour se poser sur un rocher au bord de l’eau. Honnêtement, le temps ne s’y prêtait pas vraiment, mais elle s’en moquait éperdument. Tant qu’il ne pleuvait pas, elle n’avait que faire de se tenir dans un courant d’air, sous les nuages alors que l’hiver s’annonçait déjà rude. En fait, tant qu’elle avait ce qu’elle était venue chercher – soit la paix – elle n’avait strictement rien à faire de quoi que ce fut d’autre. Même l’idée de ne pas retrouver son chemin vers la ville lui était indifférente ! Assise sur la pierre froide, elle retira son maigre sac de ses épaules et l’ouvrit en grand sur ses genoux. Quelques gorgées d’eau plus tard, elle sortait de son sac un roman. Cette fois, rien ne pourrait la déranger et à ce titre, elle ne lança même pas la musique sur son téléphone portable, déjà transportée par la rumeur du vent dans les branchages derrière elle. Avant de plonger dans les lignes de Traquée, elle prit cependant soin de poser son sac ouvert à côté d’elle. En effet, en jean pour une fois depuis une éternité, elle ne pouvait pas se permettre de garder Alecto, sa précieuse canne de combat, sanglée en jarretière. S’aurait été comme un gyrophare beuglant "Regarde-moi ! Je suis une chasseuse paranoïaque !". Non, vraiment, elle avait mieux à clamer. Du coup, elle l’avait planquée dans son sac : c’était moins accessible, mais des fois, la discrétion primait. Et puis au moins, son arme de prédilection était à peu près dans le même secteur que son arme à feu. Donc selon la menace, s’il y avait, elle pourrait être plus ou moins radicale. Et surtout plus ou moins efficace !
Mais voilà, la seconde suivante, que ce fût son sac, ses armes ou le danger, Cernunnos y était pleinement indifférence, car déjà, elle baignait dans un océan d’encre et de papier. Un océan où les vampires pouvaient être gentils, où les démons n’étaient que des créatures hideuses et dépourvue de réflexion facile à éradiquer et surtout, où elle n’avait aucun autre impératif que de ne rater une lettre.
Lun 6 Oct - 0:38
Invité
Invité
Diana était à son lac favori comme assez souvent depuis son arrivée à Huntfield. Son arrivée... mon dieu que ça datait déjà! L'ange était assise au bout du quai comme à son habitude, mais contrairement à avant, elle ne mit pas ses pieds dans l'eau pour les baigner par plaisir. Non, elle était assise, jambes croisées, yeux clos. Elle avait les mains apposées sur ses genoux dans une position que les humains qualifieraient de ''méditatoire''. Elle inspirait doucement l'air, même si au fond, elle savait qu'elle n'avait pas besoin de respirer réellement.... mais elle gardait en tête qu'elle vivait quand même dans le corps d'un être humain qui lui en avait toujours eu de besoin. L'ange s'était branché sur la ''radio ange'' et écoutait la cacophonie jusqu'à ce que ce bruit incontrôlé devienne déchiffrable. L'Enochien était peut-être un magnifique langage, mais quand tous parlent en même temps, il devient vite agaçant et presque incomprenable.
- Taisez-vous... laissez-moi me concentrer..., marmonna-t-elle cherchant dans tout ce flot continu les voix des deux seuls anges qui l'intéressaient: Castiel parce qu'il avait ''disparu'' et Anaëlle, car elle voulait lui régler son compte. Elle tentait de se couper du monde extérieur, mais le vent qui soufflait fortement faisant bruisser les arbres, l'empêchait de se concentrer convenablement. Finalement, elle décida de lâcher prise avant de devenir trop vulnérable, ainsi offerte sans défense sur le ponton de bois et surtout, que quand elle se branchait aussi directement sur la ''radio ange'' elle devenait facilement repérable pour ses ennemis. '' Merde! '' lâcha-t-elle avec frustration lorsqu'elle ouvrit les yeux.
Diana n'avait rien trouvé de ce qu'elle cherchait dans ce flots continu de voix. L'ange se mit debout, décidant que ça ne servait à rien pour l'instant. Elle allait partir lorsqu'elle aperçu une jeune femme s'asseoir sur un rocher près de la rive. La fille semblait ne pas l'avoir vu, car elle avait tiré un roman de son sac et avait entamé sa lecture d'un air très concentré. L'ange toutefois restait sur ses gardes. Était-ce une ruse pour l'attaquer? Faire semblant de ne pas l'avoir remarqué puis lui sauter dans le dos? Une technique étrange d'espionnage? L'ange plissa les yeux, ignorant à qui elle avait affaire. Chose certaine, ce n'était pas un démon, autrement elle aurait vu sa vraie forme. Surement pas une créature, puisque son énergie semblait parfaitement humanoïde. L'ange décida d'en avoir le coeur net et se téléporta donc directement devant elle, mais dans l'eau.
Lorsque Diana se téléporta devant la jeune fille, elle fit un gros ''SPLASH! '' lui envoyant par la même occasion de l'eau sur elle. L'ange avait de l'eau jusqu'à mi-cuisse et se tenait à un mètre et demi d'elle. Elle n'avait pas peur de la proximité quand venait le temps d'intimider l'ennemi. Elle tendit la main d'un geste vif et le sac à bandoulières atterrit directement dans ses mains, et elle s'empressa de le fouiller avec vigueur, ignorant les protestations de l'humaine. Elle trouva une arme, mais rien qui ne puisse la blesser. Décidant qu'il n'y avait rien d'alarmant et que le roman que l'inconnue tenait en main ne pouvait pas être une arme, elle lui renvoya le sac sur elle au niveau de l'abdomen. Diana ne mesura pas sa force et elle fit tomber la fille en bas du rocher sur la rive. L'ange fit apparaitre son épée angélique puisqu'elle était sur ses gardes et d'une voix incertaine lui demanda: Qui es-tu?
Sam 18 Oct - 17:42
Invité
Invité
Les rêves ne se réalisent jamais, et pour cause, Cernunnos ne rêvait que de pouvoir lire jusqu'à la dernière ponctuation de son livre et voilà que l'on venait les éclaboussés, son roman et elle ! Quand elle leva le nez, elle vit une blonde, de l'eau jusqu'aux cuisses, le nez dans son sac. Surprise, comme s'il pouvait s'agir d'un double, la jeune La Rosière tourna la tête vers l'endroit où se trouvait sa besace un instant plus tôt. Evidemment, la place était vide. Subitement dépossédée, Nox mit plusieurs secondes avant d'émettre la moindre protestation et même quand celle-ci parvint à passer ses lèvres, la blonde y resta complètement insensible. Finalement, le sac lui revint, en pleine poitrine, sans qu'elle s'y soit attendue. Peut-être l'étrangère avait-elle mal dosée sa force ou peut-être avait-elle souhaiter la faire basculer en arrière, mais le résultat fut le même : elle se retrouva au pied du rocher sans avoir eu le temps de comprendre ce qui lui était arrivé. Au moins n'avait-elle pas eu à faire un plongeons dans l'eau du lac... En tout cas, ce fut tout ce qu'elle trouva pour faire mine de se rassurer. Oubliant un peu l'élégance et son éducation, la demoiselle aux cheveux noirs se releva en jurant, privilégiant pour cette fois le français qui mine de rien, restait sa langue maternelle. Concrètement, elle aurait aussi bien pu prononcer ces mots dans la langue de son père, celle qu'elle parlait tous les jours depuis sa plus tendre enfance, car ni son intonation ni son attitude sur le moment n'auraient su démentir qu'elle venait de balancer une grossièreté. Elle se calma cependant très vite en croisant le regard de la blonde. Cette dernière ne perdit d'ailleurs pas un instant pour revenir à la charge en lui demandant qui elle était.
... Et en effet, qui était-elle ? Prise ainsi au dépourvu, la jeune majeure ne se souvenait pas de son propre nom. Pour ne pas montrer toute sa surprise, quand bien même son visage devait en exprimer une bonne part, elle posa son livre et son sac trempés sur le rocher désormais vide devant elle et leva les mains en signe d'apaisement. Si une chose était sûre, c'était que Nina n'avait sur l'instant aucune envie de se battre, d'autant plus que si la blonde ne s'était pas emparée de sa canne, cela signifiait que celle-ci ne lui serait d'aucun secours. Restait son arme de poing, mais le temps de parvenir à la prendre, de viser et de presser la détente, il y avait toutes les chances pour qu'elle ait déjà rendu son dernier souffle. Non, vraiment, elle n'avait pas envie de courir ce risque, à tel point que l'idée ne lui vint même pas de le faire. Elle se força donc à prendre une longue inspiration et à visser son regard droit dans celui de l'autre femme.
« Mon nom est Cernunnos La Rosière, mais je doute que cela vous soit d'une grande utilité. »
Elle venait de parler d'une voix apaisante, celle que l'on prend quand on s'adresse à une personne qui n'a visiblement pas toute sa raison. Cette attitude pouvait, au choix, la faire paraître inoffensive ou d'autant plus suspecte. Dans un cas comme dans l'autre, elle ne pouvait pas s'en tenir là puisque quand bien même elle aurait réussit à faire comprendre à son assaillante qu'elle était bel et bien sans défense, cela ne signifiait pas qu'elle était innocente de tout. Après tout, Cernunnos était elle-même sur ses gardes, même si elle avait conscience qu'elle était à la merci de cette inconnue.
Même si l'idée qui traversa la tête de Nox n'était pas pour lui plaire, c'était tout ce qu'elle avait à sa disposition. La seule idée de parler aussi directement d'elle lui semblait être du suicide puisqu'il était évident que celle qui de se tenait là, miraculeusement armée, ne pouvait être humaine, elle sentait bien que ne pas se justifier davantage ce qui revenait également à flirter avec la mort... Et pour tout dire, elle avait eu sa dose de frayeur pour un bon bout de temps, depuis qu'elle avait vu cette lumière dans le ciel, présage de L'apocalypse devenue imminente. Elle ne pouvait pas se défiler à son devoir de Chasseresse, même pas en mourant. Elle avait juré de partir avec sa faucheuse quand le moment serait venu, mais pour l'instant, elle n'avait pas envie de continuer à danser sur la corde raide. Décidée, elle garda les mains bien en évidence et repris avec la voix la plus neutre qu'elle fut capable d'employer :
« Mais le fait que je sois une chasseuse doit avoir davantage d'intérêt à vos yeux. Et je parle bien de chasse aux démons ou créatures quelconques, même si j'ai accepté de poser les armes le temps de renvoyer le grand patron d'où il vient. Mais peu importe : si vous voulez une preuve, au-delà du fait que je sache de quoi je parle - ou du moins que je pense le savoir - et bien vous n'avez qu'à jeter un oeil à l'arme dans mon sac. Elle se déploie en faisant basculer les deux petits pitons sur la manche. C'est une canne de combat de fer et d'argent. Je doute qu'une simple humaine inconsciente et innocente ait ce genre de choses dans son sac. »
Son monologue conclut, la demoiselle n'avait plus rien à ajouter, elle se tut donc sagement, priant pour que la réaction de son interlocutrice ne soit pas trop... fulgurante. Et surtout pacifique.
Dim 19 Oct - 1:26
Invité
Invité
Diana surplombait avec méfiance la jeune inconnue qu’elle venait de faire tomber au bas de sa roche. Elle tenait son épée, juste par précaution, dans sa main. Si c’était un ennemi, elle ne lui laisserait pas le temps de faire un geste de plus et elle la décapiterait. Sans perdre une seconde, elle lui réclama son identité tout en lui lançant un regard de glace. Il fallait se montrer puissante, surtout si c’était une créature à tuer.
Elle vit la fille se relever sans aucune élégance, et l’entendit jurer en français. Diana releva un sourcil, se demandant si c’était par pur manque d’éducation qu’elle parlait de la sorte. Diana ne pût s’empêcher de lui dire sur un ton plat : ‘’ C’est très laid des grossièretés de ce genre dans la bouche d’une jeune fille. ‘’
Elle vit la jeune fille déposer son livre et son sac sur la roche, puis elle leva les mains en signe d’apaisement. Lorsqu’elle planta son regard dans le sien, elle n’y décela que de la surprise, mais aucune crainte. Elle semblait juste ne pas comprendre ce qui lui arrivait. Elle se présenta sous l’identité de Cernunnos la Rosière, un prénom franchement pas commun, mais assez jolie. Toutefois, le ton qu’elle employa pour se présenter piqua légèrement Diana. Elle venait de s’adresser à elle comme si elle s’adressait à une lente d’esprit, voir à une folle. Cela ne vint pas à l’esprit de l’ange qu’elle avait peut-être l’air d’une folle furieuse justement, car c’était ce genre de détail qu’elle ignorait de par son manque d’éducation à l’humanité.
Cernunnos se présenta alors avec plus ample détails, se disant chasseuse. Elle alla jusqu’à préciser ce qu’elle chassait : démons et créatures du surnaturel. Elle ajouta d’ailleurs qu’elle souhaitait renvoyer le ‘’Grand Patron’’ dans sa cage. Diana leva un sourcil intrigué. Une chasseuse? Si jeune? L’ange n’y croyait pas trop, mais Cernunnos lui précisa qu’elle avait une arme dans son sac. Intrigué, Diana tendit la main sans quitter la fille des yeux, et le sac revint aussitôt à elle. Elle baissa les yeux quelques secondes, plaça son épée dans sa main de façon à être en mesure de pouvoir tenir le sac avec, et plongea son autre main dans le sac. Elle en sortie un espèce de bâton métallique et légèrement terne comparé à sa propre épée. Elle actionna les boutons décrits plus tôt, et le bâton s’allongea de lui-même. D’une main, Diana le fit bouger, testant son poids, vérifiant que rien de maléfique n’était accroché à cette arme, vérifia qu’aucun signe malsain quelconque ne l’orne, puis le tint immobile dans sa paume ouverte, afin de vérifier s’il était bien équilibré. Voyant que l’arme avait l’air ‘’normale’’, elle planta le bâton dans l’eau à côté d’elle, le faisant entrer jusqu’à la moitié dans l’espèce de vase. Juste pour empêcher Cernunnos de l’avoir entre les mains... On était jamais trop prudent...
Elle renvoya le sac d’un geste nonchalant de la main aux pieds de jeune fille. - D’accord Cernunnos. Si tu es bel et bien une chasseuse, je te demande de répondre à ceci : Qu’est-ce que je suis moi? Fait bien attention... une seule mauvaise réponse, et .... , elle lui montra son arme d’ange, tu te prendras ceci en pleine poitrine.
L’ange refusait de lui faire confiance dans l’immédiat et elle voulait tester l’être qu’elle avait sous les yeux. L’absence de peur dans le regard était souvent signe qu’elle se trouvait face à un ennemi qui ne la craignait pas. Si elle voyait de la peur dans ses yeux, car sa question était voué à essayer de provoquer cet effet, elle saurait qu’elle avait probablement une simple humaine sous les yeux. Bien sure, si Cernunnos ne trouvait pas la bonne réponse, car rare était les humains qui connaissait leur existence, elle ne la tuerait pas.
Dim 26 Oct - 17:44
Invité
Invité
Déjà suffisamment le nez dans les ennuis comme ça, Cernunnos ne répondit pas à commentaire de l'intruse sur son langage. Et puis de toute manière, ce n'était absolument pas quelque chose de coutumier chez elle : beaucoup trop bien éduquée depuis la petite enfance. Par le fait, elle se contenta d'observer l'air dubitatif de l'inconnue par rapport à ce qui était devenu son métier à part entière, à tout les coups, elle aussi devait lui donner dix-huit ans, tout au plus. Si, plus tard, elle se féliciterait certainement de paraître plus jeune qu'elle ne l'était, elle en avait en avait quand même sa claque de devoir présenter une pièce d'identité presque à chaque fois qu'elle voulait prendre un verre, ou alors d'être traitée comme une enfant par ses homologues. Aucun - sauf peut-être Dan - n'avait jamais voulu comprendre qu'elle était née pour chassée, que tout sa vie reposait dessus, même si elle avait la capacité de cumuler la chasse et la vie d'une humaine tout à fait normale. Sur son indication, la blonde sortit la canne de combat de Nox de son sac et, après l'avoir déployée, se permit quelques essais avec. Même si elle n'aimait pas savoir son arme de prédilection dans les mains de qui que ce fut d'autre, elle prit on mal en patience. Après tout, c'était elle qui le lui avait proposé, d'une certaine manière et puis si cela pouvait lui sauver la vie, elle pouvait bien se permettre ce sacrifice. Cependant, même cette idée ne parvint pas à l'empêcher de faire une immonde grimace quand son interlocutrice enfonça la canne dans la vase jusqu'à son centre. Non, mais ! Ce n'était pas elle qui allait nettoyer ! Mais ni dupe ni idiote, Cernunnos se doutait bien que ce geste n'avait d'autre raison que de garder l'arme hors de sa portée. De toute manière, même si elle avait été en mesure de la prendre, il aurait fallu qu'elle soit vraiment désespérée pour faire une tentative face à cette femme armée d'un genre de... Dague ? Ou alors une épée courte ? Peu importait, en fin de compte, puisque dans un cas comme dans l'autre, elle disposait d'un outil bien plus dangereux qu'Alecto et aussi sûre Nina pouvait-elle être sans, elle n'avait rien de plus que son corps et ses réflexes d'humaine, or son interlocutrice ne l'était certainement pas, ce qui lui donnait un avantage indéniable. Sans compter qu'elle devait s'attendre à une réaction stupide de la part de celle aux cheveux noirs ce qui représentait aussi un avantage.
Le revirement de situation qui suivit fit vaciller Nina. Trouver ce que l'inconnue était... Mais se rendait-elle compte de que qu'elle demandait ? Certaines chasses lui avaient demandé une semaine entière de recherches avant de parvenir à une identification ! Mis à part les plus communes, comme les loups ou les vampires, cela prenait toujours du temps avant de déterminer la nature de l'ennemi et la manière de l'éliminer. Alors devoir réfléchir comme ça, si vite, et en plus sous la menace, ce n'était pas du tout un bon plan. Mais quel autre choix avait-elle ? Abandonnant sa posture d'apaisement, la jeune majeure passa une main nerveuse dans ses cheveux et baissa les yeux, espérant que l'intruse n'ait pas saisi toute l'étendue de sa crainte, parce que pour le coup, oui, elle avait vraiment peur. Ce n'était pas quelque chose qui lui était vraiment coutumier, parce que jusque là, elle avait quasiment toujours eu quelqu'un à ses côtés pour lui sauver la mise, mais là, elle était seule, prise au dépourvu et en panique. Comme quoi, finalement, le fait de s'être perdue dans la forêt par désespoir la menait bien à tendre la main vers sa faucheuse.
Réfléchis, réfléchis, réfléchis ! S'intima-t-elle, dans l'urgence.
Que savait elle sur la blonde ? Son corps avait tout d'un corps humain. Aucun signe apparent qu'elle fut une créature quelconque. Malheureusement, c'était le lot de la majorité des immondices qui se fondaient dans la masse des vivants. Elle avait manipuler Alecto, y compris sa moitié d'argent, donc elle ne pouvait être une louve, sinon, le contact de cette matière l'aurait brûlée. De même si elle avait été une polymorphe. Alors quoi ? Était-elle une vampire ? Rien dans les éléments dont disposait Nox n'affirmait ou n'infirmait cette hypothèse, puisque le soleil était trop voilé pour qu'un vampire prenne un vilain coup de soleil et c'était tout ce qui pourrait lui filer un coup de main, tant que la blonde ne montrerait pas les crocs, si elle elle en avait. Que savait-elle d'autre ? Elle eut beau tout essayer pour rester concentrée, la panique gagnait du terrain à mesure qu'elle perdait du temps, amenuisant ainsi ses chances de réussites. Chaque seconde qui passait sans qu'elle ouvre la bouche était une seconde de perdue et elle était incapable de rester focalisée sur ce qui était le plus important : répondre à la question de celle qui lui faisait face.
Réfléchis, Nina ! Réfléchis, bon sang ! Se répéta-t-elle, essayant de ne pas perdre le fil.
Il était cependant déjà bien trop tard. Elle avait décroché depuis longtemps et son cerveau essayait à présent de trouver une contre attaque, un moyen d'échapper à l'inévitable. Toute petite, on lui avait appris à ne jamais se rendre sans se battre. Dans le cas présent, elle aurait adoré pouvoir en venir aux mains, cela l'aurait... Rassurée. Au moins aurait-elle eut la sensation d'avoir un rôle dans ce qui allait advenir. Là, elle se trouvait passive et incapable de trouver une solution. Pour tout dire, elle aurait préféré se dévêtir et dévoiler ses cicatrices. Toutes les marques de ses batailles formaient de véritables constellations blanchâtres sur sa peau. Elle en était fière, même si elle n'avait pas pour habitude de les exhiber. Cela ne faisait pas "bien", pour une fille de bonne famille, de porter des marques de coups et autres meurtrissures. En parlant de bonne famille, peut-être aurait-elle du mentir, en donnant le sien ? Elle ne se présentait normalement jamais sous sa véritable identité, sauf aux services administratifs humains, le reste du temps, elle répondait "Nox" ou un nom inventé de toute pièce. Qu'est-ce que cela aurait changé, si elle avait fait comme à son habitude ? Sans doute rien... Et le temps ne filait pas moins.
Par chance, ses yeux tombèrent sur ses affaires trempées. La femme qu'elle avait en face d'elle c'était téléportée ! Comment aurait-elle put faire autrement ? Pour se trouver à la place à laquelle elle se trouvait, elle aurait dû être obligée de marcher dans l'eau et de contourner le rocher sur lequel Nina était assise seulement il n'y avait eu qu'un grand bruit d'eau et même dans son état d'inattention, Nox ne serait pas passée à côté de quelqu'un qui marchait dans le lac à côté d'elle. Cet indice était le meilleur que la jeune demoiselle puisse trouver, puisque très peu de créatures disposaient de ce don, et les vampires, par exemple, n'en faisaient pas parti. Concrètement, les deux seuls qui lui venaient en tête, c'était les esprits et les démons. Même en allant chercher très loin, parmi les apparitions les plus puissantes, elle ne pouvait objectivement pas avoir affaire à un simple "fantôme". A cela, une simple et bonne raison : les esprits, même s'ils avaient pour certain la capacité de toucher et déplacer des objets, ne possédaient jamais de corps matériel, donc l'eau n'aurait subis aucune contrainte à son apparition et ne se serait donc pas déplacée. Restait donc l'hypothèse démoniaque, qui collait parfaitement. Un corps humain - volé -, la capacité à se téléporté et le côté fou-furieux. Prête à donner sa réponse, Cernunnos se redressa et ouvrit la bouche, mais finalement, cette hypothèse ne la satisfaisait pas autant qu'elle l'espérait. Pourquoi un démon aurait pris la peine de jouer à ce petit jeu de devinette alors qu'elle avait clairement dit, non seulement qu'elle était Chasseresse, mais en plus qu'elle n'avait pas l'intention de se laisser marcher sur les pieds et ferait tout ce qu'elle pouvait pour renvoyer Lucifer de là d'où il venait. Elle voulait bien reconnaître que certains étaient particulièrement intelligents ou sadique, mais à ce point ? De cette manière ? Non, elle les verrait mieux lui rire au nez et faire une remarque désobligeante. Mais dans ce cas, que pouvait donc bien être cette femme ? Prise d'un nouvel élan de terreur, Nox posa ses yeux sur l'arme qui avait toutes les chances de filer droit vers son coeur. Elle avait suffisamment eu affaire à des démons pour savoir que ce n'était pas le genre de choses auxquelles ils avaient recours. Une idée traversa alors la tête de Nina. Une idée en laquelle elle avait refusé de croire, mais qui revenait régulièrement dans la bouche de chasseurs qu'elle connaissait plus ou moins bien.
« Vous êtes un ange. » Dit-elle, d'une voix que l'étonnement affaiblissait, même si elle était toujours audible.
Elle tentait le tout pour le tout. De toute manière, qu'avait-elle à perdre ? Elle n'avait aucune chance de parvenir à fuir avant que la lame ne lui transperce la poitrine, vu que plusieurs mètres la séparait des arbres de la forêt et elle n'avait pas non plus la possibilité de se défendre. Même si une part d'elle refusait obstinément de se rendre sans avoir combattu, l'autre, dominante, avait parfaitement conscience que si cela devait être sa fin, il en serait ainsi, quoi qu'elle en pensait.
Dim 26 Oct - 20:38
Invité
Invité
Diana se tenait debout, retenant le sourire malicieux qui menaçait de s'exprimer d'un moment à l'autre. La question qu'elle venait de poser avait pour bon de stresser l'humaine qu'elle avait sous les yeux, afin de vérifier si elle était bel et bien humaine ou si elle avait affaire à une créature qui cachait bien son jeux. Elle restait silencieuse, observant chaque mouvement, même les plus subtils de l'humain. Elle vit Cernunnos se concentrer, et son regard se voila légèrement. Elle savait qu'elle essayait de trouver la réponse. À plusieurs reprises, elle vit la fille la jauger des yeux et chercher un indice. Elle avait presque l'impression de se trouver dans sa tête en cet instant. Elle la voyait tellement se triturer la cervelle, que Diana comprit rapidement que la petite ''barrait'' les noms de créatures qui ne collaient pas à la description de ce qu'elle était. Elle remarqua qu'une certaine nervosité gagna la jeune fille, et elle la vit se passer la main dans les cheveux tout en essayant de camoufler ce qu'elle ressentait. Diana ne bougea pas d'un cil, mais elle faisait un très gros effort pour ne pas sourire. La petite était évidement une humaine, ça se voyait. N'importe quelle autre créature aurait soit été méprisable, comme les démons ou aurait prit la fuite, comme n'importe qu'elle créature ayant un minimum de bon sang... Ou encore, elle en serait à un combat de corps à corps sanglant. Cernunnos ne lui avait pas mentie, elle était humaine. Rassurée, Diana ramassa discrètement le bâton dans l'eau et le rendit propre au toucher. Plus aucune trace de gadoue n'était visible dessus. Elle le ferma, ce qui le fit devenir très petit, pas plus gros qu'un petit bâton de rien du tout. Puis, elle attendit. Diana respectait le silence de la concentration de la fillette.
Finalement, Cernunnos lui répondit qu'elle était peut-être une ange. Elle avait employé un ton incertain, et sa voix s'était presque complètement éteinte en le disant. Diana mit le bâton sous son bras et applaudit, laissant libre cours à son sourire cette fois.
- Bonne réponse!
Diana s'avança vers Cernunnos et lui tendit son bâton, parfaitement propre.
- Tu peux le reprendre. Je voulais juste m'assurer de ton humanité. Maintenant, je n'ai plus aucun doute.
L'ange se tourna vers le rocher et prit place dessus, laissant balloter dans le vide ses pieds. L'ange ferma les yeux quelques secondes avant de les ouvrir et de les poser sur Cernunnos, avec douceur cette fois.
- Tu m'intrigues. Quel âge as-tu? Tu ne sembles pas bien âgé... On te l'a peut-être déjà fait remarquer? Depuis quand pratiques-tu le métier de chasseuse?
Diana posait ses questions par pure intérêt. Elle était curieuse par ce petit brin de fille qui semblait si déterminé et farouche. Une dure à cuire dans l'âme? Son âme était très belle et très pure, même si Diana avait au départ fermé les yeux dessus pour se concentrer pleinement sur l'être qu'elle avait sous les yeux afin d'être certaine de son identité. Désormais rassurée, elle ouvrait ses pouvoirs et ses sens sans crainte et en confiance.
- Désolé de t'avoir brusqué à mon arrivée. J'ai une manière peu commune de m'adresser aux inconnus. C'est juste que le trois quart du temps, je fais face à un ennemi.
L'ange afficha un air d'excuse, en espérant qu'il soit convaincant. C'est qu'elle n'était pas toujours doué avec les sentiments humains, et parfois, ça donnait l'air d'un croisement entre un humain et un robot. Des expressions faciales artificielles donc, mais elle faisait un effort malgré tout.
Lun 27 Oct - 15:12
Invité
Invité
Un instant, elle ne sut pas si les applaudissements étaient sincères ou de pure ironie, mais finalement, la blonde confirma à Nox qu'elle avait donné la donne réponse. Pour elle, ce fut comme une renaissance, l'air semblait de nouveau circuler dans ses poumons et ses muscles pouvaient se permettre un relâchement. La femme lui rendit sa canne de combat, rétractée et visiblement propre, trop soulagée pour se poser davantage de question, la jeune majeure la remercia d'un signe de tête et s'assit à même le sol humide, vraiment pas préoccupée par l'état de son jean pourtant hors de prix pour une simple fringue, même de cette qualité. Le commentaire que fit l'ange sur la preuve de son "humanité" trouva à faire rire Cernunnos. Un rire désagréable, ironique et désabuser, mais elle n'en riait pas moins. Ce genre de... Créature, ou quoi qu'elle fut, n'était-elle pas censée pouvoir le voir ou le sentir ? Elle avait menacé de la tuer seulement pour avoir la preuve qu'elle était bien humaine ? C'était grotesque, du moins du point de vue de la jeune Chasseresse. Mais peu importait, elle était en vie et se retrouvait avec une ange intriguée - selon ses propres termes - en face d'elle. En toute honnêteté, la descendante La Rosière n'avait jamais rien espéré de mieux !
« Pas la peine de vous excuser, moi aussi, j'ai... Comment dire... Une légère tendance à la paranoïa. » Éluda Cernunnos, balayant la remarque d'un revers de la main. « Et puis de toute façon, j'ai déjà eu le droit à pire, comme accueille. »
Elle n'était pas sûre que cette affirmation soit vraie, mais il était d'usage de dire que cela aurait pu être "pire" et les usages, c'était sa tasse de thé. Après tout, même si elle n'en avait pas vraiment fait la démonstration jusque là, elle venait de l'une des familles les plus maniérées du pays ! Enfin ça, c'était quand il ne s'agissait pas de partir en chasse, mais très peu de gens étaient au courant de cela. A propos de cela, Nina c'était un jour demandée ce que cela ferait si jamais on venait à apprendre que son sénateur de père s'adonnait à la chasse aux monstres. Pour sûr, cela ferait scandale, mais dans le bon, ou le mauvais sens ? Elle préférait laisser la question en suspend, de peur de briser, en y répondant, tout ce qui lui restait de foi en cette humanité qu'elle défendait avec de plus en plus d'ardeur à mesure que la situation se dégradait.
« J'ai l'âge légal pour boire de l'alcool ce beau payer : vingt et un ans. » Répondit-elle enfin à l'intruse à présent radoucie. « Et oui, on me fait souvent remarquer que je donne l'impression d'avoir deux ou trois ans de moins. Concernant la chasse, j'ai fait ma première à quinze ans, mais mon cas est assez... Particulier. Je suis née pour devenir Chasseresse, comme mes parents avant moi. Depuis toute petite, j'ai été éduquée et formée pour la chasse. L'escrime, le tir et tout un tas de sport de combat plus ou moins rapprocher. Les livres comme celui que vous avez derrière vous ont représenté aussi une grande part de mon éducation. J'ai commencé par des romans de fiction et puis mes parents m'ont appris la réalité des choses. La transition a été moins difficile que si je n'avais aucune approche. »
Décidément, c'était la journée des confidences ! Sans doute le fait d'être passée pas si loin d'une mort certaine la rendait-elle plus facile à amadouée, même par la personne qui venait tout juste de la menacer. Certains la trouveraient folle de réagir ainsi et aurait profité du fait d'avoir récupéré leur arme pour décamper et ils n'auraient certainement pas tord. Cependant, bien que la blonde fut la première ange que la jeune fille rencontrait, elle n'en connaissait pas moins leur rôle. Evidemment, ils n'avaient fait que repousser l'inévitable en essayant d'empêcher l'ouverture des sceaux, mais ils avaient eux aussi fait de leur mieux. De ce qu'elle en savait, ils donnaient de sacré coups de mains au chasseur et le fait d'avoir contact avec l'un ou l'une d'eux ne pourrait qu'être bénéfique. En tout cas, c'était ce que la plus jeune des deux femmes - si tant était que l'on puisse considérer une ange comme une femme -, pensait et elle espérait sincèrement ne pas avoir tort.
« Puis-je... Connaitre votre nom ? » Tenta Nox, pas très rassurée.
Elle avait écarté le danger de mort, c'était clair, mais elle n'était pas pour autant certaine que poser qu'elle avait, pour ainsi dire, le droit de poser une quelconque question. Elle ne prit même pas la peine d'essayer de cacher son hésitation cette fois, puisqu'elle avait tout intérêt à paraître relativement inoffensive, en tout cas envers celle qui se trouvait devant elle. Pour le reste, comme à on se plaisait à lui faire remarquer quand on l'approchait, elle ne pouvait pas réellement avoir l'air d'une adorable jeune fille sans défense. Personne, pas même elle, ne savait exactement à quoi cette impression était due puisqu'elle s'était toujours montrée agréable et polie, voire même amicale et rieuse, avec tous les humains qu'elle avait eu l'occasion de rencontrer. Sans doute sa manière de se tenir droite et toujours ou presque apte à passer à l'attaque, ce maintient rigide et strict propre aux chasseurs et eux personnes d'influences y était pour quelque chose, mais dans la seconde, elle avait d'autres préoccupations.
Jeu 30 Oct - 3:49
Invité
Invité
Diana était assise désormais sur la roche de Cernunnos. Elle s’était excusé auprès de la jeune fille pour sa ‘’paranoïa’’ soudaine suivit de son interrogatoire peu sympathique. La gamine lui fit comprendre que ce n’était pas bien grave, car elle-même était un peu paranoïaque, ajoutant qu’elle avait déjà eut bien pire comme accueil. L’ange éclata d’un rire doux et lui lança :
- On se comprend alors!
Cernunnos se lança alors dans un léger monologue afin de mieux se présenter. Diana l’écouta avec grande attention, prenant note mentalement de chacune des informations qu’elle lui donnait. Elle lui apprit qu’elle avait 21 ans, qu’elle avait effectué sa première vraie chasse à 15 ans, mais que comme ses parents étaient tous deux chasseurs, elle avait été formé depuis l’enfance en ce sens. Les sports de combat et les livres avaient fait partis intégrante de son éducation. Elle termina que grâce à sa passion de la lecture, la transition entre l’ignorance du surnaturel et la connaissance de celui-ci fut plutôt douce. Diana comprit alors qu’elle avait affaire à une gamine qui n’avait pas peur de se battre. Une fille de caractère, comme elle. L’ange l’a regarda avec un regard nouveau, empreint d’une certaine admiration. Elle approuvait Cernunnos dans sa manière de voir les choses.
C’est alors que Cernunnos lui demanda son prénom, mais Diana dénota dans son ton de voix une hésitation et une certaine nervosité. L’ange pouvait faire peur parfois, surtout quand elle entrait dans une phase ‘’automate-soldat-destructeur-angélique-paranoïaque’’. Elle décida donc de sourire et commença calmement :
- Je me prénommait Anystielle au Paradis, mais en arrivant ici, j’ai décidé de prendre pour acquis le nom de mon premier vaisseau : Diana. Depuis, tout le monde me prénomme ainsi. J’ai 500 ans d’existence, ce qui fait de moi un ange assez jeune, considérant que la majorité de mes frères et soeurs ont déjà quelques millénaires. J’ai toujours été un ange protecteur, c’est-à-dire, on m’assignait un ou plusieurs humains à protéger durant leur existence afin de les aider indirectement à accomplir les tâches qui leurs avaient été prédestinées. J’ai un peu combattu, mais moins que je n’ai protégé. Aujourd’hui, je combat plus que je protège vu que le monde est sans-dessus dessous et que le Paradis est... tout aussi bordélique. Je combats dans une nouvelle garnison d’anges du bien, et oeuvre avec Castiel. Je protège encore quelques humains dont un chasseur que tu connais ou connaitra peut-être : Lucy Keynes.
Diana se tut et regarda l’humaine, attendant de voir sa réaction.
Mer 12 Nov - 22:14
Invité
Invité
Si l'on avait demandé à Cernunnos de faire la description d'un ange, avant cette rencontre, elle lui aurait certainement prêté la posture que Diana - puisque tout le monde la nommait ainsi - adoptait à présent. Calme, légère, presque humaine, voilà qui correspondait avantage à ces êtres idéalisés. On leur prêtait également une grande bonté, en plus de leur tendance aux miracles, mais là-dessus, Nox ne parierait pas un cent. En bonne chasseuse, elle ne croyait pas le moins du monde au miracle et tout ce qui s'y apparentait n'était rien de plus que les frasques d'une créature à éliminer. Bon, les anges ne faisaient actuellement pas partie de la catégorie "créature à éliminer", mais Nina préférait rester sur la réserve : il se pourrait bien qu'un jour, une fois la menace commune suffisamment atténuée - voire, complètement éradiquée - une part au moins d'entre eux retournent leurs vestes. Mais pour l'heure, le temps était à la collaboration, pas la peine de se faire des films pour rien, d'autant plus que la croyance populaire prêtait aux anges des caractéristiques de sauveurs. Schématiquement, ils viendraient quand le monde allait mal et repartiraient une fois leur tâche accomplie. C'était ce qu'il y avait à espérer...
Nina prit sagement et silencieusement note des informations que lui fournit Diana et les répéta une ou deux fois dans sa tête pour faire en sorte de les mémoriser : cela pourrait être utile, un jour. De toute manière, la prise d'information faisait entièrement parti du travail d'un chasseur, alors notre brune ne dérogerait pas à la règle. Et puis ses longues années d'études en politique, au même titre que le milieu duquel elle venait, nécessitaient également une grande capacité de "prise de notes mentales". Enfin bref, tout ça pour dire qu'elle ne manquerait pas de réinvestir l'une des choses qu'elle venait d'apprendre, si l'occasion se présentait. Globalement, elle la vie de l'ange la laissa impassible : si elle avait choisi de prendre le nom de son premier vaisseau, c'était vraisemblablement pour la même raison que celle qui amenait Cernunnos à se faire appeler Nina par ses proches, si le Paradis n'allait pas mieux de la Terre, les anges ne pouvaient s'en prendre qu'à eux-mêmes et la jeune majeure ne connaissait pas le chasseur que Diana venait de citer, donc elle n'avait aucune raison de montrer une réaction autre que l'intérêt pur et simple que l'on accorde à un interlocuteur en temps normal. Elle ne s'en cacha d'ailleurs pas la moins du monde en répondant :
« Je ne sais pas qui est ce chasseur, mais je serais certainement amenée d'ici peu à avoir une petite conversation avec lui : un choix c'est récemment imposé à nous et, comme d'habitude, deux camps se sont formés. D'un côté, ceux qui ont accepté une alliance temporaire avec les créatures que nous avons voué notre vie à combattre et ceux qui l'ont refusée. Les premiers sont mes alliés et les seconds, je me dois de les convaincre. »
Une grimace déforma quelque peu les traits enfantins de la Chasseresse. Elle n'aimait pas du tout ce "choix", mais elle savait bien que sans cette petite renonciation, ceux qu'elle se battait corps et âme pour protéger n'auraient pas la moindre petite chance. Et puis elle n'avait pas définitivement renoncé à la chasse ! Tout cela n'était que temporaire. Dès que les ennuis seraient résolus, elle reprendrait le cours de sa vie, réintégrerait le corps politique, peut-être avec un coup de main de son père et deviendrait l'ambassadrice des USA en France. Mais d'ici là, elle avait le mondé à sauver, avec pour acolyte une bande de gai luron qui n'avait absolument rien d'héroïque, en tout cas de son point de vue. Elle-même ne s'était jamais vue en Wonder Woman et pourtant, elle était très fière de toutes les chasses qu'elle avait menées à bien jusque là. Mais il y a de grande (et bonne) raison de noter que la fierté et l'héroïsme étaient en beaucoup de points différents.
« Ou du moins d'essayer. » Ajouta-t-elle après un soupir.
Ven 21 Nov - 2:02
Invité
Invité
Diana venait de présenter sa vie et plusieurs faits réels à la jeune chasseuse, en lui faisant un résumé très bref des conditions qui l’avaient menés sur Terre et celles qui l’a retenait dessus. Cernunnos sembla prendre note des informations que l’ange lui donnait gratuitement et en toute confiance. L’ange se demandait comment l’humaine allait réagir après ces paroles prononcées. Elle s’attendait surtout à une panoplie de questions, signe de la curiosité innée des humains, hors la jeune femme l’a surpris. Elle ne posa aucune question, sembla seulement gober les informations mentionnées par elle.
Diana afficha un air interloqué. C’était bien la première fois qu’elle ne devait pas répondre à mille et une questions venant d’un humain. Normalement, il fallait qu’elle passe presque tout en revue en plus de prouver inexorablement qu’elle était bel et bien un ange et non pas un démon quelconque déguisé. Hors, la petite avait bien compris ce qu’elle était et le doute ne subsistait plus en elle. Vue par l’extérieur, c’est à ça que ça ressemblait du moins.
L’ange laissa échapper un sourire toutefois, lorsqu’elle vit une lueur d’intérêt s’allumer dans le regard de l’humaine. Cernunnos lui affirma ne pas connaitre Lucy, mais mentionna qu’elle finirait peut-être par le rencontrer un de ces jours à cause des différents évènements de l’actualité surnaturelle. Elle lui appris que deux camps s’étaient formés : le premier s’était allié aux créatures, le deuxième avait refusé même si ce n’était que temporaire. Cernunnos se trouvait dans le premier. Elle ajouta qu’elle devait convaincre le deuxième groupe, mais poussa un soupir avant d’ajouter qu’elle essaierait tout du moins.
Diana écarquilla les yeux de surprise. C’était toute une nouvelle! Depuis quand les chasseurs se séparaient-ils ainsi pendant une guerre? Jamais! En tant normal, ils étaient tous alliés sans restriction les uns aux autres afin de vaincre le mal. Hors, Cernunnos lui apprenait que deux groupes distincts de chasseurs s’étaient formés. Ce qui l’étonnait, c’était que certains acceptaient de s’allier à des créatures. Diana imaginait mal un chasseur discuter nonchalamment à une table avec un vampire qui déguste lentement une coupe de sang frais. C’était trop irréel!
- Attends une seconde... Les chasseurs ce sont séparés en deux groupe? Depuis quand? Depuis que je vis, je n’ai jamais entendu parler d’une telle situation, dit Diana en fixant l’humaine avec un air préoccupé.
Dim 7 Déc - 22:33
Invité
Invité
Ne s'attendant à rien, Cernunnos n'aurait pas dû être surprise par l'attitude de l'ange, mais en pratique, elle le fut tout de même. Elle ne comprit pas ce qui pouvait choquer l'ange à ce point : même jeune, elle devait savoir que les êtres humains ne pouvaient s'empêcher de prendre parti et de fait, de se dissocier. Certes, chez les chasseurs, la donne était assez différente puisqu'ils avaient connaissance de tout un tas de choses que le reste du monde ignorait brillamment et cela les soudait plus ou moins. Mais un Homme restait un Homme, n'est-ce pas ? Son savoir ne changeait pas sa nature et à ce titre, la cohésion d'un groupe restait toujours relative. Bien entendu, Nox ne pouvait que les déploré, mais elle n'avait pas l'intention de pleurer pour cela. Elle ne savait que trop bien où se trouvait sa tâche. Et puis de toute manière, l'ange n'avait pas pleinement raison. Des dissensions mineures, il y en avait déjà eu des dizaines, rien que de la mémoire de notre jeune femme. Seulement là était la nuance : les conflits qu'elle avait rencontrés avaient toujours une importance moindre. Là, c'était une autre paire de manche, elle s'en rendait compte. Cependant, aucune prise de conscience ne changeait la donne et à ce titre, elle se devait de se montrer claire.
« Je l'ai appris il y a quelques jours, par une de mes vieilles connaissances. L'idée viendrait des deux frères qui ne cessent de faire parler d'eux. Les Winchester. »
Sans prêter attention à tout ce que trahissait son geste, la seule enfant La Rosière se leva et se mit à faire les cent pas. Elle avait eu la même réaction quand on lui avait rapporté la nouvelle... Ou peut-être était-elle encore plus en colère ? Elle ne s'en souvenait pas et n'avais aucunement l'intention de s'en rappeler. De toute manière, cela n'avait pas la moindre importance. Ce qui en avait, en revanche, c'était de jouer carte sur table avec l'emplumée de voir s'il n'y avait pas un moyen quelconque pour en tirer profit. Après tout, ils étaient censés être du même camp, non ? Sans doute pourrait-elle ramené quelques chasseurs de plus à leur cause ? Ou alors faire intervenir d'autres anges ? Tant qu'ils étaient suffisamment nombreux pour faire entrave à Lucifer, elle se moquait bien de la nature des protagonistes de l'histoire.
« Je ne suis pas ravie de devoir me battre main dans la main avec des vampires ou des loups ou... N'importe quoi d'inhumain. Je suis une Chasseresse, pas une amie des monstres, mais l'humanité passe avant tout. Dans l'immédiat, Lucifer est plus dangereux que toutes les créatures de ce monde réunies, alors s'il faut que je passe mes convictions à la tronçonneuse pour sauver les miens, je le ferais. »
Chaque mot qu'elle prononçait claquait et raisonnait comme un coup de marteau, mais pour tout dire, elle se savait trop qui de la blonde ou d'elle-même elle essayait de convaincre. Il n'y aurait en tout cas rien d'étonnant à ce qu'elle tente l'auto-persuasion, puisque la majorité de ses confrère ne s'étaient pas encore rangés à la cause et tenteraient vraisemblablement de faire pencher la balance en leur faveur. Ils avaient leurs raisons, elle avait les siennes, et comme à la guerre, elle ne devait pas se laisser influencer. D'autant plus que ce camp, elle l'avait choisis de son plein gré, on ne lui avait pas mit le couteau sous la gorge. Elle avait commencé à jouer les démarcheuses dès qu'elle était rentrée chez elle pour faire part à ses parents de cette histoire et à force d'insistance, elle avait gagné leur approbation, en tout cas partielle. Elle n'en attendait pas davantage, puisque de toute manière, elle-même n'était pas pleinement en faveur de la crèmerie pour laquelle elle prêchait. Même avec de gros efforts, elle ne parvenait pas à considérer ces choses qu'elle avait voué sa vie à affronter comme des alliés fiables. Avaient-ils seulement une véritable raison d'en avoir après Lucifer ? Risquaient-ils leurs peaux, eux aussi ? Cela ne serait pas plus mal, parce qu'au moins, ils auraient autre chose à défendre que leur repas de midi... Et puis il fallait voir aussi que faire ami-ami, c'était un peu leur donner le feu vert pour se repaître de tous les humains dont ils pourraient avoir "besoin". Cette seule idée donna une haut-le-cœur à la jeune femme qui fit de gros effort pour le contenir malgré tout.
« C'est comme une piqûre de moustique, » conclu-t-elle en essayant de rire. « Ça démange, mais on fait avec le temps qu'il faut pour se débarrasser du moustique lui-même. »
Mer 10 Déc - 17:55
Invité
Invité
Diana fixait Cernunnos avec grand étonnement. Les chasseurs se séparaient en groupes? C’était quoi cette histoire! Déjà que les anges étaient séparés, s’ils fallaient que les chasseurs s’y mettent aussi, ils n’étaient pas sortis du bois et c’était le cas de le dire. Diana attendit la réaction de l’humaine. Cette dernière la dévisagea un bref instant avant de lui balancer le plus normalement du monde que l’idée de cette séparation venait des frères Winchester.
L’ange se figea. Les deux frères avaient ça? Demander aux chasseurs de se scinder en deux groupes distincts? Jamais Diana n’aurait cru pouvoir être aussi abasourdie de toute sa vie. La réalité la frappait en plein visage. Où allait donc le monde?
- Et puis quoi encore? La prochaine étape, ce sera les humains qui prennent pour Lucifer et ceux qui prennent pour nous? À quoi ont-ils donc bien pu penser? C’est stupide cette idée. Séparer les chasseurs en deux groupes… Il va falloir que j’aille rendre visite à au moins l’un des deux. Je dois voir de quoi il en retourne de première source. Ça m’inquiète disons.. ça m’étonne venant d’un chasseur qui a été possédé pendant des mois par Asataroth. Dire que moi et Castiel avec Crowley, on s’est tué à libérer Dean de son emprise. Tu parles d’une histoire!
Diana qui était toujours assise pensivement, vit du coin de l’œil Cernunnos se lever et se mettre à faire les cents pas en silence. Puis, sa douce voix perça le silence. Elle était complètement contre l’idée de faire copain-copain avec les créatures, mais comme le sort de l’humanité dépendait de multiples petites décisions, dont celle-ci.
- Je vois, je comprends. Même moi en tant qu’ange, je fais équipe avec quelques créatures. Il n’y a pas de soucis à le faire pour sauver quelques vies de plus. L’idée des deux frères me terrorise par contre. Oui, il faut s’allier avec d’autres espèces, mais pas au coût d’en séparer une en deux. Les chasseurs vous êtes des soldats, les derniers remparts pour affronter nos ennemis. Si vous aussi vous vous séparez, autant sonner le glas de la victoire à l’ennemi.
Elle écouta les dernières paroles de l’humaine et hocha de la tête. Oui une piqure… et toute une vilaine! Diana descendit au bas de la roche sur ses deux jambes et lui dit : « Je dois m’en aller, mais si t’as besoin de moi, n’hésites pas. Je t’aiderais. » et elle disparût aussitôt.