III.06 La nuit des horreurs
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3 participants

III.06 La nuit des horreurs

Ven 18 Déc - 22:06
The Shadow
The Shadow
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Sujet "Mission-Intrigue"
La nuit des Horreurs



N'avez-vous jamais tremblé devant la télé en regardant un film d'horreur ? Ou bien critiqué la fille blonde stupide qui montait se cacher dans sa chambre au lieu de sortir de la maison ? Mais si vous vous trouviez dans un film d'horreur que feriez-vous ?

Alors que vous êtes dans la salle de cinéma pour voir le dernier film d'horreur sorti, dans une salle peu bondée, vous êtes littéralement aspiré dans l'écran, et vous allez alors vivre votre ... film d'horreur de manière ... brutale, et sanguinaire. Une séance de cinéma, plus qu'en 3D.



¤ N'oubliez pas de respecter les règles qui vous ont été envoyées par MP. En cas d'oubli, contacter Ariel par MP !
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Mer 23 Déc - 1:27
Invité
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Invité

Quelle était l'activité la plus bizarre à faire en plein hiver? Regarder la liste des rares films d'horreurs qui sortaient dans les périodes estivales hivernales. Eleonora regardait la liste des films qui étaient prévus pour sortir cette année sur le site web du cinéma de la ville. La jeune femme vit que le film ''Quarantine'' était annoncé. Elle cliqua sur le titre et lu en diagonale le synopsis de ce dernier. En gros, c'était un film qui était ''avec caméra à l'épaule''. Le type de film qui se voulait réaliste, du genre reportage. On allait suivre le personnage principal, Hayley, qui retourne chez elle après avoir été viré d'un lieu où elle devait tourner un reportage. Bizarrement, le bloc appartement où elle habite est mis en quarantaine à cause d'un supposé virus inconnu. La jeune femme se retrouve prise au piège dans l'immeuble où les humains atteints du virus ressemblent à des espèces de zombies qui cherchent à bouffer tout le monde.

Ravie de ce qu'elle venait de lire, Eleonora referma son ordinateur Mac avec la ferme envie d'aller le voir le soir même. Elle avait encore deux heures maximum pour se préparer à aller le visionner. C'est alors qu'elle eût la soudaine idée d'inviter quelqu'un à aller le voir avec elle. Blood Crawfield. Il ne ressemblait pas exactement au genre de type qui aimait vraiment sortir, mais Eleonora décida qu'elle pouvait l'aider à changer un peu ses habitudes une fois de temps en temps.

La jeune femme pris son cellulaire et composa son numéro. Elle n'eût pas à attendre bien longtemps avant qu'il ne décroche.

- Hey Blood! C'est Eleonora. Dis-moi, t'as des plans pour ce soir?...

Et c'est comme ça que la jeune femme atterit quelques heures plus tard devant le cinéma à attendre Blood. Lorsqu'elle le vit, elle lui fit signe et ils entrèrent au cinéma. Après avoir payé les billets, la jeune femme lui indiqua qu'elle voulait aller s'acheter quelques bonbons avant de visionner le film. Elle n'était pas beaucoup du type popcorn. Elle aimait mieux se sucrer le bec quand elle en avait l'occasion.

Elle rejoignit alors Blood et ils se dirigèrent vers la salle du film. Ils s'assirent tout au fond, dominant ainsi toutes les têtes des spectateurs présents. Et précisons qu'ils étaient peu de personnes à être là, mais ''toutes les raisons'' sont bonnes pour s'asseoir à l'arrière non?

- Allez Blood, souris un peu! Tu vas voir, tu vas surement aimer ce film. Il parait qu'il est super bon. Les critiques sont très encourageantes, lui dit-elle en souriant.

La jeune femme saisit un ourson en jujube et mordit dedans avidement. Elle saisit ensuite un verre de terre en sucre rouge et bleu et le tendit à Blood :

- Tu en veux un?... Allez, dit oui à ce petit verre, dit-elle en essayant de le convaincre gentiment de le prendre.

Tout en continuant de rigoler, les lumières s'éteignirent. Le problème est que lorsque ces dernières se fermèrent et que l'écran eût finis de passer les publicités, Eleonora se sentit bizarre. Dès que le programme principal s'afficha à l'écran et que le film débuta, elle se rendit compte qu'elle n'entendait plus rien. La seconde suivante, elle se sentie brusquement tiré vers l'avant et lorsqu'elle se réveilla, elle était étendue sur un sol en béton froid. Elle se releva dans la pénombre et tatonna à côté d'elle. Que se passait-il donc? C'est alors que sa main en rencontra une autre et elle remonta le long du bras pour effleurer un visage. Dans le noir, elle ne voyait pas qui c'était, mais elle secoua son épaule.

- Blood! Blood! Est-ce toi?, demanda-t-elle en espérant recevoir une réponse positive.
Ven 25 Déc - 22:36
Invité
Anonymous
Invité

La nuit des Horreurs


Il avait passé une journée somme toute des plus ordinaires pour un Chasseur. Il avait passé plusieurs heures dans la matinée à chercher une hypothétique affaire qui aurait eu lieu à Huntfield ou dans ses alentours proches, mais rien ne laissait entendre que quelque chose d’étrange ou de meurtrier se préparait.

La nuit d’Halloween et les quelques jours avant la fête utiles à sa préparation était toujours un moment particulier par les chasseurs. Soit les créatures sortaient et causaient des dégâts importants soit au contraire, dans certains états, il ne se passait rien d’important, ce qui avait toujours le don d’étonner le chasseur. Et, tout à Huntfield laissait entendre que cette soirée serait calme, sans doute avec quelques écarts, mais rien d’alarmant. Aussi apprit-il d’un autre collègue prendrait le relais pour la soirée, aussi se trouva-t-il libre de toutes responsabilités pour cette nuit et cela pour la première fois depuis des années.

Il fut surprit d’entendre son téléphone sonner. Il décrocha bien vite, pensant qu’un de ses collègues avait finalement besoin de lui sur une affaire urgente. Aussi fut-il surprit quand il entendit à l’autre bout du fil la voix d’Eleonora, lui demandant s’il avait des projets pour le soir même. Ne voyant pas le but précis de cette question il répondit que non, il n’avait rien de particulier en ce jour. Et, de fil en aiguille, et il ne saurait plus exactement dire comment ils en étaient arrivés là, il s’entendit accepter une sortie au cinéma en compagnie de la jeune femme. Ils fixèrent une heure pour se retrouver et raccrochèrent. Ce n’était pas dans ses habitudes d’aller dans ce genre d’endroits ; il ne se souvenait pas y avoir remis les pieds depuis la mort de sa tante il y a de nombreuses années de cela. Peut-être que cela lui ferait le plus grand bien de rétablir dans son train de vie des habitudes un peu plus normales plutôt que de participer au plus grand nombre de chasses possible.

Quelques heures plus tard, ils se retrouvèrent devant le bâtiment, Eleonora, qui était déjà là à l’attendre lu fit signe et ils entrèrent ensemble. La jeune femme lui indiqua qu’elle souhaitait aller s’acheter quelques friandises, Blood quand à lui s’occupa des tickets d’entées, aussi, quand elle revint, ils n’eurent plus qu’à passer la personne s’occupant des entrées et allèrent jusqu’à la salle où ils allaient visionner ce fameux film d’horreur. Blood espéra qu’avec son métier, il ne serait pas surprit par les manœuvres utilisées pour faire peur ou surprendre les spectateurs. Cela ne ferait pas très sérieux.

Ils allèrent s’assoir au fond et Eleonora mit un point d’honneur à faire la conversation en attendant que le film débute, ce que Blood apprécia, ne tenant pas à attendre dans un silence pesant. Elle lui vanta les mérites du film, l’enjoint à sourire plus et lui offrit un de ses précieux bonbons, il accepta l’offrande avec un soupir, l’enfournant dans sa bouche et reporta son attention sur l’écran alors que les lumières s’éteignaient progressivement.
Mais Blood ne se souvenait pas s’être sentit aussi mal la dernière fois. Il tourna la tête vers Eleonora et comprit que son mal était partagé. Puis, il y eut un moment de flottement étrange et inexplicable. Il eut l’impression qu’un crochet lui avait saisit le ventre pour le tirer en avant. Il faisait sombre autour de lui et il semblait être seul. Semblait seulement, car une main saisit la sienne. C’était Eleonora qu’il avait reconnu quand elle lui demanda s’il était bien avec elle.

« Oui c’est moi. Fais moins de bruit, je ne sais pas du tout où nous sommes. » Il réfléchit rapidement. « Peut-être devrions-nous trouver un abris en attendant d’y voir plus clair. »
Lun 28 Déc - 18:11
Nao Fujiwara
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Saeko avait décidé de sortir ce soir-là, de faire quelque chose de normal, et alors que sa vie était un vrai film d'horreur, le seul truc intéressant qu'elle trouve à faire, c'est d'aller au cinéma pour voir un film qui allait lui faire peur. Mais c'était une façon de se dire que tout pouvait aller mieux, ou même que tout n'était pas réel. Elle soupira et entra dans la cinéma aprés avoir payé sa place. Enfin seulement cinquante pour cent, elle avait eu des promotions pour une séance de cinéma, la date de limite approchait, et elle devait s'en servir avant que ça soit plus possible, se serait dommage de ne pas en profiter. La petite asiatique avait hésité sur le film a aller voir, il y avait un film romantique qu'elle aurait pu éventuellement aller voir, mais toute seule, elle trouvait cela un peu triste. Alors elle avait opté pour le second film, qui passait à la même heure. L'horreur ce n'était pas trop son fort, mais ça pouvait sans doute pas être pire que ce qu'elle était entrain de vivre actuellement.

Saeko s'installa dans la salle de cinéma, il n'y avait peu de monde, mais c'était sans doute normal, avec la conjecture actuelle, on avait pas trop envie d'aller au cinéma, et puis on avait peur, et allait voir un film d'horreur, serait encore plus improbable. la jeune fille s'installa dans son siège avec son pop corn, elle aimait sans doute un peu trop ça. Saeko en mangeait déjà la moitié avant même que le film commence. Elle observa les gens, il y avait un couple assis quelques rangs devant elle, et une jeune femme blonde était aussi présente dans la salle. Saeko lui fit un sourire, avant que les lumières commencent à baisser et que le film démarre. Soudain, il se passa quelque chose d'étrange, et Saeko se retrouva assis dans un endroit tout noir, où des voix parlaient. L'une d'elle appela Blood, est-ce le même Blood qu'elle avait croisé quelques mois auparavant?

Saeko parvint à se mettre debout, elle compris qu’elle avait encore était envoyé dans un monde étrange, aprés avoir vu des mondes qui n'existaient pas, seulement crée par un archange, et aprés avoir voyagé dans le futur, avec Lilian, Castiel et Maximilien. Voilà qu'elle se trouvait à nouveau dans un monde encore nouveau.

"Ah non... pas encore!" fit Saeko plus pour elle-même que pour quiconque qui puisse se trouvait ici. Aprés un moment à chercher à tâtons, Saeko posa la main sur ce qui semblait être une poignée de porte, elle la tourna et ouvrit la porte, la lumière entra dans les lieux. Les trois amis, se trouvaient dans ce qui devait être un grande garde manger, vide. Et la porte donnait sur une cuisine lumineuse. Saeko soupira et entra dans la grande pièce. Elle ne savait pas du tout, où elle pouvait bien avoir encore attérit.
Ven 8 Jan - 19:24
Invité
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Invité

Hécate se rendit au cinéma de Huntfield à la date prévue. Elle s’y rendit lors d’une soirée pendant les fêtes de décembre. Un seul mot d’ordre : une nuit des horreurs à animer ! Il s’agissait d’une soirée bénite par Lucifer lui-même, en quelque sorte, où elle aurait en tous les cas, presque tous les droits, dans le seul et unique but, de faire vivre des horreurs à des pauvres mortels, qui n’avaient certes rien demandé, mais qui avaient le malheur d’être des humains à terroriser sans aucune forme de pitié – juste pour la gratuité. Une soirée où, elle aurait, des pouvoirs démoniaques décuplées – ou presque. Disons, affiliés à une maison, une maison des horreurs… maison qui devait au moins pouvoir exister dans le décor d’un film au cinéma… Il n’y avait alors, qu’une séance qui intéressa la démone, lorsqu’elle se rendit sur les lieux du crime : un film digne de mise en condition : de l'horreur. C’était là, sa seule condition imposée, car bientôt, le film allait devenir réalité… avec ses spectateurs… capturés dedans…

Peu importait : il fallait juste une maison qui puisse se dessiner dans le décor du film que les spectateurs étaient venus regarder avec attention au grand écran – que son apparition soudaine soit crédible et ainsi flippante. En attendant donc, Hécate avait accédé comme tous les autres spectateurs, à la salle de cinéma qui diffusa le film d’horreur parfait afin de mettre en place ses tordus desseins. Il y avait d’autres spectateurs, assez peu, mais bien assez, les prochaines victimes, d’une plongée dans, la démone le désirait, l’angoisse la plus percutante possible. Hécate accéda à la salle alors que cette dernière allait se plonger dans l’obscurité. Elle s’y glissa en fin de publicités et autres bandes annonces. On ne savait jamais si on pouvait l’y reconnaître par un malheureux hasard. Elle ne voulait pas déjà se faire démasquer. Elle croisa le sourire toutefois d’une jeune asiatique. Hécate lui rendit son sourire. Elle n’y ajouta pas de touche démoniaque. Pas encore. Il s'agissait d’un sourire simple et même amical presque. Hécate était une spectatrice comme les autres, après tout… qui jouait la mortelle… La démone ayant déjà était faire son bordel au campus de la ville, y avait déjà croisé des chasseurs… elle ne reconnut pour autant personne pour le moment, puisqu’elle ne pouvait plus reconnaître personne dans le noir à venir. Elle ne pouvait encore discerner les traits de visage de personne, mis à part ce sourire qu’elle croisa de la jeune femme asiatique. Pas encore...  

Elle ne savait lorsque son emprise s’activerait. On lui avait dit qu’elle le sentirait. Elle le sentit. Elle s’agrippa sur le siège – non pas à cause de l'aspiration – mais surtout parce que puissance démoniaque se souleva de manière soudaine. De, ses yeux, ils virèrent du noir au rouge – violemment. Et puis… et puis plus rien... Elle était comme partie en fumée… pour l’heure… comme devenant l’entité entière de la maison… pour l’heure… jusqu’à… peut-être réapparaitre… si… si… les spectateurs… Qui savait ! On… Hécate avait mal à la tête… désormais… pouvant entendre… On… On parlait… Quelqu’un appelait quelqu’un d’autre : Blood. Ainsi un nom était venu. Ainsi un nom avait été volé par la démone. Cela pouvait servir. Cela servait toujours. Hécate reconnut cette voix. Qui ? Eleonora ? Ils cherchaient leurs chemins… Ils ? Hécate put le percevoir les voix. Eleonora ? Que faisait-elle ici, l’apprentie magicienne... ? Intéressant… Un abri ? On allait en offrir un : une maison. C’était prévu. Quel… mal de chien… La démone allait devoir s’y habituer. Elle s’y habituerait. Il n’y avait pas à s’en faire pour ça. Il y avait une troisième personne. Pas… encore… ? Intéressant…

Saeko ouvrit la porte de la maison. Les trois capturés étaient au seuil de la maison, à la fois réel et irréel. Il y faisait froid. Saeko avait ouvert la porte sur une grande pièce et une cuisine, située non loin sur le côté. Il y avait des chaises par-ci par-là dans cette grande pièce. C’était un grand hall. On aurait dit les vestiges d’une réception : des tables et des couverts. Il y avait même à manger : des restes – un repas interrompu. Il y avait, au fond, une petite scène. On aurait dit le reste de... d'une réception… Il y avait un étage au moins, puisqu’il y avait deux escaliers menant sur un étage au fond de ce hall. L’un des deux escaliers étaient peu franchissable : détruit à mi-chemin d’un trou dans les marches. Il y faisait froid, comme si, ce hall était un garde-manger. Il y avait un énorme lustre dans ce hall. Tenait-il ? Pas trop. La cuisine, de sa lumière plus soutenu, appelait. Elle appelait… pas que de cette lumière : une voix aussi.

- Encore…

La maison était étrange par la disposition et la succession de ses pièces qui n'avaient juste aucun sens, et, la présence de gigots pendus dans un recoin de ce grand hall froid, en témoignait à eux seuls, de cette absence totale de logique. Il y avait des pièces hybrides, disposées avec la plus totale anarchie, sans aucune logique. La lumière était encore présente... pour l'heure... Il n’y avait que le silence. Il n’y avait aucun bruit. C’était presque irréel... La maison semblait attendre que ses trois invités entrent donc un peu plus et davantage. Et, en guise d’accueil, une chaise grinçant sur le sol, se mit à suivre la jeune asiatique, en veillant à garder un mètre d’écart avec elle, à s’arrêter, dès qu’elle s’arrête, et à la suivre, comme ça, partout. Juste comme ça. Il y avait, un robinet, qui se mit à gouter, avec lenteur : le bruit des gouttes plus haussé que l'habituel résonna de plus en plus de la cuisine. Cuisine d’où, la voix avait résonné "encore" avec des pleurs. Où ? Ça venait d'un recoin derrière la porte de cette cuisine déjà ouverte sur une barrière de sel à même le sol en son seuil de porte. Il n’y avait personne dans la pièce : à la place des pleurs, il n’y avait guère qu’un miroir, à l’endroit où ça avait pleuré… miroir qui offrait un reflet réel… mais… avec une personne... pourtant absente… qui y apparaissait… une jeune blonde dont on ne voyait pas le visage… pleurant… accroupie dans le coin inverse de la pièce... Le robinet goûtait sur un évier déjà rempli d’eau à rebord. Peu à peu, l’évier commençait à déborder, de plus en plus : il devenait assez urgent de le fermer – urgent au péril d’inonder un peu trop les lieux... Et, il y avait des prises électriques en cette cuisine…

- Blood ? Blood ?

Il eut voix. Mais qui ? On s'amusait à y reprendre reprit les mots d'Eleonora... mais... avec peut-être bien un autre ton de voix... et... l’eau passa au sang… comme inspiré par le nom... sang qui débordait… d’un robinet… difficile à fermer… comme s’il avait une force… surnaturelle… démoniaque… peut-être…  

- Blooooood. Est-ce toi qui a fait ça ?!  Dis-oui à ce petit verre.

Les murs de la cuisine se mirent à saigner. Cuisine où, en son frigo, il y avait de la viande putréfiée, et des insectes qui s’y rassasiaient, avec frénésie de faim, comme si, un démon y dévorerait une âme. Le frigo n’était plus branché. En revanche, il y avait un ventilateur, de branché, en mode arrêt à même le sol… près de la flasque d’eau… qui se mit en marche et ventila une odeur horrible… à deux doigts de disjoncter… Il eut des sursauts de lumières dans les pièces faisant apparaître des verres… dans la cuisine et dans le hall… qui volèrent en éclats à force qu’on les serre sur place… ce qui relâcha du lest sur le robinet… plus facile à manipuler...     

Sam 9 Jan - 4:30
Invité
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Invité

Eleonora paniquait. Ils étaient partis voir un film. Un simple film! Et voilà que l'écran les avaient aspirés et qu'ils se retrouvaient dans le noir complet... Sans un bruit. S'étant assuré que le corps près d'elle était bien celui de Blood, elle recommença à respirer. Avec lui, ils s'en sortiraient. Blood suggéra de trouver un endroit moins exposé pour faire le point. Eleonora vint pour répondre, lorsqu'une voix fémine marmonna une sorte d'exaspération et de fatalité.

L'instant suivant, une lumière vive surgit et toute la pièce fût illuminé. Elle et Blood étaient dans une pièce complètement... À l'envers. Des gigots pendaient pas très loin au-dessus de leur tête. Qui accrochaient de la bouffe en plein...hall? Était-ce un hall? Ça y ressemblait, mais avec tout ce bric à brac incohérent elle n'en était pas certaine.

Une asiatique apparût à l'autre bout. Elle entrait par ce qui ressemblait à la porte d'entrée. Une humaine, une créature ou un démon?

- Euh... Blood... Tu connais cette fille?, lui murmura-t-elle.

C'est alors qu'une voix retentit, comme si elle provenait de la... Maison? Elle-même. La jeune femme sursauta et se retourna. Une cuisine tout bizarre se trouvait là. Un frisson la parcourût. De se trouver dans l'entrée de cette cuisine, elle aurait pu se prendre un quelque chose dans le dos.

Un ploc-ploc régulier résonnait et Eleonora, encore en mode accroupi fixa l'évier. Il semblait mal fermé. Bizarrement, ça la perturbait suffisamment pour l'inciter à aller le fermer. Elle se leva et entra dans la cuisine, toujours comme une inconsciente du danger et tenta de fermer le robinet. Trop dur. Les poignées ne tournaient pas. Soudain, de violents sanglots de femmes retentirent. Elle se retourna, fixant la pièce au-delà de Blood, l'espèce de hall donc, et vit l'asiatique afficher un drôle d'air. Mais ce n'était pas elle la coupable.

Eleonora se retourna et s'acharna sur les poignées, l'évier étant sur le bord de déborder. Puis... L'eau devint du sang. Et se mit à déborder sur ses bottes. La jeune femme fit un bond en arrière et se heurta au comptoir derrière elle. La voix désincarné parla de nouveau, appelant Blood. La jeune femme regarda ce dernier, se demandant si elle ne finirait pas par apercevoir une femme sous peu derrière lui. La voix lui demanda s'il accepterait un verre et c'est alors que les murs de la cuisine se mirent... À saigner. Au sens litéral.

La tatoueuse ne pût s'empêcher de crier, puis les lumières se mirent à vaciller. À tel point, qu'elle craignit de se retrouver dans le noir complet une nouvelle fois. C'est alors que des verres se mirent à éclater... De partout. Eleonora poussa un hurlement et s'accroupit vers le sol alors des tessons de verres volèrent partout.

Une odeur de putréfaction terrible lui agressa le nez presque en même temps. Quand les verres de la cuisine fûrent vraisemblablement tous éclatés, elle put se relever et voir que le frigo était désormais ouvert... Et son intérieur lui fit dresser ses cheveux sur sa nuque d'horreur. Elle se tourna avec empressement vers l'évier baignant dans le sang, et elle agrippa les poignées poisseuse de sang désormais de celui-ci. Plus leste, elle put les fermer. Elle ne savait pas pourquoi, mais elle avait vraiment un drôle de besoin vital d'empêcher cet évier de se déverser.

- Blood, qu'est-ce qui se passe?, lui demanda-t-elle paniqué en se tournant brusquement vers lui. Comme s'il pouvait détenir une réponse à tout sur tout...
Sam 9 Jan - 23:30
Invité
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Invité

Ils avançaient à tâtons depuis quelques minutes à la recherche d’un abri, un lieu qui pourrait à la fois leur servir de refuse et de point de repère pour les investigations à venir. Car il était évident à Blood que cet endroit n’était pas comme les autres. Quelque chose résidait à l’intérieur de ce lieu, et cette chose était sans nul doute maléfique. Il rencontra le bois dur d’une porte qu’il ouvrit après quelques secondes passées à chercher la poignée. Dès que la cliche fut abaissée, la pièce s’illumina pour faire apparaitre un chaos innommable. Il jeta un coup d’œil circulaire à la pièce et remarqua que les accès aux autres pièces de l’habitation n’avaient pas vraiment de logique, ce qui ne faisait que confirmer que cette maison n’était soumise aux règles structurales humaines et cela deviendrait sans doutes possibles un problème à la longue.

De l’autre côté de la pièce, une autre porte s’ouvrit, laissant apparaître un visage familier : celui de Saeko, une jeune femme à qui Blood avait enseigné les rudiments de la chasse. Il fut à la fois soulagé de voir que ce n’était pas un ennemi –car de ce qu’il en savait encore, la jeune femme était totalement dévouée à la sauvegarde des humains dans leurs combats contre les monstres cachés dans les armoires de chambres d’enfants, des êtres dont on ne peut croire en leurs existences et qui pourtant sont bien là. Mais, tout à son soulagement, il se demanda tout de même comment ils pourraient tous les trois s’en sortir, sachant qu’ils n’étaient pas armés ou équipés pour affronter ce que cachait cet endroit. Eleonora remarqua Saeko et l’interrogea sur son identité.

« En effet je la connais, répondit-il, j’étais son instructeur quelques mois plus tôt, peu après mon arrivée à Huntfield. C’est une alliée il n’y a pas d’inquiétudes à avoir. »

Mais ils n’eurent pas le temps de se retrouver convenablement, déjà une voix retentissait entre les murs, dans un baragouinement encore incompréhensible – sans doute étaient-ils trop loin pour le percevoir convenablement. Puis il entendit les gouttes tomber. Il pensa tout de suite à la torture de la goutte, mais les portes étaient encore ouvertes et ils n’étaient pas immobilisés. Etrange. Eleonora prit la décision d’aller fermer ce robinet sans succès. Les sanglots de femmes le firent frissonner. Il avait l’impression de se trouver dans un mauvais film qui ne faisait que répéter les éléments clichés et attendus par les spectateurs conditionnés à ce genre de divertissement.

Mais ce n’était que le début. Les lumières vacillèrent alors, faisant dresser les cheveux sur la nuque de Blood dont les années de chasse lui faisait croire à un fantôme, chose tout à fait probable dans de telles circonstances. Puis, ils eurent droit à une symphonie de tessons de verres chutant sur le sol. Il eut le temps de voir les jeunes femmes se mettre à l’abri avant de devoir couvrir ses yeux, se protégeant ainsi des éclats toujours en mouvements. Quand le son assourdissant du verre qui se brise et atterrit sur le sol s’estompa, il observa la pièce. Un frigo ouvert avec de la chair en putréfaction à l’intérieur, et des murs qui se couvrent de sang et l’évier qui en déborde même. Eleonora se précipita à nouveau vers l’évier, tentant de faire s’arrêter l’écoulement de ce sang inconnu.

« Je ne sais pas, confia-t-il en réponse à la question de la jeune femme, je n’ai aucune explication. Nous devrions partir de cette pièce à défaut de pouvoir quitter cet endroit. Je ne crois pas qu’on nous laissera sortir si facilement. »

Il avait terminé sa phrase en grondant. Il avait horreur de se sentir si démuni.
Mar 12 Jan - 23:15
Nao Fujiwara
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Saeko se tenait debout dans l'entrée de la maison, elle vit une couple, sortir d'une autre pièce. Elle ne comprenait pas grand chose à cette maison, mais elle sentait  déjà qu'elle ne se trouvait pas dans son monde, qu'elle avait encore basculé dans la quatrième dimension, décidément c'était son talent. Aprés le cauchemar, le voyage dans le temps, voilà que c'était un film. Elle se demandait déjà où se serait la prochaine fois. Elle n'avait pas vraiment envie de le découvrir. Quoiqu'on disait jamais deux sans trois, mais comme c'était le troisième voyage, il n'y aurait sans doute pas d'autres. Rassurée sur ce point, elle se dit qu'il ne restait plus qu'à survivre à ce nouveau monde. Heureusement, elle était tombée sur Blood, ce qui était une bonne chose, elle savait que le jeune homme avait de la ressource, et qu'il pourrait peut-être les sortir de là. La jeune femme qui l'accompagnait semblait inquiète par la présence de Saeko. Mais la jeune asiatique voyait mal comment elle aurait pu faire lui faire du mal. Elle était grande, et elle la trouvait vraiment trés belle.

Elle sourit et fit un geste de la main pour saluer le couple, la jeune femme se dirigea vers l'évier pour tenter de faire le robinet qui goutait doucement. Le goutte-goutte ne gênait pas vraiment Saeko, mais elle savait que cela tapait toujours sur les nerfs de sa mère, quand la tuyauterie de la maison fuyait, c'était toujours drôle de la voir s'énerver aprés un robinet. Puis de dire à son mari, le père de Saeko d'appeler un plombier. Peut-être que c'était la même chose pour la jeune femme. Mais Saeko voyait mal qu'un plombier puisse arriver pour réparer le robinet. Saeko en profita pour s'approcher de Blood et le saluer, mais elle fut stopper net au milieu de la pièce. L'eau dans l'évier se transforma en sang. La jeune femme se recula vivement, et la petite asiatique fit demie-tour, pour tenter de sortir de la maison, mais elle ne pouvait pas ouvrir la porte d'entrée. Saeko se retourna et vit la viande en putréfaction dans le frigo. Elle se pinça le nez, et vomi sur le sol. Ce n'était surement pas agréable à voir, mais la jeune fille ne pouvait pas s'en empêcher. Elle se redressa et quitta la pièce en courant pour rejoindre l'autre salle. Sans faire attention à la jeune femme qui s'accroupissait sur le sol, sous une pluie de verre. Saeko courrait en criant pour quitter la pièce. Elle s'arrêta et respira pendant un moment. Mais inquiète de se retrouver toute seule, elle fit demi-tour et resta dans l'encadrement de la porte de la cuisine.

"C'est fini?" demanda-t-elle timidement et un peu honteuse, alors que tous les deux s'étaient montrés plus courageux, et étaient restés dans la pièce alors qu'elle était tout simplement partit en courant ans demander son reste. Mais la pièce qu'elle venait d'entrer, n'était pas non plus la plus sûre de la maison.
Lun 8 Fév - 2:35
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Le robinet venait d’être coupé, mettant ainsi fin à l’écoulement du sang. Les morceaux de verre retombaient sur le sol après leur éclat. Le ventilateur qui s’était peu avant mis en route, s’arrêta d’un coup. En fait…soudainement, il n’y avait plus aucun bruit. Pas un seul. Les pauvres victimes pouvaient presque percevoir ce bourdonnement sourd que l’on percevait parfois dans ces moments-là. Ou était-ce le son de leur propre circulation sanguine tambourinant à leur oreille ? Non. C’était différent, plus inquiétant…comme un bruit de respiration. Et…les murs ne pleuraient plus de sang mais se soulevaient lentement au rythme d’une respiration mesurée. Il n’y avait que ce bruit, même les voix des trois comparses semblaient comme…aspirées, inaudibles….s’ils tentaient de parler. Ils étaient comme…muets, forcés de l’être.

Et soudain, le silence se changea en vacarme. Soudain, la porte de la cuisine claqua. Séparant l’asiatique des deux autres. La porte se verrouilla alors même qu’elle ne possédait aucun verrou. Les vannes du robinet sautèrent, s’éjectant à plusieurs mètres….manquant surement de blesser le chasseur ou l’autre fille. L’écoulement du sang reparti à flot. Le frigo s’ouvrit, découvrant la viande en putréfaction et les insectes charognards volants…qui s’envolèrent en une nuée horrible, qui bourdonnait tout autour de la pièce, semblait se diriger droit vers les deux humains…comme pour essayer de les dévorer eux.

De l’autre côté de la porte….dans le couloir, quelque chose grinçait….bougeait, se rapprochait…quelque chose d’informe sous le plancher. Une créature énorme qui rampait sous le parquet, comme un énorme serpent qui se rapprochait dangereusement de Saeko. Et alors même que la chose se rapprochait, faisant à quelques endroits, se briser le bois du sol en des projectiles qui partaient dans tous les sens...autre chose bougea, dans un bruit…un vacarme encore plus sinistre. Les portes se déplacèrent sur les murs. Et plus que les portes, c’était les pièces qui se réajustait. La cuisine se trouvait à l’étage. Le salon à la place de la cuisine. Le couloir avait tourné à 90°. Il y avait à présent des fenêtres, toutes étaient scellées, plus hautes que d’autres. Certaines ouvraient même sur d’autres pièces plutôt que l’extérieur. La porte d’entrée était à la cave. Plus aucune ne menait vers l’extérieur. La chose difforme qui rampait sous le parquet, et qui avait disparu le temps que la maison se refasse une beauté…revint à la charge…toujours après la pauvre asiatique. Elle renversait les meubles sous lesquels elle passait…

Et à l’étage, où se trouvait à présent la cuisine. Le sang cessa de couler de lui-même. Les insectes tombèrent au sol, comme mort. Pour le moment. La porte s’ouvrit en un grincement…dévoilant une chambre sinistre….où ne se trouvait qu’une grande armoire (Dont l’intérieur est vide, si ce n’est les piques de métaux rouillées qui recouvre son intérieur, ne demandant qu’à empaler le premier qui tomberait dedans) et un lit à baldaquin dont le rideau était rongé aux mites. Il y avait un courant d’air, alors-même qu’il n’y avait aucune fenêtre. Plus loin, il y avait une autre porte….qui devait bien mener dans un couloir. Si d’aventure, Blood ou Eleonora s’aventurait dans la chambre….le courant d’air deviendra violent, comme une véritable tempête…qui les empêcherait presque d’avancer. Et surtout….surtout….l’armoire se mettra à bouger, à avancer et à tentera d’enfermer en son sein le premier qu’elle arrivera à attraper pour le transpercer de toute part….
Mar 9 Fév - 5:33
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Eleonora demanda immédiatement à Blood ce qui se passait. C'était celui qui l'entrainait donc il devait le savoir? Non? NON?! La jeune femme le regarda, tout son espoir bien marqué sur ses traits, mais... Qui se décomposèrent à la réponse de Blood. Il ne savait pas ce qui se passait, mais visiblement il était certain d'une chose : il fallait foutre le camp.

- Ouais... Bon plan!, dit-elle alors en regardant autour d'elle.

C'est alors que l'asiatique se pointa dans la cuisine. Le reste fût... Chaotique. La fille remarqua le décor et vomit littéralement sur le plancher avant de foutre le camp en courant tout en hurlant. Eleonora suivit du regard le dos de la fille qui disparut plus loin, en hurlant toujours, puis ce fut fini. La tatoueuse affichait un air interloqué.

- Mais qui c'est bordel...?, demanda-t-elle béate de stupéfaction.

Stupéfié par le côté bizarre de la fille. Ouais, elle était vraiment pas normale. Ce fût sa conclusion disons-le, bien hâtive. C'est alors que tout cessa. Tout devint soudainement silencieux. Mais dans un silence pareil il y a toujours une espèce de son. Un bourdonnement. Comme si les oreilles ne pouvaient concevoir l'existence d'un silence total. Eleonora se tourna vers Blood pour demander quelque chose, mais elle se rendit alors compte que sa voix ne portait plus. Comme dans l'espace! Eleonora écarquilla les yeux de surprise et elle vit dans la même foulée l'asiatique revenir près de l'entrée de la cuisine. Bizarre je disais?

Et c'est alors que ce fût le chaos. La porte claqua à la figure de l'asiatique, les vannes du robinet sautèrent et furent projetés à une vitesse de fou. L'une lui frôla la tête de près et l'autre lui percuta brutalement l'épaule droite. Elle fut projetée en arrière et se retrouva à moitié couché sur le plan de travail de la cuisine. Au même instant, le sang se remit à couler à flot et le frigo se rouvrit... Et envoya une nuée de bestioles par la même occasion. Les bestioles plongèrent vers eux et Eleonora cria avant de se projeter au sol... Dans le sang.

La jeune femme glissa dedans et se retrouva bien vite sur le carrelage, pleinement étendu dedans. Les bestioles tentèrent de l'attaquer, mais se retrouvèrent coller dans l'hémoglobine. Son épaule lui faisait terriblement mal et elle ne pouvait pas aider Blood.

C'est alors qu'un bruit terrible retentit de l'autre côté de la maison... Et peu de temps après, tout bougea. Eleonora se retrouva plaqué sur le plancher à cause de la gravité et tout tourna. Son estomac n'apprécia pas du tout, mais elle pu s'empêcher de vomir. Ce qui était bien non?

Quand ce fût fini, elle pu enfin se remettre debout, glissant dans la matière rouge, l'épaule lui élançant comme jamais.

- Ça va?, demanda-t-elle à Blood d'une petite voix.

Et c'est alors qu'elle vit deux choses. La première étant une porte qui s'ouvrit en grinçant sur une chambre. La deuxième étant... Une porte fermée dans cette même chambre. La porte venait de la faire flipper, mais... Il n'y avait pas d'autres issues. Que faire alors hormis que de suivre ce chemin, aussi flippant soit-il?

Eleonora s'avança alors vers la chambre. Elle s'arrêta à son entrée et vit une armoire, un lit à baldaquin en piteux état et bien sûr, la porte du fond.

- Blood? Je pense qu'on... Pourrait peut-être sortir par là?, dit-elle en chuchotant presque ses questions.

La jeune femme fit un pas dedans la chambre et elle sentit aussitôt un courant d'air la fouetter. Doucement d'abord, puis violemment ensuite, l'empêchant d'aller plus loin. C'est alors que l'armoire du fond... Se mit à avancer d'elle-même.

- Eh merde... On a un problème..., dit-elle en tentant de reculer vers la cuisine.
Dim 14 Fév - 0:49
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Tout se calma soudainement. Et, bien que cela aurait pu être une source de soulagement pour eux tous, il se méfiait encore. Il avait cette impression de calme avant la tempête. Il jeta un regard circulaire à la pièce, vérifiant que les deux jeunes femmes l’accompagnant allaient bien. Et, une fois rassuré sur ce point, il tenta de fouiller la pièce à la recherche d’armes de fortunes. Quelque chose n’était pas normal dans cette maison, une chose qui leur voulait du mal, et il n’était pas homme à ne pas se laisser piéger sans se battre.

Et ne dit-on pas qu’on ne peut pas gagner si l’on ne se bat pas ?

Quand les tremblements qui agitèrent l’entièreté de la bâtisse disparurent, il constata également que toute la maison avait changé de forme. Ils se trouvaient maintenant à l’étage et il ne put s’empêche de pousser un soupir. Décidément, il n’appréciait pas du tout la tournure que prenaient les évènements. La cuisine étant d’ancienne facture, il trouva près du feu un tisonnier de fer qu’il s’empresse de saisir.  Il trouve également quelques longs couteaux de cuisines et un autre instrument indéterminé en fer également qu’il laissa à la jeune femme, tout en souhaitant que ces outils ne disparaissent pas dès qu’une difficulté se présentera à eux.

« Oui tout va bien pour moi » répondit-il à Eleonora quand elle s’enquit de son état.  

Saeko avait disparue au moment où la structure de la maison changeait. La porte s'était tout simplement refermée sur elle avant de disparaître quand l'ensemble de la maison se transforma. Pour le moment il n'y avait aucun moyen de la rejoindre. Ils ne savaient pas ce à quoi elle ferait face seule et cela l'inquiétait. Il avait juré de protéger les innocents, et voilà qu'il en laissait un derrière, pas par volonté certes, mais cela avait tout de même le don de l'agacer, comme si le destin lui renvoyait en plein visage sa médiocrité.

La cuisine semblait être éloignée de tout. La pièce demeurait sombre et cela prit quelques secondes pour qu’ils s’habituent à cette nouvelle visibilité. Tout semblait alors être fait de noir et de blanc. Sur le sol semblait être apparu des vestiges d’une vie passée, coupures de journaux, lettres, photos… Il ne pouvait pas les voir en détail mais en devinait les formes. Au fond, contre un mur, une porte s’ouvrit en un grincement sinistre qui lui glaça le sang. Cela ne ressemblait pas à un son naturel mais plus à un rire, l’annonce de nouvelles épreuves, que le calme allait à nouveau être brisé.

La porte donnait sur une chambre des plus sinistres.

Elle n’était pas exceptionnelle, un lit a baldaquin, une armoire. Rien qui semblait engageant ou dangereux. Eleonora proposa d’y entrer afin de pouvoir sortir en utilisant l’autre porte de la pièce.

« Oui, je pense que nous pourrions essayer par là » déclara-t-il tout en suivant le mouvement de la jeune femme

Ils entrèrent dans la pièce, toujours sur leurs gardes. Et avec raison. A chaque pas fait dans la chambre, un courant d’air de plus en plus puissant, semblant vouloir les repousser ou au mieux les intimider. L’armoire du fond se mit même à bouger. Evidement, cela ne pouvait pas être aussi simple qu’une simple bourrasque à affronter. Il fit comprendre à Eleonora qu’il fallait reculer, se demandant ce qu’il pouvait utiliser dans la pièce afin de lutter contre ce monstre de bois dur.
Sam 27 Fév - 18:49
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Saeko regardait timidement par la porte, et observait le duo dans l'étrange cuisine. Tout sembler redevenu calme, mais ce n'était en réalité que le calme avant la tempête. Car soudain la porte claqua sous le nez de la jeune asiatique, et elle sursauta en se reculant vivement, de peur de se coincer les doigts. Elle essaya de l'ouvrir, à nouveau, mais c'était impossible. Et malgré l'absence de serrure, elle semblait comme coller. Saeko s'énerva contre la poignée, mais au bout de quelques secondes, elle comprit que c'était inutile. La petite japonaise soupira et entendit un drôle de bruit derrière elle. Elle se figea, et et écarquilla les yeux, la jeune fille avait peur de se retourner et de découvrir ce qu'il y avait derrière elle. Avec courage, elle commença doucement à se retourner et découvrir le sol qui ondulait vers elle. Saeko se cala contre la porte, et se mit à prier. Mais la chose se rapprochait toujours plus d'elle, elle faisait éclater les lattes du plancher, ou écraser des meubles.

Soudain, la pièce tourna sur elle-même, et pendant quelques secondes, Saeko se retrouva au plafond, puis elle tomba lourdement au sol. La maison semblait avoir bouger, et la petite asiatique avait l'estomac dans les talons. Heureusement, elle n'avait pas vomi, bien que cela avait faillit. Elle se redressa tant bien que mal, quand la chose réapparut au bout du couloir. Saeko la vit revenir vers elle, mais la porte dans son dos avait disparu, alors elle mit à reculer vers le fond du long couloir, essayant les portes sur les côtés, elles étaient toutes fermées, et la jeune nippone s'alarmait de ne pas en trouver une seule d'ouverture.

"Au secours" criait-elle peut-être un peu stupidement, ne sachant pas où se trouvait Blood et la jeune femme, elle ne savait même pas si ils pourraient ou non venir à son secours. Elle essayait une énième porte avant de se retrouver face à une fenêtre qui se trouvait trés haute sur le mur. Elle vit une porte sur le côté, et se mit à prier, qu'elle s'ouvre pour la sauver la chose ondulante sous le sol. Elle se rapprochait d'ailleurs dangereusement. Saeko posa la main sur la poignée et appuya de toutes ses forces ... La porte était...
Sam 12 Mar - 17:48
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La maison était sans dessus-dessous, rien n'avait plus de sens. Blood et Eleanora se trouvait dans une chambre où un vent les pousser violemment, les empêchant d'avancer, alors que l’armoire géante qui se trouvait dans la pièce avançait vers eux, dans un grand fracas de de bois qui se casse et se fend. Le vent les plaquait contre un mur, où la porte vers la cuisine était toujours ouverte, mais est-ce présent de retourner là bas, où les robinets continuaient de gicler du sang avec force. La démone qui s'amusait toujours à faire vivre un cauchemar à ce trio, sourit sadiquement, elle jeta un coup d’œil vers sa montre, les choses devraient malheureusement prendre fin, car le film arrivait à son terme. Mais Hécate pouvait encore s'amuser, elle regarda ce qu'était entrain de faire le duo, Blood et Eléanora, qu'allaient-ils faire contre une tempête, qui soulevait dans les airs des morceaux de bois cassé de l’armoire qui fonçait toujours vers eux. Seraient-ils écraser par l’armoire, ou bien la force du vent. Ou alors déchiqueté en mille morceaux par les bouts de bois volants.

Leur seule chance de survie était la porte fermée qui se trouvait de l'autre côté de la pièce. Cette porte ne s'ouvrait que de l'autre côté. Mais qui pourrait l'ouvrir pour les sauver. Peut-être que... Saeko qui tentait d'échapper à cette forme vague dans le sol. La petite asiatique venait de poser la main sur la dernière porte du couloir, la seule qu'elle pouvait encore ouvrir avant de finir avaler par le monstre sous le tapis. Hécate avait entendu parler des monstres du placard, mais jamais de celui qui se cachait sous le tapis, et le sol du plancher de la maison. Saeko posa sa main sur la poignée de porte et appuya, la porte s'ouvrit et elle fut soudain aspirer vers l'intérieur, à cause d'une grande tempête, qui se trouvait de l'autre côté. La petite asiatique vit alors Blood et la jeune femme collée contre le mur. Sauf qu'il se trouvait dans l'autre sens. La jeune fille se trouvait au plafond par rapport à eux. Ce qui était assez étrange. Car Saeko était incapable de dire où se trouvait le bas et où se trouvait le haut. La jeune fille se retourna, la chose avait disparut.
Mar 15 Mar - 5:53
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Eleonora remarqua assez rapidement qu’il y aurait un sérieux souci avec ladite armoire. La porte de sortie était juste à côté de l’armoire en bois qui semblait… disons-le, vivante. Le vent soufflait avec rage dans la chambre et même si elle tenta avec Blood d’avancer, il les fit reculer. Ouais, ils avaient tout un problème.

Comme si cela ne pouvait pas aller plus mal, le vent monta en intensité et c’était de violentes bourrasques qui cinglaient leurs visages désormais. La jeune femme avait l’impression de se trouver au cœur d’une méga tempête malgré qu’ils fussent à l’intérieur d’une chambre… qui n’avait pas de fenêtre.

- On a pas le choix! Faut la traverser cette chambre! Reste plus qu’à espérer que… les armoires ne peuvent pas manger les gens…, dit-elle avec une voix teintée de crainte.

Eleonora fit quelques pas supplémentaires dans la chambre, espérant de tout cœur qu’elle arriverait à la traverser. Malheureusement, ce ne fût pas le cas. Quelques pas… encore quelques uns et… le vent souffla d’un coup très fort et l’envoya contre le mur juxtaposé à la porte menant à la cuisine. Eleonora tenta de se dégager, mais n’y parvint pas.

Comme si cela ne pouvait pas aller plus mal, les portes de l’armoire s’ouvrirent sur une béante ouverture noire comme de l’encre et pleins de morceaux de bois se mirent à être projetés. Oh, ce n’était pas de gros morceaux. Certains étaient petits, d’autres fins ou encore moyens… Mais combiné à la force du vent, ces objets cinglaient le corps à en couper la chair. Douleur garantie!

Eleonora se mit à crier alors qu’elle se faisait vriller de morceaux. De fines égratignures lui apparaissaient sur le corps, ses vêtements cessant de la protéger. Ainsi malmené, la jeune femme se mit à prier. Un ange pourrait-il venir les aider? Franchement, ils étaient dans la merde jusqu’au cou. À moins d’un fichu miracle… ils étaient fichus.

Continuant de crier, elle leva les yeux au plafond… et l’impensable se produisit. Une porte s’ouvrit dans le plafond de la chambre… et l’asiatique apparût dans son encadrement. Eleonora écarquilla les yeux d’incrédulité une nouvelle fois. Cette asiatique commençait à la faire flipper… et pas qu’un peu. C’était impossible qu’un humain puisse faire ça… n’est-ce pas…?
Ven 18 Mar - 23:06
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Il n'y avait rien de plus à dire.
Ils étaient tombés dans un autre piège. Pensant trouver une aire salvatrice dans cette chambre. Mais ils n'avaient été que les patins d'une volonté supérieure qui se jouait d'eux. Ils n'étaient maîtres de rien, subissant les envies et les perversions de l'instigateur de ces évènements. Ils voulaient simplement avancer, passer à autre chose, rejoindre Saeko et sortir enfin de cette maison infernale.

Mais alors qu’ils avançaient pas à pas dans cet antre étrange, un vent dont la force montait progressivement, se leva. Il leur fouettait le visage avec une rare violence, leur faisant clairement ressentir le fait qu’ils n’étaient pas les bienvenues ici. Pourtant ils devaient passer. Rejoindre cette porte et en sortir. Même les encouragements et la motivation d’Eleonora eurent raison de leur volonté. Une bourrasque plus forte que les autres mis à mal les appuis de la jeune femme qui se retrouva alors projeter sur l’un des murs.

Blood tenta lui aussi de résister mais il se fit repousser progressivement bien qu’il tentait d’atténuer le pouvoir du vent sur lui en s’abritant derrière quelques meubles imposant. Mais bientôt même ces meubles ne suffirent plus à repousser les assauts de l’élément en furie. D’innombrables morceaux de bois voletaient et étaient projeter vers eux, les blessant au passage. Mais il ne renonça pas et tenta malgré tout, tout comme Eleonora, de se libérer de l’emprise de l’air.

Il se retrouva alors lui aussi collé contre un des murs de la pièce, sans pouvoir dire exactement lequel, un épais morceau de bois l’ayant frappé à la tête avait réduit ses perceptions par le choc, la violence de l’incident, mais aussi par le sang qui coulait devant ses yeux.

Tout était flou autour de lui. Il ne pouvait qu’entendre les cris d’Eleonora. Ces cris qui le poussaient à lutter alors qu’il était prisonnier du vent, ne pouvant rien faire d’autre que d’en écouter le chant funeste et ces hurlements qui venaient l’accompagner. Il entendait le fracas des bouts de bois explosant près de lui d’un envol et d’une collision contre le mur et souhaitait ne plus en être la victime afin de conserver le peu de facultés qui lui restait. Mais tout semblait perdu et lui et la jeune femme allaient sans doute finir écraser par cette armoire qui se rapprochait progressivement.

C’est alors que l’impensable se produisit.
Alors qu’il pensait qu’il n’y avait plus d’espoirs pour cette fois.
Mais en général, c’est comme cela que ça fonctionne : situation désespérée et solution inopinée. Pas qu’il s’en plaigne au contraire !! Le bruit caractéristique d’un appel d’air lui fit lever la tête, et, au dessus de lui, se trouvait Saeko. Elle se trouvait comme incrustée dans le plafond, tenant une porte qu’elle semblait venir d’ouvrir. Et elle venait de raviver en eux leurs espérances, car Eleonora aussi la vit.
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