III.04 ¤ Idjit de Dan ! (PV Dan Harper)
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III.04 ¤ Idjit de Dan ! (PV Dan Harper)

Dim 21 Juin - 20:08
Invité
Anonymous
Invité

Celui-là, il était temps de lui rendre visite, se disait Bobby. Il avait eu des contacts réguliers avec la personne en question, surtout par téléphone, mais aussi, de temps en temps, à l’extérieur, autour d’un verre. Et puis, du jour au lendemain, plus de nouvelles ! Mais, à qui fallait-il en vouloir au juste ? Bobby n’avait pas osé, réservé, prendre de nouveau de ses nouvelles, et, l’idiot de Dan, puisqu’il s’agissait de lui, n’avait pas rappelé Bobby non plus. Pourquoi idiot de Dan ? Ça allait venir ! Pourquoi ils avaient arrêté de se contacter, les deux chasseurs ? Ethan Carter, un bon ami chasseur de Bobby, et, surtout, le père adoptif de Dan Harper, depuis sa mort, depuis cet évènement, les deux chasseurs ne communiquaient plus... Bobby s’était dit que, à l’instar de ses propres fils adoptifs, il fallait peut-être laisser faire le temps et le deuil...

La bonne excuse ! Bon, mais, le poteau rose, la goutte qui avait fait déborder le vase, la totale, c’était que Dan, parait-il, tendait à passer démon, si ce n’était pas déjà fait ! Et, imaginez, Bobby, lorsqu’il avait appris ça, regardant le chasseur en deux fois. Il s’était levé aussitôt en faisant grincer la chaise. Il était furieux. Il ne savait pas encore contre qui : contre Dan... ou contre lui-même... le Bobby. Mais, il était revenu, ce jour-là, à la table, et au chasseur, pour lui demander où « Diable ! » il pieutait. Le chasseur ne savait pas. Alors, Bobby était reparti. Il n’allait pas tarder à le savoir ! Il l’avait grommeler, d'ailleurs, qu’il ne tarderait pas à le savoir, en sortant du pub. Il avait alors mené sa petite enquête, avait passé quelques coups de téléphone, et avait réussi à remonter sa trace, à Dan Harper, assez facilement au final. Alors, Bobby était encore plus furieux. Il aurait pu être content de le retrouver si vite, lui et une adresse de motel : mais non !

Il débarqua donc, à pieds, ce soir là, parce que voilà, Bobby était souvent à pieds, avec, toujours, son colt et de l'eau bénite, à un motel, où il avait soupçon, que Dan Harper y avait une chambre. Il se rendit au comptoir et réclama le numéro de sa chambre. Il inventa une histoire très courte et très simple, très très simple. Il avait dit qu’il était son père, au p'tit jeune, enfin, jeune par rapport à lui, alors que bien sûr, c’était faux, il n’était pas du tout son père, mais bon, il avait peut-être bien l’âge, avec la barbe en prime ! On lui donna alors le numéro de chambre, peut-être bien pour ne pas s’attirer les foudres d’un vieux en colère ! Au guichet, on l’avait regardé en deux fois : Dan Harper était un homme mûr qui avait en apparence passé l’âge qu'un père se pointait comme ça à sa chambre de motel... ou pas !  

Bobby monta les escaliers. Il arriva dans le couloir des chambres. Il voulut frapper à la porte, mais... *oh puis merde !* Il empoigna la porte et l'ouvrit. Il devait y avoir quelqu’un : c’était ouvert – ou peut-être que Bobby avait la poigne enragée... Il ouvrit donc la porte. La main encore sur la poignée. Et puis, il entra, et la ferma, cette porte, la laissa claquer derrière lui, sans gêne et sans se ménager. Il entra, pareil, sans se ménager. Il n’y avait guère que les vampires qui n’entraient pas sans invitation après tout ! Ou, une petite barrière de sel sur le seuil d’une porte pour un démon... mais bon passons ! En parlant de barrière de sel, réflexe peut-être, Bobby toisa un peu les recoins de la chambre, en réflexe de chasseur.

Mais, surtout, il aboya, et, il ne savait même plus par quoi commencer d’ailleurs. Alors, il commença par le plus évident selon lui...

« Autant te coller une pancarte au cul, idjit !
T’es super facile à retrouver, tu sais ça ?
»

Commença-t-il, un peu de mauvaise foi, parce qu'il avait quand même passé quelques coups de téléphone, et, ce n’était pas fini...! Pourtant, il avait l’air de s’adoucir un peu le vieux barbu, enfin, juste un peu, disons pour un Bobby...

«C’est quoi ces conneries que j’entends sur toi ? Tu m’expliques ? »

Comme si de rien n'était...

Ven 26 Juin - 23:09
Invité
Anonymous
Invité


C'était une soirée d'une rare douceur, où, un léger vent frais dansait d'un amour certain avec la voûte céleste, parsemait de mille et une étoile. Et sous ce ciel fort merveilleux, déambulait un homme à l'allure misérable, telle une marionnette ayant perdu ses fils de noblesse. Visiblement ivre, il rejoignait son motel de fortune, abandonnant pour une énième nuit l'appartement qu'il partageait avec sa dulcinée. Non pas que la flamme de leur passion ne se soit consumée mais plutôt dû au faites que Dan avait fini par plonger définitivement dans la folie. Cependant et dans un dernier acte d'humanité, il avait décidé de repousser cette idylle déchue... voir, malheureusement perdue à jamais. Mais tout ceci est une autre histoire. Ainsi donc, il quittait son précédent boui-boui et rejoignait une chambrée misérable qui se situait à environ une dizaine de minute de marche. Le trajet s'effectuait alors, sans grand mal.

Une odeur âcre flottait dans cette chambre déconcertante, où se situait un simple lit et un poste de télévision datant d'une autre époque. Les murs se composaient d'un papier peint à moitié dévorait par une imposante couche de moisie ou était tout simplement retiré. Bref... Pas l'endroit idéal. Aussi Dan s'en allait en direction du lit, où le matelas semblait quelque peu suspect et prenait la peine de déposer son postérieur. Son regard hagard s'en allait par la suite, en direction du pauvre meuble qui supportait la TV ainsi qu'une imposante couche de poussière et autre programme télévisé à caractère pornographique. Rien de bien intéressant en somme. Peut-être qu'il était grand temps de s'en aller dans les bras Ô combien réconfortant de Morphée. Mais avant toute chose une bonne douche s'imposait. Notre homme retirait alors son tee-shirt de couleur kaki, en direction du sommier et s'en allait dans la salle de bain quasi inexistante mais qu'importe. Il attrapait sa brosse à dent et déposait une quantité raisonnable de dentifrice sur son acquis et brossait énergétiquement l'intérieur de sa bouche.

Soudainement, un bruit sourd comme suspect envahissait l'espace. Surpris par ce brouhaha de tout les diables, Dan laissait tomber son ustensile hygiénique dans le lavabo pour récupérer un coupe-ongle qui ferait guise de poignard improvisé. Toutefois, il fut quelque peu rassuré quand il entendit une voix assez familière qui émergeait de nulle part, demandant des comptes. Alors et en toute logique, Harper regagnait la pièce principale et eut le plaisir de tomber sur un certain Bobby Singer. Un ami voir un proche de très longue date. Quelqu'un qu'il n'avait point vu depuis un bon moment... Trop long moment...

- Bobby ! S'exclamait un Dan fort chaleureux. Content de te revoir, vieille branche !

Hélas, ce sentiment ne semblait pour l'instant, n'être partagé que par notre homme. Son homologue semblait assez remonté et s'attendait à entretenir une longue conversation.

- De quoi, parles-tu ? Tentait de justifier le chasseur au cœur de glace. Je ne cherche pas à me cacher de quiconque. Tu peux m'expliquer ce délire ?

Le visage de Dan prenait une tournure froide voir inquiétante, comme si la Bête Sombre qui se cachait au fin-fond de ses entrailles, sentait un danger inquiétant arriver. Que croyait Bobby ? Qu'il suffisait de débarquer ainsi et sermonner de la sorte notre traqueur, pour espérait attraper un pardon aussi important soit-il. Foutaise, ouais...
Lun 29 Juin - 17:34
Invité
Anonymous
Invité

Ivre en plus !?!

Bobby sentait que la chambre puait l’alcool à plein nez. L’odeur si forte, aurait pu faire fuir un vampire, qui aurait pissé du sang par le nez. Et, cerise sur la gâteau, le barbu avait eu un regard sur le téléviseur... du pornographique !?!

Eh bien, il était descendu bien bas, le p'tit Dan !
Et que dire de la chambre... un bled... !

Torse nu, Dan se présenta à Bobby. Il y avait tellement de florilèges de trucs à régler, que Bobby, en paternel, ne savait presque plus où en donner de la tête. Dan avait l’air content de le revoir, mais, Bobby resta quant à lui, sur la réserve. Il fit même une grimace, face à la mauvaise odeur qui venait par-là, car, de son haleine, Dan, il puait l’alcool ! En fait, de tout son corps, il puait l’alcool. C’était immonde. Et, c’était triste aussi. Ça l'énervait encore davantage, Bobby, celui-ci déjà furieux, qui aurait bien refait un tour dans l’escalier, afin de ne pas péter une durite. Il prit sur lui. Mais, son visage disait de ne pas en rajouter une couche. Puis, Bobby le regarda en deux fois, Dan, sur la vieille branche. Vielle branche ??! Qui ??! Lui ??! Enfin, oui, pourquoi pas, mais, là, il ne savait pourquoi, ça ne passait pas, pour Bobby, qui ne pouvait pas fermer les yeux sur ce qui l’énervait, et n'arrivait pas à redevenir le bon vieil ami.  

Le barbu, observateur, et puis, en vérité, il n’était pas très compliqué non plus avec un ivre, que de s’en apercevoir aussitôt, vit un coupe-ongle dans les mains du chasseur. Bobby se disait alors que Dan avait encore des réflexes, et que, peut-être, il n’était pas tout à fait à l'ouest. Mais, à vrai dire, le tableau était, quelque peu... il faisait mal à Bobby, que de voir Dan flirter avec le fond. La colère, toujours, reprit le dessus, chez le vieux barbu, pour l'instant.  

-  Un coupe-ongle, princesse, t’as pas mieux ?!  

Bobby et sa mauvaise foi : c’était une façon aussi, que de reconnaître que Dan avait encore de bons réflexes, mais, toujours, jamais vraiment suffisant pour Bobby, et sa rigueur de vieux chasseur. Et, comme pour dire qu’il était content de le revoir quand même, bien que, sans l’avouer, il enchaîna, en grommelant.

- Eh bah moi, je ne suis pas content de te revoir !  

*Pas comme ça*, aurait-il pu ajouter. Il n’en ajouta rien. Il resta sur la réserve. Dan faisait l’innocent, et, Bobby, ça ne lui plaisait pas, forcément. Lui, les histoires à dormir debout, comme les démons savaient si bien violoner, il n'aimait pas ça. Il lui fallait du terre à terre : une question amenait à une réponse, et, sûrement pas à une pirouette, dirait Bobby. Dan faisait comme si, il ne comprenait pas, et lui avait même demandé des explications, à Bobby.

Avant toute chose, presque calme au final, Bobby prit la télécommande du téléviseur, sans, bien sûr, demander la permission, et éteignit la télé, parce que, les gémissements de télévision et sa pornographie, ça allait bien cinq minutes, se disait Bobby, et ça n’allait pas aider à avoir une conversation sérieuse entre les deux chasseurs, même si, le vieux se demandait s’il pouvait encore en espérer une. Bobby jeta cette télécommande sur le lit, pas tant violant, juste en cloche, comme ça, le lit, non loin ; la chambre, petite.

Le Barbu n’avait pas de la poussière dans les yeux, et avait bien remarqué, senti même, un feeling de son flair de chasseur, qu’il avait soudain affaire à un Dan froid, toute de suite, moins chaleureux, le contraste, assez saisissant, et même tranchant. Ça, ça sentait mauvais. Bobby connaissait bien ces sauts d’humeur à la con, pour peu que sa défunte femme, Karen, même si cette histoire remontait à belle lurette, en avait été elle-même victime. Pour autant, Bobby garda la tête froide. Il attendait de voir, et, toujours, de savoir.

- Oh, mais bien sûr, je vais t’expliquer, et je ne vais pas y aller par quatre chemins, tu me connais, mais d’abord, pose ton cul, t’as pas l’air bien.

Il y avait comme un double sens, mais bon, Bobby restait terre à terre, alors, il ne fallait pas y chercher de la complexité non plus. Bobby ne faisait que de constater ce qu’il était évident de constater : Dan n’avait pas l’air d’aller bien.

Bobby attrapa un t-shirt, vert kaki, dans tout son bordel, au jeune célibataire qu’il n’était pourtant pas, et, cela, ça rappela d’ailleurs au barbu, que Dan, en plus, il avait une dulcinée, ce qui attrista un peu Bobby de l’intérieur, que de l’intérieur, pour l’instant encore. Et, il lui donna, enfin, lui donna, c’était un bien grand mot, lui balança ce t-shirt, sur son torse-poil, à Dan.

- Enfile un truc. T’es ivre hein ? Et si ce n’était qu’ça...

Le ton était un peu plus calme, bien que, toujours, énervé. Bobby était en colère, mais, quelque part, il était surtout inquiet pour Dan. Bobby redoutait d’être arrivé trop tard. Il espérait juste à temps. Devra-t-il se mettre à dessiner un p’tit dessin en forme de pentacle sur le sol, avec une craie blanche de fond de poche, et, à réciter du latin ???! C’était à espérer que non. Mais, au cas où, inutile non plus de balancer alors, tranchant, à lui demander s’il était un démon ou non. Quoi que, Bobby s’en foutait bien, et, Dan n’avait pas l’air de s’en cacher, de cette descente en Enfer, au propre comme au figuré... ! Alors, oui, si ce n’était que ça, qu’il n’était que ivre, le Dan, sous-entendu de la part du vieux, qu’il y avait peut-être bien autre chose ! Bobby se disait, en tous cas, qu’à première vue, Dan paraissait surtout agressif envers lui-même, que de s’imposer une vie comme ça, que, bizarrement, cela calmait Bobby, enfin, le calmait, qu’un peu ! Disons que, il se disait que, peut-être, il devrait se calmer un peu lui-même, Bobby. Il aurait bien foutu sinon, un coup de pied au bourreau de Dan, c’est-à-dire, à Dan lui-même. Bobby l’avait bien regardé dans les yeux, le p’tit Dan, par réflexe de chasseur, savait-on jamais s’il y apparaitrait une bien vilaine couleur. Le barbu finit par dire, sur un ton de la conversation, presque doux, mais, toujours, râleur et râlant.

- Je devrai te foutre à l’eau, dans ton truc miteux qui te sert de douche ou de baignoire, ou je ne sais quoi d’autre ici, une cuvette peut-être, tellement tu sens mauvais... Il t’est arrivé quoi, Dan, bordel ??! Tu t’es vu ?!

*Ou j’t’apporte un miroir ?* Se disait Bobby.

-Et, ne me prend pas pour un con, à faire l'innocent, tu sais très bien que ça ne marche pas avec moi.

Le barbu, têtu et obstiné, n’allait pas le lâcher. Il fallait s'y attendre. Bobby s’était retenu, jusqu’ici, à évoquer le père de Dan, mais, il ne put s’en empêcher, le vieux, moraliste, sévère, que de sortir ça sur le tapis, dans sa barbe, bien qu'audible...  

- Si Ethan voyait ça...  


Dim 9 Aoû - 22:24
Invité
Anonymous
Invité

Dan demeurait fort silencieux, écoutant avec un certain intérêt les moindres dires de Bobby. Une armada de reproche ne cessait de lui tomber sur le coin de la gueule mais il ne bronchait point. Il laissait couler ce florilège de critique assassine. Toutefois, la dernière de ces saloperies, ne passait guère et déclenchait en lui une folle colère. Alors et sans réellement crier garde, il se ruait sur son semblable avec une force inouïe et imposant un quelconque respect. L'avant-bras de notre chasseur se situait au niveau de la gorge du malheureux Singer qui n'eut d'autre choix que de suivre la marche à suivre. Cette attaque inattendue fut terminée quand Harper plaquait sa proie sur le mur de la chambrée. Puis et avec une rapidité sublime, ce dernier sortait la lime de son coupe-ongle et la déposait sous le menton avec une précision certaine.

- Plus... Jamais... Tu ne critiqueras Ethan... Sifflait Dan, entre ses dents acérées. Plus... Jamais !

Le regard autrefois doux de Harper, était à présent froid voir inquiétant. Le jeune homme était devenu une sombre créature en manque de sang. Impitoyable et prête à pourfendre toute menace aussi futile soit-elle. Le Besoin coagulant était plus que présent, difficile à gérer.

- Ne t'avise plus de critiquer sa mémoire... Bobby ! Crachait à nouveau, Harper.

La pointe de la lime qui était entremêlée dans les poils de la barbe du vieil homme ne purent rien faire, quand une simple pression déchiquetait légèrement un infime morceau de peau. Quelques faibles gouttes de sang tombaient alors au sol, dans un léger vacarme répétitif. Comprenant que trop bien son erreur, le jeune traqueur lâchait son emprise et reculait de quelques pas, lâchant au passage son arme de fortune.

- J-Je... Je suis désolé ! Indiquait-il avec sincérité. Vraiment, désolé !

Harper effectuait un volte-face et envoyait un puissant coup de poing en direction d'un miroir qui trônait non-loin de là. Ce dernier explosait alors, en mille morceau propageant une quantité impressionnable de verre sur ce plancher Ô combien sale. Puis ce fut au tour, du poste de télévision, de devoir subir le courroux de notre âme abandonnée. L'écran chutait également au sol dans un brouhaha de tout les diables.

- Va t'en Bobby... S'il te plaît... VA T'EN, BORDEL !!! Hurlait l'homme, tel un lion en cage.

L'homme chutait alors à genou et criait de tout son être. Tenant sa tête entre ses mains et côtoyant plus que jamais une folie perpétuelle. L'envie de tuer cet ami, devenait de plus en plus une priorité. Il n'avait plus rien à voir avec l'homme de paix qu'il avait pu être auparavant. Plus rien à voir... Malheureusement !!!
Mar 11 Aoû - 3:09
Invité
Anonymous
Invité

Pas Dan. Bobby refusait. Il refusait l’évidence. Ça arrivait. C'était rare. Mais. Ça arrivait. Ça arrivait même lorsqu’on savait. Même lorsqu’on savait. Malgré les années. Au diable l’expérience. Ça n’existait pas. On n’était que des humains. On vieillissait. C’était tout. Et, le monde, il se ridait, lorsqu’on vieillissait. C’était tout. Rien d’autre. Si seulement. S'ils s'étaient rappelés... au moins une fois...
Bobby aurait-il pu éviter que Dan... ?

On disait que, on refaisait le monde avec des "Si". Et alors, qu’on ne devait pas trop ajouter des "Si" à ses pensées qui ne pourraient que s’en encrer de lettrines noires sur une page, qui, en fin de compte, n’était et ne serait que, toujours blanche... Où avait été Bobby ? Sur ce foutu Colt ? Ailleurs. Sur cette foutue lutte contre Lucifer ? Et pour quoi ? On en avait quoi à foutre ?
Alors que... On perdait des amis chasseurs et les fils de ces amis...

Bobby était en colère. Il pensait, il se disait, que la colère... la colère était une meilleure réponse à la tristesse. Il voulait relever Dan. Il pensait, il se disait, que la colère... la colère était la meilleure réponse à la volonté. Il pensait le motiver. Mais... Il le brisait. Cette maladresse. Celle de Bobby. De briser. De tout briser. Il n'y réveilla que le démon de Dan. Pas Dan. Mais si. Il fallait l’accepter. Bobby n’avait pas pris assez soin du fils d’Ethan Carter. Bobby n’avait même pas vu, Dan, dégringoler. Pour quoi ? Ah oui. Pour la bonne cause et le bien de tous. Trop occupé à sauver du tout et, alors, du rien. Et, le bien de certains alors ?

Le démon de Dan, se rua de colère. D’une force, de démon, à ne plus en douter. Bobby se retrouva étranglé de l'avant-bras de Dan, et, plaqué par ce dernier contre le mur. Le vieux chasseur en ressentit une vive douleur dans le dos. Il ne pouvait que serrer les dents. Il sera bien les dents. Il gémit de douleur. Comment pouvait-il s’en retenir...? C’était comme, cette respiration qui se haussa. C’était... humain...
C’était la fragilité de l’humain.  

Dan sortit le coupe-ongle. On pouvait tuer un humain avec un stylo. Alors, on pouvait bien tuer un humain avec un coupe-ongle. Drôle... non ? Coupe-ongle. Coupe-gorge. Au final, ce n’était pas si différent, dans le monde des chasseurs... hein ?

Assassin, autant par le geste que par la voix, Dan luttait à ne pas, peut-être bien, égorger Bobby. Qui, lui, avait eu des mots de trop, sur Ethan. Le père de Dan. Ethan Carter. Critiquer sa mémoire ? Qui la critiquait au juste là ?
Allez, Bobby, fais pas ta mauvaise foi, toi aussi oui.

Et, le regard de Bobby, vira abasourdi... vira attristé... vira mouillé. Juste mouillé. Qu’un voile. Ils se plissèrent. Face à la douleur. Car, Dan blessa Bobby, lui arrachant un morceau de sa peau et de son sang, en une entaille qui allait, donner cicatrice pendant quelques jours, et le temps que, ici, la barbe ne repousse. Bobby resta contre le mur. Dan, recula, et, s’excusa, comme, un autre, qui apparut, Dan, et, l’espoir encore, qu’il restait de son humanité. Quelque part. C’était horrible. Il valait mieux être démon ou humain... Mais, démon et humain à la fois... Torture ! L’un comme pour l’autre nature !

Bobby sursauta, car, Harper brisa un miroir. Si soudain. Si vite. Si brusque. Bobby y posa sa main qui s’agrippa sur son col de veste de chasse. Et, il valait mieux. Car, même si Bobby avait pris son arme de chasse, son colt bien à lui, simple et sans vertu que du sel, il restera à la ceinture. Il y restera.  

Bobby, aurait voulu dire, même à voix basse : "C’est rien. Je ne t’en veux pas". Car, il le pensait. Il le pensait. "C’est rien". Mais, il était trop choqué. Il était encore sous le choc. Bobby détourna le vissage lorsque Dan s’attaqua à la télévision. Par instinct. Par survie. Par humanité. Elle se rua tant à terre. Qu’un instant, Bobby cru qu’elle volerait. Par démonité.

Dan hurla que Bobby parte. Dan s’agenouilla. Et, il cria... en nouveau-né presque... en démon... ses entrailles. Tu le voyais bien, là, hein, Bobby... non ?

Bobby, le regarda, de nouveau. Il eut, aussi, un regard pour la télévision, et, un regard pour le miroir, réalisant, tout ce qui venait de si vite de se passer. Si vite. Car, les démons, si rapides. Bobby expira une respiration. On ne se disait pas, dans la vie de tous les jours, à quel point, respirer, était si fragile et fort à la fois. Ça l’était là. C’était comme, n’avoir pas osé respirer, et, enfin respirer de nouveau. Enfin.  

Il s’en doutait bien. Bobby s'en doutait : c’était l’ouverture à saisir que lui donnait encore Dan de partir avant que ça de dégénère. Pas ça. Bobby refusait. Pas la lâcheté. Il n’avait pas le droit de lui demander ça. Mais, Bobby, il ne fallait pas jouer les idjits. Il eut une larme qui sécha d’elle-même. Elle avait un brin de colère. La colère faisait faire n’importe quoi. Bobby sortit la flasque d’eau bénite et s’en arrosa. Juste comme ça. Par précaution. Mais, il ne balança pas la flasque. Bobby resta discret. Il la rangea sur lui. Il n'y avait guère qu'un maigre fond. Le verre. Le verre, ça ne servait rien. Le fer. Le fer plus. Mais, une télévision n’en contenait pas vraiment. Il n’y avait rien. Il n’y avait que du sel dans la poche du chasseur. Mais, pas un seuil pour en faire une ligne. Bobby n’était juste que trempé d’eau bénite. Bobby osa quelques pas alors. Pourtant, il n’avait jamais essayé ça avant. Il ne savait pas si ça marcherait. L’un après l’autre. Pas doux. Pas prudents. Pas à tâtons. Juste deux trois. Amoché. Avec, un bon mal de dos. La gorge serrée. Qui, se desserra...?

En fait non. Elle ne se desserra pas. Il ne savait si c’était une bonne idée de lui parler. Pour sûr, la voix de Bobby suffirait à énerver davantage encore peut-être bien. Dan, qui semblait, lutter contre lui-même, à genoux, mais, pour combien de temps ? Il fallait partir. Bobby enfila la main dans sa poche. Il se souvint, qu’il avait du sel, mais, aussi, une craie. Et, il se souvint, qu’il y en avait un, de seuil, de porte : la porte de la chambre derrière lui. Mais, aussi, celle de la salle de bain. Et, à choisir, c’était celle de la sortie qu’on prenait. Dommage. Bobby n’allait pas lâcher Dan. Et ce, même s’il dormirait dans une baignoire alors qu’il avait déjà un mal de dos horrible. Bobby choisit l’autre seuil. Il passa derrière Dan, accélérant le pas pour se réfugier dans la salle de bain, et, y faire, une ligne de sel derrière lui. Il choisit la salle de bain. Sans rien dire. Rien dire.   

Le lâcher ?! Partir ?!
Balls ! Et puis quoi encore ?!

Bobby était prêt à passer la nuit dans une pièce voisine d’un démon enragé ! Et ce, même dans la pièce la chiante pour le sel : la salle d’eau. Il s’en fichait !

Bobby, n’était-il pas, un chasseur sédentaire ?! Depuis quand, partait-il de ses terrains de chasse de prédilection ?! Les maisons. Dan n’avait pas le droit de lui dire de partir. Il n'avait pas le droit de lui réclamer de la lâcheté. Ça valait le coup. Qui savait. Il y avait, dans l’histoire, peut-être à espérer, un matin calme. Cela suffisait bien. Il n'allait pas le laisser tomber comme ça...!

Bobby ne le lâcherait pas !
Il voulait trop l'aider... Il voulait trop rester...  

Mar 11 Aoû - 17:34
Invité
Anonymous
Invité

La tête du malheureux Dan semblait vouloir exploser d'ici peu. La folie n'était que plus belle et continuait petit à petit, de grignoter le peu d'humanité qui restait à son hôte. Entraînant alors ce dernier, dans une chute inévitable. Le bon sens semblait être un lointain souvenir, au goût plutôt amère. Perdu à jamais dans les profondeurs obscurs des ténèbres, plus aucun espoir n'était permit. Adieu Harper...

- Q-Que fais-tu ? Interrogeait Dan, devant un Bobby méfiant. Et à juste raison.

Le barbu demeurait silencieux mais pas assez pour que son semblable ne comprenne que trop bien, l'enjeu de la chose. L’aîné de la situation déposait différent type de défense pour maintenir prisonnier son cadet d'une quelconque tentative d'évasion. Pensait-il donc réellement que son interlocuteur était un... démon ?

- B-Bo... B-Bobby... Lâchait-il, avec une certaine colère. Tu crois réellement que je suis une de ses pourritures de démon ? Sérieusement ??? J-Je ne suis pas Dean !

Harper se relevait tout doucement, faisant de nouveau face à un Singer, inquiet. Affichant toujours un faciès froid, l'homme dévisageait cet homme, qu'il considérait autrefois comme un mentor. Il approchait donc de quelques pas et stoppait nette son ascension à quelques centimètres, seulement, de Bobby.

- Vas-y... Indiquait Dan d'une voix inquiétante. Comme pour mieux accompagner ses propos, il montrait de son index gauche, le Colt qui attendait bien sagement sous la ceinture du vieil homme. Tire moi, dessus !

Remontait comme jamais, Dan retirait à nouveau son tee-shirt vert kaki qu'il envoyait en direction du poste de télévision qui embrassait dorénavant le sol. Puis et avec haine, il frappait lourdement son torse recouvert d'une multitude de cicatrice et autre ecchymose. Il incitait son homologue à faire feu pour vérifier ou non, la thèse d'une possible possession démoniaque.

- Ne débarque donc pas ici pour me faire une quelconque réprimande, sale enfoiré. Hurlait à nouveau, un Harper Ô combien remonté. Tu ne sais rien de ce qui se passe et crois moi... C'est bien mieux ainsi...

L'homme avançait à nouveau, jusqu'à entrer en contact avec ce pauvre Bobby. La tension entre les deux chasseurs était plus que palpable. L'Ambiance était lourde comme morbide. Dan n'était plus que l'ombre de lui-même, perdu dans une nuit sans-fin et ignorant totalement le peu de lumière que pouvait amener ce brave Bobby Singer, ami depuis toujours ou presque.

- Tu veux me rendre service ? Déclarait-il à nouveau. Prend soin de Alix et oublie moi. Je marche depuis bien trop longtemps dans les ténèbres pour espérer un quelconque retour en arrière. J'ai deux-trois choses à finir puis me retire définitivement du devant de la scène... Avec ou sans ton consentement...

Dan contemplait durant de longues secondes son semblable avant de lui tourner le dos et de récupérer son tee-shirt -qu'il enfilait à nouveau- ainsi qu'un sac de voyage où se tenait bien sagement une pile de linge à peine propre et sentant le moisi tout comme cette piaule à bas prix.

- Tu avais raison sur un point, Bobby... Je suis visiblement trop facile à retrouver !

Et alors qu'il allait agripper la poignée de la porte pour quitter la chambrée, une personne toquait avec insistance avant d'annoncer son identité, à savoir celle de la police locale. Alors et en toute logique, Dan ouvrait la porte et tombait nez-à-nez avec un officier de police afro-américain d'une quarantaine d'année, plutôt bien bâti et au regard sévère. La main sur l'arme, ce dernier jetait un rapide coup d’œil comme pour mieux surveiller ses arrières. Las de cette situation, Dan décidait d'attaquer un brin de conversation avec cet intrus inattendu et qu'il comptait bien repousser le plus rapidement possible pour mieux s'échapper...

- Bonsoir, monsieur l'agent. En quoi puis-je vous aidez ?

- Bonsoir, messieurs. Rétorquait le policier. Agent Fox. Vos hum... voisins se sont plaint par rapport à un présumé tapage nocturne.

- Ah bon ? Lâchait un Dan quelque peu provocateur. Navré monsieur l'agent. Désolé pour le dérangement.

- Je ne crois pas... Susurrait l'agent des forces de l'ordre sur un ton à peine audible.

- Je vous demande, pardon ?

D'abord perdu par cette réponse, Dan ne comprit que trop bien la chose. L'Agent Fox démontrait sa véritable nature en affichant une sombre paire de yeux noir. Puis et avec une vitesse inattendue, le démon récupérait son arme de service et menaçait à l'aide de cette dernière, les deux chasseurs.

- Tu vas payer pour Guerre, sale enfoiré !

- Oh bordel de merde... Surenchérissait un Harper, comprenant que trop bien la chose.

A son tour, il fit preuve d'une grande rapidité et refermait la porte d'un coup sec, bloquant le bras du policier démoniaque qui tirait fort malheureusement un coup de feu. Coup de feu qui par chance ne touchait aucune cible hormis un mur avoisinant. Dan maintenait toutefois cette pression afin d'éloigner ce danger. Puis, il reportait son attention sur Bobby Singer qui attendait bien sagement au beau milieu de l'unique pièce à vivre, une quelconque explication à tout ce brouhaha. Mais il ne fallait guère compter sur le jeune homme pour obtenir une excuse valable. Bien au contraire...

- Bobby, ouvre cette putain de fenêtre et barre toi ! Je m'en occupe... VITE !!! Je vais pas pouvoir tenir plus longtemps.

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Mer 12 Aoû - 19:18
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Et si l’eau puait. Alors. Bobby puait l’eau bénite.

Folie ou possession ? Folie ou démon ? Bobby ne savait plus. C’était comme, lui remettre un smartphone dans les mains au vieux barbu !

Il faisait quoi Bobby ?! "Je fais un barbecue." Avait-il envie de lui sortir avec une ironie forte et la gorge serrée à peine desserrée. Il s’était trempé d’eau bénite. Ça aurait pu être de l’huile bénite. Bobby venait de se faire plaquer contre le mur par Dan. Alors, ça sentait l’odeur de la mort, et, Bobby ne trouva pas mieux pour conjurer l'angoisse, que de penser à l’ironie. Mais, il resta silencieux. Dan s’était relevé. Et, il n’était qu’à peu de pas de Bobby. Bobby eut envie de tendre la main pour imposer distance. Il était quelqu’un d’assez réservé et surtout là. Mais, au final, il ne croisa que les bras. Si, Dan n’était pas possédé, alors, il lui arrivait quoi... ? Bobby s’inquiétait.

Bobby afficha un air vraiment, très, très, colérique, à entendre Dan lâcher du Dean, et, là, Bobby se disait, il fallait qu’il y fasse gaffe, Dan, parce que, sur-force ou pas, Bobby finirait par le prendre au col, sur-faible ou pas ! Idjit, Bobby l’était aussi !

Lui tirer dessus ?! Oh non. Il ne fallait pas le tenter ! Ruby l'avait fait. Et, elle l'avait eu, son trou sur son t-shirt. Bobby resta silencieux. Il se refusa. Il se refusa à répondre. Il ne tirera pas sur Dan. Il garda un air colérique. Il avait envie de lui mettre une mandale oui ! Au pire. Mais, Bobby ne frappait pas. Jamais. Dan, il le faisait déjà de lui-même. A vrai dire. Et, ça, d’ailleurs, Bobby en détourna le regard. Dan, agressif envers lui. Bobby en lâcha dans un soupir de lassitude - Arrêtes ça s'il te plait...

Lui rendre service à prendre soin de la chasseuse Alix ?! Pourquoi ? Bobby fronça un sourcil. Il... Il cogita. Pourquoi Alix ? Parmi tous les chasseurs ? Ça sentait mauvais le point commun. Et, pourquoi, "prendre soin" ? Elle n’allait pas bien ?! Et, d'un bon milk-shake, que Bobby boirait bien volontiers, afin de se refroidir le cerveau, on pourrait en ressortir quoi ?! Bobby plissa les yeux sur Dan. Il descella les lèvres. Mais, il scella ses lèvres. Parce que, il leva un sourcil. Dan, il marchait dans les ténèbres. Paraît-il. Bobby afficha un air colérique. Il racontait quoi là ?! Bobby ne demandait bien qu'à le croire. Mais, il ne lui expliquait rien ! C’était l’Acte IV de la pièce de la folle Macbeth ou ?! Bobby fronça un sourcil. Bobby était largué. Et, Dan, il voulait se pendre, aussi, ou ?! Une fois, ses deux-trois trucs de faits ?! Il voulait dire quoi par se retirer ?! Dan remit son t-shirt.
 
Bobby soupira avec discrétion.
Il garda sang-froid. Le faux calme.

Et, il dit, toujours, bras croisés,  
- Dois-je en déduire que toi et Alix, vous vous faites emmerder par la même personne... voire... par le même démon ?  

Mais, Bobby finit par avoir un rire nerveux. A ce que, Dan lui dise qu’il avait raison sur le fait qu'il était facile à retrouver. Bobby lâchait peu de rires nerveux. C’était, de voir, Dan, sale, crade, brisant et se brisant... C'était craquer : Bobby ne pouvait pas l’aider. Comme Dean avec Sam, c’était se sentir impuissant. Mais, s’il avait interdit son fils adoptif de le dire, ce n’était pas pour se le dire. Bobby retrouverait Dan.
Puisque, il était facile à trouver...  

- C’est ça. Barre-toi.

Dit-il noir. Avec, un amer défaitisme. Ça ne lui arrivait pas souvent. Il avait envie de lui balancer, que c’était facile, de dire de prendre soin de quelqu’un, et de s’enfuir, sans essayer, sans persister, soi-même, que de le faire. Et, pourquoi, ne pas s’entraider, à arranger les choses, hein ? Pourquoi Bobby et Dan, avec Dan, ne pourraient-ils pas prendre soin d'Alix ?! Dan, il marchait tant qu’ça dans les ténèbres ?! Parce que, Bobby ne voyait plus qu'ça : Dan tentait d'éloigner les autres de lui-même...? Le défaitisme... comme un dernier appel.  

Et, Dan agrippa la poignée. Et...
- Balls...

Bobby lâcha, lorsqu’il entendit "Agent Fox". Il posa la main sur son visage. Car, il le cacha un peu. C'était un ancien réflexe qui resurgissait : Bobby avait eu des relations avec le FBI... Et, il avait souvent fait son cachotier avec eux... Le vieux resta silencieux. Il tâcha de se faire discret. Tapage nocturne ?! Bobby garda un œil sur le palier. La main, sur le visage, cachant son entaille. Mais, Bobby écarquilla ses propres yeux lorsqu’il vit les yeux noirs. Balls... !

"Guerre" ?! Bobby fusilla du regard Dan avec un regard inquisiteur. "Et, Guerre, tu m'expliques ?!" Aurait-il voulu dire. Mais, Bobby, au final, sursauta sur le fait que Dan eut une rapidité et en ferma la porte. Sérieux, là, Bobby se disait, qu'il fallait qu’il arrête de le faire sans prévenir ! Bobby n’en avait vraiment pas l’habitude et encore moins de la part de Dan. Et, le vieux barbu, n'était pas tout jeune ! Bobby se protégea d’un coup de feu qui ne traversa pas la porte avec un bras qui se leva un peu pour se couvrit de sa fragile humanité.

Et... Eh bien... Bobby attendit... une explication ! Il posa les mains à sa taille. Et, il fusilla du regard. Il lâcha une expiration colérique. Même !

Mais, Dan il lui dit d’ouvrir la fenêtre et de se barrer. Parce qu’il ne pouvait pas tenir longtemps. Bobby le regarda en deux fois.
Il délia ses bras qu’il remit le long du corps.  

- Non. - Non. Répéta-t-il. Démerde-toi. Je ne fais plus rien pour toi. Ce n'est pas ce que tu viens de réclamer de moi ?
- J’trouve que tu t’en sors très bien. Tiens plus longtemps.

Il désigna la fenêtre avec un pouce vers l’arrière.
Qu’un instant. Pour, appuyer ce qu'il allait dire.

- Et, j'te rappelle, que t’es à l’étage. J’sais pas voler. Je n’ai pas de super-pouvoirs moi. J'suis un vieux hein. Et, c’est toi qu’il veut en fait. Il s’en fou de moi. Et, moi, j’pue l’eau bénite. Je ne crains rien. Enfin... J’fais juste une allergie à tes... propos du oh la la je marche dans les ténèbres ! Pour ton information, princesse, t’es pas tout seul pour lutter face à tes ténèbres à la con, idjit ! Je crois que j’ai la gorge qui me serre...

Dit-il en posant la main sur la gorge.
Qu’un instant. Pour, appuyer ce qu'il allait dire.
- C’est grave tu crois ? Ça doit être Guerre. Guerre c’est ça. Ça me reste en travers de la gorge. C’est horrible. Tu ne veux pas regarder ?!  

Ajouta-t-il, alors que, Bobby, il sortit, son colt de sa ceinture. Dan voulait qu’il l’utilise son colt, tout à l’heure, alors, Bobby allait bien finir par le sortir. Il le sortit. Le colt à balles de sels. Car, il ne s’agissait pas du colt de Samuel Colt. Il était dans son salon le colt de Samuel Colt : sous le canapé dans une boîte. Avec, une simplicité ? Avec, un piège oui ! Il aurait dû le prendre le Colt de Samuel. S’il avait su. Il l’aurait testé. Comme ça. Afin de vérifier la réparation de sa belle-fille Ruby...

Bobby, il chargea son colt à balles de sel.  
- Allez. Fais pas chier.

Dit Bobby qui visa la porte. Dan...?
Non. Dan, il voulait le protéger.   
Bobby visa et tira sur le bras du démon "Agent Fox"  

- Et toi, tu portes des lentilles de contacts noires ou ?!

Dit-il en chargeant un deuxième coup.
Le barillet tourna. Clic.
Si jamais le bras insistait que d'entrer...  

- Ça s'voit pas que je discute avec Lady Harper ?! Attends ton tour bordel de merde ! Agent Fox ?! Fox Mulder ?! J’suis trop fan. Mais, désolé, on ne veut pas un autographe. Alors, dégage, ou je te récite du latin !

Il était prévenu.
Et, Bobby aimait bien X-Files.

Bobby était un peu énervé. La goupille de la grenade retirée. Mais, il venait de se faire plaquer, entailler, brusquer, déboussoler... la totale au final ! Et, surtout, il se retrouvait... entouré par deux sur-hommes... Ce qui lui refilait une certaine angoisse... à conjurer donc... par l'ironie.  

Mais, non, toujours pas, il n'allait toujours pas lâcher Dan. Et, en même temps, c'était vrai... qu'il ne savait pas voler... Il se voyait mal passer par la fenêtre... le vieux barbu. Ça lui arrivait pourtant assez souvent... même très souvent... plein de fois durant sa vie de chasseur... mais... tiens... ça lui faisait penser à cette scène du Bon, de la Brute, et du Truand. Et, c'était le Truand, qui passait à la fenêtre. Tiens... Bobby ne savait pas qu'il était un Truand...

Le Colt : pour Dean Winchester.
En attendant, Bobby n'avait qu'une pâle copie.
Ah... c'était peut-être bien un Truand alors...
Mais gentil alors... ou presque...   

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Ven 14 Aoû - 22:49
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Le démon tentait en vain de pénétrer dans la chambrée où se situait Bobby Singer ainsi que Dan Harper. Toutefois la tâche ne s'avérait guère aisée car le plus jeune des chasseurs réussissait plutôt bien à gérer la situation. Mais pour combien de temps ? Il pouvait sentir, qu'il perdait petit-à-petit, du terrain et ne tarderait point à céder sous les assauts répétés de la menace démoniaque. Et alors que nos deux amis auraient pu s'allier pour en finir rapidement avec l'intrus inattendu, voilà que le barbu continuait le blabla comme si de rien, n'était. Harper crut rêver mais hélas, tout ceci était bien réel...

- Sérieux, Bobby ? Lâchait-il avec désinvolture. Tu comptes poursuivre, là, maintenant ?

Le vieil homme fusillait du regard son acolyte attendant une quelconque réponse à ses précédentes interrogations. Dan ne put s'empêcher de lâcher un profond soupir.

- P-Putain... Indiquait-il, sachant qu'il ne tiendrait plus longtemps, cette maudite porte. J'ai vaincu le cavalier de l'apocalypse Guerre. Ses enfoirés de frères sont après moi, dorénavant ! Alors oui, suis dans la merde noire...

Le Barbu demeurait un moment fort silencieux mais ne tardait point à récupérer son Colt pour ouvrir le feu sur le bras du démon qui continuait de se débattre à travers le chambranle de la porte. Cependant une balle ne semblait suffire et Bobby en tirait une seconde, au même endroit. Cette dernière fut radicale et calma quelque peu la hargne de l'Agent Fox. Profitant de cet avantage, Harper donnait un violent coup de rein sur la maigre porte en bois qui retrouvait son usage premier, en se refermant dans un brouhaha de tout les diables. Le traqueur au cœur de glace enclenchait alors le verrou et se précipitait en direction de son sac à dos pour en récupérer un imposant paquet de sel. Les minéraux chutaient lourdement les uns après les autres et formaient ce qui semblait être une ligne droite quasi-parfaite. Le sel engouffrait des centimètres de plancher et s'apprêtait à accomplir la tâche imposée. Le plan B allait touchait à son terme quand soudainement la porte volait en éclat, faisant tomber à la renverse notre pauvre ami...

- Je vais vous crever... Précisait une voix rauque comme énervé.

Le démon pénétrait dorénavant dans la chambre. D'un simple geste de la main, il envoyait valser dans les airs un Dan Harper déjà groggy puis s'attardait sur Bobby Singer. Usant encore de ses pouvoirs, l'être maléfique expédiait le vieil homme contre un mur avoisinant et maintenait la pression. Puis, il s'approchait de ce dernier, lui offrant un terrifiant sourire de carnassier. L'heure de la vengeance avait sonnée...

- Tu es le premier, papy ! Murmurait le démon.

L'ennemi ne tardait point à mettre ses menaces à exécution et sortait d'on ne sait où, une matraque télescopique. Une fois déployée, il en fit rapidement usage, en assénant un terrifiant coup au niveau du genou droit. Le Barbu ne put s'empêcher de hurler de douleur, acte qui eut le mérite de réveiller la Sombre Bête qui sommeillait dans les entrailles de la forteresse Harper. Ce dernier se relevait alors, avec une certaine agilité et menaçait à nouveau, le démon, d'une voix inquiétante.

- Lâche le, sale fils de pute ! C'est entre toi et moi...

Puis et sans crier garde, Dan se ruait sur la menace démoniaque. Il agrippait ce dernier au niveau de la taille et l'amenait vers l'arrière avant de traverser l'unique fenêtre de la chambrée dans un fracas terrifiant. La chute fut heureusement assez courte -chambre au deuxième étage- mais fort malheureusement les deux adversaires chutaient lourdement sur une benne à verre avant d'embrasser à nouveau le bitume.

- Humpff... B-Bordel de merde... Susurrait un Dan à la vue troublée. B-Bobby, tu v-vas b-bien ?

Cependant aucune réponse ne lui vint aux oreilles car le démon s'était déjà jeté sur lui, encore une fois. L'agent Fox étranglait avec une rare haine sa proie qui semblait manquait d'air. Et alors que le peu de vie qui lui restait semblait s'enfuir, il aperçut à quelques pauvres centimètres de là, la matraque utilisée voilà peu, sur Bobby. Tendant le bras dans un ultime effort, Harper fut récompensé et n'hésita pas à s'en servir avec une rare violence. Il appliquait la première attaque en plein milieu du visage de sa victime qui n'eut d'autre choix que de stopper son agression. Profitant de cet avantage, Dan retournait la situation et inversait les rôles. Tout comme il laissa le volant à la violente créature qui habitait son esprit. A l'aide de son arme, il fracassait la tête du démon, envoyant une flopée de sang à tout-va. Il continuait à frapper encore et toujours, ne pouvant plus s'arrêter, ivre de colère...

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Dim 16 Aoû - 21:23
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Dan avait vaincu le cavalier de l’apocalypse "Guerre".
Et, c’était, une excellente nouvelle que de l’apprendre. Ça voulait dire que, sur les quatre probables, s’il y en avait bien quatre comme le disait la Bible, car, la Bible n’était qu’une source parmi d’autres, il y en avait un de moins, et alors, plus que trois ! Mais, Dan était dans le pétrin à cause de cette victoire...

- Eh bah... tu n’pouvais pas l’dire avant ?!

Répondit Bobby sur de la mauvaise foi. Sur, un ton, moins colérique, et, plus gêné, mais, toujours, assez nerveux. Avec, maladresse alors.  

Et, Bobby tira une première balle puis une deuxième balle, sur le bras du démon Fox. Dan enchaîna à fermer avec violence la porte et enclencher le verrou. Bobby put souffler un peu. Il reprit, sang-froid. Il rangea son colt à la ceinture. Dan récupéra un paquet de sel. Il en fit une ligne. Ligne, en longueur et en masse. Bobby le regarda faire. Ce n’était pas le moment, mais, il avait envie de lui dire, de le féliciter, doux et admiratif, pour "Guerre"... Bobby n'en dévoila qu'un regard... admiratif pour Dan. Mais, il ne resta que sur la réserve. Il n’osa pas verbaliser. Il laissa faire Dan : inutile de s’interposer. Ce serait, le gêner. Alors que, il gérait. Mais, Dan fut interrompu par la porte qui vola en éclats et par le retour du démon. Ce dernier, éjecta Dan.

Bobby s'apprêta à ressortir son colt, mais, pas assez à temps, qu’il fut déjà expédié à son tour sans avoir eu le temps de sortir son arme. Une fois n'était pas coutume, le vieux avait fini plaqué contre le mur, mais aussi, tenu, tenu et retenu prisonnier, par le démon et sa télékinésie. Bobby grimaça.

Et, le démon sortit une matraque télescopique. Bobby observa le démon, s’avancer avec. Bobby tenait, un regard, ferme et assuré, malgré la situation... assez critique. Oh, on disait, que c'était une arme non létale... la matraque... non... ?! Mais, il grimaça. Car, il se doutait bien que, il allait souffrir... ! Mais, Bobby se disait, que, Dan était libre de l'emprise de Fox, qu'il était à l’abri de ce démon... Et, alors, cela suffisait à Bobby, pour tenir face à ce démon ! Balls...

Fox lui plaça un bon coup au genou droit. Bobby, qui avait anticipé en serrant les dents, prêt à n’exprimer qu’une souffrance entre le gémis et le cri de douleur, lâcha, malgré tout, car, le genou, et son articulation, lui firent trop mal et très mal, un hurlement de douleur. Il desserra les dents à l'exprimer.

Et, de là, tout se passa très vite. Bobby baissant le regard, de douleur, n’eut pas le temps de bien voir, mais, il entendit, il entendit, une ruade qui brisa la fenêtre en fracas. Et, Dan, le protéger. Bobby, inquiet, très inquiet, se tenant le genou, en boitant, alla à la fenêtre, s'y rendit aussitôt, et, posa sur le rebord, ses mains dessus, pour chercher à voir, casquette bien à l’extérieur, par la fenêtre.

Il vit Dan, sur le bitume. Et, il entrouvrit les lèvres, jusqu’à crier.
- Dan ! Cria-t-il inquiet.

Il ne répondit pas à Dan s'il allait bien. Bobby, trop préoccupé si lui-même Dan allait bien. Le démon se jeta sur Dan. Fox sur lui. Bobby, ne voyait pas bien, mais, il l’étranglait. Il pouvait le deviner. Bobby, serra le rebord de fenêtre. Il sortit son colt de nouveau, qui, n’avait plus que, non pas quatre mais trois coups, car, Bobby avait souvent une chambre de vide. Manie de, vieux chasseur. Mais, à peine sortit–il son colt, et posa-t-il le canon sur le bras pour mieux viser avec le chien, que Dan renversa la mise. Dan, sur Fox désormais, avec la matraque. Il avait dû la récupérer. Et, à mesure de la scène, si violente, Bobby resta sous le choc... halluciné... par les coups répétés de Dan... Dan qui, explosa la tête du démon... à coups de matraque... jusqu'à réduire la tête du démon en chair et en sang...  

Bobby vira le visage, et, passa son col de veste de chasse sur la bouche ainsi que son nez, le tenant ce col, de la main libre du colt. Il se laissa, s’adosser sous le dessous de fenêtre, et s’assoir par terre. Il ne prêta pas garde aux éclats de verre avec lesquels il aurait pu se couper.

Il eut un haut de cœur. Car, c’était Dan, qui, avait, un élan... si violent... même sur un démon... la scène... restait... si violente... et l'attitude de Dan... si inhumaine... Bobby ne savait que faire. Il aurait été au même niveau que lui... Il aurait peut-être eu la stupidité de tenter de retenir Dan. Il sera la poignée de son colt et la desserra soudain. Puis, il se releva. Enfin, il s’aida d’une main, qui, flirta avec des éclats de verre, mais, Bobby fit assez attention. Car, il était quelqu’un de prudent malgré tout, malgré l’action. Il prit son genou. Il prit sur lui pour la douleur. Il prit l’ascenseur. Il sortit sur la rue. Il avança, un peu boiteux.

- Dan... ?

Appela-t-il, dans l’obscurité, son colt, à la main, n’ayant pas pris le temps de le ranger, mais, le canon, pointé vers le sol, car, le bras, si frappé et choqué, par la scène... Et, l’autre bras, courbé sur lui-même, pour s’équilibrer, d’un genou en piteux état. Il sera son colt. Car, Bobby avait bonne poigne. Il cherchait à percer dans l’obscurité de la nuit mais... il plissa les yeux en vain... Bobby, malgré la scène, se demanda, surtout si, Dan allait bien...

- Dan, tu vas b... bien ?

Chercha-t-il à savoir. Et, alors, doux et inquiet. Dan, si ciblé, par tant d’ennemis... il semblerait... Bobby mesurait bien... la chose... que de rester auprès de lui... c’était le risque que ce genre de chose se reproduise... Ce qui était mauvais... mais... pas que pour celui qui l'accompagnait... mais... bien aussi... pour Dan lui-même... qui devenait... un... un enragé...

Bobby, pour l'heure, se préoccupait surtout de savoir, si Dan allait bien, mais, ne put que zyeuter, corps du démon. La tête explosée. Ici et là, de plus près. Il en avait vu plein, dans sa vie de chasseur... mais...


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Dim 30 Aoû - 18:47
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A califourchon sur le démon, Harper laissait libre court à une certaine colère enfouie. La matraque ne cessait d'effectuer un nombre d'aller-retour incalculable, envoyant une flopée inquiétante de sang et autre résidu organique à chaque passage. Petit à petit, le visage de l'agent Fox s'effaçait et finissait par laissait place à une énorme bouillie indescriptible. Mais la haine fut-elle, que ce triste spectacle prit fin au bout de ce qui semblait être une éternité. L'homme lâchait dans un premier temps la matraque qui roulait le long du bitume et stoppait sa folle course contre un sac poubelle puis prenait le temps de respirer à grande bouffée. La Bête qui sommeillait en lui, n'arrêtait pas quant à elle de rire à gorge déployée face à ce méfait Ô combien excitant voir jouissif. L'homme quittait alors sa précédente position et prenait appui contre la benne à verre, afin de mieux contemplait la pleine lune qui avait admirée avec plaisir, tout cela.

Toutefois, le calme apparent fut bien vite balayé quand Bobby débarquait à son tour, en trombe. Dan ne lui accordait que peu d'importance. Néanmoins, il pouvait sentir -malgré le fait qu'il tournait le dos à son interlocuteur- que le vieil homme fixait ce qui semblait rester de l'officier de police. L'inquiétude devait à coup sûr, être son premier ressenti. Et à juste cause... Mais le traqueur au cœur de glace n'avait que faire de ses impressions. Il comprenait parfaitement bien, que tout ceci partait d'un bon sentiment mais ceci avait à présent une saveur bien amère voir dégoûtante. Le Dan gentil sous tout rapport n'était plus que l'ombre de lui-même et laissait place à une sombre créature, avide de sang, apportant l'infâme Mort dans son sillage. Il était grand temps que Bobby comprenne cela. Il ne pouvait rien faire pour arranger tout cela. La marche arrière n'était plus une option envisageable depuis fort longtemps...

- Je vais bien, Bobby... Mais tu ferais bien mieux de partir... Indiquait Harper, d'une voix mystérieuse.

L'homme lâchait son précédent appui et avançait de quelques malheureux pas, tout en boitant de la jambe gauche où se situait encore quelques débris de verre, dû à la fenêtre. La lune semblait si belle en cette douce nuit. D'une rondeur quasi-magnifique et affichant une robe blanchâtre somptueuse.

- J'étais ravi de te revoir, depuis le temps. Sincèrement, ravi.

Avec une certaine difficulté l'homme marchait et ne tardait point à se faire dévorer par les ténèbres environnants, telle une ombre dans la nuit. Laissant seul Bobby, avec une bien triste réalité. La vie pouvait parfois être cruelle et amenait dans une certaine folie, des gens qui vous étaient proches. Difficile à accepter pour certains mais malheureusement ainsi en décider le Destin. Il y avait bien longtemps que le malheureux Dan avait quitté une voie lumineuse pour atterrir dans un dédale labyrinthique recouvert par un voile fort obscur comme inquiétant.
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