III. 05 Le septième fils du septième fils...

Evalenn était assise sur un banc dans le parc juxtant le campus de Huntfield de l’Université. Elle lisait un livre sur la mythologie des créatures mythiques anciennes. La jeune femme était pleinement plongée dans son étude, lorsqu’un cri retentit. Pensant à une attaque, elle leva la tête prête à agir, lorsqu’elle vit une fille essayant de fuir son copain… en rires. Des cris d’amusements. Une jalousie et une tristesse étreignit son cœur lorsqu’elle vit le couple et la mine sombre, elle se replongea dans sa lecture.

Evalenn se ressourçait ces derniers temps en tout ce qui avait attrait aux différentes créatures. Pas par envie comme certains pourrait le croire, mais par obligation. Elle avait bien beau être fille de chasseuses et loup-garou, mais elle avait un entrainement non fini en tant que chasseuse et ayant été sbire de Calli pendant longtemps, elle n’avait pas eu le temps de se ressourcer sur les créatures. Désormais, elle occupait son temps libre à chasser plusieurs saloperies, sauf que son champs d’attaque était trop restreint. Elle savait que les chasseurs avaient un répertoire de créatures différentes à chasser, Evalenn, elle avait un bébé répertoire. Tout mini. Trop petit. Ainsi limité, la jeune femme ne pouvait pas aider autant de monde qu’elle le voulait.

La jeune femme était concentré sur sa lecture, mais à un moment, le soleil commença à sérieusement décliné. Étant à l’automne, la lumière se tarissait rapidement. Elle se leva, ferma son livre et mit un marque-page. Elle allait continuer sa lecture dans l’Université. Elle entama alors la petite marche qui la séparait de la bibliothèque en suivant le sentier dans le parc, lorsqu’elle se sentie suivit.

Evalenn continua de marcher comme si elle ne sentait rien approcher, mais elle guettait. Elle commença à ralentir son pas et fit comme si elle observait les arbres qui commençaient à changer de couleur. Calmement, elle se retourna et fixa l’homme qui était pas très loin derrière elle.

- Pas très subtil monsieur. Que me voulez-vous donc?


Evalenn s’adressa à l’inconnu sans brusquerie. Elle voulait éviter toute confrontation violente. Peut-être n’était-ce que de la paranoïa, mais à l’odeur, elle pensait avoir affaire à un loup-garou.