IV°06 ~ Congratulation, it's a girl! [Pv Astarielle]

Congratulation it's a girl;

Elle l'avait portée durant neuf mois, mais n'avait pu la tenir que quelques instant. Ses propres frères et sœurs lui avaient prient le fruit de ses entrailles, sans aucun droit et il allait remédier à cette injustice, rendre le sourire à celle qui était son amie. × by lizzou.

Tu n'en revenait pas. Ô certes, la douleur que tu avais connu fût réelle, mais bon Diable, est-ce que les anges avaient vraiment été de tels enculés avec leur propre sœur? Cela ne faisait plus aucun doute pour toi. On vous traitait comme des saloperies - vous en étiez - mais les anges ne valaient décidément pas mieux que vous! Prendre un bébé à sa mère alors qu'elle vient de le mettre au monde? Oui, bon, toi tu n'aurais pas hésité un instant à l'assassiner en mixant ensemble toutes les façons de tuer une créature, juste pour être sûr quoi! Mais pour Astarielle, tu avais caché cet état de fait. Pour conservé sa confiance et, parce que tu te disais que l'autre allait prendre cher dans sa gueule et crever et que celui-ci pouvait vivre.

Plutôt dire que tu ne voulais juste pas que ton amie perde ce qu'elle avait mit neuf mois à concevoir!

Mais s'était arrivé. La petite Gabrielle avait été prise et maintenant il y avait un lit de bébé vide chez Astarielle qui n'attendait que ce petit être qui ne viendrait jamais. Tu n'étais pas triste, déçu ou quoi que se soit, mais tu devais t'avouer toi à toi-même que tu avais eu des attentes! Apprendre des choses pas catholiques - ou protestantes, musulmanes et juives - au bébé, l'influencer de ta nature pour rendre folle sa mère... Cela faisait étrange, que de savoir que cette crevette qui avait grandit en Astarielle n'était pas là, accroché à sa génitrice.

En tant que démon, tu ne pouvais pas ressentir de sentiment positifs, ou plutôt, pas beaucoup d'émotions dirons-nous. Il t'était impossible d'imaginer ce que ton amie angélique connaissait, subissait en cet instant, mais tu avais décidé d'y remédier. Ce que ses frères et sœurs lui avaient prit, tu le lui rendrais! Certes, tu étais fou - bon sang, tellement que tu ne pouvais pas le nier ça serait t'insulter toi-même - mais pas au point de faire face au ciel entier pour récupérer un marmot potentiellement déjà mort. Non, tu allais lui en donner un tout propre et tout neuf!

S'était pour cette raison toute simple que tu te trouvais dans la nurseries de l'hôpital, te penchant sur chaque bébé, les observant. Tant de choix! L'indécision te prenait, comme un mortel dans un épicerie alors qu'il devait choisir ses fruits et légumes. Tu en voulais un qui ressemblerait autant que possible à Gabrielle; petits yeux pétillants bleus, un joli sourire, blanche et qui serait blonde plus tard comme sa maman. Certains bébés semblaient savoir ta natures, car ils grimaçaient en te voyant, devenant rouge en menaçant de pleurer.

Ouais, une saloperie en somme... mais une saloperie qu'on avait prise à Astarielle et qui devait lui revenir! Alors tu en choisis une qui correspondait à tes critères. Ses yeux grands et bleus te fixaient sans crainte et quelques cheveux dorés ornaient déjà sa petite tête. Un grand sourire aux lèvres, tu la prises dans tes bras délicatement. Ce n'était pas le moment de jouer à écraser les marmottes! La petite chose te tira alors la langue, te faisant rire.

Tu te téléportas alors dans l'appartement de ton amie, juste derrière elle avant de déclarer;

- « Félicitation, c'est une fille! » avec un grand sourire sur tes lèvres, tout heureux, ou plutôt joyeux de lui faire ce que tu considérais comme un cadeau.

Congratulation, it's a girl !

Malkhael & Astarielle

L’ange n’était plus que l’ombre d’elle-même. Elle s’était envolée du radar de tous pendant plus d’une semaine. Bien sûre, elle s’était assurée que chacun de ses amis allaient bien. Les deux humains étaient avec leur famille respectif… Et elle était persuadée que Mal allait bien, c’était un démon !

Quoiqu’il en soit, c’était donc une semaine plus tard, que la jolie blonde avait dû pointer de nouveau son nez pour sauver les fesses de son protégé Seth. Elle l’avait insulté de tous les noms pour son idiotie. Surtout lorsqu’elle avait compris que c’était juste pour la retrouver. Au moins, le jeune humain l’avait dans un sens obligé à exprimer sa colère et sa douleur. Perdre sa fille était la plus grande blessure qu’elle n’avait jamais subi.

Pour l’instant, la jeune maman ne cherchait pas vengeance, elle ne cherchait qu’un moyen de retrouver son enfant. Mais sa haine envers ses frères et sœurs qui lui avaient volé son enfant grandissait petit à petit.

Elle était donc rentrée chez elle. Ou plutôt chez Ealie. Elle s’en voulait beaucoup pour la jeune humaine dont elle avait emprunté le corps d’ailleurs. Elle avait l’impression d’avoir utilisé son corps… D’ailleurs, elle se demandait si elle allait rester encore sur Terre…. Mais elle devait trouver Gabrielle.

Alors qu’elle était tranquillement dans son salon, assise, le regard perdu. Elle entendit un bruit. Elle releva la tête, percevant un démon derrière toi. C’était Malkael c’était certain. Elle ne se leva pas, ne se rendant pas tout de suite compte de ce qu’il avait dans les bras. En réalité, elle ne se retourna que lorsqu’il lui annonça que c’était une fille. Son cœur rata un battement et elle se mit tout de suite debout pour constater qu’il avait une enfant dans les bras.

« Tu… Tu l’as retrouvé ! » ajouta-t-elle, la voix tremblante. Elle se redressa et s’avança vers Mal pour tendre les bras. Elle voulait la tenir contre elle une nouvelle fois et lui promettre qu’elle ne la laisserait plus jamais. Elle prit donc la petite dans les bras, heureuse. « Oh merci… Je suis tellement heureuse. » déclara-t-elle avec un immense sourire. Mais en regardant de plus près, elle perdit son sourire.

« Mais Malkhael… Ce… Ce… Ce n’est pas Gabrielle ?! A qui est cet enfant ?! » demanda-t-elle en commençant à paniquer. Décidément, elle avait vécu les montagnes russes émotionnelles…

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Dénué d'émotion, tu n'arrivais peut-être pas à ressentir la même peine que ta vieille amie, mais tu pouvais l'imaginer. Avec comment l'ange se comportait, il était clair que l'enlèvement de sa fille l'affectait au plus profond de sa grâce, et oserais-tu le dire? Comme si on lui avait arrachée une partie de celle-ci, qu'elle était maintenant incomplète. Tu ne cachais pas ta possessivité envers Astarielle, et le fait de la voir ainsi t'enrageait, te faisait haïr ses frères et sœurs au plus profond de toi.

Vous aviez tout préparé pour elle et maintenant la chambre serait à jamais vide? S'était certainement ce qu'Astarielle se disait et tu ne pouvais laisser cette vieille amie se noyer dans sa tristesse. Ce qui est vide peut être remplit de nouveau, il lui fallait juste un remplaçant non? S'était pour cela que tu avais enlevé cette nouvelle-née et qui ressemblait tout de même à Gabrielle, jusqu'à partager son nom. Au moins l'ange ne serait pas déstabilisé par le changement de celui-ci puisqu'il serait le même! Tu étais persuadé qu'elle apprécierait l'attention que tu lui donnais en lui rendant une fille.

Certes, celle-ci ne serait pas à moitié ange et donc pas vraiment pareille... mais c'est intention qui compte non? Elle aurait son enfant et puis c'est tout.

Comme prévu, lorsque tu apparus en lui disant que s'était une fille, elle fut des plus heureuses, mais non. Malheureusement tu n'avais pas retrouvé son enfant biologique, en fait... tu n'en trouvais aucune trace! Personne chez les démons de ta connaissance, des créatures et autres personnes dans ta toile de relation n'en avait entendu parler ou ne possédait un début de piste. Dans le pire des cas, les enfants avaient été tués sans attendre d'avantage. Aussi choquant que celui puisse être, tu restais inaffecté par cela. Que très légèrement en fait, n'éprouvant que colère et haine pour les responsables.

Tu souris à l'ange, ignorant son affirmation, te focalisant sur sa réalisation.

- « Elle s'appelle Gabrielle, comme ta fille! Je l'ai prise à l'hôpital, s'était la seule qui ne pleurait comme une Madeleine à cause de ma présence. Elle m'a même tiré la langue comme tu le fais parfois. » Sans attendre, tu lui mis la petite dans les bras. « Je trouve qu'elle lui ressemble un peu, pas toi? Au moins maintenant, tu as de nouveau une fille tu ne seras plus triste n'est-ce pas? Je n'ai aucune piste pour Gabrielle... alors je me suis dit qu'en avoir une autre comblerait le vide que tu ressens! »

Tu étais fier de toi! Cela se voyait à ton sourire grand alors que tu chatouillais le ventre du bébé d'un doigt en le regardant.

- « C'est dommage que tu ne puisses pas en avoir d'avantage, je suis sûr que tu serais une excellente mère pour une famille nombreuse!»

Malkhael tentait tant bien que mal d’essayer de te rendre ton sourire. Ce sourire qui t’avait toujours autant caractérisé depuis qu’il te connaissait. Mais tu n’avais plus envie de sourire. Tu étais désespérée par la disparition de ta fille et l’incompréhension de tes pairs. Tu essayais tant bien que mal de continuer à te battre. Tu ne voulais pas abandonner, pas l’abandonner… Mais les pistes étaient minces et tu n’avais pas la puissance nécessaire pour t’en prendre aux archanges qui t’avait pris ta petite fille.

Alors quand tu avais entendu ton ami – oui tu étais ami avec un démon, ça te perturbait toujours autant – arrivé avec un enfant dans les bras. Tu sentis ton cœur rater un battement alors que tu te levais pour prendre l’enfant, ta fille. Enfin, c’était ce que tu croyais… Jusqu’à ce que tu la prennes dans tes bras et que tu croises son regard. Ton sourire s’évanouit aussi vite qu’il était apparu.

Le démon t’expliquait alors qu’elle s’appelait aussi Gabrielle… Mais qu’il l’avait prise à l’hôpital. Tu n’en revenais pas. Tu observais le démon, puis l’enfant, la bouche bée. C’était une mauvaise blague ?! Tu ne savais même pas comment réagir tant tu étais choquée !

« Euh oui… oui… elle lui ressemble un peu. Mais Mal… Cette enfant est à quelqu’un ! » dis-tu en tentant de faire comprendre au démon que ce n’était pas une bonne chose ce qu’il avait fait !

« Et ce n’est pas comme ça que ça marche. Tu ne peux pas combler le vide d’un enfant par un autre ! Ce n’est pas bien. Il faut qu’on aille rendre l’enfant avant que les parents ne se rendent compte que leur bébé a été enlevé. Tu as enlevé une petite fille Mal ! »

Tu ne savais pas si tu avais envie de hurler de colère ou de rire de stress. Oui, franchement il n’y avait que lui pour être aussi boulet ! Tu l’adorais, mais là il exagérait. Tu lui lanças en regard noir lorsqu’il disait que tu ferais une mère de famille nombreuse merveilleuse…

« Bon. Dans quel hôpital l’as-tu prise ? » demandas-tu en inspirant et en berçant le bébé. Elle était trop mignonne.

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