Ouija 2/6
D’accord, je devrais être couchée, je ne devrais pas être en train d’écrire ton ouverture, mais ce soir les mots s’alignent bien et ça fait une semaine que j’attends que les mots s’alignent bien comme ça. Donc ouais, comment dire… tu n’as même pas choisit de personnage avec qui rp, donc je dois choisir pour toi c’est ça? Ce qui n’est franchement pas simple, tu t’en rends compte? Donc, voilà, j’ai choisi pour toi, t’auras droit au démon le plus gentil du monde. Parce que ouais, je l’aime mon démon et toi aussi tu vas l’aimer, parce que tout le monde l’aime et voilà.
Melchom était donc sagement en train de marcher dans les rues d’Huntfield, depuis que le surnaturelle avait encerclé la ville, c’était franchement drôle de s’y promener. Bon en même temps, il avait eu une course à aller faire, il se devait de faire faire un bijou sur-mesure, ne me demander pas pourquoi, c’était à vous de suivre mes rps et si Barthelemy le vole… Melchom va lui briser chaque doigt un par un, promit. Donc ouais, il était passé à la bijouterie deux jours plus tôt pour passer commande. Finalement, il avait opté pour un collier en platine blanche, en forme de trèfle. La chaine était dans le même métal, l’inscription à l’arrière était styliser et on pouvait même y apercevoir le filigrane des compagnies de Melchom, comme ça, on savait que c’était un vrai. Il n’allait pas jouer la vie du chien pour un manque de détail, jamais. Il comptait bien que son chien meurt de vieillesse et de rien d’autre, c’était bien fait la vie non? Donc ouais, Melchom était passé en ville récupérer le bijou dans sa jolie boite et l’avait glissé dans la poche intérieure de sa veste. Glissant son portefeuille dans la poche droite de son veston. Il aurait pu se téléporter, mais il espérait croiser un démon de sa connaissance dans un bar réputé pour appartenir au démon non loin de là. George n’allait pas terminer son boulot avant un moment, alors le démon avait le temps, vraiment.
La rue était bondée, on aurait dit que les humains ne savaient pas pour la fin du monde, qu’ils n’étaient pas au courant pour l’encerclement de la ville. Comme ils pouvaient être… aveugles quand il le voulait non mais, quand même! Il continuait de marcher sagement, écrivant une message texte par la même occasion. Il n’était pas au boulot, mais il travaillait toujours un peu, il fallait bien l’avouer. C’est là qu’un mec le percuta, le touchant par le fait même, il n’était pas certain d’apprécier en fait. Il détestait qu’on ne regarde pas où on allait et en fait… il avait bien raison parce qu’il c’était fait délester de son portefeuille. Une main rapide à sa poche et il en avait la preuve, donc ouais… il n’était pas content.
- Eh oh, arrête-toi maintenant.
La rue était bondée, alors il serait discret, mais il paralysa quand même le blondinet de sa télékinésie avant de se rapprocher de lui, tout simplement :
-Vous avez quelque chose qui m’appartient monsieur. J’aimerais bien le récupérer.
Parce que ouais, il était poli. Parce que ouais, il se fichait que le mec se doute que le fait qu’il obéisse à un ordre direct ne soit pas normal. Il relâcha quand même la pression. Comme si l’autorité naturelle du démon avait fait arrêter l’autre, s’il courrait… le démon allait juste le paralyser, l’amener ailleurs et le massacrer, ça faisait des mois qu’il n’avait pas écorché quelqu’un vif et ça lui manquait terriblement, mais en ce moment… avec George à la maison, le démon se faisait discret, fallait l’avouer.