III. 01 CIA, bonsoir!

Eleonora se réveilla brusquement, cherchant à tâtons son réveille-matin. Elle donna quelques tapes au hasard sur sa table de chevet avant de toucher son téléphone cellulaire. Les yeux à demi fermé elle l’ouvrit et ferma l’alarme stridente.

- Noooon! Je ne veux pas me lever, dit-elle dans un espèce de marmonnement traînant.

Elle se retourna de l’autre côté et se cacha sous sa couette. Elle se rendormir profondément avant de se réveiller en sursaut. Eleonora écarta ses couvertes d’un geste vif et agrippa son téléphone. Elle le déverrouilla et vit qu’il était 14 heure.

- Merde!, cria-t-elle d’un ton paniqué.

Elle courue à la douche et s’habilla presque aussi vite. En 10 minutes à peine, elle était douchée, habillée, coiffée et maquillée. Elle avait nouée en natte lâche ses cheveux et avait appliqué des traits de eye-liner noir et épais sur le tour de ses yeux, ce qui faisait ressortir la pâleur de ses iris. Elle avait mit rapidement des vêtements légèrement rock et chic à la fois. Elle s’amusait à croiser ses deux styles complètement opposés. De façon général, ça donnait un assez beau résultat.

Eleonora se tartina de confiture à la fraise une tranche de pain blanc, saisit son téléphone et son sac à main et sortie de son appartement. Tout en marchant sur le trottoir, elle mangea sa tartine. Elle entra dans le salon de tatouage juste à temps pour tatouer son premier client du jour.


À la fin de la journée, Eleonora sortie vers 20 heure du salon, le ferma comme à l’habitude, et se dirigea vers un restaurant. Encore une fois, elle n’avait presque rien mangé et là elle crevait encore de faim. Elle se rendit dans un restaurant et commanda une assiette de lasagne, grosse portion, avec un grand verre de lait au chocolat froid. Elle ajouta une salade césare, petite, au tout. La serveuse revint au bout de 20 minutes avec sa commande et bien attablée, Eleonora commença à engloutir avec avidité le plat délicieux. Elle mangea son assiette en 15 minutes. Une femme l’a regardait de travers car elle avait tout gobé comme une cinglée, mais au lieu de lui retourner un air de ‘’regarde ailleurs’’ elle lui fit un sourire sympathique avant de héler de nouveau la serveuse. Cette fois, elle lui demanda une glace molle moyen format, à la vanille avec un coulis de fraise. Peu de temps après, elle reçut sa commande et prit cette fois le temps de bien déguster le tout comme une demoiselle bien éduqué. C’est alors qu’elle remarqua qu’un homme venait d’entrer et se dirigeait vers elle. Eleonora le fixa, la cuiller dans la bouche, suspendant son geste de gober sa bouchée, avec des yeux curieux.

La russie. Un très grand pays. En fait, le plus grand pays au monde. Par contre, c’était un pays qui avait les hivers dure et froid. La russie était un pays que Graham Peterson visitait fréquement pour diverse raison. L’une d’entre elle était son travail avec la CIA. Par contre, les informations sur ces travaux ne peuvent être révéler au grand jour, car cela mettrait en danger la vie de Graham. Il avait aussi fait la rencontre d’une femme qui avait fait battre son coeur. Cette femme avait porté une fille au terme de neuf mois. Il l’avait découvert cinq ans plus tard qu’il était le père de cette jeune fille.

Pour ne pas attirer l’attention de sa mère, il visite de deux à quatre fois par année, et bien entendu, il ne voulait pas qu’elle et sa mère déménage aux états-unis de peur que sa mère les utilises contre lui. Là n’était pas la question du moment. Alors qu’il était assis confortablement chez lui, seul et regardait la television.

Le téléphone sonna rapidement. Un appel de son patron. Une demande, un contrat. Il devait retrouver une certaine jeune femme qui avait disparu. Disparu de chez ses parents. Par contre, une question devait se poser…

- Pourquoi est ce que je dois la retrouver au juste, ne pouvez-vous pas demander au FBI? Ou les forces spéciales?

Il reçu une simple réponse. Une réponse Claire, net et precise. Officiellement, ce n’était pas de ses affaires. Mais dans la confidence, ces parents avaient beaucoup d’argent et donc, la CIA avait des engagement avec certaines personnes. Graham comprit ce qui devait être fait…

Retrouvé cette jeune femme et la ramené en russie. Il raccrocha et soupira. Non, mais vraiment. Il reçu par fax le nom de cette jeune femme. Il regarda sur internet, acheta deux billet d’avion pour moscou. Son nom? Eleonora Swan… Un beau nom.

Graham mit ses talents en marche. Il commença par la retoruver et ensuite, par la suivre. Voyez-vous, il fallait toujours être sure à 100% que cette personne était réellement cette personne. Une fois qu’il était certain. Il voulait aussi s’assurer de sa routine. Il fonctionnait toujours ainsi…

Il la retrouva dans un restaurant. Il y entra habillé de son complet noir et une cravate noir. Il s’avança vers elle et vint s’assoir devant elle. Il la regarda un moment. Il demanda un vers d’eau et lorsqu’il arriva en but une simple gorgée.

- Eleonora Swan?

Eleonora avait sa cuiller dans la bouche et fixa d'un oeil curieux l'homme en complet-cravate qui venait d'entrer. Plus étrange encore, l'homme vint s'asseoir devant elle. La jeune femme goba sa bouchée et replongea sa cuiller dans sa glace, tout en gardant l'oeil fixé sur l'inconnu. Il commanda un verre d'eau à la serveuse, et celle-ci revint quelques secondes plus tard. Pendant ce temps, Eleonora avait détaillé méticuleusement l'apparence de l'homme. Il était beau, il avait de beaux traits un peu carré, de beaux yeux et il avait une belle apparence. Malgré tout, une légère crainte subsistait en elle. Cet inconnu était visiblement pas pressé de prendre la parole et l'observait en silence. Il avait l'air d'un de ces espèces d'agents secrets qu'on pouvait voir à la télé. Rien de rassurant! C'est alors qu'enfin il parla, mais pour ne dire que deux mots. Son nom à elle, comme pour confirmer son identité.

 - Tu es qui toi? L'homme en noir?, demanda-t-elle d'un air dégagé et désintéressé. Elle ne voulait pas répondre à sa question.

- Si tu cherches une nana, demanda à la serveuse, elle pourra surement te dire si elle a vu ton Eleonora. Parce que moi, je ne sais pas qui c'est!, dit-elle en essayant de se donner l'air sincère.

Elle reporta son attention sur sa glace, prenant bouchée après bouchée. Lorsqu'elle fût rendu à l'option : râcler le fond du bol, elle grimaça. Lui? Il ne disait pas un mot. Il n'était pas con. Il devait déjà avoir conclût qu'il se trouvait devant la personne qu'il recherchait. Évidemment. 

Eleonora repoussa son bol légèrement et replanta ses yeux bleus dans ceux de ''l'homme en noir'' et le fixa quelques secondes sans rien dire. Puis, elle croisa les bras et s'appuya contre le dossier de sa chaise pour le toiser. Elle ne pouvait pas se lever et tenter de fuir. Elle portait des bottes en cuir noir à talons hauts montant jusqu'au genoux. Prendre la fuite avec ça reviendrait à un suicide pur et simple de ses chevilles. Elle devait donc l'affronter tout en se demandant si ce qu'elle craignait allait se produire.

- Je suis peut-être celle que tu cherches, peut-être pas. Je vais te répondre quand tu vas me répondre. T'es quoi? Un genre d'agent secret? Moi je suis quoi? Un numéro sur un dossier à classer? Qu'est-ce que tu me veux mec?

Eleonora essayait de se donner un air de fille de rue, comme si elle se fichait éperdumment d'avoir un homme représentant de la loi sous les yeux. L'air de délinquante ne lui collait malheureusement pas vraiment à la peau, étant d'une riche famille et ayant vécu dans les collège privés, elle était dressé comme les chevaux de dressage. Dur de paraitre pour une autre. Bien malgré elle, elle conservait les bonnes manières des personnes bien éduquées.

Graham était assis devant cette jeune femme. La CIA venait de l’envoyé sur une mission importante pour un donneur important. Eleonora Swan. C’était cette jeune femme. MAis avant d’embarquer sur un sujet brusqueau risqué de la blesser ou bien qu’elle decide de faire quelqe chose de bien stupide. Car croyez le, habituellement, dans cette situation, la personne assise en face de Graham faisait toujours quelque chose de stupide et il n pouvait pas faire grand chose avec cela. Il n’y avait rien à faire que d’agir à cette stupidité. Mais Graham n’était pas stupide non plus. Il avait fait certaines choses que les personnes normales ne feraient jamais.

- Non, je ne suis pas l’homme en noir. Si j’étais l’homme en noir, je ne te parlerais pas en ce moment.

Graham regarda la jeune femme un long moment. L’homme en noir? Non. Elle regardait trop de film d’action. Il n’y avait pas d’homme en noir. C’était quelque chose qui était typique des films d’hollywood. Graham n’avait surtout pas besoin qu’elle appelle police, car si elle le faisait. Il était dans la merde et elle aussi. Non seulement, il n’avait pas le droit d’être ici en sol américain, mais de se faire arrêter ici. LA CIA nirait son idendité.

Graham la regarda un long moment. Un très long moment. Il n’y avait pas deux façons de le lui annoncer. Il était ici pour elle. Il ne la tuerait pas. Il n’en avait pas de besoin. Ce n’était pas sa mission.

- Je ne suis pas ici pour te faire la court, ou bien te séduire. Mon coeur appartient déjà à quequ’un…

En réalité, son coeur appartenait à une femme qu’il n’avait pas vu depuis de nombreuses années. Il y avait certaine chose qu’il ne pouvait discuter avec plusieurs personnes.

- Je suis ici, car certaines personnes ont demandé à mon employeur une certaine faveur et je me dois d’effectuer cette faveur. Je suis ici Eleonora pour toi. Tes parents m’ont envoyé te chercher pour te ramener chez eux. En Russie.

Graham n’avait pas envie de la prendre et s’en aller avec, mais c’était son employeur. Un employeur bien trop stupide des fois. Mais on ne se tournait pas contre son employeur. Graham n’oserait même pas faire cela.

- Tu as un choix à faire. Je peux te ramener de force ou bien tu peux venir avec moi de ton plein gré.

Eleonora toisait avec une imitation presque parfaite d’un sentiment d’arrogance l’inconnu qu’elle avait sous les yeux. Elle lui avait demandé qui il était, s’il recherchait une fille en particulier, ce qu’il voulait, etc… Elle lui avait balancé moult questions à la figure avec un petit air de fille qui ne se laisse pas faire facilement. Pourtant ce n’était pas le cas. Elle paniquait à l’idée que ses parents aient pu lui envoyer une personne pour la retrouver. Normalement, elle était ne perdait pas autant son sang froid, mais le problème était que l’homme sous ses yeux était habillé comme un agent fédéral. C’est pourquoi elle flippait encore plus que de moyenne. Elle savait de par ses habits que ce n’était pas un simple type intéressé par sa personne. En tout cas, ça l’aurait surprise.

Maintenant qu’elle le toisait dans un silence pesant, l’homme décida enfin à parler. Il décréta ne pas être un ‘’homme en noir’’, auquel cas, il ne s’adresserait pas à elle en ce moment. Eleonora le traitait de menteur mentalement, car oui, il était un homme en noir. Un fichu agent fédéral, ça sentait à plein nez. À sa question suivante, il répondit qu’il n’était pas là pour la séduire, car il aimait déjà quelqu’un d’autre. Au moins, elle remarqua qu’il était sincère à ces mots, mais elle craint alors encore plus le pire. Elle sentait la suite arriver, ses craintes allaient se révéler au grand jour. Puis… ce fut la déclaration dont elle craignait le plus d’entendre qui retentit comme en échos dans sa tête.

Il était pour elle, car ‘’des gens’’ l’avait envoyé, lui, la chercher, elle. Il connaissait son nom, il savait qui elle était et il évoqua ses parents. Elle était fichue. Eleonora devint livide en l’espace de quelques secondes, menaçant de faire une chute de pression. Sa tête commença à lui tourner et ses extrémités se glacèrent. Il ajouta d’un ton ferme qu’elle avait deux choix : le suivre de son plein gré ou le suivre par la force.

- Va te faire foutre!, murmura-t-elle avec une pique de colère avant de tenter de se lever, mais elle perdit pied. Eleonora faisait une chute de pression, et elle s’écrasa au sol à demi sonnée.

Le personnel vint l’aider à se remettre sur pied, et une des serveuses désigna l’agent fédéral en lui demandant si elle était avec lui. Auquel cas, il serait peut-être une bonne idée de l’amener à l’hôpital. Eleonora vit alors une certaine chance se pointer et se mit à dire faiblement : ‘’ Ne me laissez pas avec lui, je n’ai pas besoin d’aller à l’hôpital… S’il vous plait, ne me laissez pas avec ce type. ‘’

Graham était assis devant cette jeune femme. Jeune femme qui avait suposément fuit la maison. La maison étant la russie. Un pays qui avait été l’un des grands acteurs à la victoire de la 2ième guerre mondial, lorsqu’il attaint berlin et y lève son drapeau national. L’autre grand acteur avait été les USA. Une guerre froide qui dura plusieurs décennies.

Son employeur avait une simple mission. Une mission si simple qu’elle en était compliqué. L’envoyé chercher une fille & la ramener chez elles en russie. Mais le problème était qu’elle était aux états-Unis & que pour Graham. Il allait devoir faire des concessions. Il n’aimait pas les concessions. C’était stupide de ne pas faire de concession, mais, c’était ainsi.

D’autre part, il venait de l’avertir qu’il pourrait utiliser la force. Allez se faire foutre? Non. Graham ne va pas se faire foutre. Les insultes ne l’affectaient qu’intérieurement. Elle s’écrasa sur le sol, sonnée. Graham la regarda un moment. Un long moment. Il y avait plusieurs choses à faire. Il devait agir vite, très vite.

Elle était vraiment surprenante cette jeune femme. Heureusement, ce n’était pas la première fois qu’il s’occupait d’une jeune femme de cette façon. Il avait travailler plusieurs années pour la CIA et il travaillait encore pour celle-ci. Il était prévoyant. Il était capable de d’agir sans réfléchir.

- L’hôpital ne sera pas nécessaire en effet.

Graham ne pouvait sortir son badge. Car il n’en avait pas. Il allait devoir faire les choses à l’ancienne. Il regarda la jeune serveuse… Ce moment était venue pour lui de donner sa carte. Une carte qu’il n’offrait pas à tout le monde…

- Si un jour, vous vous trouvez au mauvais endroit au mauvais moment, si quelqu’un de votre famille disparait sans laisser de trace, si vous n’avez nul par ou vous tourner. Vous appeler ce numéro. Cette carte est ce qu’on appelle ‘’A Get out of hell card’’. Et c’est pour cette raison que vous n’allez certainement pas écouter cette jeune femme ici.

Graham fit une pause & porta son attention sur la jeune femme.

- Et j’essaie de t’aider. Tu es subitement en colère. Peut-être pas contre moi, mais tes parents. Donc, tu dois me donner une très bonne raison pour ne pas faire ce que j’ai à faire.

Eleonora était au sol en proie à une chute de pression. Bizarre à dire, mais cette coïncidence sonnait comme le glas de la chance ultime. Les gens l'aidaient à se remettre debout, lui demandant si elle voulait aller à l'hôpital. Oui et non. Elle voulait y aller, mais non parce que le type étrange la suivrait. Finalement, le type se leva et convainquit l'assistance qu'elle n'avait pas besoin d'aller à l'hôpital et fit un tour de passe-passe que la jeune femme n'apprécia pas. Il brandit une carte quelconque sous le nez de la serveuse et lui fit bien comprendre qu'il l'aiderait elle un jour si elle en avait de besoin, uniquement si elle consentait à la laisser elle partir avec lui. Sinon, c'était évident qu'il la laisserait dans la mouise si elle avait un jour besoin d'aide, peu importe de quelle nature. La serveuse sembla hésiter, mais comme si elle avait le Saint Graal sous les yeux, elle prit la carte sans jeter un regard de plus envers Eleonora et marmonna au type en costard qu'il pouvait la sortir d'ici.


À peine debout et Eleonora n'en croyait pas ses yeux ni ses oreilles. Venait-il vraiment d'acheter la serveuse sous ses yeux?... Non... C'était impossible... Pourtant, la serveuse lui tournait le dos et allait s'occuper de clients. La jeune femme fut stupéfaite par le manque de considération. C'était vraiment du chacun pour soi en ce monde et plus que jamais en ce jour. Exaspéré et effrayé, elle tourna ses yeux vers le type qui lui la fixa et lui demanda de lui donner une seule et bonne raison. Une seule raison convenable, et elle pourrait peut-être avoir le droit d'être exempté d'être ramené en Russie.


Eleonora se dirigea vers la sortie sans un regard en arrière, mais elle savait que le type la suivait. C'était le but. Une fois dehors, elle marcha avant de s'arrêter et de lui faire face. Elle s'avança vers lui, changeant de tactique. Elle lui planta son index dans le poitrail et le regarda d'un air sévère :

- Tu ne me ramènes pas en Russie, parce mes parents vont m'y cloîtrer avec une possible mise à mort sur ma tête si je retente de repartir encore. Ce n'est pas la mafia, mais tout juste. Je ne sais pas à moitier ce que mes parents font comme métier, je les connais à peine. Toujours envoyé d'un pensionnat privé à l'autre de Russie jusqu'en France. Je sais juste qu'ils ont pas mal d'argent et pas mal d'hommes de main. Ils veulent que je performe académiquement, peu importe ce que moi je veux. Ne sommes nous pas sensé être libre en ce monde? Je veux vivre ma vie, et l'Amérique semblait être mon salut. Je ne veux pas retourner là-bas.

Être agent de la CIA était quelque chose de difficile & facile à la fois. Difficile pour des raisons de sécurité. Contre toute attente, la facilité était d’être une autre personne entièrement. La difficulté était de faire ses missions à la letter sans obstacle. Obstacle qui pouvait être mortel. Mais Graham avait réussi dans ce monde d’espionnage et n’avait aucun regret.

Le problème était qu’une certaine Ange lui avait dit que son job ne servait à rien. Contrairement à ce qu’elle penssait, Graham se foutait bien de son opinion, car cela n’avait aucune importance et aussi son métier avait tout avoir avec la chasse. Elle n’avait juste pas porté attention à luiet à ce qu’il faisait. Dans ce cas, sa mission était bien réel & il ne savait pas comment la mené à bien, car cette jeune femme avait du caractère. Il y avait certaine chose dans ce moment que Graham n’aimait pas faire & c’était ramener quequ’un chez sa famille. Mais cette fois-ci, c’était different, très différent. Il ne savit pas comment c’était different, mais cette situation l’était.

Et bien, la jeune femme parlait maintenant. Pour défendre son point de vue. Il n’avait rien contre, mais le temps était de l’argent pour Graham. Et bien. Graham écoutait attentivement. Mise à mort et tout le tralala. Graham savait très bien ce qu’elle voulait dire. La mafia Russse? Peut être, car la Russie était corrompu jusqu’au premier ministre. Mais le fait qu’elle lui expliquait cela, en disait beaucoup.

Graham se mit à réfléchir avec beaucoup d’attention. Il n’y avait pas que lui qui pouvait la ramener chez elles en Russie. La compagnie était repute pour faire affaire avec certain mercenaire mal foutue. Graham ne pouvait pas prendre la chance que ce soit des mercenaires qui soit emauchés. Il ne pouvait pas la ramener en rUssie non plus. Pas après ce qu’elle venait de dire. Il ne lui restait qu’une solution. Une solution qu’elle n’allait pas aimé. Il fallait la tué. En fait pas la tué personnellement.

- Il y a une solution, par contre, je ne pense pas que tu vas aimé cette solution. Une solution permanente pour que tes parets arrête de chercher leur fille. Nous sommes libres de tous nos choix. Je ne te force à rien. Par contre, si tu ne retourne pas. Ils enverront des mercenaires et crois moi, tu ne veux pas avoir des mercenaires à tes trousses. Je peux t’offrir une solution permanente.

Eleonora venait de planter son index dans la poitrine de l’agent secret. Elle venait de lui laisser entendre les raisons pour lesquelles elle ne voulait pas retourner en Russie, tout en espérant toucher ne serait-ce qu’un sentiment humain sous cette carapace dure et vide d’émotions. C’était vrai quoi! Il affichait cet air sévère et concentré. Ok elle était sa mission, mais ensuite? N’était-elle pas un être humain après tout? N’avait-elle pas le droit de vivre sa vie comme tout le monde?

C’est alors que l’homme en noir changea légèrement d’expression. Venait-elle… de le toucher? Eleonora haussa les sourcils de surprise. Elle ce serait attendu à ce qu’il la saisisse par les bras tout en lui sommant de cesser de faire l’enfant et de le suivre sans argumenter, mais non! Il se contenta de répondre. Il n’était pas comme les hommes de mains de ses parents en tout cas. Un bon point.

Il lui offrait une possible solution pour ce sortir de ce pétrin, car selon lui, si elle continuait de fuir, ses parents pourraient envoyer des mercenaires. La jeune femme cilla légèrement. C’était le genre de réponse qui foutait la frousse à n’importe qui, mais qui ne l’étonnerait même pas. Elle savait ce que ses parents étaient capable de faire et cette idée était malheureusement une de celles qui étaient possibles pour les gens comme eux. Elle fronça les sourcils. Il lui offrait une solution et permanente. Quel genre?

- Je ne suis pas sure de comprendre. Vous… m’offrez une solution? Gratuitement? Généreusement? Il n’y aura aucune retombée sur vous? J’avoue que… je ne m’attendais pas à ce que ce vous acceptiez de me laisser filer. Vous ne devez pas être russe alors. Ça me rassure… un peu. En partie.

Eleonora retira son doigt de sa poitrine et le regarda différemment. Cet inconnu pouvait donc être gentil? Tiens donc. Elle ne s’était pas attendu à ce qu’il s’attendrisse moindrement. Elle baissa les yeux sur lui, cherchant une arme à feu. Les types comme lui en cachait toujours une ou deux, voir trois. Un couteau même parfois. Devait-elle le craindre ou avoir confiance en lui?

Graham la regarda un long moment. Il venait de lui offrir une des nombreuses solution qui s’offrait à elle. Il ne savait pas par contre comment le lui annoncer. Ce qui était beaucoup plus compliqué qu’il le pensait. Il y avait beaucoup de chose que Graham cachait bien. Ses sentiments pour une démone. Sa propre fille qui était quelque part dans ce monde. Il ne savait pas où elle était. Et c’était parfait ainsi.

- En effet, Gratuitement.

Il n’avait jamais offert quelque chose comme cela à une de ses missions. C’étaient une première. Devenait-il doux? Non. Il pouvait tuer et faire son travail n’importe quand. Il savait très bien que les russes n’arrêteraient à rien pour retrouver leur fille. Il ne restait qu’une solution simple et efficase. Tue rune femme à sa place. Ou bien appeler ses employeurs & dire qu’elle était morte que cette jeune femme avait pris l’identité de son ami. Graham aurait les russe après lui, mais il s’en foutait.

- Non, aucune retombé. À part peut être un groupe militaire russe qui voudrait peut être ma mort, mais je saurai m’occupé d’eux le temps venu.

Russe? Non, il n’était pas russe. Sa fille & la mère de celle-ci l’était, mais à part cela non. Il ne l’était pas lui-même. Il le parlait parfaitement d’ailleurs. Mais cela n’avait aucune importance dans ce cas si.

- Non, je ne suis pas russe. Mais j’en ai connu une & j’en garde de bon souvenir.

Il la regarda un long moment. Elle était jolie & avait quelque chose d’unique en elle qu’il aimait bien.

- Ma solution. Je peux appeler mon employeur et dire que tu es morte. Mais bien entendu, tes parents vont vouloir une preuve donc je devrai trouver quelqu’un à éliminer pour prendre ta place ou bien un cadavre & y mettre tes emprunte dentaire. Sinon, je peux leur dire que je ne t’ai jamais trouver. Par contre, je vais devoir trouver un moyen de te garder à l’écarts des caméras. Ton choix.

Eleonora n’était pas certaine. Devait-elle vraiment croire ce type mystérieux sorti de nulle part? Ses parents l’envoyaient certes, mais là il lui offrait soudainement sur un plateau d’argent une solution, gratuite, à tout casser. Elle lui demanda la nature de celle-ci et de bien confirmer sa gratuiteté. Elle n’avait pas envie de devoir le payer avec son corps par la suite ou un truc louche du genre. Ce qu’elle aurait de toute façon pleinement refusé en passant.

Le type lui confirma que c’était gratuit, mais qu’ensuite il aurait surement des problèmes avec les russes. Il affirma qu’il saurait comment s’en occuper tout seul. Eleonora croisa les bras, pas complètement convaincu. Il lui apprit d’ailleurs qu’il n’était pas russe, mais qu’il en connaissait une dont il gardait un bon souvenir. Eleonora en parié sa chemise qu’il ne l’était pas, il avait l’air du parfait américain. C’est alors qu’il dévoila sa fameuse solution miracle.

Il comptait appeler son employeur et faire croire qu’elle était morte. Il choisirait peut-être de tuer une fille qui lui ressemble ou de choisir un cadavre à la morgue qui lui ressemble. Ensuite, il trafiquerait les dossiers et les preuves pour prouver que c’était vrai. Ensuite, si ça ne marchait pas, il pourrait avouer qu’il ne l’avait jamais trouvé. Ce qui serait risqué, car elle aurait ensuite peut-être d’autres sbires à ses trousses. Il lui indiqua qu’il pouvait l’aider à se tenir à l’écart de ce qui pourrait la rendre trop visible, comme les caméras par exemple.

- Si je comprends bien, tu me proposes une solution à la Blanche-Neige. Je te suis et je te fais confiance, alors le gentil chasseur offre quelque chose de semblable, de convaincant, à la fichue marâtre et je m’en tire? Sauf qu’on l’a bien vu dans ce contre, la sorcière s’en rend compte rapidement de la fourberie. Je veux dire, ça pourrait marcher, mais ils vont finir par le voir. On peut essayer, mais je refuses que tu tues quelqu’un. Farfouille les cadavres de la morgue et fait ce que tu as à faire. L’idée de m’aider à me tenir ensuite à l’écart, je suis d’accord.

Graham Peterson comprenait très bien ce qu’elle ressentait. Personne n’entendait cette nouvelle et la prenait avec beaucoup de surprise ainsi que que très bizarrement. Et ne le prenait pas très bien. C’était normal. Très normal. L’agent de la CIA comprenait très bien. Car non seulement, il y était habituer, mais il avait vécu cette situation plusieurs fois. Le simple fait était qu’il avait du offrir ce qu’il offrait à cette petite à plusieurs autres personnes. Ce n’était pas une offre à prendre à la légère. Dans plusieurs des cas, il avait du tuer ceux qui en voulait au personne qu’il avait fait disparaître de la surface de la terre. Enfin, disparaître est un grand mot. Il les avait cacher pour que personne ne les trouves. Et souvent, avec un grand montant d’argent. Ce montant d’argent était énorme et ce montant était utilisé pour la grosse baraque, la grosse bagnole.

En ce moment, il regardait cette jeune femme. Il se souvenait d’une jeune fille russe. Oui russe. Irina s’il se souvenait bien, ou c’était Lana. Trop loin. Mais elle lui avait sauvé la vie. Il l’avait aidé à se sortir d’un énorme pétrain. Il avait pris un cadavre et fait tout ce don’t il avait besoin de faire. Il avait fait cela pour protéger cette jeune femme ainsi que l’enfant qu’elle portait. L’enfant était sa fille ou son fils. Il n’avait pas besoin de le savoir. Il avait juste besoin de savoir qu’ils étaient en vie et que tout allait bien.

L’espion écouta la jeune femme. Oui, il pourrait faire ce qu’elle demandait. Il la regarda un long moment. Personne ne savait exactement ce qu’il allait faire. Mais il allait l’aider à faire ce qu’elle voulait faire. Graham avait un plan en tête. Et cela ne la concernait plus vraiment. Il n’avait pas vraiment envie qu’elle regarde ce qu’il allait faire. Cela la marquerait à vie.

- Parfait. Je ne pense pas vraiment que tu veuilles voir le processus. Tu n’aimera pas cela. Donne moi 24 heures et tout sera fait.

Graham savait exactement ce qui allait arriver si elle venait voir ce qu’il faisait. Elle allait le regretter toute sa vie & Graham serait pris avec une jeune femme qui ne veux pas vraiment comprendre ce qu’il faisait dans la vie. L’homme de 32 ans, ou c’était 33 ans maintenant. Il ne savait plus. Mais l’homme allait devoir garder un oeil sur elle. En tout tant.

Eleonora avait espoir que cet espèce d’agent réussisse à l’aider au lieu de la tuer. Son offre relevait carrément du conte de fée. Elle ce serait sérieusement pensé dans le conte de Blanche-Neige et elle craignait pour les retombées futurs. Elle n’avait qu’à se fier au conte pour savoir qu’ensuite, les méchants revenaient et elle aurait alors besoin de nouveau de protection avant de se faire piéger, pour ensuite espérer la délivrance par un beau chevalier. Hors la pauvre tatoueuse n’avait pas de prince, donc l’idée de ce plan échappatoire était mort dans l’œuf.

La russe n’y croyait pas beaucoup, même si elle espérait vraiment qu’il lui dise la vérité et que son assurance était vraiment fonctionnelle à 100% et non pas à 50%. Elle voulait vivre en liberté, pas se retrouver obligé de faire ce que papa et maman veulent, sans tenir compte de son âge de femme, jeune, mais adulte quand même. Elle savait qu’ils n’iraient pas de main morte avec elle et qu’elle serait suivie par des gardes pour qu’elle reste dans les rangs. Oh, elle ne pensait pas vraiment qu’ils la feraient tuer sincèrement, mais pour elle, il y aurait quand même un mort. Celle de sa liberté. Chose qu’elle ne pourrait pas ranimer si elle retournait là-bas.

Sa réponse sembla plaire à l’agent, et malgré ce avec quoi elle venait de comparer son plan à la James Bond, il ne broncha pas. Il acquiesça et prit pour acquis que c’était un oui. En fait, c’en était un, mais avec beaucoup de méfiance puisqu’elle n’y croyait pas vraiment. L’agent suggéra qu’elle ne voudrait surement pas voir le processus. Eleonora le fixa sans un mot, un film macabre se dessinant dans sa tête.

- Non en effet. Je préfères éviter. Je souhaite être en mesure de continuer à dormir, les cauchemars j’en veux pas. Si tu peux le faire discrètement, vas-y, mais je ne viens pas. Je n’aimerais pas ça et je préfères garder une once de conscience légère.

L’agent lui donna alors sa parole qu’en 24h ce serait fait. Eleonora hocha de la tête silencieusement, acceptant l’idée. C’était franchement macabre, mais elle n’avait pas le choix.

- Merci, dit-elle tout bas avant de tourner les talons.

//FIN//