III. 02 Welcome to New York city!
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III. 02 Welcome to New York city!

Jeu 4 Déc - 16:41
Invité
Anonymous
Invité

Eleonora regardait depuis un moment sur internet, lors de ses temps libres au salon de tatouage, les divers exposés d’arts qui avaient lieu aux États-Unis et ailleurs dans le monde. La jeune femme vouait une réelle passion pour les arts et c’est pourquoi elle en faisait son métier. Même si elle était tatoueuse, elle aimait toutes les formes d’arts. C’est pourquoi lorsqu’elle vit l’annonce d’une exposition particulière d’arts au Museum of Arts and Design à New York, qu’elle demanda la permission de prendre congé pour quelques jours. C’était une occasion à ne pas manquer!

La jeune femme obtint son congé et aussi vite, elle partie faire ses valises. Elle dormirait dans un hôtel pas loin, mais elle devait y aller. Elle prit les renseignements dont elle avait de besoin et fila en direction de New York, en autobus, vers le quartier de Manhattan. Il allait y avoir une exposition spéciale d’objets artisanaux contemporains fait en verre et en métal. Pour rien au monde elle manquerait une exposition de ce type.

C’est comme cela qu’elle se retrouva plusieurs plus tard dans un hôtel pas trop loin, puis le lendemain matin au 2 Columbus Circle à Manhattan. Elle entra dans la bâtisse de quatre étages et fila vers l’auditorium où il y avait un restaurant. Une fois revigoré, elle visita avec ses yeux le plan du musée et de ses étages. Il y avait l’étage où elle se trouvait, l’auditorium qui offrait un restaurant, la possibilité de voir des conférences, des films et des spectacles, tandis que les autres étages exposaient les œuvres d’artistes connus et émergents. Elle demanda quelques indications à l’un des gardes de sécurité et su ainsi que son exposition se trouvait au quatrième étage.

Eleonora qui flippait un peu dans les ascenseurs dû faire un effort incroyable pour y entrer et se laisser monter jusqu’en haut gentiment sans faire de crise de panique. Elle était légèrement claustrophobe. C’était une réalité de n’être qu’un simple humain. Une fois arrivé en haut, ses yeux s’écarquillèrent de bonheur. Le soleil qui entrait par les baies vitrées faisait briller de milles feux les œuvres en verre et en métal. C’était merveilleux! Une telle beauté était incroyable pour elle.

Elle s’avança parmi les nombreux touristes et prit le temps de regarder plusieurs œuvres, de poser des questions. Bref, elle laissa ses sens d’artiste prendre sur elle et défila parmi les expositions sans se soucier moindrement des autres personnes qui affluaient. Certains prenaient des photographies, d’autres prenaient des notes. Elle, elle emmagasinait tout dans sa tête. Elle prenait le temps d’apprécier l’originalité des œuvres, d’en apprécier les courbes et le côté gracieux.

Pendant qu’elle observait avec beaucoup d’attention la statue de verre d’un cheval, elle sentie une présence près d’elle. Eleonora tourna la tête et vit un très bel homme en train de regarder la même œuvre d’arts qu’elle.

- Jolie n’est-ce pas? C’est une des plus belle expositions auxquelles j’ai assisté à ce jour, dit-elle.
Ven 5 Déc - 17:04
Invité
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Invité

Le démon de la dépravation s'était absenté d'Huntfield pour quelques jours, une affaire réclamant sa présence dans la ville de New York. Tout avait été méticuleusement organisé par ses soins afin que ses affaires se poursuivent malgré son absence. Ainsi donc, le Decadencia afficherait salle comble tous les soirs, et le Naugthy Kitty continuerait d'attirer les âmes en manque d'affection.

New York, réputée comme étant la ville qui ne dort jamais, était un endroit qui fascinait le monde. Par le passé, bien d'autres métropoles avaient occupé cette place, et toutes avaient connu le même destin. Après un âge d'or et une ère de prospérité, chacune de ces citées avaient fini par se vautrer dans la concupiscence et le vice, pour finalement sombrer dans la déchéance et disparaitre. En conséquence, ces villes étaient toujours le repère de démons avides d'âmes de demandant qu'à être collectées, un lieu propice aux affaires et autres échanges dans le domaine de l'occulte. C'était une de ces raisons qui avait amené Asmodée à rejoindre la Grosse Pomme.

Mais pour l'heure, le déchu s'était rendu dans une exposition qu'offrait l'un des musées de Manhattan. On racontait que l'artiste possédait un talent comme on en voyait rarement, usant de ce dernier afin de travailler le verre en l'associant avec d'autres matériaux afin de produire des œuvres exceptionnelles. A n'en pas douter, si le génie était si brillant, alors il avait très certainement reçu un petit coup de pouce surnaturel, moyennant son âme et une bonne partie de ses futures années à vivre. Or le seul moyen d'en avoir le cœur net, c'était de se rendre à cette fameuse exposition et de juger par soi-même.

Les mains croisées dans le dos, le déchu se tenait immobile devant une sculpture à l'image d'un cheval, entièrement faite de verre. Il fallait l'admettre la statuette était impressionnante de réalisme, et visiblement, Asmodée n'était pas le seul dont l'attention avait été retenue par l'équidé de silice. Une jeune femme au teint de poupée de porcelaine et au regard azur l'observait également depuis plusieurs minutes à présent. Finalement, elle prit l'initiative de s'adresser au déchu, lui expliquant que c'était l'une des plus belles expositions qui lui avait été données de voir.

"Effectivement, l'artiste possède un talent certain, répondit le démon d'une voix distraite. Il a su insuffler à de la matière inerte, une forme de vie et de dynamisme."

Le démon quitta du regard l'œuvre, reportant alors son attention sur la jeune femme, lui adressant par la même occasion un sourire complice. La demoiselle semblait habitée par une joie de vivre naturelle et inépuisable, et au regard des émotions lisibles sur son visage, cette exposition la ravissait au plus haut point.

"C'est appréciable de voir quelqu'un comme vous qui prend le temps d'apprécier l'art, plutôt que de le consommer en vitesse comme la plus part des gens. Vous venez souvent dans ce genre d'expositions ?", demanda Asmodée.
Sam 6 Déc - 0:46
Invité
Anonymous
Invité

Eleonora était comblé par ce qu'elle voyait. L'exposition était limite grandiose en soi. C'était la première fois qu'elle en aimait une au point de vouloir mémoriser tout ce qu'elle voyait. Les oeuvres étaient impressionnantes et d'une réalitée à couper le souffle. C'était incroyable!

Lorsqu'elle perçut la présence d'un homme près d'elle, elle lui communiqua son avis sur l'exposition. L'inconnu lui répondit que l'artiste était effectivement doué et qu'il avait réussi à donner de la vie à ses oeuvres. Eleonora hocha de la tête positivement.

- C'est vrai. J'ai rarement vu autant de réalisme dans une sculpture. C'est pourquoi je trouve cette exposition particulièrement impressionante. Ça défi littéralement le savoir-faire de multiples artistes. Je me demande bien comment Mr. Suscito y arrive. Dommage qu'il ne se soit pas encore montré au public. Je suis certaine qu'on est plusieurs à se demander comment il a pu arriver à un pareil résultat. Le plus fascinant je trouve, c'est que ces oeuvres ont l'air... vivantes. Ce cheval par exemple, regardez ses yeux. Ils ont l'air réels, même les iris sont reproduits à la perfection. Dans du verre en plus, c'est un exploit!, dit-elle avec beaucoup d'admiration dans la voix.

Eleonora toucha du bout des doigt le cheval en verre malgré l'interdiction qui avait été écrite dans les règles de ce musée : en aucun cas, vous ne pouvez toucher aux oeuvres. 

Elle aimait défier les règles... parfois. Surtout dans des situations comme celle-ci par exemple. C'est alors qu'elle vit que l'inconnu lui souriait. Charmée, elle en fit autant. Il lui déclara alors que c'était agréable de voir des personnes ''comme elle'' de prendre le temps d'apprécier l'arts au lieu de la consommer rapidement comme la plupart des gens l'aurait fait. Puis, il lui demanda si elle fréquentait régulièrement ce type d'exposition.

C'est vrai, malheureusement les personnes ne font que regarder vite fait, déclarer que c'est beau ou moche, sans plus. C'est dommage de voir les personnes regarder une oeuvre pendant 10 secondes à peine et donner un avis, sans chercher à essayer de comprendre le sens de l'oeuvre, les émotions de l'artiste lors de sa création, vous voyez? Je viens souvent regarder des expositions, que ce soit ici ou ailleurs. Quand je vivais en Europe avant d'immigrer aux États-Unis il y a quelques mois à peine, je prenais le temps, quand ça m'était possible, d'aller dans les grands musés renommés, mais aussi les petits. C'est fou de comparer l'arts de chacun, la vision de chacun. C'est très intéressant., dit-elle avec sérieux. Je suis une passionnée d'arts. Une vraie mordue! J'en fais mon métier d'ailleurs, mais la génération de nos grand-parents surtout, voit ce métier d'un mauvais oeil.

Eleonora se remit en mouvement et s'arrêta devant un aigle royale, ailes ouverte et l'air menaçant, qui était fait en métal. Elle le regarda et en apprécia les formes, les courbes et la texture qui aidait bien à définir le caractère de l'oeuvre.

- Et vous? Vous fréquentez souvent ce genre d'endroits?, lui demanda-t-elle avec un sourire.
Lun 8 Déc - 0:14
Invité
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Invité

L'humaine mettait le doigt sur un point qui avait déjà attiré l'attention du démon : cet artiste de par son savoir-faire défiait tout ce qui avait déjà été fait dans le domaine de l'art. La grande question était donc de savoir d'où il tenait un tel talent. Mais pour un esprit averti, tel que l'était celui du déchu, il n'était pas difficile de savoir que là où se tenait le génie, se cachait souvent le démon. Asmodée en était persuadé, cet artiste qui venait subitement de sortir de nulle part et, qui du jour au lendemain, faisait preuve d'un talent hors du commun, serait très certainement retrouvait mort d'ici une dizaine d'année.

Au sourire du démon, la jeune femme répondit également par un sourire. Cette petite n'avait pas froid aux yeux, comme avait pu en juger le Gardien des Secrets en la surprenant en train de braver l'interdit par son geste sur le nez du cheval.

Comme l'avait deviné le déchu, son interlocutrice était une férue d'art. Dés qu'elle en avait l'occasion, elle s'adonnait à sa passion, se rendant dans des musées ou des expositions comme celle-ci. Elle avait même fait de cette passion son métier. Quelques instants, elle s'émerveilla devant un aigle en métal, représentait dans une position d'attaque. ce fut à ce moment qu'elle retourna la question du démon.

Un sourire en coin de lèvres, le déchu observa à son tour le rapace. Effectivement, l'artiste était un maître dans son domaine, ne se contentant pas d'exploiter une seule matière. Ici, le métal était travaillé avec grand soin, chaque plume étant ciselée avec minutie. Puis, le démon posa de nouveau son regard sur la jeune femme.

" Souvent n'est pas le mot juste, répondit-il d'une voix posée. Disons que dés que j'en ai l'occasion ou le temps, j'essaie d'aller voir des œuvres. Mais j'ai une activité assez prenante. "

Asmodée regarda alors le détail des serres de l'animal. Le métal semblait aussi tranchant que les ergots d'un véritable aigle, capable de percer la peau en se refermant dessus.

" Vous disiez exercer une profession dans le domaine artistique. Quelle est-elle ? "
Dim 14 Déc - 21:16
Invité
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Invité

Eleonora ne regardait plus l’aigle de métal, mais son interlocuteur. Elle avait prit le temps de répondre à ses questions, maintenant, c’était à elle de lui en poser. Elle choisit le plus simple, lui demandant si lui aussi fréquentait souvent ce type d’endroits. Bon, en fait elle reprenait mot pour mot sa question à lui, mais la tatoueuse n’était pas habitué de se faire aborder par les gens dans les expositions. Surtout les personnes comme lui. La jeune était certaine d’avoir affaire à un homme riche. Il était bien habillé, il respirait l’assurance et un brin de supériorité illuminait son visage.

L’inconnu lui répondit qu’il ne venait pas souvent, seulement une fois de temps en temps. Il ajouta qu’il avait une activité qui lui prenait beaucoup de temps, sans la spécifier, laissant un certain vague planer.

- Une activité prenante? Qu’est-ce qu’un homme comme vous faites…, Eleonora l’examina de la tête au pied d’un air concentré mi-amusé, Vous êtes à la tête d’une compagnie renommée? Un haut membre du PDG? Maire d’une ville? Avocat?

L’homme gardait son regard rivé sur l’aigle, semblant sincèrement intrigué lui aussi par les détails trop réalistes des animaux de verre et de métal. Il lui demanda soudainement quelle profession artistique qu’elle pratiquait. Eleonora rougit un peu. Il semblait tellement haut placé que son métier à elle la gênait presque tout à coup.

Eleonora fixa de nouveau l’aigle et marmonna : « Je suis tatoueuse dans une ville qui se nomme Huntfield. Je suis loin de mon chez moi hein? Cette exposition m’attirait tellement que je ne pouvais pas la rater! Enfin, je fais le métier que je fais, mais j’aurais pu verser dans la musique ou dans d’autres types d’arts. J’ai… un bon bagage de connaissances multiples. Merci à mes parents on va dire. »

C’est alors que le micro de la salle grésilla et tous les regards se tournèrent vers le fond de la salle, près des grandes baies vitrées. Un homme en complet gris souhaita alors la bienvenue à tous les visiteurs, faisant vœu que tous apprécient les œuvres présentées. Il désigna alors de la main l’artiste de ces belles œuvres et une salve d’applaudissements de l’assistance fit suite à cette annonce. L’homme semblait avoir 25 ans gros maximum et il était en complet noir munie d’une cravate rouge ainsi que d’une chemise blanche. Il dépassait d’une bonne tête l’orateur et affichait un air presque snob.

- Eh ben… je m’attendais à un type plus vieux, marmonna Eleonora à l’intention de son acolyte du moment. Je m’appelles Eleonora au fait et vous monsieur?

Spoiler:
Jeu 18 Déc - 3:17
Invité
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Invité

Bien entendu, la jeune femme voulut savoir de quel genre d’activités prenantes parlait le déchu. Tout en lui posant la question, elle l’étudia de la tête aux pieds, comme si elle cherchait à percer le mystère à force d’observation. Suite à cela, elle fit les propositions qui visiblement, lui semblaient les plus plausibles. Ainsi, elle le voyait comme un dirigeant, un homme d’affaire ou de pouvoirs. D’une certaine manière, la demoiselle n’avait pas vraiment tort.

« Je suis chef d’entreprise dans le domaine du spectacle et de la vie nocturne … ce qui s’avère moins marrant que ce qu’il n’y parait, lui répondit-il avec un sourire. Beaucoup de boulot, et très peu de temps pour s’amuser. »

A son tour, la jeune femme révéla son activité. Elle était tatoueuse dans une petite ville du nom … d’Huntfield. Comme le monde était petit. Férue d’art, elle avait ainsi réussi à allier passion et activité professionnelle. Peu nombreux étaient ceux qui pouvaient se venter d’avoir réussi cette prouesse.

Ce fut à ce moment précis que l’attention des visiteurs fut attirée dans le fond de la galerie par un bruit de sono. Sur une estrade, un homme en costume s’adressa à l’assemblée dans un micro, introduisant l’arrivée de l’artiste à qui tous devaient la création des diverses sculptures de l’exposition. Le prodige en question prit alors place devant tout le monde, l’air hautain caractéristique d’une réussite trop facile. Le jeune âge de ce dernier ne manqua toutefois pas d’étonnée la jeune femme qui en fit part à son voisin, suite à quoi, elle se présenta. Ainsi donc, la tatoueuse se prénommait Eleonora.

« Appelez-moi Ben », répondit le déchu sans pour autant se tourner vers la jeune femme, toute son attention étant accaparée par l’arrivée de sculpteur.

Bien que le génie n’attende pas les années, Eleonora marquait un point. Ce type sortit ni d’Eve, ni d’Adam, débarquait à New York City et raflait le gros lot avec un minimum d’effort. Quand bien même il existait une infime possibilité que tout ceci se soit déroulé naturellement, il n’empêchait que c’était une situation particulièrement agaçante et injuste pour les autres qui trimaient d’arrache pied pour ne rien gagner. Et pour parfaire le tout, cet air arrogant qu’affichait l’artiste, était des plus insupportables. Si cela n’avait pas fait tâche (dans tous les sens du terme) au milieu d’une telle assemblée, Asmodée se serait bien fait le plaisir d’arracher le cœur à main nue de ce petit prétentieux à deux sous, histoire de lui faire ravaler ce sourire inapproprié.

« J’avoue qu’à première vue, je n’aurai pas parié sur lui, compléta le démon. Le plus simple serait de nous approcher pour tenter de lui parler et … d’en apprendre un peu plus sur son parcours et son ascension fulgurante. »
Lun 22 Déc - 2:06
Invité
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Invité

Eleonora essayait de trouver au regard le possible métier de son interlocuteur actuel. Elle donna au hasard divers types de titres, mais tout étaient en lien avec la dirigeance. Son interlocuteur respirait le pouvoir et l'argent. Pas un genre de type qui fricotte avec n'importe qui, elle s'en doutait bien. Mi-amusé, elle lui envoya divers titres en espérant tomber dans le mille. Son interlocuteur semblait amusé lui aussi de la voir essayer de le percer rien qu'au regard. C'est alors qu'il se présenta comme un dirigeant de spectacle de nuit et d'une forme d'arts. Étonnament, il précisa que ce n'était pas un boulot aussi plaisant qu'il n'y paraissait, car il y avait beaucoup de gestion à faire. 


- Hum... Vous dirigez une entreprise de nuit. Dans votre cas, je dirais une boîte de nuit à tout hasard? Je vous mal ne tenir qu'un simple bar., dit-elle amicalement.


Ensuite, le fameux mystérieux artiste, père de cette exposition hors de l'ordinaire apparût enfin au public. Eleonora se désenchanta à sa vue. Contrairement aux autres artistes qu'elle avait déjà vu, lui était très jeune et affichait une prétention hors pair. La tatoueuse n'aimait pas l'attitude qu'il avait. Au lieu de réellement parler de son arts et de son ascencsion ou encore, de faire des remerciements quelconque, il garda la silence et hocha seulement la tête au public lorsque tous l'applaudirent. Stoïque, il ne bougea pas et l'orateur lui invita tout le monde à retourner voir les oeuvres et que dans la soirée, une oeuvre nouvellement créer serait dévoilée au public.

Entretemps, Eleonora avait demandé à son interlocuteur son nom. Il lui apprit qu'il se prénommait Ben. Elle fit un hochement de têtre pour signaler qu'elle avait bien entendu. Elle gardait son regard rivé sur l'artiste, se demandant sincèrement comment un artiste pouvait être aussi froid avec son public, ses ''fans'' même pour certains. C'est alors que Ben proposa qu'ils se rendent tous deux prêt du monsieur et qu'ils essaient d'en apprendre plus sur lui, sur son arts, son ascension, etc. 


- Bonne idée, dit-elle.


Les deux se frayèrent un chemin jusqu'à l'artiste, pendant que plusieurs autres étaient retournés voir les oeuvres. Arrivée près de lui, quelques personnes étaient déjà en train de le questionner, dont des journalistes artistiques. À une distance raisonnable, ils pouvaient aisément entendre les questions lancées et les réponses qu'il donnait avec son air supérieur. En sommes, il avait découvert son talent dix années plus tôt. Tout cela s'était produit suite à une rencontre hors du commun avec une femme qui recherchait de nouveaux talents artistiques. En quête d'un nouvel objectif dans la vie, il s'était lancé et étonnament, il s'était révélé assez doué. Depuis, il oeuvrait dans l'ombre et tranquillement il a essayé de se faire connaitre. Ses oeuvres n'ont commencées qu'à être exposées il y avait de cela trois années. Sa popularité a augmenté et c'est pourquoi il était là aujourd'hui. Pour fêter l'évènement, il avait fait une oeuvre supplémentaire. 


- Il a l'air snob, mais il ne semble pas si mal. Qu'en pensezvous Ben?
Ven 2 Jan - 2:00
Invité
Anonymous
Invité

Lorsque la jeune femme annonça qu’elle voyait plus son interlocuteur comme dirigeant d’une boite de nuit, plutôt que d’un bar, Asmodée ne put s’empêcher de lui sourire pour toute réponse. Il prit pourtant le choix de ne pas en dire d’avantage. Entretenir une part de mystère pouvait avoir du bon.

Lorsque le déchu proposa de se rapprocher de l’artiste du jour, la jeune femme jugea que l’idée était bonne. Ainsi, tous les deux se frayèrent un chemin à travers la foule de visiteurs afin de se retrouver à portée suffisante pour pouvoir suivre la petite conférence de presse qui venait de s’improviser autour du jeune créateur. Ainsi donc, il pratiquait cette activité depuis maintenant dix ans, travaillant sous la protection d’un étrange mécène. Ce n’était que depuis peu qu’il connaissait le succès. Face à cette biographie hors norme, le démon ne put s’empêcher d’hausser un sourcil devant l’incongruité de la situation. Tout ceci sonné tellement familier à l’oreille du déchu : le talent soudain, les dates, le bienfaiteur sorti de nulle part. Pourtant, un détail n’avait de cesse de laisser penser au Gardien des Secrets que ce type était un abruti fini. Ce fut la question d’Eleonora qui sortit le déchu de ses réflexions. Même si elle le jugeait un peu trop hautain, elle semblait vouloir lui laisser le bénéfice du doute. Du coup, elle demandait à son interlocuteur son point de vue.

Asmodée n’avait pu s’empêcher de continuer d’observer l’artiste, tout en écoutant d’une oreille ce qu’il racontait. Il prit cependant le temps de répondre à la jeune femme, d’un air un peu distrait.

« J’en pense que ce crétin s’est fait rouler sans même s’en rendre compte … »

En réalité, cette phrase, bien que dite à voix haute et répondant parfaitement à la question de la tatoueuse, le déchu se l’était plus dit à lui-même. Toute cette histoire ressemblait en tout point à une histoire de pacte démoniaque. Les closes étaient généralement les mêmes, seuls les contrats les plus importants se voyant offrir des exceptions. L’individu pouvait obtenir tout ce qu’il voulait en échange de son âme. Dix années plus tard, l’heure de rendre les comptes sonnait. Ce mec ne connaissait donc la gloire que depuis trois ans, alors qu’il allait très certainement mourir dans les jours à venir. En gros, il venait de se faire enfler de sept années. Le coupable ? Asmodée soupçonnait fortement cette femme qui avait couvé l’artiste durant toutes ces années. On pouvait reprocher beaucoup de choses aux démons, notamment leur fourberie. En revanche, s’il y avait bien un point sur lequel ils se montraient particulièrement clean, c’était sur les contrats. C’était un point d’honneur pour eux que de respecter (et faire respecter) un pacte à la lettre. Après tout, si jamais il venait à se savoir qu’ils trichaient même sur ça, alors qui prendrait le risque de vendre son âme ? Le business entier s’effondrerait. Et ça, ce n’était tout bonnement pas acceptable.

Un marché était un marché, et chaque point devait en être respecté.

« Qui est votre mécène ? », lança le démon à travers la foule.

Etonnamment sa voix avait été claire et forte, et s’était faite entendre de tous, malgré le bruit ambiant des conversation. C’était comme si tous s’étaient tus un court moment, juste le temps qu’Asmodée puisse se faire entendre. Tous les regards se tournèrent alors en direction de l’Avatar de la Luxure, dont celui de l’artiste qui ne chercha que quelques secondes l’auteur de la question parmi tous les visages qui lui faisaient face. Une fois l’attention de celui-ci captée, le démon le fixa de son regard vert-noisette. Il avait ferré sa proie et ne comptait pas la lâcher de si tôt.

« Qui est cette femme dont vous parliez un peu plus tôt ? », réitéra le déchu.

Cette fois-ci, sa voix s’était faite plus douce et rassurante.

Jeu 15 Jan - 21:11
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Eleonora avait essayé de découvrir dans quoi Ben trempait comme type d’entreprise. Elle essaya de faire des suppositions pour le pousser à parler, mais il évita intelligemment de lui répondre directement. Sa seule réponse fût un sourire. Ça venait de clore le sujet, laissant une aura de mystère flotter autour de cet homme. La jeune femme le trouvait intéressant et elle espérait bien pouvoir percer ce petit mystère un de ces jours!

Par la suite, les deux se dirigèrent vers l’artiste étrangement jeune et quasi improbable d’être le réel auteur de toutes ces merveilles. Pourtant, il s’avéra qu’il en était bien le créateur et c’est ce qui surprit le plus la jeune femme. Il dégageait en plus une auro de snobisme, ce qui dérangea à peine la jeune femme qui avait l’habitude de ce type d’attitude chez plusieurs artistes. Ça ne faisait que l’agacer légèrement désormais, sans plus. Elle demanda toutefois l’avis de Ben sur la question.

Bizarrement, Ben lui répondit que ce type qu’il qualifiait de ‘’crétin’’ s’était fait rouler. La jeune femme haussa les sourcils d’un air complètement surpris. Elle le regarda et vit une ombre passer sur son visage. À quoi pensait-il? Plus le temps avançait, plus elle trouvait ce Ben énigmatique.

- Il ce serait rouler par…, commença-t-elle à demander, lorsqu’elle se fit couper par la voix forte et clair de son compagnon.

Haut et fort, il venait de s’adresser à l’artiste pour lui demander qui était la personne qui le finançait. Plus clairement, le mécène de l’artiste. Tous les gens dans la salle sans exception se turent et fixèrent Ben. Étonnamment, il savait capter l’attention des gens quand il le voulait. Plus doucement cette fois, il demanda de nouveau à l’artiste de quelle femme celui-ci avait parlé un peu plus tôt. Les gens alentours reprirent leurs conversations, mais à voix plus basse. Visiblement, Ben avait su piquer la curiosité des badauds alentours.

- C’est vraiment important de le savoir?, lui demanda-t-elle dans un murmure, Je ne crois pas que cela nous révélera le secret de son succès. Ça ne s’achète pas un succès comme ça.
Jeu 22 Jan - 2:28
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A présent, l’attention de l’artiste était totalement focalisée sur le déchu. Ce dernier en l’interpelant ouvertement devant son public, avait su en une question, faire naitre un certain malaise chez le sculpteur. Il apparaissait évident à présent que le point abordé était particulièrement sensible. Silencieux, le jeune homme se contenta durant plusieurs secondes d’observer à travers la foule, Asmodée. C’était comme si plus rien d’autre n’existait autour de lui. Il avait une seule idée en tête, trouver un moyen de répondre sans perdre en crédibilité. Déjà, dans l’assistance, chacun y allait de son hypothèse, les gens ayant bien perçu la gêne qu’un tel sujet de discussion avait fait naitre chez l’artiste … car après tout, cet étrange protecteur des arts n’était pas présent ce soir pour la séance de vernissage de son petit protégé.

Satisfait par l’effet produit, le déchu continuait de fixer l’humain de son regard vert noisette, un désir brulant d’en savoir d’avantage brillant dans ses pupilles. A côté de lui, Eleonora cherchait à comprendre l’intérêt d’une telle question. A la manière dont elle lui avait murmuré sa remarque, le déchu comprit qu’elle était elle aussi un peu gênée d’être soudainement prise sous les feux des projecteurs. Elle ne voyait pas comment une telle réussite pouvait s’acheter. Intérieurement, cette réflexion fit sourire le démon.

« Détrompez-vous … Tout est négociable ici bas. Il suffit de s’adresser aux bonnes personnes », lui répondit le déchu à voix basse sans quitter du regard l’artiste.

Le jeune homme commença alors à répondre, balbutiant maladroitement quelques syllabes incompréhensibles. Parmi le public, des chuchotements gonflèrent de plus en plus, manifestation auditive de l’avidité des gens de connaitre l’identité de cette mystérieuse personne.

« Elle souhaite rester anonyme, se reprit le sculpteur d’une voix un peu plus claire. Elle ne recherche pas la notoriété, ni à voler la vedette aux jeunes artistes qu’elle aide à percer. C’est la raison pour laquelle elle ne souhaite pas se faire connaitre. »

Ou bien tout simplement, elle ne souhaitait pas être le dénominateur commun entre tous ces jeunes génies qui subitement perdaient la vie quelques années après avoir fait sa rencontre. C’était très clairement ce que pensait le déchu. Il avait à faire à un démon particulièrement prudent et doté d’une certaine intelligence, il ne pouvait le nier. Pourtant, il n’en restait pas moins que cette femme mystérieuse ne respectait pas scrupuleusement ses contrats. Mettre la main sur cet escroc serait finalement plus difficile que cela n’avait semblé au premier abord.

A la vue de tous, Asmodée ne pourrait pas faire beaucoup plus pour soutirer ces informations à ce crétin d’humain. Il devrait le rencontrer plus tard, en privé, afin l’inciter à en révéler d’avantage sur son étrange succès et sur sa surprenante protectrice. Mais pour l’heure, le démon avait les mains liées. User de ses talents pour délier la langue de ce pantin le compromettrait aux yeux de tous les mortels présents.

Visiblement satisfaits par la réponse apportée par l’artiste, la foule retourna à des conversations plus classiques … et donc barbantes. C’était à croire que plus le mensonge était gros, plus il était facile à dissimuler ou à faire avaler.

« Une personne débordant d’autant d’altruisme et de philanthropie dans un monde tel que celui de l’art … j’ai tout de même du mal à y croire, commenta le déchu à voix basse, plus pour lui-même que pour Eleonora. Mais visiblement, ça n’interpelle que moi. Qu’en dites-vous ? »

Asmodée s’était alors tourné vers la jeune tatoueuse, lui adressant un léger sourire.
Dim 25 Jan - 18:45
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Eleonora ne comprenait pas l’utilité d’une telle question, et elle en fit part à Ben. Ce dernier était focalisé sur l’artiste et en reportant son attention sur l’étoile de la soirée, elle vit que lui aussi fixait l’homme à ses côtés. Il avait une tronche d’une personne qui aurait vu un revenant. Il avait l’air mal à l’aise et en proie à chercher ses mots. Il semblait hésiter et à cause de son attitude, les personnes alentours commencèrent à spéculer sur ‘’la fameuse personne mystérieuse’’. Un grand malaise régnait chez l’artiste et Eleonora se demanda alors sincèrement qui était son mécène. Pour que ça ait un tel effet, c’était que ce devait être assez embarrassant comme réponse.

C’est alors que Ben lui répondit à sa question à elle, posée légèrement plus tôt. Il lui assura qu’en ce monde, tout pouvait s’acheter, juste qu’il fallait savoir à qui s’adresser. Eleonora releva un sourcil de surprise et le dévisagea. Il était quoi? Une espèce de mafieux le Ben? Elle se mordit la lèvre nerveusement, trouvant sa réponse plus que bizarre.

L’artiste en profita pour se manifester avec balbutiements. Au début, ce qu’il disait était complètement inaudible, jusqu’à ce qu’il prenne sur lui et se reprenne plus clairement. La réponse qui le maternait voulait rester anonyme de peur de lui voler la vedette.

- Pfff…. Non mais quelle excuse, marmonna-t-elle, Je n’y crois pas. Ce type est un menteur. Depuis quand un mécène reste-t-il dans l’ombre? C’est quoi cette réponse enfin!

Eleonora était choquée par une révélation aussi blasant et surtout, qui était très peu crédible. Pourtant, les autres autours semblèrent satisfaits et recommencèrent à jaser librement entre eux, semblant déjà oublier ce qui venait de se produire. Elle reporta alors son attention sur l’artiste qui réajustait maladroitement sa cravate, les joues en feux. Il semblait plus que mal à l’aise et quitta la scène rapidement. Elle le vit descendre l’estrade, parler dans l’oreille d’un grand type et filer directement par une porte non loin. On ce serait cru dans un mauvais film.

Ben à ses côtés manifesta lui aussi son mécontentement quant aux réponses de l’artiste, tout en mentionnant que les autres autours manquaient vraiment d’intérêts pour la question. Il alla jusqu’à lui demander son avis sur la question. Eleonora qui fixait désormais la porte par où avait filé le type tourna son visage vers lui.

- Je ne suis pas franchement satisfaite par sa réponse moi aussi. Il vient de filer par là. On va le voir en ‘’privé’’?, lui demanda-t-elle malicieusement.
Ven 30 Jan - 2:08
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Suite à la question visiblement dérangeante d’Asmodée, l’artiste, après avoir pris le soin de donner une réponse douteuse, préféra s’éclipser de sa propre exposition. Seul celui qui a quelque chose à se reprocher prend ainsi la fuite. C’était un signe qui ne trompait pas … et qui n’échappa pas à l’œil attentif d’Eleonora. Ce fut donc avec un air espiègle d’enfant s’apprêtant à faire une bêtise qu’elle proposa au démon de suivre le menteur afin d’en savoir un peu plus sur cette histoire de mécène anonyme. Y avait-il donc une teigne cachée derrière cette tatoueuse ? C’était la question amusante que venait de se poser Asmodée intérieurement.

« Cela pourrait s’avérer amusant, commença par répondre le déchu, mais Je ne suis pas vraiment certain qu’il nous en révèle d’avantage. »

Croisant les bras devant lui, le déchu observa un instant la porte par laquelle l’artiste avait disparu. Devant cette dernière, un vigil se tenait à l’affut. C’était celui là même à l’oreille duquel le menteur avait chuchoté, très certainement pour lui demander de s’assurer que personne ne le suive. Bref, ce type serait le premier obstacle à surmonter pour espérer rejoindre cet imbécile qui n’avait même pas été capable de profiter pleinement de ces dix années. D’un signe de tête, Asmodée indiqua à la jeune femme de le suivre, alors qu’il s’engageait en direction du vigil.

Comme le démon s’y attendait, lorsqu’il tenta de s’approcher de la porte, l’homme s’interposa, annonça non sans grande diplomatie que l’accès à cette partie du bâtiment était interdit. Le toisant du regard de la tête aux pieds, sans cesser de sourire, l’Avatar de la Luxure étudia le mortel qui se tenait debout devant lui. Ferme dans son costume, il ne donnait pas l’impression de vouloir laisser passer qui que ce soit, prenant très à cœur son métier.

Brave garçon …

Pourtant, ce n’était clairement pas le moment de s’amuser avec lui. D’une part, parce que le temps manquait si Asmodée ne voulait pas laisser trop d’avance à l’artiste pour définitivement quitter le bâtiment. D’autre part, parce que se jouer d’un humain en plein public pouvait s’avérer être un exercice périlleux. Il fallait donc être plus subtil, tout en restant toutefois efficace. D’un discret mouvement de main, le démon déstabilisa l’une des œuvres d’art située à quelques mètres d’eux. Déséquilibrée, la sculpture vacilla quelques secondes, avant de finalement s’écraser en morceaux au sol avec grand fracas.

Dans la seconde qui suivit, le vigil se précipita sur le lieu du désastre, quittant par la même occasion son poste de surveillance. Se tournant vers Eleonora, il lui sourit tout en lui ouvrant la porte.

« On dirait bien que c’est notre jour de chance. »
Lun 2 Fév - 1:01
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Eleonora qui était plus qu'intrigué par cet artiste qui semblait être un menteur, demanda à Ben si le suivre ''dans les coulisses'' pour en savoir plus serait une bonne idée. Étrangement, Ben ne sembla pas vouloir le faire, prétextant qu'ils n'en apprendraient surement pas plus. Eleonora afficha une moue déçue. Comme ça aurait pu être marrant! Eleonora trouvait cela insultant de voir un artiste se payer la tête de ses comparses artistes et de ceux intéressés par l'art. C'est pourquoi elle aurait bien voulu lui rabattre le bec à cet homme sans moral, même de façon général ça allait à l'encontre de ses manières d'agir.

C'est alors que Ben croisa les bras et fixa le vigil qui faisait office de gardien de porte pour l'artiste effronté. Eleonora regarda son compagnon analyser la situation un bref instant, avant de finalement le voir lui faire un signe de tête avant de s'élancer en direction de la porte. Eleonora afficha un sourire de gamine triomphante et le suivit sans peine. 

Arrivés devant la porte, tous deux furent bloqués par le gardien de la porte. Le vigil leur fit bien comprendre que personne n'était autorisé à passer, mais Ben ne sembla pas le moins du monde impressioné. Eleonora le regarda avec étonnement son compagnon sourire face à cette armoire à glace. Elle commençait à se dire que c'était peut-être une mauvaise idée finalement, mais elle ne dit rien, attendant de voir ce que ferait Ben. Finalement, son ami n'eût rien à faire, puisqu'une oeuvre faites de glace tomba soudainement au sol en se brisant en plusieurs gros morceaux. Il y eût des hoquets de surprise avant que quelques ''intelligents'' se mettent à dire que ce devait être la chaleur ambiante qui avait commencés à faire fondre, donc à faire faiblir les oeuvres. Eleonora en vint à la même conclusion, de façon rationnelle, mais un léger doute subsistait. Le timing était juste... trop parfait.

Ben lui mentionna alors que c'était leur jour de chance et lui tenait grand ouvert la porte, puisque le vigil s'était précipité vers les débris. Eleonora hocha de la tête et s'engouffra en silence dans le couloir. En effet, ce n'était pas une pièce. Eleonora marcha, sachant par le son que Ben la suivait. Le couloir n'était pas beaucoup éclairé et c'était dans la quasi-pénombre qu'ils progressaient. Une minute à peine plus tard, le couloir déboucha sur un escalier. Eleonora s'y précipita et regarda en bas. Plus bas dans le cage d'escalier, elle vit leur artiste s'enfuir.

- Il descend! Il va nous échapper!, lança-t-elle à Ben avant de s'élancer dans les escaliers. 

À cause de ses bottes à talons hauts, elle faisait assez de bruits dans les escaliers pour que l'artiste en fuite sache que quelqu'un le suivait. Arrivés tout en bas des escaliers, essouflée et pliée en deux Eleonora désigna une porte de sortie ouverte.


- Je... je ... pense qu'il vient... de nous... filer entre... les doigts, finit-elle par dire.
Ven 6 Fév - 0:52
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Sans demander son reste, la jeune femme s’engouffra par la porte que le déchu lui tenait ouverte. Immédiatement, il la suivit, ne prêtant pas d’avantage attention à la foule en plein émoi suite à la destruction de l’une des œuvres d’art exposées. Ainsi, ils se retrouvèrent tous les deux à parcourir un long couloir à l’éclairage fatigué. Avide d’obtenir des réponses, Eleonora marchait à vive allure. Leurs pas les menèrent alors dans une cage d’escalier. Se penchant par-dessus la rambarde pour jeter un œil en contrebas, la jeune tatoueuse eut tout juste le temps de voir leur cible prendre la fuite. A peine avait-elle fini de prévenir le déchu de ce qu’elle avait vu, qu’elle s’élançait déjà dans les escaliers, déterminée à obtenir d’avantage d’information sur cette mystérieuse personne qui avait contribué au succès de l’artiste.

Malheureusement pour la jeune femme, elle n’était pas vraiment équipée pour une course poursuite, si bien qu’arrivée en bas, essoufflée tout autant que ralentie par ses talons, elle ne put qu’admettre leur défaite tout en désignant une porte de sortie ouverte. Avec tout le raffut qu’ils avaient fait en descendant les escaliers, il était certain que leur cible s’était doutée de ce que ces deux là préparaient. Ayant pris de l’avance, le jeune homme avait eu tout le temps nécessaire pour s’enfuir.

Calmement, Asmodée s’approcha de la porte. Elle donnait dans le parking souterrain du bâtiment. S’engageant dans le sous-sol, laissant Eleonora derrière lui dans la cage d’escalier, le déchu regarda autour de lui. Ici, l’éclairage était plus intense que dans le couloir qu’il venait de traverser précédemment. Des véhicules, de tout type et de toute marque, étaient stationnés dans des emplacements délimités. Aucun bruit n’était audible. Si ce type avait filé, en tout cas, il n’avait pas pris suffisamment d’avance pour avoir déjà pu quitter les lieux. L’absence de bruit de moteur indiquait également qu’il n’était toujours pas à bord d’un véhicule allumé.

Humant discrètement l’air, un sourire s’esquissa sur les lèvres du déchu. Le parfum de la peur planait dans l’air saturé de gaz d’échappement de ce sous-sol. L’artiste était encore là, tapi quelque part, entre deux voitures, ou dans un recoin. Puis, soudain, une autre odeur se fit sentir, beaucoup moins réjouissante, si bien que le sourire naissant de démon s’effaça. Cette odeur était un subtil mélange de soufre et de chien.

« Tic toc … tic toc …, murmura le démon, c’est l’heure de rendre les comptes on dirait bien. »

Bientôt, un grognement menaçant accompagné du bruit de griffes sur le sol se firent entendre. Asmodée arrivait trop tard. L’heure de ce type avait sonné. D’ici quelques minutes, il ne resterait que de la charpie de son corps, alors que son âme, elle, serait emportée par les chiens des enfers qui arpentaient déjà ce sous-sol. Dix années s’étaient écoulées, et c’était aujourd’hui que s’achevait le contrat de l’artiste. Malheureusement, cela signifiait également que l’Avatar de la Luxure ne connaitrait jamais l’identité du mécène, qui était certainement le démon avec lequel cet humain avait passé un marché pour connaitre le succès.

Revenant sur ses pas, Asmodée retourna dans la cage d’escalier, y retrouvant la jeune tatoueuse. Fermant la porte derrière lui, il prit l’air le plus sérieux qu’il pouvait.

« Effectivement, c’est trop tard à présent. Il est déjà loin. »

Dim 8 Fév - 16:36
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Eleonora était pourrait-on dire, à moitié morte. Le souffle haché, elle fit signe à Ben que c’était par la porte que le type s’était enfui. Rapidement, elle vit Ben s’engouffrer dans le parking intérieur. La jeune femme se redressa enfin, un poing dans le côté.

-Super.., marmonna-t-elle pour elle-même.

Elle se dirigea à son tour vers la porte, mais elle ne la traversa pas. Elle jeta un oeil furtif pour apercevoir Ben de dos, qui lui tournait la tête d’un côté et l’autre, cherchant probablement un quelconque signe de vie. Eleonora se demandait si l’artiste avait vraiment eût le temps de filer en voiture ou s’il s’était caché. Une image fugace d’un film d’espion lui traversa l’esprit, et elle s’imagina que l’artiste avait fuit dans une voiture aux vitres teintées. Elle sourit légèrement à cette idée saugrenue.

Elle entendit alors des bruits caractéristiques de chien, et aussitôt, elle entra dans la cage d’escalier en s’éloignant de la porte. Eleonora n’était pas effrayé par les chiens complètement, mais elle en trouvait certains franchement inquiétant. Surtout ces grognements particulièrement. Ben se décida alors pour entrer et refermer la porte derrière lui. Il lui annonça que l’artiste avait filé. Son air était sérieux et Eleonora considéra qu’il disait vrai.

- D’accord, on a plus qu’à s’avouer vaincu. Retournons en-haut, l’exposition se termine bientôt.

Eleonora regarda les escaliers d’un air découragé, et se remit péniblement à remonter les marches une à une. C’est alors qu’en montant, elle tendit l’oreille lorsqu’elle entendit soudainement des hurlements étouffés. Elle crut percevoir des aboiements au travers. Eleonora s’arrêta quelques secondes pour tendre l’oreille, mais elle se ravisa lorsqu’elle sentie Ben la regarder avec un drôle d’air. Elle fit comme si elle reprenait son souffle et se remit à monter les marches le plus normalement du monde.

De retour à l’étage de l’exposition, elle fit comme si elle n’avait rien entendu plus bas et continua de s’extasier devant les dernières œuvres. Puis lorsque le temps fût écoulé, elle quitta l’endroit avec les autres. À l’extérieur, avant de prendre le taxi qui l’attendait, elle se tourna vers Ben avec un air amical :

- Ce fût très agréable. J’espère que nous aurons la chance de nous revoir un de ces quatre! Bonne chance avec ton industrie, dit-elle avec un clin d’œil.

//FIN//

HRP : Merci pour ce Rp ^^
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