III. 03 Master of witchcraft

Eleonora poursuivait depuis peu sa quête du surnaturel. Elle avait lu un livre portant sur les démons et avait beaucoup apprécié sa lecture. Toujours autant en soif de savoir, elle avait été se chercher un livre sur la sorcellerie cette fois dans la fameuse boutique d’ésotérisme. Un livre sur la magie blanche de prime abord. Des sortilèges très intéressant, mais la jeune femme le voyait plus comme un livre de recettes. Est-ce que les sorcières existaient réellement ou n’étaient-elles qu’un conte pour enfant? Sincèrement? Elle ne serait pas surprise d’apprendre leur existence.

Elle était de retour dans la fameuse boutique, au deuxième étage comme lors de l’achat de son livre traitant des démons. Sur une table de consultation, elle avait mis une athamé, un livre de runes celtiques & druidiques, un livre de magie noire et un livre des ombres. Elle était toute seule, donc autant en profiter. Elle continua de faire ses recherches, cherchant à dégoter le Saint-Graal dans toute cette immense collection de bouquins traitant un peu de tout. Elle trouva un livre sur les herbes et leur vertus. Elle le prit et alla le déposer sur la table. Eleonora tenta d’ignorer le fait que toute cette pile lui coûterait une partie de son salaire, mais elle voulait tellement savoir et comprendre, qu’elle s’en fichait presque totalement. Au fond, qu’est-ce un peu de savoir en échange d’une infime partie de nos économies hein? Ce n’était pas grand-chose.

Eleonora se mit les mains sur les hanches et fixa d’un air de guerrière les étagères qu’il lui restait à fouiller. Elle en avait pour des heures! Une chance qu’on était le weekend, autrement elle aurait été obligé de revenir plus tard. Elle se remit donc à la tâche et tomba sur des bouquins qui lui semblaient assez risible. Il y avait des titres sérieux, mais il y avait aussi des titres complètement ridicules selon elle. Elle arrêta son regard sur un livre traitant de la folie lors de la période de génocide au temps de Salem, et qui s’était répercuté ailleurs en Europe. Elle le prit aussi et lorsqu’elle se dirigea à sa table, elle vit une brunette qui était en train de regarder les livres qu’elle avait mis sur la table.

- Excusez-moi, je me laisse un peu trainer, mais ce sont les miens, dit-elle doucement.