IV.06-Lire entre les lignes
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IV.06-Lire entre les lignes

Lun 7 Aoû - 23:17
Invité
Anonymous
Invité

Quelques temps après sa rencontre avec Caym, Claire décida de prendre du temps pour elle. Tournant en rond chez Wilson, frôlant la dépression, elle décida de se rendre dans une librairie. Cela faisait un moment qu'elle n'avait pas ouvert de livre et cela lui manquait.
Il y en avait bien un qui la tentait, mais qu'elle n'avait jamais eu le temps de lire. Elle se rendit donc en bus au Bateau Livre, qu'elle avait repéré lorsqu'elle cherchait Wilson.

Dès que Claire entra, l'odeur des pages la détendit. Les étagères étaient soigneusement rangées, ornées de couvertures colorées. Et il y avait peu de monde, ce qui était plutôt sympa quand on aimait flâner dans les rayons. Car oui, difficile de résister à l'appel des livres inconnus, pour peu qu'ils aient un première de couverture attrayante, même si l'on savait quel livre on cherche !

Retour au pays natal de Thomas Hardy, Les Dix petits nègres d'Agatha Christie, L'écume des jours de Boris Vian, Le Petit Prince, d'Antoine de Saint Exupéry... tous ces ouvrages, Claire les avait lu mais elle le feuilleta avec plaisir, retrouvant certains passages qu'elle avait aimé.
Puis, elle trouva enfin celui qu'elle cherchait : Le Parfum, de Patrick Süskind. L'édition était d'ailleurs celle de l'anniversaire, reposant sur un socle en bois noir. La couverture était solide, avec une réalisation magnifique de Christian Lacroix, représentant une femme en avant-plan, avec des volutes de couleurs rouge, verte, et noir, le tout sur un fond bleu foncé. La partie visible des pages étaient rose-rouge. Quant à la première et dernière double-page, elles arboraient un motif abstrait, rappelant les tests de Rorschach, avec des couleurs foncées mais ternes, comme du sépia coloré de bleu clair, violet, rouge, rose et orange. Et en plus d'être un bel hommage à l’œuvre de Süskin, elle ne coûtait pas cher. Le rêve.

Après l'avoir regardé en détails, Claire tendit la main pour s'en saisir. Mais, au même moment, une autre main se referma sur la sienne.
Surprise, la jeune femme se retourna un peu brusquement. Elle se retrouva face à face avec un homme de grande taille, habillé de façon très élégante, avec des cheveux bruns, frisés (dans lesquels Claire aurait bien aimé passer sa main... Wait, what ? Wow. On se calme, ma fille!) et aux yeux bleus verts.

Okayy. Pourquoi je sens mon cerveau fondre ? Hum. Non, allez, calme-toi et fais taire tes hormones, cocotte. Ce n'est ni le lieu, ni le moment.

A la seule pensée de Wilson, Claire se ressaisit et son regard s'assombrit. D'ailleurs, elle remarqua qu'au fond de ses yeux, l'homme y cachait une certaine souffrance.

Cette guerre fait des ravages. Et moi, je me suis fourrée dans un sacré
pétrin...

« Euh, excusez-moi, mais j'aimerais acheter ce livre. », dit Claire, peut-être un peu sèchement, mais sans qu'elle le veuille vraiment.
Elle parcouru rapidement le rayon des yeux. Cet exemplaire était le dernier.
Super. Comme par hasard.



Spoiler:
Ven 11 Aoû - 1:29
Invité
Anonymous
Invité

James avait décidé de sortir prendre l'air avant de perdre complètement la tête. Il avait passé le début de la journée, et les journées précédentes, le nez dans des livres et sur des sites web sur le surnaturel. Malgré ses intenses recherches, il n'avait rien trouvé qui pourrait l'aider à trouver celui qui avait torturé et tuer son mari. Scott arrivait normalement à travailler longtemps sans faire trop de pauses, seulement le strict minimum et encore…, lorsqu'il pensait que cela en valait la peine, mais là, c'était différent. C'était personnel, très personnel même, et c'était devenu son obsession. Ne rien trouver lui procurait une frustration qu'il ne pouvait pas supporter. Il avait faillit plusieurs fois jeter des livres, ou son ordinateur, par la fenêtre avant de se résigner à faire une vraie pause.

C'était donc comme ça que le chasseur s'était retrouvé devant une libraire à Huntfield et cette fois ce n'était pas pour chercher un livre sur le surnaturel pour changer. Après l'avoir observé de l'extérieur, l'homme avait décidé de finir par y rentrer. Il se mit à se balader dans les rayons sans but vraiment précis. Un silence presque parfait régner dans le magasin. Personne ne parlait, mais on pouvait entendre de petits bruits comme ceux des pas des quelques clients du magasin, ceux qu'ils faisaient lorsqu'ils se mouvaient ou encore quand ils manipulaient des livres, les feuilletant, tournant leurs pages avec plus ou moins de délicatesse. Lorsque Scott voulait se concentrer, il haïssait tous ces petits bruits parasites, mais quand ce n'était pas le cas, il aimait les analyser, les relier. C'est quelque chose qu'il n'avait pas fait depuis longtemps d'ailleurs.

Un livre qui se détachait de l'océan de livres attrapa son attention. Curieux, voulant savoir pourquoi ce livre était mis en valeur, posé sur un socle noir, Scott s'approcha. Ce dernier reconnu rapidement le livre. C'était « Le Parfum » de Patrick Süskind. James se souvenait d'avoir lu ce livre et l'avait trouvé très intéressant. Il pourrait le relire avec plaisir et cela serait peut-être le livre parfait pour l'aider à faire une pause, lui évitant de trop se pousser à bout. En plus de cela, le fameux livre était l'édition anniversaire, ce qui faisait d'elle une édition très spéciale, et c'était le dernier de l'édition qui restait. La couverture du livre le montrer bien. Même si James avait toujours été dur avec l'art qui se reposait principalement sur le visuel, il savait quand même l'apprécier. On pouvait voir une femme sur la couverture au premier plan avec atour des couleurs vertes, rouges et noir, tout cela sur un arrière plan bleu foncé. L'avocat pouvait apprécier le travail fait pour la couverture. Si les pages à l'intérieur et l'arrière étaient en bon état, n'étant pas la cause de pourquoi ce livre n'avait pas encore acheté comme le reste des livres de cette édition, James allait l'acheter. Il tendit donc le bras et posa la main sur le livre pour l'attraper.

Malheureusement, ce ne fut pas le livre sur lequel sa main se posa, ce fut sur une autre main, plus petite que la sienne. L'homme se dépêcha d'enlever sa main, surpris, et n'aimant pas vraiment le contact physique. Il suivit des yeux le bras auquel était attachée la main pour ensuite enfin remarqué la jeune fille devant lui qui venait de se retourner, étant maintenant face à lui. Le chasseur avait tellement été concentré sur le livre qu'il ne l'avait pas remarqué. Cela n'était malheureusement pas la première fois que quelque chose comme cela arriver, surtout lorsqu'il était en train de travailler. Il avait fallu une fois deux heures pour que Scott remarque le sandwich que son mari, qui ne l'était plus maintenant, avait posé juste à côté de lui alors qu'il travaillait sur le cas d'un client.

James dévisagea rapidement la jeune inconnue. Elle était assez petite avec des cheveux marron foncé. Scott regarda plus longuement ses yeux qui étaient d'une couleur grise assez intéressante. Ce fut en observant ses yeux que l'homme se rendit comte que la jeune femme le regardait assez… bizarrement, ce qui lui fit arquer un sourcil, se demandant pourquoi elle le regardait comme cela. Puis tout d'un coup, son regard changea, devenant plus sombre, lui faisant cette fois si froncer les sourcils. L'avocat se demandait bien ce qui se passait dans sa petite tête. Elle finit par parler, faisant revenir l'ancien William-Scott sur terre.

« Eh bien nous allons avoir un problème puisque c'est le dernier et que je comptais moi aussi acheter ce livre… Avec peut-être un peu de chance il en reste un en réserve, vous devriez aller demander. » Répondit-il

James doutait fortement que cela soit le cas, mais peu importe. Il attrapa le livre afin d'être sûr de l'avoir. Tant pis pour la jeune fille, il fallait le prendre tant qu'elle avait le temps à la place de parler.

Spoiler:
Mer 16 Aoû - 18:54
Invité
Anonymous
Invité

Après lui avoir suggérer de demander s'il restait des exemplaires en réserve, l'homme se saisit du livre, le lui arrachant quasiment des mains.
Quel culot !
Et les respect, alors ?!

Claire vit rouge. Elle aurait pu craquer. Cela faisait, en effet, des mois qu'elle s'arrachait les cheveux depuis sa rencontre avec le démon et lire lui ferait du bien, mais noooon ! Il fallait que cet homme prétentieux s’octroie le droit de prendre le denier sous son nez !!
Elle fit pourtant preuve de retenue, et répliqua sèchement :
« Vous plaisantez ? S'ils en avaient en réserve, cela ferait longtemps qu'ils les auraient remis en rayon, n'est-ce pas ? Nous savons tous deux qu'il s'agit du dernier exemplaire ! Et de quel droit me l'arrachez-vous de la main, comme ça ? Je suis là depuis autant de temps que vous, si ce n'est plus, j'ai donc autant le droit de le prendre que vous ! »
Elle essaya de le lui reprendre Le Parfum des mains, mais l'homme était beaucoup plus grand qu'elle. Elle essaya même de sauter. Puis, Claire se rendit compte que les autres clients les observaient, certains intrigués, d'autres amusés, et d'autres encore énervés que l'on fasse autant de bruit dans une librairie.

Claire rougit et se sentit très bête. Depuis sa rencontre avec le démon, elle n'avait cessé de chercher Wilson, allant même dans des lieux improbables, tels que les toilettes de la station service la plus proche. Fatiguée, constamment sur les nerfs, elle semblait perdre la tête. A cela s'ajoutait le manque de sommeil et d'énergie, car elle ne mangeait pas plus qu'elle ne dormait. Depuis avril dernier, elle avait clairement perdu les pédales.

Toujours sans aucune nouvelle de Wilson ou du démon, elle avait du faire face aux funérailles de son grand-père paternel, retournant dans sa famille sans rien leur dire concernant leur ami. Car comment leur annoncer qu'il avait disparu et qu'elle avait demander l'aide d'un démon, (aka l'une des pires créatures au monde), et donc qu'elle risquait sans doute d'avoir de terribles ennuis par la suite, alors qu'ils pleuraient un des leurs ?

Elle était repartie, laissant peu à peu ses secrets la détruire, à quoi s'ajoutait le deuil qu'elle n'arrivait pas à faire, repoussant sans cesse les pensées de son grand-père.
Et là, cet homme lui prenait le livre qu'elle voulait. Certes, ce n'était pas grand chose, mais ce fut la goutte d'eau. L'énorme nœud qui lui tordait le ventre lui remonta à la gorge et ses yeux devinrent humides, quand elle dit d'une voix blanche :
« Excusez-moi. Prenez-le. Je suis désolée. Après tout, ce n'est qu'un livre. Vous avez raison, je vais aller leur demander, sait-on jamais. »
Elle esquissa un timide sourire (faux), puis se dirigea vers un employé de la librairie, qui la regardait d'ailleurs fixement, à l'instar des autres clients, depuis tout à l'heure. Quand il la vis s'approcher de lui, il détourna le regard et tous les autres en firent autant.
Mer 16 Aoû - 21:39
Invité
Anonymous
Invité

James s'était donc emparé du livre, comptant prendre la fuite avec pour pouvoir l'acheter, avant que la jeune fille fasse cela. Il n'allait quand même pas se faire piquer un livre par une gamine. Scott allait donc partir avec son livre, qu'il tenait assez haut, hors de portée de l'inconnue, au cas où elle décide de lui piquer. Cette dernière répondit au chasseur assez sèchement, ce qui était normal. Au moins elle ne criait pas. Scott détestait les gens qui criaient, il les trouvait si irritant. Si seulement on avait un bouton pour leur couper le son… L'autre cliente lui fit savoir que, malheureusement, elle n'était pas complètement bête, sachant qu'il n'y avait pas d'autres livres en réserve et que donc le livre que l'homme tenait était bien le dernier. Et alors ? Ce n'était pas le problème de l'avocat, elle aurait dû le prendre quand elle en avait l'occasion, voyant que c'était le dernier. L'homme lui répondit en se contentant d'arquer un sourcil avec un regard blasé, lui montrant bien qu'il se fichait royalement de ce qu'elle était en train de dire.

La jeune demoiselle se mit à essayer de prendre le livre tant convoité des mains de James, mais ce dernier s’était préparé à l’avance pour cette éventualité. Elle avait beau sauter, elle ne l’aura jamais. En sautant de la sorte, la jeune fille attirer l’attention des autres clients. Elle était vraiment pathétique, Scott aurait honte à sa place. Ce dernier en profita donc pour observer les autres clients, analysant leur réaction par rapport à ce qui se déroulait. Il y en avait des amusés, trouvant la scène comique avec la fille qui sautait pour essayer d’attraper quelque chose tenu hors de sa porté, des qui se demandait ce qui se passait et d’autres qui trouvait, comme l’avocat, la scène énervante ou même pathétique, surtout que l’inconnue avait parlé assez fort, ce qui n’était pas très apprécié dans une librairie.

Ce cirque finit par s'arrêter au plus grand soulagement de James qui allait perdre patience, même s'il était resté de glace, et ce n'était sans doute pas le seul. En revanche, ce que la jeune fille dit l'étonna un peu, tout comme sa façon de le dire. Elle s'était excusée, d'une voix plus que blanche. En plus de cela, Scott remarqua que des larmes semblaient monter aux yeux de l'inconnue. Elle finit sa phrase en esquissant un sourire qui était bien évidemment faux avant de partir vers quelqu'un qui semblait travaillé dans la libraire, pour lui demander s'ils avaient un autre livre donc, mais ce dernier qui la fixait quelques moments au précédent, pas très discrètement, se dépêcha de détourner les yeux, n'ayant sans doute pas envie de devoir gérer une gamine qui venait de piquer une crise. James pouvait le comprendre.

L'avocat observa la demoiselle aux cheveux châtains, plissant les yeux légèrement, alors qu'il avait enfin abaissé « Le Parfum » qu'il tenait jusqu'à présent en hauteur. L'inconnue semblait vraiment à bout de nerfs, comme si tout allait mal dans sa vie, les mauvaises nouvelles s'enchaînant. Normalement, le chasseur serait parti sans se préoccuper de l'état mental de la jeune fille, mais même si Jared était mort, l'influence qu'il avait eue sur l'avocat n'était complètement pas partie. Après tout, tout n'allait pas parfaitement bien dans sa vie non plus, il pouvait « compatir »… Enfin, un peu… Enfin essayer. Il soupira en levant les yeux au ciel, se trouvant complètement ridicule, mais avança quand même vers la jeune demoiselle. Il arriva derrière cette dernière et se racla la gorge afin qu'elle se retourne. Une fois ceci fait, il lui dit en lui tendant le livre :

« Tenez, voilà votre livre tant désiré, mais pour l'amour du ciel, ne vous mettez pas à pleurer. »

James l'avait dit légèrement froidement, et il pouvait sembler encore plus froid, mais c'était sa façon d'être gentil, et il faisait de son mieux. Si la jeune fille n'était pas contente, eh bien tant pis pour elle, il partira avec le livre.
Dim 20 Aoû - 23:32
Invité
Anonymous
Invité

Claire s'approcha ainsi du vendeur et lui dit d'une petite voix :
« Bonjour. Excusez-moi, mais auriez vous d'autres exemplaires du Parfum, en réserve ?
- Euh, non, désolé, mademoiselle. »
, répondit-il en fuyant son regard.

Elle se dit qu'elle ferait mieux de rentrer, puis elle entendit un raclement de gorge, juste derrière elle. Claire se retourna. C'était le grand homme qui se tenait devant elle, les sourcils froncés et l'air agacé.

« Tenez, voilà votre livre tant désiré, mais pour l'amour du ciel, ne vous mettez pas à pleurer., lui dit-il assez froidement en lui tendant le livre.
D'un coup, notre jeune amie se sentie bête. Très. Vraiment. Très. Très. Bête. Les larmes lui remontèrent aux yeux, mais elle se retint. Et elle expliqua, gênée :
- Je vous remercie. Vraiment. Mais, enfait, j'ai déjà ce livre. Seulement, pas cette édition, que je trouve magnifique et que je voulais donc acheter. Je suis désolée, j'ai réagit de façon disproportionnée, à cause de la fatigue et... pleins d'autres choses. Je vous demande pardon. Vous pouvez le garder, je vous assure. »

Claire avait parlé assez vite, pour qu'il n'ai aucune occasion de lui couper la parole. Elle avait bien conscience, maintenant, qu'elle avait mal agit et avait manqué de respect à cet homme. Car, au final, un exemplaire de ce même livre était rangé dans une des étagères de la maison de Wilson.
Elle avait peur que l'homme s'énerve. Il aurait raison, mais Claire avait eu son lot d'événements désastreux à son actif. Il fallait changer cela et arranger les choses.

« Que diriez-vous d'accepter une invitation à boire un café, pour me faire pardonner ? Ou autre chose, si le café ne vous convient pas... », demanda-t-elle timidement.

Le seul endroit qu'elle connaissait était le bar-restaurant Out of the Blue, là où elle avait rencontré Alix Spencer. Cette dernière lui avait promit qu'elle la chasserait si leurs chemins se croisaient à nouveau. Claire ne pouvait donc pas y retourner sans prendre de risque. Et quoique les bars ne manquaient pas à Huntfield, elle ne savait rien de la qualité de leurs boissons. Elle se dit qu'il valait mieux laisser l'invité choisir. C'était, après tout, la moindre des choses.

« ...dans le café qu'il vous plaira !, reprit-elle Vraiment, cela me ferait plaisir. C'est la moindre des choses, après tout. »

Elle n'était pas sûre que l'homme accepte. Après tout le cinéma qu'elle avait fait, cela n'aurait rien d'étonnant à ce qu'il refuse. Puis, se rendant compte qu'aucun d'eux ne connaissaient le nom de l'autre, elle se présenta :

« Aufait, je m'appelle Claire. Et vous ? »
Lun 21 Aoû - 16:04
Invité
Anonymous
Invité

James observait la jeune fille attendant de voir si elle allait prendre le livre ou pas. Cette dernière eut encore les larmes aux yeux. Mon dieu, il fallait vraiment qu'elle apprenne à contrôler ses émotions ! Cela devait être épuisant d'être contrôlée comme ça par ses sentiments… Et c'était très agaçant pour les autres à la fin. Elle finit par répondre, gênée, ce qui était compréhensible, et en parlant vite. Elle lui dit qu'elle s'était comportée de la sorte à cause de la fatigue, et comme le chasseur s'en doutait à cause d'autres choses aussi, et s'excusa. La fille ne voulait plus son livre finalement ? Très bien, tant pis pour elle, Scott allait l'acheter. Il ne comptait pas la supplier de l'acheter, il avait été assez gentil comme ça.

« Tant pis pour vous alors. » Se contenta de répondre l'homme

Alors qu'il allait partir afin d'acheter le livre, la jeune fille parla encore une fois. Elle l'invita à boire un café, ou une autre boisson, pour se faire pardonner. James arqua un sourcil, dévisageant rapidement son interlocutrice, étonné. Il ne s'était pas attendu qu'elle lui fasse une telle proposition. Alors qu'il l'observait toujours, cette dernière rajouta qu'il pourra choisir l'endroit où ils allaient se désaltérer. L'avocat avait fortement envie de refuser. Il préférait largement être seul qu'en compagnie de quelqu'un, surtout si la personne venait de lui taper très fortement sur les nerfs. Il ouvrit la bouche pour refuser, mais changea d'avis à la dernière minute, se disant que cela lui fera toujours une distraction, lui faisant oublier les recherches qu'il effectuait et qui le rendait à moitié fou.

« J'accepte votre invitation, pas avec du café, mais du thé pour moi. Il y a un café pas loin d'ici qui ne me semble pas trop mauvais, nous pourrions aller voir s'ils y font de bonnes boissons. »

L'avocat avait même forcé un petit sourire, qui semblait naturel. C'est qu'il en faisait des efforts pour être gentil… Ou du moins essayer de l'être. Était-ce à cause de ce qu'il avait vu dans les yeux de la jeune fille, les mauvaises nouvelles qui s'enchaînaient et qui la poussait à bout ? Peut-être, mais peu importe. Cette dernière se présenta, s'appelant apparemment Claire. Scott aimait bien ce prénom.

«Je m'appelle James. Je vais donc juste acheter le livre, je vous rejoindrai après près de la sortie.»

Ce dernier se dirigea vers la caisse afin d'acheter son livre. Heureusement, il n'y avait pas de queue. La plupart des clients étaient toujours en train de flâner dans les rayons, cherchant pour leur bonheur dans un océan de livres, attendant tous d'être acheté afin d'être lu et même peut-être, plus tard, relu. Il salua rapidement la caissière avant de poser le livre sur le comptoir. L'avocat paya par carte et alla rejoindre la jeune femme là où ils s'étaient donné rendez-vous avec « Le Parfum » dans un petit sac en plastic donné par l'employée de la librairie. Lorsqu'il la retrouva, il se dirigea vers la sortie, tenant la porte à Claire, sortant après elle. Les deux humains commencèrent à marcher vers le café dont avait parlé James dans le silence, jusqu'à ce que ce dernier décida de le briser, ayant envie d'en savoir un peu plus sur la jeune fille.

« Que faites-vous dans la vie, Claire ? »

Spoiler:
Lun 28 Aoû - 23:15
Invité
Anonymous
Invité

Alors que Claire présentait ses excuses, l'homme restait de marbre et finit par répondre :

« Tant pis pour vous alors. »

C'est tout ?, se dit la jeune femme, s'étant attendue à une réaction plus... intestine. Cet homme n'était apparemment pas du genre à étaler ses sentiments. Ou alors, il n'avait cure de ceux des autres.

Il se dirigeait vers la caisse lorsque Claire lui proposa de boire quelque chose. Il arqua un sourcil, semblant mis étonné, mis énervé.
A savoir que notre jeune amie avait toujours rêvé de savoir faire cela. Mais, peine perdue, chaque fois qu'elle essayait, les deux se levaient. Enfin bon, peu importe. L'homme la dévisagea, ouvrit la bouge et eu l'air de se raviser car il accepta.

Ouf ! Claire était rassurée. Au moins, cela allait lui permettre de se sentir moins coupable. Car bon, il fallait avouer qu'elle s'était comportée d'une manière très puérile, pour ne pas dire en vraie gamine. Certes, elle avait agit de la sorte à cause de la fatigue et le reste, mais quand même. Elle n'aurait pas du.

L'homme annonça préférer le thé au café. Comme Claire. Si on ajoutait leur goût pour Le Parfum, ça leur faisait deux points communs. Peut-être qu'ils en avaient plus ? … Non, ce n'était clairem-... pas du tout le moment de se perdre dans ce genre de pensées !

Il dit ensuite qu'il connaissait un café, pas très loin. Il esquissa un petit sourire. Claire devina qu'il ne souriait pas facilement aux inconnus. Puis, il se présenta, de manière très simple, ne révélant que son prénom, comme Claire l'avait fait. Il s'appelait James. Comme le personnage préféré de la jeune femme dans la série Pokémon, qu'elle regardait enfait. Et qui lui arrivait de revoir, de temps en temps. Bref.

Claire se positionna donc, comme James lui avait demandé, près de la sortie du Bateau Livre. Elle le vit se diriger vers la caissière, qui le regardait avec de grands yeux de merlan fris. Sans doute notre héroïne avait-elle eu le même air tout à l'heure...
Il la rejoignit rapidement, se frayant un passant dans les rayons d'un pas souple et rapide, la sachet plastique contenant le livre à la main. Claire ne pu s'empêcher de remarquer sa façon de bouger, mais elle chassa vite ces pensées. Ce n'était toujours pas le moment. Et de toute façon, il paraissait trop asocial. Mais, quand même, elle aurait bien aimé caresser ses cheveux – Ahem, reprenons.

James tint la porte à Claire pour la laisser sortir avant lui. Asocial, mais galant !



Pardon

Ils marchèrent cote à cote, en direction du café dont James avait parlé, en silence. James demanda finalement à Claire ce qu'elle faisait dans la vie.
Sur le coup, cette question la prit un peu de court, mais elle répondit calmement :

« Je suis étudiante, mais cela fait deux ans que j'ai arrêté mes études. Je voulais m'entraîner. Par rapport à... tout ce qui s'est passé dernièrement... »

Elle était assez contente, ayant dit la vérité sans pour autant en dire trop.

« Et vous ? »
Mar 29 Aoû - 21:42
Invité
Anonymous
Invité

Une fois son livre acheté, James revint donc vers la jeune qui l’attendait. Il remarqua un rapide regard bizarre de sa part, mais n’y fit pas attention, ne le trouvant pas important. Bien évidemment, il lui tint la porte afin qu’elle puisse sortir avant de sortir à son tour. Les deux jeunes gens se mirent à marcher vers le café que Scott avait choisi, tenant de sa main gauche le sac plastique où se trouver Le Parfum pendant que la droite restait libre, bougeant lorsque ses bras balancer pour accompagner ses pas. Un silence de plomb régnait. L’avocat finit par décider de le briser. Puisqu’il devait boire une tasse de thé avec Claire, autant faire la conversation pour ne pas mourir d’ennui… Ou en tout cas un peu moins. Le chasseur choisit donc de poser une question assez basique, mais qui pouvait avoir une réponse intéressante. La réponse qu’il eut le fut d’une certaine façon. Arrêter ses études pour s’entraîner ? S’entraîner à quoi ? Il y avait bien aussi des choses qui s’étaient passées, mais si elle avait arrêté d’étudier depuis déjà deux ans, cela ne faisait pas si « dernièrement » que ça. Il semblerait que la jeune femme n’était pas aussi normale et basique que James l’avait pensé au début, si on oubliait son immaturité. Heureusement. Comme l’homme s’y attendait, cette dernière lui retourna la question.

« Je suis avocat. » Se contenta-t-il de répondre.

Techniquement, il mentait un peu. Il avait été avocat, mais il venait de démissionner pour se retrouver à vivre dans une chambre d’hôtel en attendant de trouver un colocataire qu’il lui irait, ce qui n’était pas facile. Scott était moins exigeant que la première fois qu’il en avait cherché un, lorsqu’il venait de déménager à New York pour ses études, mais il l’était toujours un peu. Après tout, c’était normal. L’ancien avocat n’allait quand même pas vivre avec n’importe quel idiot.

« Dans quel domaine faisiez-vous des études ? »

James était presque curieux de le savoir, se demandant quelle route la jeune Claire avait originellement choisie. Après tout, les études c'était importants, c’est ce qui rendait les gens un peu moins bête. Bon, cela leur permettait surtout d’avoir de nouvelles compétences pour pouvoir trouver du travail, c’est vrai. Après quelques minutes, les deux humains arrivèrent à leur destination. C’était un café de taille moyenne, ni trop grande, ni trop petite, assez sobre. La couleur qui dominait dans sa décoration était le beige et il n’y avait aucune couleur trop  flashy qui agressait les yeux. Il n’y avait pas trop de monde, sans que cela soit désert et que l’on se retrouver avec une horde de serveurs qui vous rode autour. En plus, ils servaient du thé qui semblait buvable. Cela sera donc un café tout à fait au goût de Scott si le thé était en effet bon.  

Le chasseur tint encore la porte à Claire, s’installant ensuite à l’intérieur. S’il avait voulu être le plus poli possible, avec de très bonnes manières, il aurait laissé choisir la jeune femme s’ils devraient plutôt s’installer en terrasse ou à l’intérieur, mais sur ce coup-là, James s’en fichait. Ce dernier préférait vraiment être à l’intérieur : il n’y avait pas de bruits prévenants de la rue, ou considérablement moins, et cela était climatisé, ce qui arrangeait vraiment l’homme.  Il portait un pantalon noir et une chemise à manche longue, pas la meilleure tenue pour être dehors l’été, loin de là. Il s’assit donc à la table proposée par un serveur avant de le remercier poliment lorsqu’il leur donna la carte du café. Scott opta donc pour un thé, faisant son choix assez rapidement. Il posa donc la carte, et ce fut à ce moment-là qu’il remarqua une mèche bouclée qui n’était pas à sa place. L’homme fronça les sourcils, n’aimant pas lorsque ses cheveux se rebellaient alors qu’il faisait de son mieux pour le dompter. Passant rapidement la main dans ses cheveux, il la remit en place et remarqua que Claire avait toujours la même rapide expression dans ses yeux, lui faisant légèrement froncer les sourcils, encore. C’était la troisième fois depuis leur rencontre, cela devenait agaçant à la fin. James se contentait d’abord de l’observait, les sourcils toujours froncés et les yeux légèrement plissés. Il aimait beaucoup observait les gens de loin et essayer de les lire, mais lorsqu’il était compris dans l’équation, tout semblait se compliquer, ne sachant plus ni observer, ni déduire.
Dim 17 Sep - 17:31
Invité
Anonymous
Invité

Le sac plastique porté par la main droite de James bruissait légèrement sous le vent. A la réponse de Claire, celui-ci fronça un peu les sourcils et arbora un air interrogatif. C'est vrai que l'a jeune femme avait utilisé le terme « dernièrement », mais cela faisait déjà deux ans.

Le temps passe si vite!, se dit-elle, remarquant son erreur. Mais elle n'ajouta rien, attendant la réponse de James.

« Je suis avocat », dit-il simplement. Cette réponse impressionna Claire, qui allait lui demander combien d'années cela demandait, mais il lui demanda alors :
« Dans quel domaine faisiez-vous des études ?
- En arts de la scène, dans une école d'arts. Cela comprend le théâtre, la danse, la musique et aussi le cirque. Et, parfois, participait aux projets des étudiants en arts visuels en jouant dans leurs films ou en faisant du doublage. J'avoue que cela me manque assez, quand j'y pense... », répondit-elle. A l'inverse de son interlocuteur, cela ne la gênait pas de donner des détails. Au contraire, cela lui permettait de replonger dans ses souvenirs.

Alors que Claire répondait à la question de James, ils arrivèrent au café. Peu fréquenté, le lieu était peint en beige et les poutres apparentes d'un marron noisette, ce qui lui donnait une ambiance très chaleureuses et cocooning. James tint encore une fois la porte, permettant ainsi à Claire d'y entrer la première. Il alla ensuite s'installer directement à une table à l'intérieur du café, proposée par le serveur. Vu la galanterie dont il avait fait preuve, on aurait pu imaginer qu'il laisserait le choix à la jeune femme, mais non. Cela la surpris, mais sans plus. Après tout, Claire préférait elle aussi être à l'intérieur, au chaud, et à l'abri des insectes en été.
Le serveur le tendit les cartes. James choisit du thé, et Claire en fit autant. Néanmoins, elle pris une petite minutes de plus avant d'opter pour un thé noir à la rhubarbe et aux fruits rouges. Entre temps, elle vit James remarquer une mèche rebelle, qu'il se hâta de replacer en passant la main dans ses cheveux, le tout en fronçant les sourcils, agacé. La jeune femme ne pu s'empêcher de sourire. Heureusement, elle était cachée par la carte. Mais James vit l'expression dans ses yeux, ce qui calma aussitôt les ardeurs de notre héroïne.

Mais reprends-toi, ma vieille ! Il va te griller si tu n'arrête pas !
Et ce n'est pas le moment, n'oublie pas que tu dois retrouver Wilson !

Mais l'homme l'observait toujours, les sourcils froncés et les yeux plissés. Il semblait se poser des questions et avait l'air agacé.

« Il y a un problème ? Et, sans attendre la réponse, elle passa sa commande. Un thé montagne bleue, s'il vous plaît. Merci », fit-elle au serveur quand ce dernier reprit la carte.

Claire posa ensuite ses main sur la table, les coude à l'extérieur, comme le voulait la politesse. Elle sourit, gênée d'avoir été vue, et parcouru le lieu des yeux, pour se donner une contenance. Puis, elle demanda :

« Alors, vous êtes à Huntfield depuis longtemps ? »



HJ:
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Mer 20 Sep - 18:01
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La jeune femme expliqua donc à James dans quel domaine elle faisait ses études auparavant. Elle avait étudié les arts de la scène, ce qui comprenait de nombreuses choses différentes. L’avocat avait un peu de mal à comprendre ce choix. Ce n’était pas vraiment les meilleures études pour avoir un bon travail… Claire avait décidé de suivre son cœur à la place de sa raison. L’homme lui, avait été chanceux. En devenant avocat, il avait choisi son cœur et sa raison en même temps. Il pouvait remercier sa tante pour cela, étant cette dernière qui lui avait fait vraiment découvrir ce métier. Cela était bien évidant que la jeune femme avait beaucoup apprécié ses études, avouant même que cela lui manquait. Si cela était vraiment le cas, alors pourquoi avait-elle arrêté ? Ah oui pour « s’entraîner » à cause de « tout ce qui s’est passé dernièrement », en notant que « dernièrement » voulait dire il y a deux ans. C’était évidant que la demoiselle cachait quelque chose. Scott le nota dans un coin de sa tête. Par contre, elle n’était pas vraiment douée à cacher des choses on dirait, puisqu’elle donner une assez grande quantité d’informations sans qu’on lui demande vraiment…

Les deux jeunes gens finirent par arriver au fameux café. Ils y rentrèrent donc avant de s’installer à l’intérieur comme James l’avait décidé, mais, de toute façon, cela ne semblait pas embêter sa compagne. Tant mieux, car l’avocat ne comptait vraiment pas s’installer dehors. Une fois bien installés à leur table, tous deux se mirent à inspecter le menu. Le chasseur décida d’essayer le thé que le café recommandait, voulant pouvoir juger leur goût en matière de thé. Espérons que ce dernier ne soit pas trop médiocre. Ce fut lorsqu’il avait déjà choisi que l’ancien William-Scott remarqua une mèche rebelle qui le gênait. Il s’empressa de toute de suite la remettre à sa place. Une fois la mèche domptée, le regard de l’avocat se reposa sur la jeune Claire qui la regardait bizarrement. Cela lui fit donc froncer les sourcils et plisser légèrement les yeux se demandant bien ce qui se passait dans la tête de la jeune femme en face de lui. Cela fit tout de suite disparaître le fameux regard de cette dernière. Elle semblait gênée… Elle lui demanda s’il y avait un problème avant de se dépêcher de passer commande, de façon que James n’ait pas le temps de répondre. Elle n’avait donc clairement pas envie qu’il réponde à cette question, lui demandant d’expliquer son étrange regard.

« Je vais prendre le thé que vous recommandez, s’il-vous-plaît » Annonça Scott tout en tendant sa carte à l’employer du café, ce dernier la récupérant donc « Merci. »

Une fois que le serveur fut parti, l’avocat reposa son regard sur Claire. Cette dernière avait posé ses mains sur la table en faisant bien attention à ses coudes, montrant qu’elle connaissait bien les bonnes manières. James, lui, se tenait toujours bien droit, les mains jointes et posées sur la table, mais sans y poser ses coudes, bien évidemment. Ses avant-bras étaient posés sur leur côté extérieur, de façon de ne pas appuyer sur l’intérieur de ces derniers. Alors que l’homme allait parler, voulant répondre à la question qu’on lui avait posée quelques instants au paravent, son interlocutrice, toujours gênée, parla encore, lui demandant s’il vivait à Huntfield depuis longtemps.

« Non, je viens juste d’arriver. Je cherche encore un appartement d’ailleurs. » Répondit l’homme. « Pour répondre à votre question précédente, j’ai simplement remarqué que vous me regardiez bizarrement… Quelle est la cause de ce regard ? »

S’il avait voulu être « gentil » ou être un vrai gentleman, il n’aurait sans doute pas posé cette question, mais le chasseur savait que ce qu’allait répondre la jeune femme allait être intéressant et il voulait savoir. Après tout, c’était elle qui avait voulu prendre un café avec lui, il fallait bien qu’elle l’assume à présent.


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Mer 27 Sep - 21:26
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James commanda le thé du jour, puis posa ses mains jointes sur la table. Lui aussi connaissait et respectait les règles de bien séances. Après avoir, de façon à la fois si naturelle et sexy, sa mèche rebelle, il répondit à la question de Claire. Il vivait donc à Huntfield depuis peu, et cherchait d'ailleurs un appartement.
Le mieux, dans ce genre de ville, était la colocation, mais étant donné son peu d'allant concernant les interactions sociales, Claire doutait que sa recherche serait aisée. Mais cela ne la regardait pas. Enfin, elle lui aurait bien proposé de venir s'installer chez Wilson, ce qui l'aiderait financièrement avec l'entretiens de la maison, les courses à faire... mais sa petite expérience avec Alix lui avait bien appris que vivre avec un humain était risqué. Surtout que la jeune femme ignorait si James était un chasseur ou non. Elle était sûre qu'il n'était pas « méchant », cependant, cela se voyait dans ses yeux, son air, et se sentait à sa voix et son odeur.

Ses quelques secondes de réflexion furent suffisantes pour que l'avocat revienne sur « l'incident de la mèche » et demande à Claire la raison de son étrange regard.

Gasp!

La jeune femme ne pouvait pas prétendre ne pas avoir entendu la question, cela serait terriblement impoli. Mais que lui répondre ? C'est juste que j'ai trouvé votre manière de replacer votre mèche terriblement sexy. D'ailleurs, tout votre être pu le sexy. J'aimerais bien passer la main dans vos cheveux, ils ont l'air doux. Et vos lèvres aussi. Bien que je n'y passerais pas la main. Mais je vous embrasserais bien !

IM.PO.SSI.BLE !

Et puis, bon, même si Claire trouvait une meilleure façon d'exprimer ses désirs, il l'enverrait sans doute paître, ayant d'elle l'image d'une jeune femme instable. Et il n'aurait pas tord, notre héroïne étant, comme dis précédemment, sur la brèche.

Claire réfléchissait donc à la meilleure façon de répondre à cette question quand son téléphone se mit à sonner, faisant retentir, à la manière d'une boite à musique, la berceuse dans le dessin animé Dumbo. Sauvée par le gong !
« Oh, excusez-moi, c'est l'agence d'intérim, je dois vraiment répondre, je reviens ! », dit-elle en se levant. Puis, elle partit d'un pas rapide vers la terrasse du café.
Claire s'était, en effet, inscrite dans une agence après s'être installée chez Wilson, afin de trouver du boulot et de subvenir à ses besoins. Elle avait totalement oublié l'agence, avec son enlèvement, et était agréablement surprise qu'ils l'appellent. L'agence lui proposa un job de serveuse dans un bar, dans une ville pas loin d'Huntfield. L'agence étant très méticuleuse quant au sérieux des demandes de personnel dans les établissements tels que les bars, les boites de nuit, les hôtels, et autres, la jeune femme savait qu'elle n'avait rien à craindre.

PAR.FAIT.

Elle revient ensuite s'asseoir, le sourire aux lèvres, avant de se souvenir de la question posée par James. Mince, hein ? Entre-temps, les thés avaient été servis.

« Excusez-moi encore. J'ai fais au plus vite. Et sinon, c'est juste que vous me rappelez quelqu'un, mais je n'arrive pas à retrouver qui, c'est tout. Désolée si cela vous a mis mal à l'aise, je ne le ferais plus. »

Oui, bon. L'excuse du « vous me rappelez quelqu'un » n'était pas totalement fausse, James  étant du même genre, physiquement, qu'un de ses anciens camarades de classe sur lequel Claire avait eu un crush au début de ses études. Il avait déjà tout d'un comédien très prometteur. Claire l'avait de suite admiré et respecté et avait passé plusieurs mois à se demander ce qu'elle ressentait à son égard. Et puis elle avait déménagé, sans jamais rien lui dire, sachant de toutes façons, beaucoup de choses chez lui l'énervaient, comme par exemple son égo assez prononcé. Sommes toutes, ce crush était physique et artistique, et une relation n'aurait rien donné de bon. Claire n'avait donc que mentit à moitié.

Elle porta ensuite sa tasse de thé jusqu'à ses lèvres, doucement, pour ne pas se brûler, mais juste assez pour goûter son goût. La rhubarbe dominait les saveurs, puis laissait place aux fruits rouges, avec un arrière goût légèrement sucré. Elle rajouta un peu de sucre, puis entreprit d'ouvrir le petit sachet en pastique contenant un Speculos, ses petits gâteaux favoris qu'elle pouvait manger par dizaine, confortablement installée dans le fauteuil moelleux du salon, couverte par un plaid en pilou, avec un bon livre ou devant un film. Claire s'en saisi délicatement et le trempa dans le thé avant de le croquer.

Absolument dé.li.cieux.

La rhubarbe relevait le goût du biscuit et les fruits rouges lui donnait une note douce en plus. Elle finit le Speculos, puis mis les mains autour de la tasse, aimant sentir sa chaleur réchauffer ses doigts un peu froids, en attendant que la boisson soit moins chaude.


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Dim 1 Oct - 15:51
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L’homme observait Claire qui était assise en face de lui, attendant sa réponse et en analysant son visage. Elle semblait paniquer intérieurement, ce qui ne le surprit pas vraiment. Il commençait peu à peu à comprendre. Cela était si frustrant de ne pas pouvoir tout comprendre tout de suite, simplement car il était concerné, pas comme quand il était dans un tribunal… Son métier d’avocat allait vraiment lui manquer d’une certaine façon. Mais bon, revenons sur la jeune femme qui devait se demander ce qu’elle pourrait répondre, son silence confirmant l’hypothèse du chasseur. Finalement, ce ne fut pas une mauvaise idée d’accepter son invitation.

Alors que James faisait semblant d’attendre patiemment la réponse de la demoiselle, une musique se fit entendre, lui faisant légèrement froncer les sourcils. C’était une sorte de… berceuse ? Jouée par une boite à musique ?  C’était apparemment le téléphone de la jeune femme. Elle avait eu énormément de chance sur ce coup-là. Grâce à son téléphone, elle allait sans doute pouvoir se tirer d’affaire avec une excuse passable. Tant mieux pour elle après tout. Cette dernière s’excusa donc, l’informant que c’était une agence d’intérim, signifiant donc qu’elle cherchait des petits jobs.

« Aucun problème » Se contenta de répondre l’ancien avocat avec un sourire poli

Il attendit patiemment que la jeune femme revienne. Le serveur arriva avant elle, servant les thés qu’ils avaient demandés. James le remercia et commença à faire tourner sa petite cuillère dans sa boisson afin de la rafraichir un peu et de vérifier que le lait qu’on avait ajouté s’était bien mélangé. Ce fut ensuite au tour de Claire de refaire apparition tout en souriant. Apparemment on lui avait fait une proposition d’emploi qu’elle avait acceptée. Elle s’excusa avant de répondre à la question qu’il avait posée avant que le téléphone les interrompe. Scott dut se retenir d’arquer un sourcil suite à son excuse. Il doutait fortement qu’elle dise la vérité, surtout vu son regard. Mais bon, si contre toute attente elle n’était pas en train de mentir, cela ferait la deuxième personne à qui il arrivait cela en le voyant. Cela serait, en effet, très étonnant. Malgré qu’il en avait envie, Scott se retint de faire un commentaire, informant Claire qu’il doutait que cela soit pour cela qu’elle la regardait de la sorte.

« Ce n’est pas grave. » Se contenta de répondre l’ancien avocat.

Comme la demoiselle venait de le faire, James gouta lui aussi son thé, mais contrairement à elle, en but une gorgée. Il l’avait fait un tout petit peu refroidir en le remuant avec sa cuillère. En effet, en le remuant il envoyait le liquide plus chaud qui se trouvait au fond à la surface où il entrait en contact avec l’air qui était plus froid, créant un échange thermique, et le refroidissant donc. Même s’il ne l’avait fait qu’à peine refroidir, la température ne le gênait pas vraiment. Étant anglais avec des parents qui adoraient le thé, il en buvait depuis des décennies maintenant, et, surtout plus jeune, il n’avait jamais eu la patience que le thé refroidisse bien. Il avait donc l’habitude de le boire très chaud.  Le fameux thé était tout à fait correct, même assez bon. L’anglais le dégusta donc tranquillement pendant que la jeune femme dégustait ses petits gâteaux qu’elle semblait beaucoup aimer, contrairement à James.

Ils burent donc leur thé en silence, ne sachant pas vraiment de quoi parler. Il fallait avouer que ce n’était pas vraiment facile de faire la conversation avec Scott, ce dernier préférant largement le silence aux paroles inutiles qui étaient comme des bruits parasites. Même si ce n’était pas vraiment très poli, le chasseur jeta un coup d’œil à son téléphone qu’il venait de sortir de sa poche pour voir l’heure. En effet, il ne portait pas de montre à cause du fait que cela frottait contre la peau à l’intérieur du poignet, là où se trouvaient des blessures plus ou moins fraîches qu'il s'infligeait lui même, et disons qu’il valait mieux éviter ce frottement qu’il lui était plus douloureux que pour les autres. Il rangea ensuite rapidement l’appareil avant de reporter son attention sur Claire.

« Je suis sincèrement désolé, mais je vais devoir partir. J’ai beaucoup de travail qui m’attend. » S’excusa Scott très poliment

Sur ce coup-là, l’homme n’avait été qu’à moitié sincère. Il avait bel et bien beaucoup de travail, devant reprendre ses recherches sur les démons, mais il n’était pas « sincèrement désolé » de devoir partir. Mais bon, il valait mieux parfois mentir comme il l’avait si bien appris. Il fit donc signe au serveur qui arriva assez rapidement et lui demanda l’addition. Une fois qu’il l’eut, il paya donc pour les deux thés et laissa un pourboire tout à fait raisonnable, comme il était censé faire.

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Sam 14 Oct - 21:19
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Cela ne dérangea pas James que Claire réponde au téléphone. Il burent ensuite leur thé, chacun appréciant le silence et les arômes que dégageaient les feuilles, chauffées par l'eau.

Puis, James regarda son portable, faisant fi des règles de politesse. Cela ne dérangea pas Claire, étant donné qu'elle avait répondu à un appel précédemment. Il y jeta donc un rapide coup d’œil, sans doute pour vérifier l'heure.

« Je suis sincèrement désolé, mais je vais devoir partir. J'ai beaucoup de travail qui m'attend. », s'excusa-t-il, toujours très poli.

Il fit ensuite signe au serveur et demanda l'addition. Et paya. Cela surpris Claire, car après tout, c'était elle qui l'avait invité. Et interrompit son geste et sortit son porte-feuille, mais James fit non de la tête. Il préférait payer lui-même. Bon. La jeune femme le laissa faire, quelque peu déçue. Elle se demanda même s'il n'était pas gêné qu'une femme lui paie sa tasse de thé. Mais, pour le peux qu'elle le connaissait elle se dit que non, ça devait être par politesse. Ou fierté mal placée, mais sans doute pas par sexisme. Elle se leva et le remercia :

« Aufait, encore toutes mes excuses pour ce qui s'est passé, tout à l'heure, dans la librairie. Vraiment. Et merci d'avoir accepter mon invitation. Même si c'est vous qui payez. Et, si jamais il y a une prochaine fois, j'espère que vous me laisserez vous rendre la pareille. Bonne soirée. », dit-elle avec un sourire sincère, en le regardant dans les yeux. Il se dirent au revoir poliment, en se serrant la main.

Elle ne cilla pas devant le regard de James, mais une fois qu'il fut parti, elle ne put effacer le sourire sur son visage. Elle finit sa tasse assez rapidement, remercia le serveur et quitta le café à son tour.

Une fois rentrée chez elle, Claire vérifia les messages, par habitude. Et comme d'habitude, il n'y en avait aucun. Alors qu'elle allait passer à la salle de bain, le téléphone sonna. Claire décrocha, fébrile. Mais ce n'était que ses parents. Comme chaque semaine, ils l’appelaient pour avoir de ses nouvelles. Et comme chaque semaine, la jeune femme leur mentit : Wilson allait bien, tout allait bien, elle ne regrettait pas du tout d'avoir déménagé et elle adorait Huntfield.

Enfouie dans ses couvertures, elle repensa à la rencontre d'aujourd'hui. Ça c'était plutôt bien passé. Certes, elle avait dérapé. Méchamment. Mais ça c'était bien terminé. Peut-être était-ce le signe que les choses allaient s'arranger ? Claire l'espérait de tout cœur. Mais jamais elle ne s'était autant trompé.


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