III.05. Meet Again. On'the Field. (feat. Blood Crawfield)
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III.05. Meet Again. On'the Field. (feat. Blood Crawfield)

Dim 13 Sep - 1:36
Invité
Anonymous
Invité


Il y avait une rumeur à Huntfield. On y relatait, qu’il y avait une maison hantée. Qui, avait fini hantée. Une maison, où il se passait des trucs, surnaturels. Déjà, il était difficile de s’y rendre, sans que des objets ne volaient, dissuadant d’y entrer. La porte d’entrée, avait été condamnée. Et, peu à peu, la maison avait été oubliée. Mais, récemment, la donne avait changée. Bobby reçut un coup de téléphone, à ce sujet, d’un chasseur : on pouvait y entrer à nouveau. Cependant, c’était désormais l’odeur, qui freinait à y entrer...

Le vieux barbu aurait pu dire, eh bien, démerdes-toi, appelle-moi sur place, et, j't'aide s'tu veux, mais, il avait tendance à retourner un peu sur le terrain, ces temps-ci. Ce qui, n'avait pas été trop l'cas avant. Il avait toujours à l’esprit de chasser, et aussi surtout, d’enquêter sur certains démons. Et, aussi, le chasseur, avait insisté par téléphone. Ce s'rait bien, d'y passer. Bobby, ours, avait fini par se décider. Il avait dit qu'il passerait au chasseur. Ça aurait pu faire penser à un fantôme, le truc des objets, mais, ça pouvait faire penser à un télé-kinésiste de démon. Ces histoires, d’objets qui volaient, y faisaient aussi penser. L’odeur, Bobby avait demandé, ce qu’il voulait dire par là... mais... le chasseur en avait encore la nausée... Inutile de demander l’adresse : la maison était assez réputée dans le cercle des chasseurs. Et, à ce qu’elle soit désormais accessible, ça s'y s'savait de plus en plus...

Bobby prit son van blanc, qui avait presque, traversé les âges, à y regarder, le vieux truc ! Bobby était un bon mécano. Le van, n’était pas prêt de rendre l’âme. Il se gara dans la rue. Et, se rendit au seuil de la maison. Il était bien armé : colt et fusil de chasse. Le soir, s’annonçait. Voire, la nuit. Il poussa la porte. Elle grinça un peu. Elle s’ouvrit sur l’obscurité. Bobby pointa canon.  

Il y avait, en effet, une forte odeur. Une, forte odeur, de souffre. Bobby avait prévu la donne pour l’odeur : il releva de son cou, une sorte de bandana, couleur unie sur ton sable, par-dessus son nez et sur son nez, avec, le canon du fusil, toujours en joug. Il progressa dans la maison. Il alla jusqu’au salon. Il n’appuya pas sur l’interrupteur. Bobby préféra rester dans l’obscurité. Aucune idée si les factures d’électricité étaient encore payés ici... mais... aucune idée non plus s’il y avait quelqu’un ou non dans cette maison... Alors, il sortit sa lampe de poche. Et, de la lumière, il vit sur le sol, le début d’un dessin, on ne savait, du coup, si d’un piège à démon. Le dessin était inachevé. Il y avait, du sang aussi. Bobby quitta cette pièce principale pour se rendre dans une autre pièce. Il tomba sur... une pièce qui devait servir de large bureau par le passé...

Sur le mur du fond, un « HELL », écrit en sang. Écrit, dans l’adoration. Écrit, lugubre. Il n'y avait pas que ce « HELL ». Il y avait d'autres écritures en sang. D’un sang, non humain. Il y avait, un amas de têtes tranchées, sur le sol, et, sur le mobilier. Partout, des têtes tranchées, détachées de leurs corps, présents aussi, et, entassés dans la pièce. Il y avait des trainées de sang du seuil jusqu’à cette pièce. Il y en avait, pas mal, de trainées de sang, plus ou moins fraîches. De sang, non humain. Il y avait une rangée de deux fenêtres larges. Elle laissait passer, entre les rideaux à moitié tirés, la lumière de la soirée. Sur, le massacre, avec, au moins, une bonne dizaine de corps et de têtes, et, un peu plus de têtes desquels, leurs corps se faisaient absents. Il y avait, une énorme bibliothèque dérangée. Il y avait aussi, une table au fond, avec du bordel, dans les tons ésotériques. Avec, des coupes et ce genre de trucs. Bobby, n’avait de toute manière, pas investigué sur tout cela. Le vieux marcha dans cette pagaille. Il essaya de s’y frayer un chemin. Il marcha sans marcher sur les corps. Il enjamba, des têtes et des corps...

Il alla jusqu’à s’accroupir près d’un des corps tranchés, dans le but d’en observer la taillade, au niveau du cou. Elle était parfaite : machette ou katana. Un objet, aussi tranchant qu’ça. Bobby se releva et enlumina par endroits, le parquet, de sa lampe de poche. Il y avait des trainées de sang un peu partout. Bobby ne savait si, les corps avaient été piégés ici et tués ici ou trainés ici et amenés ici. Les traînées, avaient l’air de confirmer la seconde version. Bobby se releva. Il enlumina les recoins de la pièce, pour tenter de comprendre, ce qu’il s’était passé, et se passait, dans cette lugubre maison. C’était assez bizarre, ce truc, des têtes tranchées ?! Bobby alla jusqu’à une tête. Il s’accroupit de nouveau. Il déposa son fusil de chasse au sol. Il posa la main sous le nez, de la tête défunte, afin de tirer la peau, et de lever la lèvre supérieure. Il sortit son couteau. Avec, la pointe, il perça un peu la gencive. Il y avait une canine à l’intérieur... qui rappelait celle du vampire... Aucune idée, si ces vampires, avaient appartenu à un même nid, justifiant ainsi leur nombre assez conséquent, ou si ces vampires, étaient des isolés venant d'un peu partout, témoignant alors d'un truc plus flippant sur l'auteur...

L’auteur de c’bordel était-il un démon ou pas ? Huntfield était devenu un magma de ténèbres où on finissait par ne plus savoir qui avait fait quoi. Il y avait, la pièce principale, et son probable piège à démon, qui amenait sur la piste du démon. Ça avait l’air alors, de sentir le démon. Mais, était-ce vraiment un démon ? Cette maison, elle pourrissait, de l’intérieur, à y regarder les murs et le mobilier... Une maison, qui ne pouvait qu’être maudite, au fur et à mesure du temps, et qui, attirait, des êtres et des choses, bien maudites ! On y avait raconté, qu’un fantôme s’y planquait, dans les murs eux-mêmes. Mais, ça avait été vérifié par des chasseurs : il n’en était rien. Cette maison, avait surtout l'air d'un squat... Et, à voir si, son squatteur, il était toujours là ou pas...  

Bobby entendit du bruit. Il se releva alors, en rangeant son couteau de chasse, et, en prenant son fusil de chasse. Il avait retiré le bandana du nez depuis l’temps. Car, l’odeur ne venait pas autant qu’on pourrait l’penser... de cette pièce... Il garda en joug la seule entrée de la pièce ici... Avec, la lampe de poche orientée, afin de viser dans l’obscurité... Il ne savait encore, si le bruit allait venir par ici... ou si... il allait devoir s’avancer sur le seuil... qu'il n'avait pas pris le temps... d'en orner une jolie p'tite ligne de sel... Alors que, ça s'savait pourtant : le coupable revenait toujours sur les lieux du crime...!    

Dim 20 Sep - 22:41
Invité
Anonymous
Invité


Blood se baladait dans les rues de la ville, insouciant. Il profitait du temps doux et frais de l’automne approchant à grands pas. Le temps gris était un réel plaisir pour lui. Il avait une meilleure visibilité car n’étant pas gêné par le soleil. Parfois, de légères averses arrivaient et faisaient que les rues se vidaient rapidement pour se repeupler à nouveau une fois la pluie calmée. Blood aimait la pluie. Elle nettoyait tout. Purifiait tout. Elle était ce qui permettait aux humains de faire des erreurs et d’en être pardonnés. C’était un acte suprême de bonté envers eux.

C’est durant une de ces balades que Blood entendit pour la première fois parler d’une espèce de maison hantée. Il n’y prêta d’abord aucune attention, ayant surpris cette conversation entre deux gamins à la sortie de l’école, ce genre de gosses qui faisaient des blagues en sonnant à toutes les portes et qui allaient courir se cacher avant que l’habitant n’arrive pour les gronder. Une course contre la montre amusante mais qui deviendrait vite fade.

Mais, ce qui ne devait être au départ qu’une conversation d’enfants prit une plus grande ampleur au point de la retrouver aux lèvres d’autres enfants puis d’adolescents. Certains avaient même disparus de façon étrange. Evidemment Blood mena une petite enquête et il sembla que ces adolescents avaient disparus après s’être rendus dans cette fameuse maison qui servait alors de testeur de courage pour les plus téméraires. Y entrer, rester le plus longtemps possible pour prouver sa valeur et s’intégrer socialement. C’était idiot, mais c’était humain.

Blood avait été aux abords de la maison plusieurs fois, et par le passé il était même passé plusieurs fois devant durant ses balades. Mais cette fois, la porte, qui jusque là était barricadée à l’aide de planches en bois, était nue et entre ouverte. Il décida d’y aller faire un tour après être allé chercher un peu de matériel, prévoyant un danger dont il ne connaissait pas l’origine ou même l’existence. Une lampe torche, un couteau attaché à sa cheville, de l’eau bénite dans sa poche intérieure et son fusil chargé de balles de sel. Il pénétra dans la structure lentement, avec précautions. L’intérieur était sombre et menaçant, il ne voyait pas où il mettait les pieds. La lampe torche lui fut d’un grand secours, éclairant sa voie comme le ferait un guide surnaturel.

C’est d’abord l’odeur qui le saisit. Il y avait tant de souffre dans l’air qu’il était presque irrespirable. Blood enfouit son nez dans sa manche et avança jusqu’à un endroit qui semblait plus respirable. C’est alors qu’il remarqua les inscriptions aux murs. Souvent, c’était le mot « HELL » qui revenait sans cesse, accompagné de séries d’incantations et de runes étranges qu’il ne parvenait pas à déchiffrer à cause des traces de sang qui mangeaient les inscriptions plus basses et ainsi de suite. Tout se mélangeait dans un fouillis illisible. Sauf ce mot. « HELL ». Il ne parvint pas à identifier la nature de ce sang. N’ayant aucune trace humaine ou animale à cet endroit de la maison pour l’aiguiller.

Il avança encore, remarquant le désordre de l’endroit, des meubles renversé, une bibliothèque dérangée. Il trébucha alors sur quelque chose et c’est avec horreur qu’il découvrit un petit tas de corps humains entassé un peu au hasard. Les cadavres avaient un âge différent, et il devina les restes des adolescents disparus. Une seule question subsistait alors : Quelle créature avait pu faire une chose pareille ?

Il avança encore dans la bâtisse, arrivant jusqu’à un petit bureau avec un nombre important de dossiers entassés, désordonnés, sales et vieux. Blood mis sa lampe de poche entre ses dents, posa son arme à feu près de lui et commença à fouiner dans les divers papiers qui tapissaient le bureau, allant même jusque sur le sol de la pièce. Il ne trouva rien d’intéressant, et, frustré, eu un mouvement de bras agacé qui eu pour conséquence de faire glisser une chaise qui rencontra le bureau dans un bruit sourd. Surpris, Blood se figea, à l’affût. Et c’est alors qu’il l’entendit. Il y avait quelqu’un d’autre dans cette maison hantée. Il ne savait pas quoi, il ne savait pas si c’était un danger ou un courageux. Il éteignit sa lampe, arma son fusil et alla se cacher assez longtemps pour qu’il voit l’homme, car c’était un homme, passer devant lui. Il calqua ses pas sur l’allure de cet intrus et avança derrière lui, prêt à frapper.

Mar 22 Sep - 12:48
Invité
Anonymous
Invité


Le bruit que Bobby entendit : un bruit sourd. Il ne le savait pas, mais c’était une chaise qui heurta un bureau. Il n’y avait eu qu’un lourd silence ensuite et il était difficile alors d’être certain d’en déduire sa localisation. C’était ailleurs dans cette maison hantée... En tous cas...

Bobby, toujours à guetter le seuil de la pièce, aux corps et aux rituels, loin de l’odeur du souffre, décida alors de quitter cette pièce, afin de rejoindre le bruit. Il était à parier que la pièce que le vieux venait d’fouiller avait été d’jà fouiller mais p’t’être bien plus tôt qu’il ne l’aurait pensé... Bobby n’était donc pas seul ici. C’était alors, revenir sur l’odeur du souffre, et la quitter de nouveau. Trop, irrespirable et nauséeuse. Cette odeur, d’cadavre, de fantôme, ou, de démon... de fumée de démon à moitié exorcisé... Qui savait... Cette odeur p’t’être que chimique... Pourquoi, rejoindre le bruit ? Il fallait en avoir le cœur net !  

Il progressa jusqu’à un bureau. Il enlumina de sa lampe de poche, des dossiers, des papiers, une chaise bancale sur le bureau. Même si, Bobby ne savait pas que c’était la coupable du bruit sourd. Il rua le rayon lumineux sur le sol de nouveau. C’était étrange. Cette pièce paraissait calme et abandonnée. Il y avait-il bel et bien un fantôme ici ? Le vieux barbu f’sait confiance aux chasseurs : si on avait vérifié que non c’était qu’il y en avait pas. Bobby n’avait pas peur de grand-chose avec le temps. Il avait par contre un cœur de vieux avec les années. Il ne restait plus qu’un Léviathan ou une Carpe Géante du Japon, ou du coup un Dragon et surtout d’Eau, qui pouvait faire peur à Bobby. Bobby d’ailleurs était persuadé qu’il n’irait jamais dans ce maudit pays qu’était l’Ecosse : les manoirs ça pourrait l’faire mais hors de question d’se rendre en Ecosse afin de vérifier s’il y avait un monstre dans le Loch Ness. Le vieux chasseur avait détesté lire vingt-mille lieues sous les mers.  

Il passa donc en cette pièce pour en rejoindre une autre avec un certain sang-froid. Il avança avec prudence. Le vieux barbu n’pouvait pas faire autrement d’toute façon dans l’obscurité et surtout de sa p’tite vieillesse. Il se sentait toujours assez confiant dans ses pas prudents tant que ses pieds étaient sur Terre et pas ailleurs. Ce qui n’empêchait pas le cœur de battre plus vite et plus fort. Il apparut en lui, une impression aussi soudaine que graduelle, qu’il y avait comme une présence derrière lui... de plus en plus présente... une ombre dans l'obscurité... pesante...   

Bobby avait fini dans un couloir en passant le seuil du bureau. Il y avait aussi alors, cette angoisse naturelle, de s’dire qu’on était suivi, dans c’genre de pièce, qui n’en était pas une, en fin d’compte. Le vieux barbu détestait les tunnels. Les corridors f’saient toujours plus flipper que le reste pour l’vieux barbu qui s’disait que l’prochain seuil était incertain. Il finit par longer les murs pour progresser... à la recherche d’un seuil donc... Comme, il le faisait toujours, dans les couloirs, à vrai dire. Les couloirs, c’était comme nager dans l’eau, avec des requins dans l’dos, à la recherche d’une poche d’air... une grotte souterraine... Se sentir suivi : Bobby s’croyait s’retrouvrer d’jà dans l’œsophage d’un monstre. Que faire alors ? En vérité, il n’y avait bien qu’un réflexe de survie, très humain et très basique, que le vieux n’pouvait qu’faire : se retourner. Et puis, il était du genre à faire volte-face. Alors, trouvant un seuil, d’corps plus qu’de visu, il s’plaqua l’dos contre un encastre et s’retrouna.

Se retourner, alors, armé de son fusil de chasse, et surtout d’sa loupiotte, qu’il ne se retint pas, de son rayon lumineux, de dévisager avec, son assaillant, afin de l’éblouir le plus possible, en plein visage. Car, il était p't'être bien trop short de mettre bien en joug son assaillant... Celui qui le traquait était assez prêt... prêt à... sans nul doute... le frapper... Allait-il finir par le faire ? Le vieux s’disait que c’nétait pas pour un câlin... qu’on s’approchait assassin de lui... Et, à vrai dire, même si ça aurait été l’cas... le parano... aurait réagi pareil... d’la sorte. Il crut voir... du matos de chasseur... en bougeant qu’un peu sa loupiote... dans les ténèbres et l’peu d’lumière... Mais, il n’était pas sûr d’lui sur l’coup...

« T’es qui toi ? Qu’est-ce qu’tu fous ? »

Dit-il bougre, mais, d’une voix basse. Bobby n’savait pas s’il y avait encore quelqu’un d’autre dans l’coin. Et surtout, du vampire ou du démon ou autre. Il aurait pu ajouter un « là ». Mais, le vieux s’demandait bien aussi c’qu’il faisait tout court avec d’la méfiance. Il dit c’la, sur d’la défense alors, qui s’préparait à d’l’agressif. Les dents d’jà serrés. Il n’avait aucune idée à qui il avait affaire avec cette obscurité. Et même, le peu de traits de visages qu’il percevait, ne lui disait rien... comme ça... pas encore... du moins... l’intrus... trop... adulte...  

Un pied, dans l’couloir, un pied, dans une autre pièce. Aucune idée d’la pièce... Parfois... On s’aventurait dans pire que l’Eau sur Terre... l’Enfer ou l’Paradis... sur Terre. Il d’vait bien y avoir un « Hell » en sang qui trainait sur un mur parmi d’autres tracés... runiques...



HRP : Je viens de me rendre compte que j'ai interprété que le moment de frappe était proche. J'aurai pu aussi faire continuer Bobby à fouiller sans sentir une présence derrière lui de plus en plus et un moment donné. J'espère que ce choix là te conviendra et te plaira =/ Je peux éditer et faire fouiller Bobby le bureau et se laisser être assailli si tu préfères ^^ Désolée... J'hésite x)
Sam 3 Oct - 10:41
Invité
Anonymous
Invité


Il n’avait plus rien d’humain. Présentement, c’était un prédateur en chasse, et la proie de choix qu’il avait juste devant lui ne semblait se douter de rien. Il avançait pas à pas, attendant patiemment l’opportunité parfaite pour frapper le plus efficacement possible. Il était le chasseur. Ce carnivore en haut de la chaîne alimentaire. Il était fort et savait se battre. Rien ne pouvait l’empêcher de faire ce qui était naturel chez lui. Au rythme des pas de l’autre homme, ils se déplaçaient à l’unisson dans cette demeure lugubre.

Ils passèrent dans un bureau où Blood se tassa silencieusement dans l’ombre, sachant qu’il n’y avait rien dans cette pièce, et que, fatalement, l’inconnu finirait par faire demi -tour. L’obscurité de la pièce était si intense dans la nuit qu’il était parvenu à se dissimuler complètement dans le renfoncement d’une armoire. Invisible. Il reprit sa place derrière l’homme une fois que celui-ci quitta le bureau, se dirigeant avec prudence dans le couloir. Il semblait que le fait de n’avoir rien trouvé dans la pièce précédente l’avait fait se mettre un peu plus sur ses gardes, aussi Blood redoubla de précautions. Il longeait les murs, sans doute à la recherche d’une nouvelle pièce à fouiller. Et Blood, toujours ombre, suivait.

Et, sans que Blood ne soit parvenu à prévoir un tel mouvement, l’homme se retourna. Pas totalement dissimuler, il pouvait apercevoir la forme de son corps de façon assez nette pour ne pas le prendre pour une créature, mais pas de façon assez claire pour y mettre un visage. Blood par contre, pouvait le faire. Un rai de lumière passant près de l’autre, découvrant ainsi une partie de son visage tandis que l’autre restait dissimulée dans les ténèbres de cette maison. Mais l’homme était aussi équipé que lui et éclaira son visage de sa lampe torche. Mais pas assez vite. Blood l’avait reconnu. Jamais il ne pourrait oublier ce visage.

Bobby Singer.

L’homme qui lui avait prit sa famille.

Qui avait tout détruit.

Et un filet de parole brisa les ténèbres. Cet homme lui demandait qui il était. L’ayant oublié. Cette constatation fit naître en Blood un sentiment de rage pure. Une colère sourde et primaire, dévastatrice. Qui était-il ? Au choix, un homme faisant son travail, un curieux à la recherche de sensations et ayant jeté son dévolu sur une maison dite hantée. Ou alors l’incarnation même de sa vengeance. Blood savait que les années l’avaient changé. Mais pas au point que le vieux chasseur ne puisse le reconnaître. Lui-même voyait encore en ses traits cet enfant insipide qu’il était il y a de nombreuses années. Ce gosse incapable de se battre ou de résister au point de tout perdre une deuxième fois.

Il ne put retenir le rire froid qui passa ses lèvres, se répercutant contre les murs et résonnant encore quelques secondes avant de s’éteindre. Provocateur, il fit un pas. La prudence l’avait quitté, sa colère le rongeait. Il l’avait enfermée, mise en cage au fond de lui, vivant avec sans l’oublier, mais la présence ce soir de Bobby dans cette maison, de Bobby qui l’avait oublié, faisait qu’il ne pouvait pas rester sans se rappeler à son bon souvenir. Il fit un pas en avant, s’approchant un peu plus de la lumière de la lampe torche qui l’éclairait toujours.

« T’as du culot, Singer, de ne pas me reconnaître après m’avoir tout pris. »

HRP : Pas de soucis j'avais la même idée =)
Et désolée du retard, j'ai été malade toute la semaine et donc incapable d'écrire, toute mon énergie passant dans mes cours ><
Ven 11 Déc - 16:22
Invité
Anonymous
Invité


En le couloir obscur de la maison hantée, Bobby avait été suivi jusqu’à un encastre de porte. Où, à tâtons, il l’avait senti, et s’en était appuyé d’ssus, afin d’s’retourner. De dos d’ssus, il faisait face à son suiveur. Il avait été tout’fois difficile de voir le visage de son agresseur – semblait-il de plus en plus humain... et... chasseur... ?! Le vieux barbu, basique et simple, avait demandé qui diable il était et c’qu’il foutait là. Le gars eut un rire froid que Bobby n’apprécia guère – la vieux barbu en plissa les yeux sur d’la méfiance. Le jeune, semblait-il chasseur, colérique, s’approcha plus encore...  

Puis, à mesure de voir des traits de visage un peu plus enluminés et... d’entendre la voix... une voix déjà entendue... par le passé... et d’avoir une réponse... évocatrice d’un passé... Il lui avait tout pris, à ce p’tit jeune chasseur ?! Bobby put entendre. Qui ?! A qui ?! A qui il aurait pu faire ça ?! Et, cette voix et ces traits ?!  

« Blood ?! »

Il répéta même : « Blood Crawfield ?! »

Que voulait-il dire qu’il lui avait tout prix ?! Si, Bobby savait très bien, c’que Blood voulait dire. Suite à l’échec d’un exorcisme, Bobby avait dû descendre le vaisseau d’un démon, et par là même, tuer la tante de Blood, quelque part...

Il n’en était pas peu fier. Il ne put qu’en marquer un silence. Bon sang ! Il avait été formé comme ça, Bobby. Ça n’voulait pas dire qu’il ne s’en voulait pas. Il n’avait jamais été très fier de descendre son propre père ou encore Karen Singer. Il, il n’y pensait pas – il ne valait mieux pas. Alors, il ne culpabilisait pas... ? Oh que si ! Il ne se tordait pas les boyaux au whisky pour rien ! Il ne s’en foutait pas d’sa vie pour rien. Mais, Bobby restait Bobby, cet ours mal léché trop réservé...  

« Tu racontes des conneries Crawfield. »

Répondit-il alors – de cette personnalité à la con. Bobby, telle une huître, se ferma là-d’ssus, assez obtus par nature, comme par le passé, à ne rien justifier. Il y avait p'têtre bien d'quoi pourtant.

« Fais pas le con. Recule un peu. Tu m’fais flipper là. »

Dit-il, sur des yeux plissés de méfiance.

Wouoh – qu’il avait grandi, Blood ! Comment avait-il grandi... ? Ça, Bobby n’en savait rien. Il n’en avait jamais rien vraiment su d’puis. Les deux chasseurs ne s’étaient pas revus depuis la fraiche majorité de Crawfield... largement dépassée désormais... Et, aux dernières nouvelles, le gosse qu’il avait été, avait voulu lui... coller un pain ! C’que l’vieux avait pu comprendre... à l’époque... !  

Bobby, se souvient, qu'il s'était rendu, chez la tante de Blood. Blood l'avait appelé. Il craignait que sa tante ne fût possédée. Assez direct, le vieux chasseur s'était pointé avec des bières à l'eau de vie pour tester la chose et... et il s'trouvait que... la tante de Blood avait bel et bien était le vaisseau d'un démon. L'exorcisme, il avait tenté l'coup. Celui-ci n'avait pas porté ses fruits. La possédée s'en était prise à Blood. Bobby avait eu alors le réflexe de tirer sur le démon... et donc... la tante du p'tit gars... Bobby avait appelé le FBI... mais... par la force des choses... Bobby avait laissé Blood... derrière. De, A à Z...  

Et, dans cette maison hantée, que se passait-il au juste ? Il n'y avait que le silence dans l'coin, à part cette altercation, assez houleuse. Mais, peut-être que, les murs avaient des oreilles...

Sam 12 Déc - 23:48
Invité
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Il ne se reconnaissait pas. Il n’était plus que colère, plus que haine. Une haine profonde, brûlante, destructrice. Il n’était plus lui-même, en proie à des sentiments trop longtemps refoulés, cachés, enfouis. Il ne se sentait pas mieux d’enfin les exprimer. Il les sentait lentement prendre le contrôle de son corps et de sa raison, le dépossédant des derniers remparts construits pour ne pas laisser cet aveuglement prendre le pas sur lui.

Alors il avait parlé, crachant sa haine en une simple phrase. Et il en pensait chaque mot. Et il sut que l’homme l’avait reconnut à l’instant même ou il vit tout le corps de cet homme se tendre, prenant petit à petit conscience de la situation.

Oui, il était là, et il était enragé.

Il vit l’autre se retourner vers lui, le dévisageant, et Blood eut beaucoup de plaisir à voir ses traits se modifier à mesure que la lumière se faisait dans son esprit. Et un sourire cruel fleurit sur ses lèvres quand Bobby Singer prononça son nom. Il n’avait pas oublié, c’était bien lui, il pourrait se venger. Cela pouvait sembler futile, mais il sentait qu’il ne serait pas en paix avec lui-même tant qu’il n’aurait pas au moins mis un poing sur la gueule de cet homme.

Et il avança vers cet homme. Juste un peu plus et il pourrait mettre un terme à cette frustration qui lui liquéfiait les entrailles.

Une nouvelle vague de rage irradia dans tout son corps quand il entendit le vieux chasseur dire qu’il disait des conneries. Il serra les dents à s’en faire mal. Des conneries ? Etait-il devenu sénile avec le temps ? Lui avait encore en mémoire chaque visage des gens qu’il n’avait pas pu sauvé et des vies qu’il avait gâché par ses interventions. Et cet homme avait l’audace de soutenir en face de lui qu’il disait des conneries ?

Un nouveau pas.
Et la rage grandissait.
Il avait l’impression d’être un loup acculé et qui n’avait d’autre choix que de passer à l’attaque pour faire face à une menace importante. Et Bobby était cette menace mortelle qui l’enfermait, l’encerclait.

Et il lui demanda de reculer. Par pure provocation, Blood fit un nouveau pas avant de s’arrêter. Il n’était pas si loin, s’il tendait le bras il pourrait coller son poing sur cette vieille trogne. Il en mourrait d’envie au point d’en avoir mal au ventre, ses jambes tremblaient d’excitation. Il n’avait pas ressentit cela depuis longtemps. Pas depuis sa première chasse avec sa tante, ou sa première chasse avec Mia. Et Singer le dévisageait. Cet homme qui n’avait plus la moindre considération pour lui, qui l’appelait par son patronyme, comme si rien ne les liait, comme si rien n’était arrivé.

« Je ne dis pas de conneries Singer, tu sais de quoi je parle » cracha-t-il. « Tu es celui qui l’a tué, tu es celui qui a tout gâché. Tu aurais pu la sauver. Mais tu ne l’as pas fait. »

Et pire que tout, il l’avait laissé seul.

« Tu es tout de même celui qui a fait de moi ce que je suis aujourd’hui après tout. Comment pourrais-tu oublier cela ? » Ricana-t-il amèrement.

Il avait passé un coup de téléphone et était parti, le laissant avec le corps sans vie de Donna dans la même maison. Il aurait préféré partir, quitter cette maison et tout oublier. Mais il était resté là, comme Bobby le lui avait dit, à fixer ce corps refroidissant avec le temps.

Réalisant que ni Donna ni Bobby ne reviendraient pour lui.
Il était seul, abandonné de tous.
Il était Blood.

HRP : Coucou ! J'espère que ma réponse te plaira ! Je suis très contente de reprendre ce RP avec toi °A°
Sam 9 Jan - 2:26
Invité
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Bobby sentait bien que Blood lui en voulait avec une colère plus que ravageuse. Blood s’approchait toujours plus de Bobby comme s’il était à deux doigts de lui coller un coup de poing. Il eut un pas de Blood presque décisif à ce que Bobby rétorque qu’il disait qu'des conneries. La tension montait entre les deux chasseurs – elle était plus que palpable. Et, Blood était désormais en âge d'faire bien mal à Bobby. Le vieux chasseur n'avait pas l'air de s'en soucier : il se souciait davantage à c'que Blood ne l'regrette pas que de s'emporter...  

Bobby y afficha avec vivacité un air de forte méfiance, mais, à vrai dire, davantage une sorte de réserve, comme arrivée à son paroxysme. Il était telle une huître qui se fermait sur la défensive, déjà prêt à tout encaisser avec fermeté, et peu à peu, la propre rage de Bobby s’en émergea, une rage assez ours. Elle s’y anima peu à peu dans une envie soudaine, celle de secouer Blood, et de lui dire, cash : mais p'tain mais réveilles-toi bordel de merde !  

Le vieux barbu lui avait demandé de reculer. Il avait décelé chez Blood, bien trop de rage, qui ne réclamait qu’à se lâcher, et Bobby s’était dit, bien trop de rage, que l'vieux avait tenté là de raisonner le jeune. Mais non : le jeune décida de faire son jeune, aurait pu grommeler le vieux. Blood le provoqua à s’avancer encore. Blood s'approcha de Bobby. Il s'imposait encore. La tension ne pouvait que prendre corps et se hausser encore. Blood était vraiment à deux doigts de frapper. Mais, Blood préféra encore la parole, en fin de compte. Quelque part, Bobby pouvait reconnaître là Blood, qui, malgré l’émotion, paraissait se contenir toujours jusqu’au bout, avec une certaine force de caractère, qui faisait que Bobby avait toujours apprécié ce gars – même si... voilà...

Même si... Blood lui balança qu’il était celui qui l’avait tuée. Il accusa le coup et l'accusa de meurtrier. Bobby savait très bien de qui Blood parlait. Il évoquait là sa tante possédée que le vieux chasseur avait en effet tuée suite à un exorcisme qui n’avait pas porté ses fruits. Bobby ne répondit pas. Il ne pouvait pas répondre. Il avait cette personnalité à la con qui gardait et prenait – prenait sur lui, et ce, jusqu’au bout, comme un vieux con. Il était comme ça.  

Et, Blood lui reprocha qu’il aurait pu la sauver. Bobby esquiva alors le regard de Blood là-d'ssus. Il aurait peut-être pu oui. On pouvait tant refaire le monde derrière des verres d’alcool... des verres que Bobby buvait... assez souvent... mine de rien... Bobby n'avait pas sauvé la tante de Blood. Blood l'accusa. Il eut une brisure en Bobby. Il eut une inspiration difficile en son vieil être usé assez fragile mine de rien sous la merde du capot. Bobby était de ceux qui voulaient toujours faire au mieux, alors, forcément, il eut une pointe de culpabilité, lors d’un instant en lui, qui le brisa : il ne pouvait pas la nier cette culpabilité, même si, il ne l’avouerait pas – toujours pas ! Non ! Bobby n’avait pas pour habitude de regarder en arrière – de se retourner. Il avait toujours eu une poignante culpabilité enfouie sous la barbe et le reste : il savait qu’il n’avait pas les mains propres, mais, cette culpabilité, il l’avait bien enterré. Il l’avait enfouie bien au fond de son être, pour la simple et bonne raison que, elle ne servait pas à agir, alors, elle ne servait à rien, à part, qu’à s’enfoncer un peu plus encore dans l’obscurité et la noirceur de tout ce qu’on voudra bien. Elle enfonçait des portes ouvertes, et, selon Bobby, des mauvaises portes. Il était toujours question d’agir et d’aller de l’avant pour Bobby...et... si ça allait mal... il fallait rincer ça dans un verre de whisky... et y refaire le monde... peut-être bien... Il restait toujours une balle qu'on pouvait s'tirer dans l'crâne... mais il y avait toujours cette promesse de ne jamais abandonner...  

Le regard déviant du vieux chasseur, chargé mais assez difficile à décrypter, revint sur Blood d’un seul coup. Il revint sur le chasseur lorsque ce dernier lui annonça, presque comme une fleur, aurait bien balancé Bobby avec son parlé, qu’il était responsable, lui, Bobby, de qui il était, lui, Blood, et lui balança qu’il l’avait peut-être bien oublié au passage. Blood en ricana. Le vieux chasseur n’aimait pas ce rire chez Blood. Ce rire lui donnait de plus en plus envie de le secouer. Mais, Bobby, à vrai dire, touchait peu les autres, voire jamais, qu'il ne voulait pas plus que ça saisir Blood alors. Bobby avait envie de lui rétorquer : "Et depuis quand hein ?! J’suis pas ton vieux ! T’es responsable de toi-même, qu'je sache !" Mais, ce n’était pas approprié. Et, dans un certain sens, Blood n’avait pas tort. Ce genre de chose touchait trop Bobby pour qu'il s'en défende si ouvertement. Et merde ! S’fermait Bobby, rageant, face à la culpabilité qu’il n’exprima pas, et qu’il se refusait de sortir – qu’il avait enterré à six pieds sous terre et qu'il comptait bien ne pas déterrer. Ce p’tit jeune ! Il lui reprochait de lui avoir sauvé les miches là ?! S'disait Bobby sur la défensive.

La colère monta en flèche en Singer. Bobby en avait assez entendu, bien que, ce que lui disait Blood, le heurtait en lui et le touchait, avec empathie : Blood avait raison sur bien des aspects ; mais non ! Bobby était têtu et, si c’était à refaire, il referait la même chose ce jour là. Il n’y changerait rien. Il n’y douta pas. Le vieux resta droit sur ce qu’il avait fait depuis son enfance, depuis son père, jusqu’à sa femme, et la tante de Blood. Alors, Bobby profita que Blood était prêt de lui, pour le saisir au col d’une main, l’autre étant occupée par un fusil de chasse. Il voulait surtout qu'il entende bien.  

- Ecoute-moi bien gamin. J’vais te dire c’que j’ai vu moi ce jour là, ok ? Après ça, tu pourras m’le donner ton p’tit coup de poing à la con. Et, s’te plait, fais pas ta fillette, colle-le moi bien dans la gueule une bonne fois pour toute. Mais avant, ouvre bien tes oreilles Blood, parce qu’on dirait qu’t’as pas eu envie d’voir un truc que moi j’ai bien vu ce jour là. Tu t’souviens, j’espère, que ta tante à l’ver la main sur toi, ce jour là, hein ?

Dit-il avec une ferme poigne de vieux barbu. Bobby ne s’étendit pas : il resta factuel et pointa sur ce fait, qui, pour lui, faisait que, il avait décidé de viser la tête au détriment de la jambe – suggestion de Blood – suite à l’échec de l’exorcisme et ce risque trop grand de perdre Blood. Bobby y lâcha un "gamin". Malgré, l’âge mûr de Blood. Bobby avait toujours considéré Blood comme un de ses pairs, même à son adolescence, mais, même s’il ne le démontrait pas, Bobby portait de l’affection pour Blood, et l’ayant connu gamin, il restait un gamin pour lui, dans le sens affectif du terme.

- Tu t’souviens ? Tu t’souviens de ça ?  

Bobby ne savait pas vraiment comment faire comprendre à Blood qu’il avait été en danger et que sa tante n’avait pas l’air de s’être montré... curable... de la possession démoniaque... Bobby avait lui-même pas mal peiné à voir Karen Singer basculer... Il ne pouvait que balancer le fait à Blood de manière assez directe. Ça lui ressemblait. Bobby relâcha Blood en le repoussant. Le vieux tenta de lui imposer là le recul qu’il avait auparavant réclamé de lui. Le fusil de Bobby avait son canon dirigé vers le sol. La posture, inoffensive.  

- Allez, vas-y, finissons-en. Colle moi un pain va. Si c’est ça qu’tu veux.

Toujours, le vieux chasseur resta, réservé et renfermé, têtu et obstiné, un peu vieux con, ne s’ouvrant que par vannes, et ne comptant pas s’ouvrir plus que ça, après ça. Il avait une rage qui venait peu à peu – et qui s’exprima là...
 

HRP : Coucou ^^ Ta réponse me plait carrément ! \o/ J’adore ! Ça me fait super plaisir de RP ce RP avec toi ! J’espère que cette réponse (un peu tardive désolée =/) te plaira aussi.
Ah la la... ces chasseurs... xD ^^   
Dim 17 Jan - 20:28
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Pulsant contre ses veines, la rage ne diminuait pas.

Elle laissait derrière elle des sentiments qui dérivaient, volant sous le vent tels des oiseaux sauvages, appartenant à cette nature indomptable et belle. Changeant de directions comme d’humeur, allant au gré de leurs envies. Au gré des vagues de sensations qui venait l’envahir progressivement, et qui le mirent au monde. Cette mélodie de la souffrance avait transformé sa vie en champ de bataille. Il ne comptait plus les déceptions ou les pertes. Il sentait dans l’air cette tension qui crépitait entre eux comme un jeune feu à qui on offre des bûches pour la première fois. Et il ne suffirait que d’une étincelle, un petit quelque chose. Un geste, une mimique, un son. Un rien.

Il voyait le visage de l’homme se refermer. Homme car il ne peut plus être appelé « un ami ». Sans doute ne voulait-il pas se voir mettre sur le dos les accusations que Blood proférait à son égard. Peut-être avait-il pensé faire une bonne action, rendre service. Agir pour le bien de tous. Mais ce n’était pas le cas. Pas pour le jeune chasseur. Il n’avait été que l’instrument et la conséquence négligeable de ce meurtre. Il avait l’impression d’être un damné, foulant sa propre terre sans jamais pouvoir trouver sa place. Il entendait chanter en lui cette peine et cette frustration et cette rage. Encore et toujours la rage. Il avait l’impression qu’il ne pouvait connaître rien d’autre face à cet homme. Le détestant par le passé, et, face à lui, toute cette rancune remontait à la surface, comme une Lune filant dans la nuit dans son tracé cyclique.

Il voyait avec plaisir l’outrage qu’avaient causé ses paroles sur le vieux chasseur et en était des plus satisfait. Le voilà avec une paternité non désiré en quelque sorte. Il savait que c’était surtout cette phrase qui fit que Bobby commença à montrer des signes d’agacements et de colères. Blood n’était pas son enfant et il n’était donc pas responsable de lui. Mais dans un sens, Blood savait qu’il avait raison. Bobby avait été l’origine de cette colère et de sa persévérance dans cette voie. Il aurait très bien pu se ranger, passer à autre chose, mais il n’avait jamais pu s’y résoudre. Cela aurait été comme trahir la mémoire de Donna, oublier ce qu’elle lui avait apprit, ce qu’elle avait subit. Et il ne pouvait pas faire cela à la femme qui lui avait apprit l’importance de la famille et des liens que l’on tisse tout au court d’une vie.  Oublier aurait signifié devenir un monstre. Il s’y refusait.

Et tout cela avait grandit en lui, sans faire un bruit. Comme un flocon de neige s’écrasant sur le sol.

Le plus vieux le saisit par le col, et cela enchanta Blood. Enfin une réaction ! Il eut un sourire torve qu’il ne se savait pas capable de produire mais qui était pourtant là. Il le sentait dans ses muscles, dans la pliure de ses yeux sous son action, dans la contraction de sa mâchoire.  Bobby le suivait dans sa colère et cela l’emplissait de contentement. Comme une sensation de justice, un plaisir rarement éprouvé. Et le vieux chasseur cracha sa propre colère à son visage. Oui, Donna l’avait frappé ce jour là, mais c’était le démon en elle. Elle n’était pas responsable.  Bobby l’était lui, de ne pas avoir tiré dans ses jambes. Car il valait mieux un collègue mort qu’estropié n’est ce pas ?
Une nouvelle vague de colère le saisit.
Oui, c’était l’impression qu’il avait eu de ce jour. D’être insignifiant au point que l’on préférait ne pas l’écouter, que l’on préférait sacrifier sa tante  pour des raisons peu avouables. Et lui, avait tout perdu.

« Elle n’était pas responsable de ce coup. C’était le démon. »
Persifla-t-il « Mais c’est toi, oui toi, qui a choisi de la tuer plutôt que de tirer dans sa jambe. Tu aurais pu la sauver. Mais tu ne l’as pas fait. Oui je m’en souviens. »

Il serrait ses poings si forts qu’ils en étaient douloureux. Ô comme il voulait le frapper ! Coller son poing dans sa mâchoire, un coup précis et furieux. Mais cela ferait trop plaisir à l’autre, le déchargeant d’une possible culpabilité. Il ne voulait pas cela ; il voulait juste que Bobby comprenne quels torts il avait fait ce jour là en ignorant ses paroles. Il s’avança vers l’homme qui reculait, presque acculé. Blood leva le poing et, y mettant toute sa rage, le dirigea vers Singer.

Mais le poing n’atteignit pas son visage.
Il s’était fiché dans le mur près de son visage. C’était douloureux. Il s’était sans doute cassé un doigt, mais il s’en fichait.

« Ca te ferai trop plaisir que je t’en colle une dans la tronche hein ! »
Grinça-t-il douloureusement. « Quoique tu en penses, tu es aussi responsable que moi dans cette histoire. Prends tes responsabilités. Car tu en as, peu importe ce que tu en penses. »


Et ces larmes sont pour mon père
Et je maudis cent fois la guerre
Il aimait cette terre.


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