III.05 - Hello, is it me you're looking for ?
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III.05 - Hello, is it me you're looking for ?

Lun 30 Nov - 0:05
Invité
Anonymous
Invité

La brunette descendit les escaliers quatre par quatre et s’élança directement vers le réfrigérateur et les placards pour en ressortir plusieurs aliments. Jus d’orange, chocolat, pain, biscuits en tout genre… Après avoir rassasié son appétit d’ogre, elle fila en cours en rangeant le tout. Enfin, c’était son intention.

Elle avait pris son sac et l’avait mis dans son dos, prête à partir. Mais sa tante apparu et, grâce à son air sévère, Amélie savait qu’elle serait en retard.

« Quoi ? »

Une dispute suivit. La femme avait découvert un journal sur le bureau d’Amélie qui n’avait rien à voir avec ses études. Elle recommençait à chasser. Elle recommençait à mettre sa vie en danger. La tante de la brunette voulait qu’elle reste en dehors de ça, qu’elle ait un avenir, comme sa mère  et contrairement à elle. Elle l’a somma d’arrêter, elle l’a sermonna, lui dit à quel point il était dangereux de s’impliquer à ce point-là. Elle lui dit que contrairement à sa mère, elle avait le choix.

« Contrairement à ma mère ? Elle avait le choix, elle a juste choisi sa vengeance à ses… »

Elle s’arrêta pour ravaler sa colère, il n’y avait aucun intérêt à étaler sa rancune devant sa tante ou la douleur qu’elle avait ainsi ressentie à être séparée de sa famille. Mais elle continua cependant à défendre son point de vue.

Elle lui dit qu’elle avait le choix effectivement, et qu’elle avait choisi de s’impliquer. Qu’elle n’allait pas rester bien sagement en cours à se demander si l’auditoire se vidait par manque de motivation ou par peur de sortir pour aller à l’université ou à l’école. Ou parce que des gens mouraient. Elle dit clairement qu’elle n’allait pas rester assise à attendre que d’autres personnes se sacrifient seuls dans une bataille qui la concernait aussi, ou à attendre qu’il la perde. Et dans ce cas-là, à quoi tout ça aurait servi ? A quoi son semblant de vie normal aurait-il servi ? Au moment de mourir, ou au moment où les personnes qu’elle aimait tomberaient, ne se dirait-elle pas qu’elle aurait pu faire quelque chose ? Ne se reprocherait-elle pas trop tard son inaction ? Bien sûr que si.

Après d’autres arguments, elle lui lança qu’elle ne s’attendait pas à ce qu’elle comprenne et que de toutes façons, ça ne la concernait pas.

Les heures passèrent et Amélie ne rentra pas. La personne qui arriva la première à cette heure tardive fut en fait Liam, un loup-garou. Il toqua alors qu’elle lisait le journal d’Amélie. Peut-être enverrait-elle quelqu’un pour la suivre si elle connaissait sa destination ?

Très vite, elle fut obligée d’écouter le loup-garou. Mais enfin, qu’importait ce qu’il voulait ?!

« Avec tout ce qu’il se passe, tu crois qu’elle a besoin d’une autre menace pour sa vie ? »

Pourquoi l’avait-elle laissé vivre ? Dans la situation actuelle, laissez un loup-garou vivre avait été stupide.
Lun 30 Nov - 0:10
Invité
Anonymous
Invité

Le pas lourd, les pensées engourdies par l’alcool, le jeune homme n’avait qu’une idée en tête : parler à la tante d’Amélie. Il voulait simplement discuter. Voir s’il n’y avait pas une possibilité pour ramener la mémoire à la jeune femme. Ou juste lui rappeler qui il était. Les mots d’Amélie ne cessaient de lui revenir en mémoire. Des mots cruels. Comme elle ne l’avait jamais été auparavant. Des mots tranchants comme la lame d’une épée qu’on aurait affutée. L’ampleur que ça avait pris… C’était presque irréaliste. Certes, il n’avait pas été futé. Ce qu’il avait fait ne lui ressemblait pas. Enfin, ne lui ressemblait plus. Il n’était plus ce gars qui sortait avec une fille et qui, pour s’en débarrasser, l’humiliait devant un bon nombre de personne. Et pourtant, c’était exactement ce qui s’était produit. Qu’est-ce qui lui avait pris? En fait, il avait senti qu’elle ne comprendrait pas que tout était fini. Elle semblait vraiment s’être amourachée de lui. Et, bien qu’il éprouve des sentiments pour elle, il lui avait suffi d’apercevoir Amélie pour que cette illusion de bonheur soit anéantie. Il avait tenté de faire comprendre subtilement à la jeune femme que c’était fini, mais elle n’avait rien compris à ses allusions. Il avait donc employé les grands moyens. Cependant, la réaction d’Amélie avait été démesurée, selon lui. Il n’avait pas été aussi méchant… Pas vrai?

La lueur d’une ampoule laissait entrevoir dans la cuisine de l’habitation. Une femme aux cheveux clairs s’y trouvait, lisant des articles dans le journal de la semaine. Liam s’avança lentement et resta là pendant quelques secondes, l’observant. Qu’allait-il lui dire? Qu’il voulait qu’Amélie se souvienne à nouveau de lui pour la simple raison qu’il était complètement amoureux d’elle? Il pouvait déjà l’entendre lui rire au nez. Lui rappeler qu’il n’était pas assez bon pour elle. Qu’il était un monstre. Une vague de colère monta en lui. Il pourrait jouer sur le fait qu’Amélie l’aimait, elle aussi. Il l’imaginait déjà lui rappeler que sa nièce était jeune et naïve, ne sachant ce qu’était réellement l’amour. Qu’elle ne connaissait que le désir et la fascination que générait le frisson de la peur. Et que ça n’avait rien à voir avec l’amour. Son sang bouillait à présent.

En une fraction de seconde, il se trouva devant la porte, cognant à grands coups. La porte s’ouvrit et sans même un regard pour elle, il entra. Il n’était pas question qu’il reste dehors. Il se dirigea vers la cuisine, là où elle était assise quelques minutes plus tôt. Il se pencha au-dessus de la table, les paumes appuyées sur le rebord. Ses yeux se posèrent sur l’article devant lui. Une nouvelle mort étrange à Huntfield. Il leva les yeux vers la femme qui se tenait à présent devant lui. Il savait exactement ce qu’elle faisait. Ses yeux trahissaient sa colère alors qu’il tentait désespérément de se contrôler. La conversation se transforma en dispute en moins de temps qu’il en fallait pour le dire.

Et lorsqu’elle le traita de monstre, ce fut la goutte d’eau qui fit déborder le vase. Ses yeux devinrent jaunes une fois de plus, des griffes apparurent au bout de ses ongles, ses dents s’allongèrent et devinrent tranchantes comme des rasoirs. Il ne pensait plus clairement. Il ne pensait plus du tout, en fait. Tout ce qu’il voyait était une cible. Liam fonça sur elle. Sa paume se posa de façon brutale sur l’épaule de la jeune femme, la retenant. Un cri bref s’échappa de sa gorge alors que son autre patte s’enfonça dans sa cage thoracique. Il mit la main sur son cœur, littéralement. Sa poigne se fit plus forte, ses yeux ne se détachant du visage de la femme. Il se délectait d’y voir la douleur lui torturer les traits. Puis, il mit fin à sa souffrance, détachant l’organe vitale de sa poitrine. Le sang chaud coulait le long de son bras, alors que le corps à présent inanimé tombait sur le sol.

Le monstre portait sa main à sa bouche quand la porte s’ouvrit. Il s’arrêta en plein mouvement, ses yeux se tournant vers l’entrée de la cuisine. Il capta les battements de cœur de la personne, son odeur accompagné d’une touche d’alcool. Amélie. Il ferma les yeux. Sa présence était suffisante pour apaiser le monstre. Ses traits redevinrent ceux du jeune homme, ses griffes et ses dents retrouvèrent leur aspect original. Il replia sa main sur le cœur qu’il tenait toujours dans sa main, faisant gicler une nouvelle coulée de sang. Son regard refléta l’expression même de l’horreur, tandis que sa main s’ouvrait pour laisser tomber l’organe humain. Il regarda autour de lui. Qu’avait-il fait?
Lun 30 Nov - 0:13
Invité
Anonymous
Invité

Ce n’était probablement pas Amélie qui frappait avec autant de puissance sur la pauvre porte la maison. Et si c’était elle, la secrétaire à mi-temps allait probablement étrangler celle-ci. Mais ça ne l’était pas, la porte s’ouvrit sur Liam, son ancien petit copain. Le loup-garou.

« Oui ? »

Sec et froid, ça n’empêcha pas le jeune homme d’entrer sans faire attention à elle. Super. Elle suivit l’invité –non, en fait, elle ne se souvenait pas l’avoir invité – jusque dans la cuisine, là où elle avait été. Il regarda l’article de la table et ne semblait pas de très bonne humeur… En fait, il était clairement hors de lui.

« Qu’est-ce que tu fais ici ? Amélie n’est pas là et je croyais qu’on s’était entendu sur le fait qu’il était mieux pour elle que tu sortes de sa vie ? »

Il la voyait toujours, donc ? Était-ce pour ça qu’elle avait retrouvé l’article de chasse dans la chambre d’Amélie ? Elle avait recommencé la chasse, et la tante se doutait que c’était par sa faute. Il avait dût faire quelque chose. Et même s’il n’y était pour rien, à cause de lui, la population de créatures surnaturelles à Huntfield risquait d’augmenter et personne n’avait besoin de ça. En plus, même s’il avait de bonnes intentions, c’était un loup-garou. Il était malade, dangereux, puissant et très, mais très contagieux. Il aurait vraiment fallu le tuer.

Elle lui rappela qu’il n’était vivant que sur une décision impulsive, celle de ne pas lui coller une balle dans le cœur par égard pour Amélie, mais qu’il n’était rien. Qu’il était dangereux pour tout ce qui l’approchait. Qu’il était un monstre. Pour elle, il n’était qu’une autre copie physiquement différente des monstres que sa sœur avait toujours chassé et qui avait eu raison d’elle.

La suite des événements ne la dissuada pas de cette idée. Il s’était changé. Trop rapidement. Comment avait-il appris à se contrôler ?! Sans qu’elle ne put ne serait-ce que penser à un moyen de défense, la plus grande douleur qu’elle n’ait jamais ressentie traversa sa poitrine. C’était tellement vif que c’en devenait impossible à localiser. Ses traits exprimèrent sa douleur, quand sa bouche voulait hurler le cri qui ne sortirait jamais. Respirer était même devenu impossible. Rapidement, son cadavre tomba au sol et ce fut fini. Ses yeux clos ne se rouvriraient jamais.
Lun 30 Nov - 23:42
Invité
Anonymous
Invité

La porte d’entrée tremblait sous les coups portés par le jeune homme. Ça ne le culpabilisa aucunement. Il prit même plaisir à y mettre plus de force. Ce n’était pas comme s’il s’agissait de sa propre porte. Et puis, elle n’a qu’à venir lui ouvrir si elle souhaitait qu’il cesse d’y frapper! Dans le pire des cas, elle n’aura qu’à en acheter une autre. Ce n’était pas son problème. Après ce qui lui semblait être une éternité, la porte s’ouvrit finalement, laissant place à la tante d’Amélie. Dépourvu de chaleur, elle lui sortit qu’un seul mot en guise de salutation : oui. Ne prenant la peine d’en faire autant, il entra sans lui demander son avis. Il n’avait pas envie qu’elle lui claque la porte au nez si l’envie lui en prenait.

Dans la cuisine, il vit le journal ouvert sur la mort suspect d’un adolescent dans le bas de la ville. Une seule pensée lui vint à l’esprit : le coupable était un monstre, une créature de la nuit. Comme lui. Mais, ce n’était pas lui. Pourtant, quelque chose l’agaçait royalement. Il savait qu’elle allait chasser cette chose sanguinaire. Il savait que c’était ce qu’il fallait faire. Toutefois, il ne pouvait s’empêcher de se sentir trahi. Après tout, il était un monstre, lui aussi. Il ne vivait que parce qu’il était tombé amoureux d’une chasseresse. Il ne savait d’où lui venait cette soudaine solidarité envers les autres créatures, mais il ne pouvait s’empêcher d’éprouver de la sympathie à leur égard. À moins qu’il ne s’agisse que d’une excuse pour en vouloir un peu plus à la femme qui se tenait devant lui…


- Je ne suis pas là pour voir Amélie, mais pour te voir, toi, commença-t-il, la voix vibrante d’une colère noire. Je n’ai pas envie de sortir de la vie d’Amélie, d’accord?

Son ton était devenu légèrement menaçant tandis qu’il prononçait le dernier mot. Il ne demandait aucunement son avis. Et il n’était pas prêt à renoncer à ce point. Bien sûr, la tante n’était pas d’accord. Elle lui rappela la conversation qu’ils avaient eue au sujet de sa nièce. Toutefois, il n’était pas en état de l’entendre. Le mot ‘’monstre’’ fut de trop. Ivre de rage, il se transforma en loup-garou et lui arracha le cœur, se délectant de la souffrance qu’il pouvait lire sur son visage.

L’oreille tendu, il reconnut la personne qui était entrée dans la maison. La tempête qui faisait rage en lui se calma enfin. Il redevint lui-même et constata avec horreur ce qu’il venait de faire. Il hésitait entre son envie de rester et de s’enfuir. Il savait ce qu’il risquait s’il restait et pourtant, c’est ce qu’il choisit de faire.
Lun 30 Nov - 23:44
Invité
Anonymous
Invité

La femme haussa les sourcils avec un air hautain. Il ne voulait pas sortir de la vie d’Amélie ?

« On ne t’a pas vraiment laissé le choix. »

Trancha-t-elle d’une voix sèche.

« Ta présence est néfaste dans sa vie, tu ne peux pas le nier. C’est clair. Elle t’a pris sous son aile par pitié mais elle a déjà failli perdre plus que sa vie par ta faute. »

Son âme. Pour un monstre, pour faire revenir un loup-garou. Elle ne l’a pas seulement épargné, elle a fait revenir une plaie pour l’humanité sur sa terre, condamnant d’autres innocents à être tués ou transformés. A être condamnés au Purgatoire. Il était destiné à mourir de toute manière et l’affection d’Amélie pour lui la condamnait à mourir également. Pire, ça la condamnerait sûrement, en fin de compte, à devenir comme lui. Son âme était en jeu, elle risquait soit l’Enfer, soit le Purgatoire. En fait, sa tante réalisait son erreur. Elle aurait dû supprimer Liam quand ses souvenirs furent effacés.

« Si tu tenais à elle, tu ne serais plus là depuis longtemps à chercher à ce qu’elle te revienne. Mais te voilà, prêt à mettre sa vie en danger par égoïsme. Pourquoi tu ne tentes pas de la transformer tant que tu y es ? Elle sera avec toi pour toujours, comme ça. »

Demanda-t-elle avec sarcasme d’une voix venimeuse et haineuse. Si elle avait tenu un flingue là, Liam serait rapidement retourné au Purgatoire. Elle jugeait, oui. Ne comprenant pas et ne cherchant pas à comprendre les sentiments de Liam qu’Amélie avait partagés dans leur intégralité et qu’une partie d’elle partageait toujours. Ne comprenant pas que cet égoïsme, cette dépendance que Liam ressentait pour elle, elle l’avait ressenti de pareille manière et que c’était pour ça qu’elle l’avait ramené et qu’elle aurait fait la même manœuvre même s’il avait été exilé au Paradis. Elle ne pouvait tout simplement pas rester loin de lui. Evidemment que toutes ces choses pouvaient sembler égoïste, mais ce n’était pas une envie mais un besoin. Arrêtiez-vous de respirer si vous saviez que c’était mal ?

« Bien sûr, elle sera damnée comme toi, mais tu ne t’en préoccupe pas vraiment, si ? »

Cracha-t-elle. Il lui donnait la nausée, vraiment. Comment pouvait-il même croire qu’il pouvait rester dans sa vie ? Il aurait dû être reconnaissant qu’elle lui ait laissé la vie sauve et fuir. Elle soupira de rage et fit volte-face pour aller près du lavabo. Près des ustensiles. Près de l’argenterie.

« Je ne m’attends pas à ce que tu comprennes ce que je dis. En fait, je n’aurais jamais dû te dire de rester en dehors de sa vie. J’aurais dû mettre fin à la tienne depuis le début. »

Le couteau près du lavabo était en argent. Elle en était sûre. Elle se retourna vers lui tandis que sa main se baladait sur le marbre blanc de la cuisinière. S’il baissait les yeux, elle pourrait se rueur sur lui sans problème, non ?

« Tu es un loup-garou. Ta place n’est pas auprès d’elle, ni même sur cette terre, elle est au Purgatoire. »

Prononça-t-elle avec dégoût, sans avoir l’intention de s’arrêter.

« Tu es dangereux pour elle et tu le seras toujours, tu n’es qu’un monstre, tout juste capable de répandre ta maladie autour de toi. Le mieux que tu puisses faire est disparaître. »

Sa main avait effleurée le couteau et l’avait ramenée près de son corps, le dissimulant dans son dos. Mais elle ne s’attendait pas à ce qui suivit. Il savait se contrôler. Comment ?! Ses yeux changèrent de couleur pour en adopter une beaucoup plus vive et, s’étant rapidement rapproché, elle n’avait presque pas vu venir la main ornée de griffes qui traversa sa poitrine pour s’emparer de son cœur.

Sa propre main serra le poignet du loup-garou sous la douleur, comme s’il pouvait la retirer et qu’elle guérirait instantanément. L’autre main avait lâchée l’arme, la laissant au bord de la cuisinière, à peine en équilibre pour ne pas tomber, le côté tranchant dépassant.

Quelques secondes de douleur intense plus tard, elle tomba au sol. Le couteau la suivit dans un bruit camouflé par le reste, son corps l’entrainant dans sa chute. Plus de respiration, plus de douleur. Mais Amélie venait de rentrer…
Lun 30 Nov - 23:46
Invité
Anonymous
Invité

Sa déclaration sembla déplaire à la blondinette qui se tenait devant lui. Il n’en avait rien à faire, ce n’était pas à elle de décider qui Amélie pouvait voir ou pas. Pourquoi était-il même ici, au fait? Ah oui! Il voulait qu’elle lui rende sa mémoire. Du moins, ce qui le concernait. Il se fichait bien du reste. Égoïste. De toute façon, si elle se souvenait de lui, elle finirait bien par se souvenir du reste, non? Puis, il ne supportait pas qu’elle lui en veuille à ce point. Qu’elle ne veuille plus le voir pour une connerie qu’il avait faite, alors qu’elle ne connaissait la vérité. D’accord, il avait peut-être été un peu loin en traitant l’amie d’Amélie d’inutile, de tête en l’air, de jeune écervelée et d’incompétente devant tout le monde pour avoir oublié un simple détail… En même temps, il ne savait pas qui elle était. Il ne savait que la situation allait se revirer contre lui. Il ne savait qu’Amélie allait le prendre si mal... Ce n’était pas elle qu’il avait insulté ainsi. Et ils n’étaient plus au primaire…

Liam écouta la femme lui répété qu’il était trop dangereux pour sa nièce. Qu’il devrait la laisser tranquille pour le bien de celle-ci. Qu’elle avait failli perdre la vie et même plus à ses côtés. Qu’il était égoïste de vouloir tant la ravoir dans sa vie. Qu’il devrait la transformer tant qu’à y être. Liam sourit sadiquement à ses mots. Autant lui faire un peu peur à son tour.


- C’est exactement ce que je veux, déclara-t-il, toujours ce sourire collé aux lèvres. La transformer afin qu’elle soit toujours avec moi.

Ce n’était pas vrai, pas du tout. Il l’aimait, mais il n’était pas assez fou pour la condamner à un destin aussi cruel. Manger des cœurs à chaque pleine lune et se réveiller avec le sang d’un innocent sur les mains, c’était assez pour se faire enfermer. Sans compter qu’il savait précisément ce qu’il l’attendait après la mort. Le Purgatoire. Juste l’idée qu’elle s’y retrouve un jour le rendait malade. C’était loin de ce qu’il voulait pour elle. Il voulait qu’elle soit heureuse. Qu’elle soit en sécurité. Qu’elle ait la vie devant elle sans avoir à se soucier des monstres qui se cachent sous le lit la nuit venue. Il voulait même qu’elle ait des enfants. Ce que lui ne pouvait lui donner. Il était un loup-garou. Il n’était pas certain que son enfant serait normal. Il avait peur qu’il soit comme lui.

- Et non! Je ne m’en préoccupe absolument pas!

Cette fois, son sourire s’était envolé. L’ironie était beaucoup plus présente dans son ton qu’avant. Le discours de la blondinette commençait à lui tomber sur les nerfs. Chaque mot était tel un couteau qu’on lui enfonçait dans le ventre. Sa colère se transforma en une rage qui fut bientôt incontrôlable. Il ne s’aperçut qu’elle prit le couteau en argent qui trainait près du lavabo. De toute façon, il ne lui servit à rien, car Liam s’était transformé. L’instant suivant, il avait la main dans sa cage thoracique et en sortait avec son cœur. Le corps désormais sans vie de la jeune femme tomba sur le sol, se vidant de son sang. C’était fini, maintenant.
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