III.04. Vampire and Hunter ?! Balls ! [Feat. Mia]
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III.04. Vampire and Hunter ?! Balls ! [Feat. Mia]

Mer 1 Juil - 2:00
Invité
Anonymous
Invité


Années 9O-93.

Bobby avec des années en moins, alors, avec aussi, un peu de bide en moins. Mais, il n’avait jamais eu non plus un corps d’athlète pour autant. Sauf si, on estimait, que boire de la bière était un sport, et le bide alors, le bide d’un sportif. Au final : tout était relatif !

Bobby avait, toujours, une casquette, bien là où elle était, c'est-à-dire, sur le dessus de la tête, et jamais ailleurs. Et, il avait, toujours, des poils. Peut-être un peu moins barbu. Il n’avait pourtant pas de lycanthropie. C'était comme ça. Il était du genre poilu. Il était aussi un peu plus "con"", parce que, la jeunesse, elle allait souvent de pair avec l'idiotie, quelque part – n’est-ce pas Bobby ?

Il s’était rendu au motel ce soir là. En solo. En une chambre simple. La simplicité, comme toujours. Il était seul et, ça, ça c’était assez récent. Il avait toujours chassé avec Rufus, jusque là. Mais, Rufus et lui, ça ne collait plus. Rien à en dire. Bobby voulait se vider la tête avec ça. Assis sur le lit, passant la main sur le visage, le front jusqu’au menton, il finit par se lever, et, se rendit au mini-frigo de la chambre. Bien sûr : pas d’alcool ! Il se demandait même pourquoi il avait diable perdu du temps à ouvrir ce maudit frigo...

Alors, il sortit du motel, pour une épicerie de rue, encore ouverte, même tard le soir. Il s’acheta des bières. Machinal, il se rendit à la caisse, et donna la monnaie. C’était comme si, le prix, il le connaissait par cœur. Bobby n’était pas là. Il était avec Rufus. Sauf que, Rufus, il n’était pas là. Il prit, cependant, à la caisse, le journal des nouvelles locales, en un réflexe de dernière minute. Il ajouta la monnaie. Et, il fila.

Bobby remonta dans sa chambre de motel. Il décapsula une bière et sortit un verre. Les gestes calmes, et, surtout, froids. Il versa l’alcool. Il but une bonne gorgée. Il grimaça un peu : pas la meilleure bière qu'il ait bue...! Il alla chercher, dans ses affaires, un journal, quelque peu abîmé, avec une couverture en cuir. Il s’assit à la table. Il sortit un stylo. Et, il s’apprêta à écrire une entrée. Mais, la page resta vierge. Il but alors, de nouveau, un coup, pour se rincer l’esprit. Cette histoire était encore trop fraîche pour se poser sur le papier. Il jeta le stylo sur le journal. Il retira et remit sa casquette sans trop la décoller de son crâne. Il avait un peu plus de cheveux à cette époque. Dean et Sam, trop jeunes, ne lui en avaient pas encore trop fait perdre.

Il prit le journal des nouvelles locales. Il traînait sur la table. Bobby alluma la télévision de la télécommande, et, alors, la chaîne des news, toujours, les news locales. Il cherchait de quoi chasser. Il laissa la télévision radoter ses conneries. Il se leva, toujours en consultant le journal, et se dirigea vers la fenêtre de sa chambre. Il eut un regard rapide : histoire de surveiller les environs.  Non : il n’attendait pas à ce que Rufus vienne se pointer ! Ce n'était qu'un regard discret de chasseur. Il y avait, en bas, un peu plus loin, son van. Et, d’ailleurs, Bobby était en train de se demander, s’il allait vraiment continuer à rouler, de villes en villes, ou s’il n’allait pas, pas arrêter mais, à quoi ça servait, bordel, de rouler, comme un con, en solo ?! En fait, il était peut-être trop sociable, et, défaut ou qualité pour un chasseur, il ne savait plus. Bobby replia le journal. Il le déposa sur la table en passant. Et, il alla boire un peu plus de bière...

Il resta debout, une main gauche dans une poche de jean, à regarder les informations, le verre à la main droite. Il regarda un peu plus tard sa montre, sortant main de sa poche. Il était 23h passé. Oui, évident, puisqu’il se tapait les infos de la nuit... ! Il se demandait même pourquoi il regardait sa montre comme un con. Il n’avait pas sommeil. Il n’avait rien sur le feu. Une soirée bien chiante en perspective. Alors, n’importe quoi, même un petit soupçon à la con, il cherchait, pour se mettre en chasse au plus vite, peut-être même, trop vite d’ailleurs. Bobby plissa un peu les yeux lorsqu’il vit une forte activité d’incendies. Mais bon... c’était l’été... ! Il reposa son verre sur la table. Il laissa tourner, encore, la télévision. Il avait, à sa ceinture, son colt. Et, il n’allait pas y bouger, très bien là où il était, à la ceinture du chasseur. Bobby aimait voyager à la fois léger et pas léger : il sortit du dessous du lit, un sac plus important. Il l’ouvrit. Avant de poursuivre, il se rendit à la salle de bain, alluma la lumière au passage, et, alla pisser, parce que, la bière, ça donnait envie de pisser, puis, après s’être lavé les mains quand même, il prit une pâte de dentifrice sur le doigt, et se brossa les dents avec, prenant ensuite de l’eau en bouche, et crachant dans le lavabo. Il revint, ensuite, dans la chambre, en éteignant la lumière, de son autre main, le tout, la porte, bel et bien, ouverte.  

Il s’assit sur le lit, près du sac, finissant de nettoyer, à l’arrache, ses dents, toujours de son doigt. Il essuya ce doigt, sans aucune classe, sur sa veste légère de chasse ouverte, une veste kaki ouverte sur une chemise à carreaux. Il prit un couteau de chasse du sac, qu’il sortit, lui et sa lame de son fourreau, afin de vérifier un peu l’état de la bête, et le rangea de nouveau dans le sac. Il prit son fusil de chasse, et, se mit à le démonter, parce que, le fusil, lui, il avait besoin d’un petit brin de toilette, pensait Bobby. Il s’exécuta, studieux et en silence. Il préférait encore nettoyer ses armes que sa propre tronche... !

Il n’avait pas très faim ce soir. L’alcool allait suffire à le nourrir. Rien, aucun soupir, à nettoyer ses armes, et écouter les news à la télévision – son esprit déjà en chasse, concentré sur une prochaine chasse. Il nettoya avec un tissu son fusil. Il ne souffla jamais. Il n'approcha que son regard. Il était fort heureux, que, même avec l’âge, Bobby n’avait pas perdu en vue. En même temps, ce n’était pas un mécanicien, qui avait peu d’études à son actif, qui allait se bousiller les yeux sur des bouquins... ! Pourtant, à cette époque déjà, Bobby lisait beaucoup, enfin, se documentait, pour les chasses.

Sur son journal, Bobby avait noté, "les règles", les règles que lui avait enseignées Rufus, et, des règles qu’ils avaient appris ensemble aussi. Du style, des règles sur ces saletés de vampires, qu’ils avaient chassés ensemble. Il y avait encore des nids dans pas mal de coins. Putain, dire que, Bobby, il partait en solo. Et, au final, ça ne le stressait pas, parce que, peut-être qu’il n’avait pas eu le temps de se le dire. Pourtant, comment chasser du vampire en solo, hein ? Alors, qu’en général, ils "non-vivaient" en tribu ? Et, sans se dire aussi, que, peut-être que si lui restait en vie, Bobby, ayant vu pas mal de ses amis mourir, c’était parce qu’il n’avait jamais été vraiment seul, toujours prêt à coopérer, au contraire de ces chasseurs un peu psychorigides, obsédés sur leur truc, quitte à s'y tuer à la tâche. Ah, comme ce bon vieux Winchester... !?

Devrait-il recontacter John... ? Non ! Que dal. Pas lui ! Il serait du style à balancer : "J’te l’avais dit". Ouais, il serait du style à critiquer, pensait Bobby, ou, à ramener le truc à lui, à lui et son expérience, parce que, le pire, c’était qu’il pourrait, et, qu’il aurait raison...! Et, Bobby, il aurait juste envie alors, de lui coller un pain, même s'il ne le ferait pas, mais, par téléphone, ça restait chose compliquée, de toute manière. Non, ce n’était pas ni le moment pour ça, ni le moment d’entendre, de John, "Hé, t’es pas leur père, Bobby, alors, pourquoi tu me fais chier à m’appeler, pour me filer des conseils, hein ?!". Parce que... Parce que John, à chasser du démon, au lieu de s’occuper de ses gosses... ! S’il avait eu des fils, Bobby, il... ! Ouais... peut-être qu’il aurait fait pareil ou... peut-être... peut-être aussi, que... qu'il passerait juste un coup de téléphone, et ouais, il ferait la morale, parce que, parce que ça occupait, et qu'il voulait, juste savoir si tout allait bien...! Mais non !

Bobby chargea son fusil de chasse. Il eut un regard pour la porte. Elle paraissait bien fermée. Bobby remit le fusil dans le sac. Il vérifia les munitions. Il compta. Il se dit que ce serait pas mal de refaire le plein. Être de nouveau en solo... c’est encore plus la parano ! Quoi que, Bobby se sentait moins bon, là-dessus, veillant plus aux culs des autres, qu’à son propre cul ! Ça allait être long, pensait Bobby. Mais, hors de question d’aller revoir Rufus ! En fait, hors de question de voir quelqu’un ! Ni John, ni Rufus ! Il les adorait. Mais, pas là.

Il ne savait pas, à l’époque, que faire la gueule, ça gâchait du temps, du temps précieux. Et, peut-être même que, plus vieux aussi, il ne le saurait pas plus, à vrai dire. Non, il allait rester là, et passer aucun coup de téléphone. Sans savoir, que, plus tard, il passerait la plupart du temps dessus, sur plusieurs téléphones, d’autres chasseurs au bout du fil, en général. Mais, là, c’était, hors de question. Une autre époque. Si, il avait eu des regards partout, en chasseur aguerri, il n’avait pas eu, un seul regard pour le téléphone de la chambre. La différence entre le Bobby des années 90-93, et des années futures, elle était peut-être là. On se ne rendait pas compte, pensait Bobby, à quel point, les chasseurs passaient leur temps au téléphone, entre eux, et, que, à ne pas en avoir un seul regard pour un téléphone, était signe simple, que, ça n'allait pas. Bobby le savait, mais, il ne voulait pas se l'avouer.

Il gueulait déjà à lui même, "passer le mot", ce n'était pourtant pas compliqué, bordel. Les infos, elles devaient circuler, qu’il dirait, avant qu’il ne soit trop tard, sinon, bordel, on n’avançait pas, qu’il râlerait. Là, il avait pourtant, envie de merder, lui seul savait pourquoi, et, il ne s’écouterait même pas lui-même. Le chasseur, qu’il ne voulait pas devenir, se présentait là. Il savait, qu’un jour ou l’autre, il allait finir par y arriver : partir en solo, et, ne rien dire, sans un coup de téléphone. Ça avait été trop simple, peut-être, que de suivre Rufus, après la mort de Karen, sans jamais se retrouver seul, seul face à soi-même, seul à la chasse. Mais, Bobby, toujours positif au final, se disait que, forcément, ça allait le faire. Pourquoi diable ça ne le ferait pas ?

Il éteignit la lumière. La télévision en faisait assez. Oui, ça le ferait...!
Dim 16 Aoû - 14:38
Invité
Anonymous
Invité

Bobby Singer ∞ Mia Hopkins
III.04 - Vampire and Hunter ?! Balls ! .

Un visage dans la foule, souvenir du passé et signe de grand danger, Mia savait qu'elle était désormais traquée. Ce visage, elle l'aurait reconnu entre mille, il s'agissait de l'un de ses anciens compagnons de chasse, Jacob, un vampire aux côtés duquel elle avait arraché tant de vies. Un vampire qu'elle avait trahi en assassinant son créateur mais aussi et surtout le leader de leur nid. Au moment même où Mia lui avait ôté la vie, elle avait su que le reste du nid la traquerait pour obtenir vengeance mais à l'époque, elle n'était plus sûre de vouloir continuer à vivre alors elle n'avait pas hésité. Depuis, les choses avaient bien changé et ce soir là, Mia était bien décidée à ne pas mourir. N'étant pas du genre à fuir face au danger, la vampire avait commencé à se préparer psychologiquement à l'affrontement quand soudain le regard de Jacob avait croisé le sien. Téméraire, la chasseuse avait soutenu le regard du vampire mais lorsque ce dernier avait esquissé un large sourire, elle avait immédiatement compris qu'il ne devait pas être seul. Mia s'était alors retournée dans la seconde, dans l'espoir de contrecarrer celui ou celle qui se terrait derrière elle. Mais au moment même où elle s'était retournée, une lame aiguisée s'était enfoncée entre ses côtes. Rien de bien méchant pour un vampire me direz vous... sauf que cette lame avait été préalablement recouverte de sang de mort, un véritable poison pour les vampires.

Il n'avait fallu que quelques secondes à la fièvre pour s'emparer de Mia qui avait senti ses jambes céder sous son poids. Rattrapée par le vampire qui lui avait infligé cette blessure, elle avait perdu connaissance dans ses bras. Lorsqu'elle s'était réveillée, la chasseuse était ligotée à une chaise au beau milieu de ce qui ressemblait à un entrepôt abandonné. Une pensée bien sombre avait alors traversé son esprit. Si elle était toujours en vie, cela ne pouvait signifier qu'une seule chose, ses tortionnaires avaient bien l'intention de la faire souffrir avant le coup de grâce. Et Mia ne s'était pas trompée, durant plusieurs jours, elle avait été privée de sang et soumise à d’infâmes tortures. Délire ou dernier éclair de lucidité, elle se disait que cela était sa punition pour tous les pêchés qu'elle avait commis. Elle avait même réussi à se convaincre qu'elle avait mérité ce déferlement de violence. Mia avait rapidement cessé de lutter et attendait tout simplement la délivrance du dernier voyage. Et alors qu'elle ne l'espérait plus, une opportunité s'était offerte à elle. Cela avait eu l'effet d'un électrochoc sur Mia, réveillant son instinct de survie.

L'un des sous fifres de Jacob était venu lui injecter sa dose quotidienne de sang de mort. Les autres jours, ils étaient toujours deux à venir s'occuper d'elle mais cette fois, il était seul. Mia y avait vu l'occasion, peut être unique de s'enfuir. Elle avait alors fait mine de perdre connaissance. Le vampire, visiblement novice, c'était la première fois qu'elle voyait son visage, avait alors posé la seringue pour tenter de réveiller Mia. Malheureusement pour lui, il s'était rapproché beaucoup trop près de la jeune femme qui avait profité de ces quelques secondes d'inattention pour planter ses crocs dans la jugulaire du vampire. Ce n'était pas du sang humain mais elle en avait bu assez pour reprendre quelques forces. Le vampire, sous le choc, avait basculé en arrière, s'écroulant sur le sol. Puisant dans ses dernières ressources et bénéficiant du sang frais de vampire qui coulait désormais dans ses veines, Mia avait réussi à se libérer de ses entraves. Et avant même que le sbire n'ait eu le temps de comprendre ce qui était entrain de lui arriver, Mia lui avait arraché la tête mettant un terme à sa médiocre existence.

La course contre la montre était amorcée, affaiblie et en manque, Mia avait tout de même réussit à s'enfuir. Sur le bord de la route, un routier s'était arrêté, très certainement inquiet pour cette jeune femme qui titubait seule dans la nuit. La chasseuse ne s'était pas faite priée pour monter à bord du camion. Elle avait alors gardé le silence face aux nombreuses questions du chauffeur, se concentrant pour ne pas se jeter sur lui et le vider de son sang. Cela faisait plus d'un an que la vampire ne s'était pas nourri sur un humain, le sevrage avait été long et douloureux mais elle tenait à garder cette ligne de conduite, sa rédemption en dépendait. La route avait donc été très longue mais la force de détermination de Mia avait préservé la vie de ce routier. La vampire lui avait alors demandé de ne pas la conduire à l'hôpital mais de la laisser près du motel où elle séjournait avant d'avoir été enlevée. Le routier avait lourdement insisté pour l'amener aux urgences mais lorsque Mia lui avait montré ses crocs, il avait rapidement accédé à sa requête.

Plus faible que jamais, Mia avait titubé jusqu'à sa chambre de motel, observant constamment les alentours pour s'assurer que personne ne la suivait. Tant bien que mal, elle avait finalement réussi à entrer dans sa chambre. Après avoir verrouillé sa porte, elle s'était précipité vers le réfrigérateur qui contenait son stock de poches de sang. Mia avait réservé cette chambre pour deux semaines, précisant bien qu'elle ne voulait pas qu'une femme de ménage s'en occupe. Elle avait bien fait si non adieu ses réserves de sang frais. Et tel un prédateur affamé, elle avait vidé ses poches de sang en quelques minutes. Un sentiment étrange s'était alors emparé d'elle, elle avait l'impression de planer comme un toxicomane venant de prendre sa dose. Ses blessures avaient alors commencé à se refermer et une sensation de puissance l'avait envahi. Pour la première fois depuis longtemps, elle prenait une nouvelle fois conscience du monstre qui était tapis au plus profond d'elle. Mia savait qu'elle devait rapidement retomber sur Terre pour ne pas sombrer. Littéralement recouverte de sang, le sien, celui du sbire et celui qu'elle venait de boire, la chasseuse avait décidé de prendre une douche. Cela lui permettrait également de se ressaisir et de retrouver tous ses esprits.

Deux heures plus tard, alors que la nuit était toujours maîtresse des lieux, Mia n'arrivait toujours pas à trouver le sommeil. Elle savait que tôt ou tard, ils la retrouveraient et malheureusement pour elle, cela avait été bien plus rapide qu'elle ne l'avait pensé. Trois vampires, dont Jacob, étaient là, prêts à en découdre. Et pour mettre toutes les chances de leur côté, ils avaient plongé le motel dans le noir, coupant l'électricité. Requinquée et ivre de colère, Mia était prête à les accueillir. Si seulement elle avait su qu'un autre chasseur était là, à quelques portes de la sienne...

code by Silver Lungs
Dim 16 Aoû - 19:54
Invité
Anonymous
Invité

Bobby, à l’époque, dans les 38 ans, il avait son petit charme. Il était même, peut-être bien beau gosse. Ça, il ne le savait pas trop. Mais, il avait, quand même, le sale petit caractère avec... ! Bobby n'avait jamais eu une bonne image de lui. Il se disait que, Karen, avait bien dû se marier avec le minimum syndical. Et, lorsqu'il disait ça à Karen, pour plaisanter, elle en était brisée, en lui demandant, s'il se rendait compte de ce qu'il disait, derrière cet humour cru. Et, Bobby, ne répondait rien. Gêné, et fuyant, il l'embrassait sur la joue, et, s'en allait réparer des voitures. Bobby, en plus jeune, avec, bien plus d'énergie... Il était pire que le vieux... peut-être bien...

Singer avait laissé la télévision allumée. Une sorte de, petite veilleuse. Pas que, il avait peur du noir, mais, il aimait bien regarder les informations. Et, il n'avait pas sommeil. Il ruminait, déjà, ronchon à l’époque. Et, en nettoyant ses dents au fil dentaire. Un truc, charmant en somme. Mais, c’était fou ce qu’on pouvait faire avec du fil dentaire assez long... ! Il ne fallait, jamais sous-estimer du fil dentaire. Et, encore moins, une petite cuillère. Mais, de toute façon, Bobby mangeait souvent avec les doigts. Déjà, à l’époque, des chips au wasabi, et, c’était bien pour ça, qu’il finissait là de se brosser les dents, au fil dentaire donc.

Avec Rufus, ils s'étaient séparés. Mais, en fait, c’était de sa faute, à Bobby. Enfin... Bobby se disait que c'était de sa faute. Et, au lieu de le verbaliser, il s'était barré. Ils n'avaient, Rufus et Bobby, pas vraiment pris le temps de se parler. Le contraire, aurait été à vrai dire étonnant, surtout, avec ce maladroit Bobby. Mais, Bob, comme Rufus l’appelait souvent, il n’attendait qu’ça, pourtant, de revoir la caisse de Rufus par la fenêtre, là, se garer en bas du motel, où, Bob créchait... ou... ou pas... ! Bob, il finirait par s'engueuler avec Rufus...! Un peu, comme, avec John Winchester... Comme si, c'était... un moyen de communication... Certes, assez casse-gueule...! Mais, on faisait avec c'qu'on avait ! Alors, non, il ne s'était toujours pas décidé à téléphoner.

"Rule One : It is what it looks like  "

A l'époque et toujours. Bobby était encore en duo avec Rufus. On avait prétendu que les nids de vampires avaient diminué, voire, que les vampires étaient en voie d’extinction. Alors, avec Rufus, Bobby avait parié sur un Wendigo, à la vue de plusieurs égorgés avec du sang coagulant. Bobby, avec assurance, son fusil à deux coups sur une épaule, et, son colt à six coups, à la ceinture. Armes qui, déjà à l'époque, il affectionnait. Rufus avait dit, « C’est c’que ça ressemble ». Et, Bob, avait plissé les yeux. « Vamp' ? » Il ne fallait, que, se baser sur les faits, et, pas autre chose. Les vamps', pas effrayés par les croix, qui avaient des reflets, assez nocturnes mais ne brûlaient pas non plus au soleil, qui n'avaient pas besoin d’invitation pour rentrer, pas tuables par un coup dans le cœur... non... Il fallait les décapiter : séparer leur tête de leur corps.... ! Et, là, on avait plus que le droit d'user de son imagination.

Et, soudain, la télévision se coupa. Juste. Comme ça. Bob leva un sourcil, fusillant du regard la télévision. Alors, elle, d'où, mais alors, d'où avait-elle droit de s’éteindre, au juste ?! Il fallait qu’on lui explique là. Il tendit le bras, flemmard, vers l’interrupteur, près du lit de sa chambre, afin de vérifier qu’il y avait encore de la lumière. Mais, la lumière ne s’alluma pas. « Balls... » Soupira-t-il.

Alors, toujours sur son pieu, il tâtonna, et, prit son sac en bout de doigts, qui était près de lui, puisque, il avait décidé de veiller avec ses armes, comme d’habitude. Et, il en retira une lampe torche, qu'il alluma donc. En, tapant un peu dessus, parce que, les piles devaient être un peu usées. La lampe s’alluma. Il se leva. Le chasseur prit son couteau, et, de base, toujours, il avait son colt à la ceinture. Et, aussi, il garda son fil dentaire bien trop long en main.  

Fair enough
Ça pouvait toujours servir...  

Il sortit, de sa chambre, pieds nus, puisqu’il était sur son lit à la base, mais, habillé, quand même, car il ne s’était pas déshabillé, encore. Et, il marcha, discret, que de quelques pas, avec sa lampe de torche, qu’il ne vira que sur le sol et près de lui, pour ne pas la déclarer et se déclarer. Et, il l’éteignit d'ailleurs, cette lumière, ayant mémorisé les contours du couloir, en le longeant et en flirtant avec le mur d'une main. Et ce, dans la nuit noire. Bob, avec prudence. Et, son colt et son couteau à la ceinture, sans arme que son fil dentaire et sa lampe torche éteinte. Car, des deux, entre Rufus et Bob, c'était Rufus qui dégainait en premier. Bobby : un support. Et, puis, à la base, il voulait se rendre au guichet du motel... Il progressa ainsi, jusqu’à une porte, puis, un autre, puis une autre...

Spoiler:
Dim 16 Aoû - 21:51
Invité
Anonymous
Invité

Seule dans sa chambre, Mia était complètement rétablie. Elle avait ingurgité tellement de sang frais qu'elle avait l'impression d'avoir la force de mille hommes. Il n'en était bien évidemment rien mais elle avait tout de même l'étrange sensation qu'elle pourrait soulever des montagnes. Le regard sombre, la rage au ventre, elle avait bien l'intention de prendre sa revanche. Et comme on dit, "aux grands maux, les grands moyens", la vampire s'était munie de sa machette, une des nombreuses armes de sa panoplie de chasseuse. Idéale pour tuer proprement un vampire. Mais désormais, elle n'avait plus seulement sa vie à protéger, elle avait aussi et surtout celles des autres humains qui étaient présents dans le motel. Sur ce coup là, elle n'avait pas été très maligne. Elle avait pensé avoir un peu de répit avant de reprendre la route mais au lieu de ça, elle avait conduit une bande de tueurs sanguinaires tout droit vers un excellent garde manger. Car il était évidemment qu'après avoir eu la peau de Mia, les vampires s'offriraient un festin pour fêter ça. Elle devait donc impérativement survivre à cet affrontement pour protéger tous ces innocents de sa bêtise.

Cela rappela alors un bien mauvais souvenir à Mia. C'était en 1882 dans une petite ville du Texas. Une nuit où elle et tous les membres du nid s'en étaient pris à un motel tout entier. Quinze chambres, vingt deux clients... A l'époque, ils voyageaient tous ensemble, son créateur, Jacob, elle et les autres. Ils allaient de ville en ville laissant derrière eux des cadavres à la pelle. Des morts inexpliquées qui poussaient les autorités à classer les dossiers en étouffant minutieusement les affaires. Les chasseurs étaient moins nombreux et moins informés qu'aujourd'hui. Il était bien plus facile pour les vampires de tuer impunément et de s'en sortir sans se faire de soucis. Cette nuit là, ils s'étaient tous présentés au guichet du motel, Mia avait égorgé et vidé de son sang le gérant avant de passer aux choses sérieuses. Méthodiquement, les vampires avaient ratissé chaque chambre ne laissant que chaos et sang derrière eux. Euphoriques ils avaient alors laissé libre cours à une cruauté des plus barbares et aujourd'hui encore, Mia en tremblait. Elle se souvenait de chaque visage, de chaque imploration, de chaque vie qu'elle avait prise cette nuit là. Elle ne laisserait pas cela se reproduire, elle se battrait jusqu'à son dernier souffle pour les empêcher de perpétuer à nouveau un tel massacre.

Ayant une excellente vue dans l'obscurité, Mia ne s'empara que de sa machette pour quitter sa chambre. Elle pouvait sentir la présence des vampires qui se rapprochaient à chaque minute un peu plus d'elle. Eux aussi devaient la sentir et ils ne tarderaient pas à pointer le bout de leurs crocs. Lorsque Mia sortit de sa chambre, elle entendit et sentit quelque chose qui ne lui plaisait pas du tout. Des battements de coeur, l'odeur d'une peau encore chaude... Cela ne pouvait dire qu'une seule chose, un humain était dans ce couloir. La vampire regarda alors sur sa droite puis sur sa gauche et c'est alors qu'elle le vit. Un homme grand, séduisant et pieds nus. Un détail qui n'avait pas d'importance mais qu'elle remarqua tout de même. Mia décida alors de laisser sa porte entrouverte pour que les reflets de la lune éclairent quelque peu le couloir, elle ne voulait pas effrayer cet homme, seulement le protéger.

Retournez dans votre chambre.

Murmura t-elle à l'inconnu qui se trouvait à deux mètres d'elle environ. Elle avait bien sur pris la peine de dissimuler sa machette derrière son dos.

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