V.02 Le sang et la guerre (TERMINÉ)

France – Septembre 1940

Ailsa était arrivée en France avec l’équipe de médecin et d’infirmières nouvellement formés et accrédités. Ils allaient directement dans l’un des camps sécurisés établis par l’armée américaine pour soigner les soldats blessés de l’armée et des alliés.

Cela faisait un an que la Deuxième Guerre Mondiale avait été déclarée et qu’elle faisait rage en Europe. Une longue année de massacre. En débarquant ici, la première chose que j’ai remarqué, c’est que le sol herbeux et terreux étaient spongieux. Ce n’était pas l’eau de la pluie qui rendait la terre ainsi, mais le sang des blessés et des morts. L’odeur aussi était immanquable pour mon nez de Vétala. Le sang. Le berceau de la vie. Sans quoi, je ne serais pas en vie.

L’eau me monta à la bouche, mais je me retins de me jeter sur un blessé pour assouvir ma soif. J’étais ici pour sauver des vies et non pas pour en voler. Je fis preuve de bonne volonté et je m’attelai à ma tâche. Je soutins les soins des blessés avec mon équipe des nuits et des jours durant. Je dormais très peu, mais en tant que créature je tenais bien plus le coup que mes collègues humains.

Une nuit pourtant, la fatigue finit par m’assaillir. Les allemands avaient encore frappé et proche d’ici cette fois. Il n’y avait plus que des soldats que l’on nous emmenait maintenant, mais aussi des gens du peuple. Combien de bras et de jambes avais-je du me résoudre à amputer aujourd’hui encore? J’avais cessé de dénombrer, car la tristesse assaillait mon cœur à chaque fois. Tant de souffrances… tout cela pour accomplir les paroles d’un fou que l’on qualifiait du Diable en personne.

J’étais épuisé par ma longue journée et je n’avais pas eu le temps de poser durant les derniers 72 heures pour me nourrir. La faim me tenaillait l’estomac et c’était d’autant plus une torture puisque je travaillais les deux mains dans le sang des journées durant, et ce, sans me nourrir.

Sauf ce soir. Je ne pu me retenir. Alors que je sortais d’une tente pour aller chercher quelques poches de sang pour les transfusions, la faim devint comme des flammes léchant mes entrailles. Je devais me nourrir… me retenir plus longtemps risquait de me pousser à sauter à la gorge d’un patient sous les yeux de ces soldats déjà traumatisés et de ces médecins et infirmières épuisées jusqu’à la corde.

Je pris donc entre mes doigt une poche de sang… la serra alors que mon ventre gargouillait… c’était bien, j’étais dans l’ombre. Cette tente n’était pas éclairée puisque la lampe n’avait plus d’huile. Mes crocs semblables à ceux des serpents remplacèrent une portion de ma dentition humaine… et je mordis ans le sac. Je bu tout ce que je pouvais jusqu’à ce que le sac se ratatine sur lui-même. Affamée? Ouh là que c’était faible comme mot pour décrire mon état… je ne pu m’empêcher de tendre la main vers une autre poche et de répéter l’opération… puis une autre encore et encore une autre…

Alors que j’entamais la cinquième, le rabat de la tente s’ouvrit et je découvris un homme aux cheveux foncé dans l’embrasure. Terrifiée, je retirais le sac de ma bouche et le plaça dans mon dos, mes yeux et mes crocs de serpent à peine visible dans l’obscurité. J’étais dans la merde.

France – Septembre 1940

Maximilien Argent ne savait pas trop quoi penser en ce moment même. Il avait passé la plus part de sa vie sur les océans de cette terre, mais maintenant, que la deuxième guerre mondiale avait commencé il y avait de cela un peu plus d’un an, Maximilien était de retour dans son pays natale. Il ne pouvait pas rester neutre dans ce conflit infernal. Monsieur Argent ne pouvait pas rester sans rien faire. Tout ce qu’il pouvait faire c’était de tuer le plus d’allemand possible, néanmoins, il ne pouvait pas tuer tous les soldats pour la cause. Il préférait travailler dans des hôpitaux que de faire le meurtrier sanglant. Mais il aidait ceux et celles qui voulait mourir.

Maximilien sentait le sang, la mort dans l’air. Cette guerre était le paradis pour les vampires. Le paradis pour Maximilien, mais en même temps, il ne pouvait pas en profiter comme bon lui semblait. Il avait été un pirate par le passé et il était devenu un docteur d’une manière ou d’un autre. Mais bon, le sang était sa raison de vivre. En fait ce n’était pas sa raison de vivre. C’était plutôt qu’il ne pouvait pas vivre sans ce sang si merveilleux.

Il se montrait sa compassion en se promenant dans le camps des blessés. Aidant ceux et celles qu’il pouvait. Buvant le sang de plusieurs pour les aidés à mourir. Chose certaine, cela aidait ceux et celles qui agonisait de leur blessure et Max n’aimait pas les voir souffrir en ce monde de fou.

Le fou dans cette guerre, était un homme qui avait monter les escaliers du pouvoir allemand. Et qui avait déclaré la guerre au monde entier. Max ne pouvait pas faire de miracle en ce moment. Cependant, il était ici pour aider le peuple de sa terre natale. Mais bon.

Maximilien avait faim et ne ferait pas grand-chose. Il se dirigeait vers l’endroit le plus simple. Un endroit ou il y avait des poches de sang. Il entrait dans cette tente et remarquait tout de suite une jeune femme. Une belle jeune femme boire du sang. Un vampire? Non, pas un vampire, il reconnaissait les vampire si facilement. Il regardait la jeune femme un moment. Elle avait l’air terrifié. Mais vraiment terrifié. Il n’allait pas la tuer. Pas comme ces simples humains qui avait la réputation de tuer avant de poser des questions.

Maximilien s’approchait d’elle. La regardant dans les yeux, il prit un sac de sang et l’ouvrit et le but sans scrupule devant elle. Une fois terminé, il lui offrait un léger sourire. Il ne savait comment commencer cette conversation. Mais il se devait de la commencer. Immédiatement…

-Je peux t’aider si tu as besoin d’aide, car ce que tu fais en ce moment n’est pas très discret. Et si c’était quelqu’un d’autre que moi qui était entré ici, elle ne serait peut-être pas aussi civile que moi. -

Le vampire la regardait un long moment. Il ne pouvait pas l’aider si elle n’acceptait pas de l’aide. Mais en même temps Maximilien ne voulait pas non plus se mettre à dos une personne aussi magnifique. En même temps, s’était de son devoir de l’aider.

-Il y a d’autre moyen d’obtenir ce que tu as besoin en cette vie. Je peux te montrer.-

J’étais en train de paniquer. Un instant je buvais du sang tout en me pressant, l’instant suivant un homme débarquait dans l’embrasure de la tente. Il me bloquait le passage et je ne pouvais voir son visage comme il faisait dos au peu de lumière qu’il y avait au-dehors. Il resta silencieux, ainsi à m’observer, alors que j’avais ramené dans mon dos la poche de sang que j’avais presque terminée. Les autres jonchaient le sol à mes pieds. Mon apparence de créature n’était pas visible comme j’étais plus dans l’ombre qu’autre chose.

L’homme, une imposante figure silencieuse, entra dans la tente et se dirigea près de moi… pour tendre la main vers une poche de sang à son tour… l’ouvrir… et l’ingurgiter sous mes yeux. Sous la stupéfaction, ma bouche fit un ‘’o’’ silencieux. Les yeux ronds, je le regardais boire ce sac devant ma figure alors qu’il ne faisait aucun bruit.

Quand il eût terminé, il me fit un sourire avant de déposer la poche vide sur la table. Moi pour ma part, j’en étais muette. D’où il sortait? Je n’avais pas pu voir ses crocs à cause de l’obscurité, alors j’ignorais si j’avais un autre Vétala devant moi – ce qui serait stupéfiant puisque je fais partie d’une espèce en voie d’extinction – ou bien, il était un vampire pur et dur.

- Si j’ai besoin d’aide…? Plus civile…? Mais bordel t’es qui d’abord?!, s’exclama-t-elle en lui fourrant un doigt dans le thorax. Tu te pointes ici sous mon nez, tu me fiches une trouille bleue et tu me descends une poche de sang sous les yeux dans ta bouche et tu me dis À MOI d’être plus discrète? Nan mais oh!

Ailsa ôta la poche qu’elle gardait cachée dans son dos et la termina sous les yeux de l’inconnu. Non, mais vraiment… qui c’était ce type? Repu, elle laissa le cinquième sac tomber à ses pieds. Quelle pagaille! Six poches vides… ça ne passerait pas inaperçu, c’était certain. Elle devrait se débarrasser de ça une fois qu’elle en aurait fini avec le type.

D’ailleurs, il la regardait… la détaillant du regard. Ailsa plissa les yeux de défi. Qu’est-ce qu’il me voulait lui? Pourquoi il me détaillait comme ça d’abord?

- De l’aide? Non merci, ça roule. Je suis née comme ça, on ne m’a pas transformée. Et toi? T’as été mordu ou t’es né comme tu es? Tu fais partie de quelle famille de créatures? Parce que dans cette pénombre, je n’ai pas pu voir tes crocs.

Il y avait plusieurs moyens d’obtenir du sang. Il y avait plusieurs sources. La première était le sac de sang. Très civilisé. L’autre était par les crocs dans la chair humaine. Et la troisième était de planté ses crocs dans la chair de bétail. Bien sur Max détestait le sang animal et cela le rendait bien fou de boire le sang d’animaux si innocent. Cependant, Maximilien n’était pas dupe. Il se devait de se nourrir et il le faisait avec les sac de sang ainsi qu’en plantant ses crocs dans la chair humaine. Ceux et celles qui voulaient mourir ou bien ceux et celles qui étaient sur le point de mourir.

La jeune femme devant lui était vraiment terrifié et elle était vraiment un peu affecté par ce qu’il venait de faire. De la civilité? Il en avait beaucoup, mais il pouvait reposer la même question à la jeune femme et cela ne le dérangerait même pas. Il était qui. Une bonne question qui se méritait d’être répondu une bonne fois.

Non, mais elle était qui elle. Elle n’avait pas appris à ne pas crier et attirer l’attention des autres. Max se demandait vraiment elle avait qu’elle âge à ce moment là. Il pensait bien qu’elle n’était pas aussi vieille que lui. Un peu plus jeune, mais il ne pouvait pas confirmer cela en trois secondes. Personne ne pouvait faire cela. Deviner en trois secondes.

-pour répondre à ta première question, je suis Maximilien Argent. Il est facile de boire du sang gente dame. Si cela avait été un autre, il n’aurait pas été civile.Il aurait tirer avant de poser des questions. J’aurais pu très bien prendre ce sac et partir sans avoir rien dit. Néanmoins, j’ai sentis le sang bien avant que je n’entre dans cette tente.-

Il était un vampire rien de plus. Il avait vécu un peu plus de 200 ans à ce moment là et Maximilien ne pouvait pas ignorer ce qui ce passait. La jeune femme terminait donc son repas. Max restait immobile en la regardait dans les yeux. Un moment. Il ne savait pas si elle était un vampire. Ou autre chose. Elle ne voulait donc pas de son aide. Et bien. Cela ne le surprenait pas du tout.

-tu es donc né comme cela. Intéressant. Moi, je suis né humain et je me suis fait transformé en vampire quelques années après ma naissance. Je suis un vampire. Et je n’ai pas besoin de montrer mes crocs pour boire du sang dans un sac. Et je pourrais te poser la même question de quelle famille de créature fais-tu partie? -

Une bonne question. Pour Max, il n’avait pas besoin de montrer ses crocs pour boire dans un sac de sang. Juste lorsqu’il buvait d’un humain.

Je regardais ce type en plissant les yeux. J’étais à demi en colère contre lui et contre moi-même. J’avais pris un fichu risque en venant me nourrir à la source aussi… et lui qui était entré… encore chanceux que ce n’était pas un humain, car elle se serait prise une balle. Et elle ne s’était jamais prise une balle. Du moins, pas vraiment.

- Et bien bonsoir M. Argent. Je m’appelle Ailsa Llewellyn. Très certainement oui… j’ai pris un risque, mais avec tout ce sang autour de moi… il est normal que je finisse par craquer. Le sol lui-même en est imbibé et détrempé. Dur de ne pas le sentir… et pire encore quand on y travaille à plein temps.

Je mis mes poings sur mes hanches comme une matronne. J’avais des grands airs… à l’époque victorienne toutefois, je l’aurais seulement fusillé du regard et tourné les talons avec classe. Mais pas à cette époque-ci.

Je pris légèrement ma colère pour bien lui faire comprendre que je n’avais pas besoin d’aide. Me demandant vraiment c’était qui celui-là à débarquer comme ça dans la tente et venir me faire la morale. Bon dieu!

Il me confirma ce que je pensais. Il était un vampire. Mais il l’était devenu… d’ailleurs, des vampires pouvaient-ils engendrer des vampires? Bonne question. Elle s’y intéresserait peut-être un jour. Contrairement à elle, il n’avait pas eu besoin de se transformer pour boire. Eh bien! Et voilà qu’il lui retournait la question. Bon. Elle n’avait pas trop le choix non? Par politesse et parce qu’elle était bien née et bien éduquée, elle lui répondit :

- Je suis une Vétala. Dis comme ça, ça fait presque…exotique. Mon espèce est en voie de disparition…ça fait un bon siècle que je n’ai vu aucun des miens. Tu sais ce que c’est une Vétala ou je dois te montrer?

Elle n’aurait qu’à faire quelques pas dans sa direction et se dévoiler à la pénombre qu’offrait les lampes à l’huile à l’extérieur. Il verrait bien son air… reptilien… de petits détails, mais qui avait mené des humains à se confondre…entre créature mythique égyptienne et ‘’autre chose’’.

Maximilien ne faisait que regarder la jeune femme qui avait but du sang de quelques sac. Mais au bout de la ligne, si la personne qui était venu dans cette pièce était nul autre que Max, cette jeune femme serait morte sur le sol. Et Max n’aurait rien pu faire pour l’aider. Le vampire la regardait un moment. Elle commençait donc à parler.

Son nom Ailsa Llewellyn. Un très beau nom. Oui, elle avait pris un risque en prenant ce sang autour d’elle. Craquer. Elle avait quelle âge cette jeune femme. Il ne le savait pas. Mais il comprenait. Il craquait lui aussi, mais un homme, un démon, un cavalier de l’apocalypse lui avait appris d’autre méthode de se nourrir. Chose certaine, il allait devoir aider cette jeune femme.

-Ravie de faire votre connaissance miss Llewellyn. Je comprends ce que tu vies. Avec le temps, cela devient plus facile de se contrôler. Et d’ailleurs, nous sommes en tant de guerre et nous avons besoin de tout le sang disponible.-

Il disait cela comme si rien n’était. Mais il savait très bien qu’en disant cela, il disait cela pour lui aussi. Mais bon, il ne pouvait pas changer sa nature plus qu’elle pouvait changer la sienne. Il était difficile en ce monde d’être un vampire. En tant de guerre par contre c’était simple comme bonjours. Maximilien la regardait un moment. Il ne savait pas que dire à ce qu’elle venait de lui révéler. Mais bon. Il se devait d’avoir un minimum de connaissance.

Vétala? Connaissait-il les Vétalas? Non , pas vraiment. Mais il avait fait beaucoup de recherche sur les nombreuses créatures de ce monde et les plus simples étaient démon, ange, vampire, loup-garou. Vous savez les classiques. Mais max avait lu un peu sur les vétala. Il savait qu’ils buvaient du sang. C’était pas mal tout. Mais n’en avait jamais vraiment rencontrer jusqu’à présent. Il n’était pas ignorant, mais il avait entendu des rumeurs de leur existence.

-Je pensais que vous étiez que des rumeurs ici et là. Oui, j’ai entendu parler de ton espèce, mais tout ce que j’ai lu sur le sujet n’était que rumeur. Enfin jusqu’à présent.-

Il décida donc de s’approcher un peu d’elle pour voir mieux. Hum.. Oui, en l’observant un peu, il remarquait qu’elle avait des airs de reptile… Serpent était la première idée qui lui venait en tête. Mais il ne voulait pas juger la personne devant elle. La regardant un moment. Un seul mot lui venait en tête…

-Magnifique...-

Le seul mot qui lui venait en tête était magnifique. Max ne savait que dire d’autre, mais il savait aussi qu’il allait devoir lui montrer certaine chose en ce monde. Certaine chose qui allait l’aider dans le futur de ce monde…

Je montais peut-être vite sur mes grand chevaux, je l'admets. J'avais les poings sur les hanches et je manifestais une certaine colère face à ce vampire qui débarquait en me prenant pour une débutante. Mais j'étais une personne qui se calmait vite. Je n'étais pas une de ces créatures au sang chaud, loin de là.

- Le contrôle devient très flou dans ces situations oui... j'ai tout le temps faim depuis que je travailles ici. J'ai beaucoup de chemin à faire avant d'atteindre le contrôle absolu, dis-je avec une légère pointe de honte dans la voix.


J'avais bien craqué face à l'odeur non? C'était moi qui venait de vider cinq sacs de sang comme si je n'avais pris qu'un simple jus de fruit.

J'accepta de nourrir la curiosité du vampire en lui dévoilant mon espèce. Les Vétalas étaient rares, car l'espèce était quasi éteinte. La faute des chasseurs... et le manque de reproduction. Bien que la majorité des nids avec des enfants en-bas âge ait été détruit de manière sauvage et sanguinaire, sans aucune considération.

À ma plus grand surprise, il déclara avoir entendu parler de mon espèce, puis il me qualifia de ''magnifique'' après s'être approché de moi pour m'observer de plus près. Je souri devant le compliment donné aussi gratuitement, dévoilant mes crocs de serpent.

C'était la portion intéressante d'être une Vétala. On était autant considéré magnifique que dangereuse. On était vénéré dans certaines cultures sous le nom de Nagas.

- Merci du compliment. Par contre, je ne peux vous retourner le compliment. Vos crocs me donne toujours autant la chaire de poule que les deux derniers siècles!

Je me devais bien de lui avouer ce petit point de vérité. Les vampires n'étaient pas exotiques, mais des créatures plus brutes et sanguinaires. Les Vétalas c'était bien plus discret en comparaison.

- Vouliez-vous me dire autre chose? Car il me faudrait retourner à mon poste. Ils vont se poser des questions si je ne reviens pas bientôt avec des poches de sang pour les blessés.

Je ne m'ennuyais pas dans l'immédiat, mais j'avais un boulot à accomplir. Toutefois, peut-être que ce vampire souhaitais me dire quelque chose avant de me libérer la sortie de cette tente?

Maximilien regardait la jeune femme dans les yeux. Il ne savait pas trop quoi penser d’elle alors qu’elle avait les mains sur les hanches. Elle avait l’air en colère, mais Max allait bien entendu remédier à la situation. Le vampire ne savait pas trop quoi faire. En ce moment. Elle lui disait  que l;e contrôle était flou et bien, elle n’était pas vieille. Elle avait donc tout le temps faim depuis qu’elle travaillait ici. Oui elle avait beaucoup de chemin à faire en effet. Mais le vampire ne pouvait pas l’aider sur le contrôle absolu, seul le temps pouvait arranger cela.

-Je vois, la seule façon d’atteindre le contrôle ces le temps. Cela ne vient qu’avec le temps. Je peux te dire que même moi, dans certaine situation je pers le contrôle.-

Par certaine situation, il voulait dire qu’il perdait le contrôle lorsqu’il n’avait pas but de sang depuis un long moment et qu’il en avait de besoin. Mais cela était bien rare. Car depuis qu’il avait rencontrer La Peste, il avait une manière nouvelle de se nourrir.  

Le vampire la regardait avec un sourire. Un large sourire. Il venait de lui complimenter. Et cela ne changerait pas grand-chose. Oui en effet,le compliment ne pouvait pas être retourner. Car les crocs d’un vampire étaient quelque chose de pas trop chic. Pour Maximilien, cela ne lui dérangeait pas qu’elle ne lui retourne pas son compliment.

-En effet, je peux bien comprendre. Mes crocs ne sont pas fait pour l’esthétique. Mais bien pour la chasse et je ne peux rien y faire. Néanmoins, je peux éviter de vous les montrer.-

S’il voulait lui dire quelque chose d’autre et bien lui. Mais le vampire ne savait pas trop quoi en penser. Maximilien Argent allait simplement lui dire bien des choses. Il n’allait certainement pas lui dire des choses secrètes à son propos. Max la regardait un moment…

-Les blessés n’iront nul part, je me dois aussi de les aidés… Je dois vous dire que venir ici à chaque fois pour vous nourrir est une perte de temps. J’ai une meilleure solution pour vous, néanmoins, je ne sais pas si vous allez aimer ce que j’ai à vous proposer. -

Ce qu’il voulait dire c’était qu’il allait lui dire ce qu’elle pouvait faire pour éviter ce qui était arriver ici même. C’était bien entendu de boire le sang de ceux et celles qui étaient sur le point de mourir ou bien de ceux et celles qui voulaient mourir. Maximilien Argent l’avait fait par le passé et il ne regrettait rien.

-Vous pouvez vous nourrir du sang de ceux et celles qui sont sur le point de mourir. Ceux et celles dont vous ne pouvez rien faire pour les sauver. Et  de ceux  et celles qui sont sur le point de mourir d’une mort atroce rempli de douleur et qui veulent mourir. Tu peux me trouver cruel, mais c’est une solution et je ne peux que vous la proposer. -

Maximilien la regardait un instant attendant sa réponse.

J'avais avoué mon manque de contrôle avec honte, mais je m'assumais complètement. Mon comparse m'avoua que seul le temps arrangerait les choses et que lui aussi perdait le contrôle à certains moments. Le sang était tellement présent dans la vie de tous les jours qu'un accident pouvait se produire bien vite.

- Même avec le temps... même si on apprend de nos erreurs... on a toujours tendance à reproduire nos erreurs, même si c'est à une échelle moins importante. On acquière en sagesse, mais on reste vulnérable aux tentations que la Vie met sur notre chemin.

Je me sentais comme un vieux sage barbu avec mes réflexions profondes, mais c'était ce qui me définissait le mieux. J'avais appris et j'apprenais encore. Je n'hésitais jamais à partager mon opinion et à discuter des questions de la vie avec les autres autour de moi. C'est ainsi que j'apprenais sur moi-même et le monde.

Le vampire me complimenta sur mon côté magnifique, mais avec un petit rire, je lui avoua ne pouvoir lui retourner le compliment. Il ne m'en voulait pas, avouant que les vampires étaient ainsi fait pour la chasse et non pour l'esthétique.

- En effet... nous les Vétalas, c'est plus une question d'esthétique... car on a pas besoin de tuer pour se nourrir. On a besoin de moins de sang que vous, ce qui nous rend moins chasseur, mais plus manipulateur et rusé.

J'aimais comparer les techniques de chasse des vampires aux siennes. Les deux espèces étaient si semblable et si différentes à la fois. Mais bien vite, le devoir me rattrapa et je lui demanda s'il voulait me partager autre chose, car je devais retourner à mon poste. Il m'avoua devoir faire de même, mais me proposa une solution pour me nourrir sans me sentir coupable.

- Je dois avouer que cette solution me plait... j'espère seulement qu'en prenant directement à la veine que je... ne retrouve pas une certaine... mauvaise habitude que j'ai déjà eu à l'époque de Jack l'Éventreur, dis-je en rougissant et en repensant à cette époque la plus sanglante de ma vie.

Je pris quand même quelques poches de sang et sortit de la tente en le remerciant d'avoir partagé avec moi son point de vu en tant que vampire. Je ne rencontrais pas tous les jours des créatures m'étant le plus possible mélangé aux humains pour survivre, mais j'appréciais ces petites rencontres hasardeuses.

FIN

Merci mon cher ^^

Maximilien Argent ne faisait pas grand-chose il venait de proposer quelque chose à la jeune femme devant lui. Une proposition un peu macabre selon lui, mais personne ne pouvait nier cela. Il était un vampire avec de l’expérience pour ces choses là. Le vampire le lui conseillait pour l’aider dans cette affaire de sang.

Seulement avec le temps, elle pourrait apprendre à se contrôler. En effet. On apprenait toujours de nos erreurs. Maximilien avait appris beaucoup de ses erreurs. Surtout lors de ses nombreuses années en tant que Pirate. Il avait simplement mit sa fortune dans certaine banque de ce monde. Il avait apprit aussi à tuer sans laisser de trace. Difficile à apprendre, seulement le temps arrangeait les choses.

-en effet, en effet...-

De sage parole qu’elle disait en ce moment et Maximilien ne pouvait nier qu’elle était bel et bien sage. Elle lui confirmait simplement que pour les vétalas, les dents étaient une question d’esthétique. En effet, pour Maximilien, il avait besoin beaucoup de sang afin de se nourrir. Il le savait que trop bien.

Alors que les deux discutaient tranquillement, elle approuvait donc de sa solution. Elle ne voulait donc pas retrouver une certaine habitude qu’elle avait eu àl’époque. Il comprenait cela. Il avait déjà eu de mauvaises habitudes dans sa vie et il n’allait certainement pas les nier. Il n’avait pas besoin de nier cela. c’était stupide de nier quelque chose.

Max ne répondait pas à cela. Il la regardait avec un sourire alors qu’elle s’en allait en prenant des poches de sang. Max lui disait au revoir et lui-même s’en allait avec trois ou quatre poche de sang. Et s’en allait traiter un patient.

Le vampire ne voulait pas faire grand-chose. Il s’approchait donc d’une victime qui lui demandait de le tuer pour qu’il puisse enfin rester en paix. Maximilien le regardait et il prit donc son poignet et plantait donc ses crocs dans celui-ci buvant le sang jusqu’à temps qu’il n’y en aie plus. Une fois fait, il déclara cet homme mort et il continuait donc son travail…

FIN du RP