III.05 Une sexy infirmière?

La maman de pingouin fait peur, non mais… vraiment. Genre, un mauvais Penny Dreadful. Ouais, je me fais des mots pour commencer, parce que sinon je ne commencerai jamais. Je sais trop pas ce que faisait S. Du coup, je vais inventer. Oh wait… on invente toujours non? Bref.

Serena était afférée à réparer un mec qui c’était mérité un vol plané par un démon. Commotion cérébrale que disait le scan, alors elle avait droit à plein de test à lui faire faire. Joie. Elle aurait surement dû être surveillée un peu plus, mais son charger d’internat… sonnait toujours aux abonnés absents. D’accord, elle savait qu’il était mort, mais les autres ne le savaient pas, du coup… ça n’aidait pas vraiment. Au moins, elle avait plus de liberté et quand les démons faisaient n’importe quoi ou que les créatures s’en mêlaient… c’était le chaos. Aujourd’hui, c’était le chaos et Lucy était partie en chasse. Heureusement, parce qu’elle débutait sa treizième heures de suite et sérieusement, elle était crevée. Elle serait bien rentrée chez elle, tranquillement, mais elle n’osait pas trop se sauver quand tout le monde avait du mal.

Elle avait quand même répondu quand son téléphone sonna. Si c’était Lou et qu’il avait besoin d’elle, elle répondrait toujours. Surtout quand elle n’était pas dans une salle avec un patient et qu’en prime… techniquement c’était du bénévolat depuis un moment déjà. Il lui demandait un service, d’une certaine façon. Un ami à lui était blessé et il lui demandait la permission de lui filer son téléphone. Genre, si elle pouvait le réparer. Elle coinça son téléphone entre sa joue et son épaule, marchant vers le bureau d’un vrai médecin, ouvrant un dossier pour lui pointer ou signer. Elle avait fait ses preuves, on relisait ses dossiers rapidement, mais sans plus. Elle savait ce qu’elle devait demander et ce qui ne nécessitait pas grand-chose. C’était le cas de son dernier patient. Il voyait des étoiles, en verrait peut-être encore un peu, mais il allait s’en sortir. Une signature plus tard, elle acceptait que Brian file son numéro et elle se changeait au vestiaire. Une douche, elle rêvait d’une douche et finalement s’en permit une rapide après l’appel du mec en question, un certain Chris. Elle allait le retrouver dans un endroit bien glauque pour aider et tout.

Une douche, un jeans, un haut et un manteau plus tard, elle était à l’extérieur pour affronter le monde. Le temps n’était pas le même lorsqu’elle était entrée à l’hôpital et en avait sorite, fallait l’avouer. Elle replaça sa tresse qu’elle s’était fait à la vas-vite, remontant légèrement le sac en bandoulière qu’elle avait sur l’épaule. Elle était arrivée avant lui, elle l’attendait sagement donc. Ne sachant même pas qu’elle matériel médical elle avait besoin, elle avait amené un peu de tout. Elle espérait juste qu’il ne soit pas chiant. Elle c’était improvisé un coin hm… correcte. Parce que bon, l’hygiène n’était pas top dans l’endroit, mais elle allait faire de son mieux. En fait, un véritable cabinet serait vraiment nécessaire un jour. Elle pouvait surement trouver quelque chose… Une idée, elle ne savait pas trop quoi pour le moment.

Elle l’observa arriver et... sans aucune crainte d’aucune sorte elle balança simplement :

-Aller, on se désarme, un met la sécurité et on vient s’assoir. Je veux voir toutes les armes là.

Elle avait pointé du doigt le dessus d’une caisse de bois plus loin, mais pas trop. Elle préférait simplement se mettre en sécurité et s’il y avait quelque chose… les armes n’étaient pas assez loin pour risquer quoique ce soit. Ça irait. Elle ne lui faisait pas confiance, mais elle avait le droit, elle ne le connaissait pas. Bon, il connaissait Brian, mais elle n’allait pas se laisser avoir pour si peu. Elle retira doucement sa veste, questionnant déjà son futur patient :

-Tu m’expliques comment tu t’es blessés?

Ce n'était peut-être pas très sympathique comme entrée, mais je ne voulais pas arrivé les mains vides non plus. J'avais une vague idée de ce qui pouvait se passer dans cette ville et même si c'était Tête à Claque qui m'avait filé le numéro d'une femme qui allait pouvoir m'aider, je ne savais pas sur qui j'allais tomber. Je voulais donc faire preuve d'un peu de prudence. Disons simplement que j'aimerais bien survivre à ma première nuit dans la ville! Déjà que ça ne commençait pas gagnant puisque j'arrivais brisé. J'aurais pu faire mieux sans doute, mais d'un autre côté, je ne pouvais pas vraiment passer à côté de l'occasion de détruire un nid de vampires. Je détestais ces créatures, c'était pratiquement inscrit dans mon ADN. Et puis, il ne faut pas oublier que la destruction de ce nid c'était relativement bien passé. Les vampires avaient été tués. Merci bonsoir. Par contre, les vampires s'étaient défendus. Étrangement, ils n'avaient pas eu très envie que je les décapite les uns après les autres. La chasseuse qui m'avait donné un coup de main n'avait pas été de trop, loin de là même. Je dirais même : une chance qu'elle avait été là, je lui en devais une. Je paierai ma dette une autre fois. Nous allions rester en contact après tout. J'avais repris la route de mon côté et elle du sien. Mais trêve de bavardage. J'étais désormais dans la tristement célèbre ville de Huntfield, blessé aux côtes et je devais rencontrer quelqu'un qui allait me rafistoler, du moins, je l'espérais. Je ne connaissais pas cette, ce qui nous ramène au fait que j'avais mon arme à feu en main lorsque j'entrai dans le lieu où nous nous étions donné rendez-vous. J'étais sur mes gardes, sait-on jamais. Elle était déjà là lorsque j'arrivai et je dois avouer, elle était vraiment pas mal. Je devrais remercier Brian plus tard sans doute, pour m'avoir trouvé une infirmière si sexy! Je ne le dis pas à voix haute, puisque je ne la connaissais pas après tout! Elle me demanda de me désarmer et c'est donc ce que je fis, lentement afin de lui montrer que je n'étais pas offensif.

- Comme ça, ça te va j'espère?

Pas comme si je me retrouvais totalement désarmé puisque j'avais un couteau dans une botte. Je sortis finalement une flasque d'une poche et la tendit à la jeune fille.

- Ne le prends pas mal, mais si tu pouvais en prendre une gorgée, ça me rassurerait.

J'avais mis de l'eau bénite dans cette flasque, afin d'en avoir à portée de main en tout temps et en cas de problème.

Il était là, avec son arme, alors la demande était simple, il devait se désarmer. Elle ne le voulait pas totalement à sa merci, elle le voulait juste au même niveau qu’elle. Donc, il se devait de déposer son arme plus loin, rien de moins. Il le fit et c’était surement tant mieux comme ça.

[c]-Ça me va et je fais pareil. Ça te va? [/b]

Pour le coup, elle avait décroché l’étui et l’arme à feu que Lou lui avait laissé, balle en argent et tout, le parfait kit du bon chasseur, sauf qu’elle n’était pas une chasseuse, mais bien un médecin. Elle lui fit un léger sourire, très léger. Elle n’était pas très effusion de bonheur et tout. Donc ouais, elle avait retiré son arme, mais gardé son couteau, elle ne pouvait pas croire qu’il c’était totalement désarmer non plus. La logique voulait toujours une arme blanche au minimum non? Il lui tendit finalement une flasque, lui demandant d’en boire. Elle le regarda, l’air interrogateur, prenant la flasque dans sa main, mais répondant :

-Hm, non. Je ne bois pas de ça ne sachant pas ou tu l’as prends. Tu savais que la plupart des églises réutilisent l’eau bénite régulièrement, même si les gens y ont touché et que des bébés y ont baigné? Je ne mets pas ça dans ma bouche, nope.

Du coup, elle s’en était versée dans la main à la place, assez pour en accumuler un peu et… lui balancer au visage, sourire aux lèvres.

-Pour me rassurer, tu comprends.

Elle lui rendit finalement la flasque sagement. Pourtant, elle gardait ce petit sourire joueur qu’elle avait développé à côtoyer deux Keynes dans sa vie. Elle fouilla tranquillement dans sa poche, lui lançant une grosse pièce en disant simplement :

-Attrape.

Comme pour tester ses réflexes, sauf que la pièce était en argent. Comme ça, tous les tests d’usage était fait pour tout le monde, son amoureux serait heureux, elle ne mourrait pas aujourd’hui, tout le monde était content, voilà. Elle tendit rapidement la main pour récupérer sa pièce en redevenant légèrement sérieuse.

-Donc, maintenant je peux savoir tu t'es blessé comment et contre quoi? Juste pour faire certaine de bien te diagnostiquer. Sinon, je vais devoir travailler à l'aveuglette, c'est pas pratique

Parce qu’elle n’allait pas demander tout de suite qu’il se dessape en partie. Parce qu’à l’hôpital, c’était simple, on faisait confiance à l’hôpital, il y avait des jaquettes aussi prévu à cette effet et tout. Sauf qu’en ce moment, ce n’était pas le cas. Elle ferait avec ce qu’elle avait. Elle se demandait surtout ce qu’il avait en fait.

Elle en avait appris beaucoup depuis qu’elle avait rencontré Lucy et tester les gens, c’était devenu une habitude. Parce que sérieusement, même si c’était peut-être des gentils… elle préférait savoir ce que c’était, tout simplement. Alors ouais, tester c’était bien. Parce qu’on ne se le cachera pas, ce n’est pas parce que tu réagis à l’argent qu’elle te tuerait sur le champ. Faut au moins savoir si ça bouffe des gens ou pas. Donc ouais, elle l’avait testé juste au cas. Elle n’avait pas que des amis chez les démons et se faire attirer dans un coin reculé, ça aurait été chiant quand même. Heureusement pour elle, il n’était rien de plus qu’un humain, un humain chasseur qui avait rangé son arme, tant mieux. Pourtant, elle avait bien vu sa tête quand il avait tenté de prendre la pièce. Donc ouais, il avait mal, c’était bon à savoir. Nah je rigole, elle le croyait, encore plus quand il lui raconta pour les vampires et tout ça. Donc, une fois qu’elle savait plus ou moins ce qu’il avait, fallait en être sur.

-Donc déjà, retire ton haut, j’ai besoin de voir.

Pendant qu’il avait retiré son haut comme si gentiment demandé. Elle enfila des gants. Ouais, déformation professionnelle. Donc, elle avait établi on contact visuel clair avant de simplement dire :

-Je vais toucher voir si tu as quelque chose de briser, si ça fait mal, dit le moi.

Parce que de vu, rien ne disait si c’était brisé, fêlé ou juste déplacer. Dans tous les cas, ça ferait mal. Il était contusionné, ça c’était certain. Alors, elle se rapprocha de lui, glissant ses doigts délicatement sur sa peau. Parce qu’au final… le but n’était pas de lui faire plus mal qu’il ne l’avait déjà.

-Donc déjà, pas de volet costal. Ni de côtes cassées. Une radio aurait été mieux, mais… respire pour voir?

Il était un bon patient, donc il obéissait, il n’avait pas vraiment le choix de toute façon. Sinon… son examen ne servirait à rien. C’était un peu comme lui demander « fait toi mal pour voir » mais… elle s’en fichait assez. Elle continuait de l’inspecter comme elle l’aurait fait à l’hôpital.

-Inspire et retient ta respiration pour voir ?

Ouais bon, elle aurait pu rajouter un « ça va faire mal » mais… elle n’en avait pas envie. Il allait bien le savoir tout seul comme un grand non? Donc ouais, une fois qu’il avait pris sa respiration. Elle poussa sur une côte pour s’assurer qu’elle reprenne bien sa place. Pas que c’était brisé, juste que c’était sensible ses petites bêtes là et parfois, une côte comprimé ça faisait mal pendant des mois, des années même. Donc ouais déjà, c’était ça de fait. Maintenant, manquait de lui dire comment ne pas empirer son cas. Parce qu’au fond… il n’y avait rien d’autre à prescrire que du temps.

-Bon déjà, tu vas t’en sortir. C’est déjà ça de gagné.

J’étais un bon patient… quand je le voulais seulement par contre. J’avais parfois ce qu’on pouvait appeler l’orgueil de mâle. Cet orgueil me causait pas mal de soucis d’ailleurs dans certaines circonstances. Du genre : un démon me provoquait et m’insultant et moi, ne prenant pas les insultes, je fonçais tête baissée. Je devais encore avoir une ou deux cicatrices dues à ce genre de bêtises. Mais bon, aujourd’hui, j’étais sage… relativement. Je n’avais pas trop le choix non plus. En tant que blessé, je devais écouter mon infirmière ! Surtout quand on parle d’une jolie infirmière ! Peut-être que je ferais bonne impression ! Mais avant de tenter quoi que ce soit, j’allais voir si Tête à claque n’avait pas un œil dessus. Donc pour l’instant, j’allais me contenter d’être un bon patient. J’avais enlevé mon chandail quand elle l’avait demandé, afin qu’elle puisse mieux voir (non pas ma musculature impressionnante, mais ma blessure !). C’était sûrement plus pratique pour elle de voir non ? Mais elle ne pouvait pas que regarder, il fallait qu’elle touche. Ça, c’était plus dérangeant pour moi. Car voyez-vous, toucher là où ça fait mal et bien… ça fait vraiment mal ! elle m’avait dit de lui dire si j’avais mal, mais je préférais prendre sur moi et ne rien dire, vous savez, cette histoire d’orgueil de mâle ? Bah voilà ! Je fis mon possible pour que ça ne paraisse pas trop, jusqu’à ce qu’elle me demande de prendre une grande respiration et de la retenir. Là, la douleur fût à son maximum et je dus faire mon maximum pour tenir lorsqu’elle replaça une côte. Je laissai échapper plusieurs jurons en reprenant mon souffle. Elle était folle ou quoi ? J’avais mal ! Les infirmières étaient sensées soulager la douleur et non la causer ?! je voulais un remboursement ! Oh wait… De toute façon, avec son charabia médical, elle semblait me dire que maintenant, je devrais aller mieux. Parfait. Par contre, me connaissant, je savais que je ne serais sans doute pas longtemps au repos. Elle aussi devait s’en douter, surtout si elle connaissait des chasseurs.

- M’en sortir ? En effet, c’est déjà ça de gagné ! Merci.

La moindre des choses c’était de la remercier non ? Je lui paierais même une bière si elle était partante. D’ailleurs, peut-être qu’elle pourrait me suggérer un endroit où passer la nuit autre que ma voiture. J’étais sûr que dormir dans une voiture n’allait pas aider à ce que je me soigne correctement !

- Des choses à faire en particulier ? Arrêter la chasse n’étant pas vraiment une option !

Juste préciser, pour la forme. Parce qu’on s’entend que je menais une vie dangereuse, mais ça m’allais. Si je ne faisais pas ce boulot, qui allait le faire ?

Elle en était donc rendue là? Soigner des chasseurs dans de vieil entrepôt, c’était triste quand même. Niveau choix de carrière, on repassera hein. En même temps, elle n’allait pas s’en plaindre, ce genre de pratique… faisait le pont (pas des espions) entre ses deux vies. Parce qu’elle avait clairement deux vies, l’une en lien avec la chasse et l’autre avec la médecine. Ce n’était pas parce qu’elle avait l’interdiction formelle de chasser qu’elle ne pouvait pas le voir comme ça vie. Au final… c’était là, c’était important et si Lucy était dans une autre ville, blessée, elle espérait qu’il y ait une âme charitable pour le réparer adéquatement. Alors oui, elle réparait les amis de Brian. Parlant de Brian, faudrait demander comment ils se sont connus non? Ça serait marrant d’en apprendre un peu plus. Bon d’accord, peut-être pas tant que ça. Elle avait fini par lui demander de retenir sa respiration pendant qu’elle replaçait sa côte. C’était plus simple comme ça. L’expansion de la cage thoracique plaçait la côte dans un angle adéquat pour la réaligner. C’était ce qui était chiant avec des côtes, c’étaient fragiles. Donc, elle lui balança gentiment qu’il allait s’en sortir. Oui, elle était adorable la gamine. Il l’a remerciait en prime.

-De rien. Tu remercieras Brian, sans lui… tu aurais eu mal pendant un bon moment.

Parce que si Brian ne les aurait pas mis en contact, il serait encore brisé. Donc ouais, Brian. Elle, elle le torturait seulement. Bon d’accord, c’était de la torture positive, mais quand même. Il demanda finalement s’il y avait quelque chose à faire en particulier, sans arrêter de chasser bien sûr. Genre les gens ne savaient pas, mais la chasse c’était une drogue, impossible de décrocher complètement.

-Déjà, te rhabiller?

Elle lui souriait, un peu moqueuse fallait l’avouer. Elle était toujours comme ça. Peut-être même qu’elle était pire depuis qu’elle entrainait ses skills sociales avec Lucy. Elle rajouta quand même.

-Repos quand tu peux, glace, un lit confortable, dormir sur le dos. Je vais te prescrire des antidouleurs pour tes jours de chasses, mais n’abuse pas ou je te tire dans le pied pour que tu te reposes.

Et là, malgré son sourire, les gens la connaissant savaient qu’elle pouvait très bien le faire. Parce qu’elle était elle et qu’elle avait une arme après tout. Ça et… elle savait s’en servir depuis toujours, ce qui n’aidait pas tout à fait. Elle sortit de son sac qu’elle avait déposé au sol un carnet de prescriptions au nom de son médecin mort favori. Oui, La Peste était surement mieux mortes, mais il y avait des avantages à être sa stagiaire… elle avait appris à imiter sa signature et elle avait peut-être légèrement volé ses prescriptions vierges. Elle lui fit donc la prescription adéquate, signant d’une main de maitre le petit bout de papier. Il y avait de bon côté à être artiste. Si elle voulait un jour se recycler en criminelle… devenir faussaire était une option à envisager. Elle lui tendit le papier une fois remplit.

-Donc, tu prends un cachet avant un effort que tu n’as pas le droit de faire, comprit? Sinon, tu en prends juste quand tu as mal pour de vrai. Si tu retombes dessus, la côte pourrait casser, se mettre à parcourir ton abdomen et percer un poumon. Je t’épargne les détails, mais… c’est pas pratique. Je te jure.

Tu avais tout fait comme une grande la non? Ouais, comme une grande. Alors aussi bien le souligner. Maintenant, ne restait pas grand-chose non? Elle récupéra donc son arme, le glissant dans l’étui qu’elle avait à la ceinture, mais dans le dos. Elle y avait facilement accès et il n’était pas visible, c’était ce qui comptait au final. Elle ne put que sourire à son « patient » avant de rajouter.

-Oh et au fait, si Brian demande… je suis nulle en médecine, je t’ai limite charcuté. Des plans pour qu’il pense avoir droit de se blesser maintenant qu’il m’a sous la main tu comprends.

Parce que déjà qu’une fois, il avait proposé à Serena et Lucy de faire un concours de point de suture… non merci. En même temps… c’était mieux maintenant. Parce que le kit de suture de Lucy était parfait. Ouais, elle avait un peu prit un kit à l’hôpital en mentionnant que c’était pour se perfectionner et Serena qui veut se perfectionner… ça n’avait rien d’étonnant. Même si elle était déjà excellente dans son job sans même avoir le diplôme qui allait avec. Dans un cas d’apocalypse zombie… moi je voulais Serena dans mon équipe hein.

Gentil comme je l’étais, je l’avais remercié pour l’aide qu’elle venait de m’apporter. Malgré la méfiance mutuelle au commencement, elle m’avait examiné puis soigné. Ce n’était pas n’importe qui qui aurait fait ça. Après que je lui ai dit un «merci», elle déclina et me dit que je devrais plutôt remercier Brian de nous avoir mis en contact. Ouais, j’allais tenter de ne pas l’oublier. Il y avait peu de chance qu’une telle chose arrive, mais on ne sait jamais avec moi ! J’avais une mémoire assez sélective parfois. Mais bon, note mentale, remercier Tête à claque de m’avoir aidé, une fois de plus. J’espère qu’il ne notait pas toutes les fois où il m’avait sauvé les miches, sinon j’allais avoir une ardoise longue comme le bras ! Et je n’étais pas particulièrement heureux d’avoir des dettes. Reste qu’avec Brian, c’était un cas à part. On s’entendait assez bien pour ne pas faire les comptes au sous prêt. Nous ne nous en sortirions jamais si tel était le cas !

Tout ça pour dire qu’après ces paroles, je lui avais demandé si je devais faire quelque chose en particulier afin de ne pas me retrouver en plus mauvaise posture que lorsque je l’avais contacté en premier lieu. Sa réponse provoqua la surprise chez moi. Me rhabiller ? Ah oui tiens, j’étais encore torse nu. Elle n’aimait pas la vue ? Dommage. Je mis mon orgueil de côté pour reprendre mon t-shirt et le remettre, lentement, afin de ne pas faire naître la douleur de nouveau. Déjà qu’après les manipulations de la jeune femme, c’était assez endolori. Je devrais vraiment être plus prudent ! Elle m’expliqua que je devrais me reposer. Ouais… on fait ça comment déjà ? Parce qu’on s’entend, ça devait faire mille ans que je chassais sans m’arrêter très longtemps, pour ne pas dire jamais. Et elle me disait que je devrais me trouver un lit confortable et m’y étendre simplement pour se reposer et non pas pour prendre quelques heures de sommeil. C’était loin d’être gagné ! Heureusement, elle me dit qu’elle allait me prescrire des antidouleurs pour la chasse. Elle me mit en garde contre la surutilisation, sinon elle veillerait personnellement à ce que je sois tranquille. Elle parla de me tirer dans le pied. Le ferait-elle vraiment ? Si elle connaissait Brian, ça pouvait être son genre.

- Il parait que respirer c’est assez important. Je vais prendre soin de mes poumons donc, promis !

Je fis un petit sourire joueur. J’étais con, je le savais, mais elle non. En fait, maintenant, peut-être. La jeune femme repris son arme, le replaçant dans son étui et elle me dit quoi dire à Brian s’il demandait.

- Ce n’est pas ce que tu as fait ? En fait, ça a fait vraiment mal, donc ce ne sera pas vraiment un mensonge. Et puis, je surveillerai Tête à claque pour qu’il ne soit pas plus con que moi, ça te va ?

Oups… je venais vraiment de dire à voix haute le surnom de Brian que je lui donnais ? Tant pis ! Elle pourrait bien l’appeler ainsi si elle le voulait, moi ça ne me dérangeait pas !

- Oh et, question comme ça, tu ne connaitrais pas un hôtel pas trop miteux pour y passer quelques jours ?

Normal de ce méfié, le mec, son job c’était de tuer des machins. Bon d’accord, des méchants machins, mais quand même. Il avait des notions de combats et une arme, c’était assez pour se méfier de lui. En prime, elle n’y pouvait rien, elle se méfiait des gens même avant l’arrivée du surnaturelle dans sa vie. Elle lui avait balancé finalement tout ce qu’il se devait de faire pour ne pas mourir. En général, quand on le disait comme ça, les gens écoutaient. Du coup, aussi bien mentionner qu’il fallait qu’il écoute. Oh et pour l’idée de lui tirer dans le pied, ouais, elle était capable de le faire, on parlait de Serena quand même.

-Ouais, c’est relativement important. J’espère que tu en prendras soin et si tu as vraiment besoin de bouger dans les jours à venir, si tu n’as pas de corset sous la main, tu peux enrouler ton torse dans beaucoup de cellophane. C’est con, mais ça empêche les cotes de bouger le temps de se soigner un peu.

Médecine improvisée, elle adorait ça, vraiment. Le pire, c’est que c’était vraiment un truc à faire. Elle avait répondu à son sourire, légèrement. Sourire, ce n’était plus nouveau pour elle, mais elle avait encore un mal fou à le faire avec des étrangers. Elle lui avait sagement demandé de dire à Brian qu’elle l’avait limite charcuter, parce que depuis qu’il avait proposé un concours de suture entre Serena et Lou, elle avait remise en question sa perception de la gravité d’une blessure.

-Ça me va, parce que la dernière fois que je l’ai réparé, il nous a proposé un concours de la meilleure suture, mais ça impliquait de se reblesser pour qu’on puisse, tu vois le genre?

Elle l’adorait Brian, mais il avait un humour particulier. En prime, elle n’avait toujours pas comprise comment elle pouvait autant parler de Lou, sans en parler pour de vrai. Elle faisait toujours cela, mais c’était surement par précaution. Elle ne voulait qu’il ne lui arrive rien à son Lou. En prime, elle n’avait pu que sourire un peu plus au surnom qu’il donnait à Brian. C’était marrant, elle lui mentionnerait, promit. Ça va, elle avait le droit, les deux Keynes l’appelaient gamines depuis… depuis toujours en fait. Parce que Brian la connaissait depuis gamine et Lou… il était plus vieux qu’elle, il avait donc le droit. Il avait finalement demandé si elle connaissait un motel pas trop miteux dans le coin. Euh… oui.

-Hm, j’en connais quelques-uns en ville, mais je ne pari pas s’ils sont libres ou pas. Avec les démons qui restreignent les allées et venues, certains ont dû se trouver un endroit où vivre en ville. Attend, je te balance ça.

Elle avait sorti son téléphone de sa poche pour lui balancer trois adresses qu’elle savait viable. Elle n’avait pas vraiment visité beaucoup de motel, mais elle passait souvent devant, ça aidait. Une fois envoyée, elle releva les yeux vers lui.

-Je t’ai envoyé celle que je connais et qui ne sont pas directement dans une zone appartenant aux démons. Parce que bon, je ne sais même pas si les teneurs de motel en zone de guerre conitnu de bosser.

Vrai quoi, heureusement pour elle, l’hôpital appartenait encore aux gentils et bon, elle s’amusait à faire des pièges à démon partout pour s’amuser, ça aidait un peu. Elle proposerait de faire tourner un exorcisme en boucle voir si ça changeait quelque chose. Quoi? Toutes les solutions étaient bonnes non?

-Oh et si tu ne trouves pas, rappelle-moi, j’emménage ailleurs en ce moment, du coup… j’ai un appartement qui sert à rien. Il est anti-démon en prime. Bon, anti-ange aussi, mais… c’est parce qu’ils débarquent toujours quand il faut pas.

Ça et que l’idée même de se faire surveiller par son ange gardien tout en faisant des câlins, c’était rapidement malaisant hein. Donc ouais, son appartement était parfaitement protéger. Elle avait même plaqué argent les poignées de porte pour rire un peu. Ouais, ce n’était pas gentil, mais au final… elle s’en fichait, c’était la loi du plus fort non?

Elle était sympathique cette jeune femme, je garderais ses coordonnées bien au chaud dans mon téléphone, au cas où je me blesse encore. Pas que j’envisageais de me faire mal, encore une fois, mais disons qu’avec mon travail, je préférais me garder des options en cas de pépin. C’était être prévoyant, simplement. Pour une fois que je l’étais ! Bon, en même temps, garder ce numéro dans mon téléphone, ce n’était pas seulement pour avoir une infirmière en cas de problème, mais garder l’option de la revoir. Quoi ? Je n’avais pas le droit de souhaiter la compagnie d’une jolie femme à mes côtés ?  On ne va pas s’éterniser sur le sujet non plus. Concentrons-nous sur les conseils qu’elle me donnait. Elle me parla d’un corset ou plutôt, de l’option pour le remplacer : de la cellophane. Je notais cela dans un coin de ma tête. Il faudrait que je m’en achète aussi. Je n’en traînais pas dans ma voiture. Pourquoi j’aurais fait une telle chose ? Donc, à mettre sur la liste des choses à me procurer. Serena me parla ensuite de Brian et surtout, du fait que je devrais lui dire qu’elle était le genre d’infirmière à faire mal. Genre, je ne la conseillais pas. Ce n’était pas vraiment la vérité, mais si elle me le demandait, j’allais le faire. Après tout, elle venait de me donner un sacré coup de main, c’était la moindre des choses que je pouvais faire. En même temps, en ma compagnie, Brian risquait de se montrer plus téméraire, de même que je le serais. Ensemble, on doublait nos capacités à se montrer intrépide et à faire des conneries. C'était inévitable. Si on faisait une connerie de trop, il y aurait l'option Serena maintenant. J’espérais seulement qu'elle ne nous en voudrait pas trop à ce moment là. Avec le peu que je venais de voir d'elle, elle n'hésiterait pas à frapper un blessé si ce dernier avait été con. Donc, se montrer prudent et agir avec tact avec elle. Je lui avais demandé les coordonnées d'endroit pas trop miteux où je pourrais loger et elle m'envoya un message avec quelques adresses.

- Merci, je devrais trouver mon bonheur dans cette liste.

Façon de parler. Un toit me suffisait en fait, même si un peu de confort c'était toujours le bienvenu. Elle me parla ensuite du logement qu'elle allait quitter. Anti-ange? Ça n'existe pas les anges! Quelle connerie! Si les anges existaient vraiment, nous n'en serions pas rendu à combattre l'Apocalypse! Ou bien ils étaient vraiment mauvais dans leur rôle de protecteur. Par contre, un appartement anti-démon, c'était une bonne idée!

- Je vais voir pour les motels donc et te tiens au courant si j'ai besoin de mieux! Merci et promis, je tente de ne pas être brisé de nouveau!

Je repris mes trucs et retournai à ma voiture. Maintenant, aller voir ces hôtels, si je trouvais quelque chose de bien!

HJ: Merci pour ce RP femme, c'était trop bien

Ouais, la cellophane pouvait être une solution. Bon peut être pas la meilleure, mais c'était un chasseur, il fonctionnait avec ce qu'il avait sous la main, au moins elle lui avait filé une prescription pour des anti-douleurs, il y gagnait au moins. En même temps, elle ne lui aurait pas conseillé la même chose si ses côtes avaient été cassées, on s'entend. Bon des côtes cassées elle aurait peut être appelé Brian pour qu'il s'occupe de son ami. Parce que ouais, vu son petit surnom... hm... affectueux? On pouvait émettre l'hypothèse d'une amitié de longue date. Elle se demandait même qu'elle surnom Brian pouvait bien donner à ce mec. Parce que souvent, l'un ne va pas sans l'autre. Genre Serena se faisait traiter de gamine par Lou, mais elle le traitait de vieux. Si on voyait ça comme ça... fallait qu'elle traite Brian de papi non? Ce n’était pas ça la logique? Il était le plus vieux des trois après tout. Bref, cellophane, Brian qui ne doit pas se dire qu'elle répare bien pour avoir envie de réessayer et finalement lui qui voulait des motels dans le coin. Il avait donc l'envie de rester en ville? Pourquoi pas? La ville n'était pas si mal quand on oubliait les démons et les créatures qui y avaient élus domiciles. Parce que ouais, y en avait des tas et malheureusement, la plupart n'étaient pas très gentils. Parce qu'on ne se le cachera pas, certaines étaient correctes et tentaient de faire avec leur nature le plus possible, mais elle n'était pas toute comme ça. Donc ouais, elle lui texta un brèves listes des endroits qui pourraient faire son petit bonheur. Elle lui offrait même que s'il voulait un appartement, elle en avait un. Ouais bon, pas tout de suite, mais quand même. Elle comptait vraiment s'installer avec Lucy, alors aussi bien que son appartement profite à un autre. C'était même pas mal comme idée. Surtout qu'elle avait acheté l'endroit, alors il ne coûterait pas grand-chose en loyer. C'était bien fait la vie et le vendre... elle n'en avait pas envie, pas tout de suite. Pas qu'elle craignait de ne pas réussir à vivre avec Lucy, mais vu son caractère de merde à elle... il n'allait peut-être pas la supporter, sait-on jamais. Donc ouais, Chris, trouver son bonheur dans la liste, tout ça.

-Je te le souhaite.

Comme ça, c’est génial la vie! Parce que bon, faudrait qu’il trouve sinon c’est la rue et les boites de cartons, donc pas très pratique. Donc finalement, tout avait été dit, rien de plus rien de moins. Il allait faire gaffe et rappeler en cas de besoin, c’était parfait comme ça.

-Parfait, salut.

Alors, après un bref regard d’horizon pour faire sur de ne rien avoir oublié, elle quitta l’endroit. Elle n’avait pas tendance à faire médecine à domicile, mais… c’était marrant comme expérience. Elle recommencerait surement, parce que bon, en ville… tout le monde fini blessé d’une façon ou d’une autre.

Bisous Femme
Je t’aime
Merci!