V.03 - Game Over
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V.03 - Game Over

Mar 6 Mar - 3:47
Invité
Anonymous
Invité

Tu ne comprends pas Ithuriel, avec ce don, je vais permettre à l'humanité de survivre devant l'apocalypse qui va frapper à nos portes. Dieu m'a choisi et nous devons tous nous regrouper pour vaincre Lucifer. Ensemble nous serons plus forts et si quelqu'un doit se détourner de la voie de Dieu, je m'occuperai personnellement de lui, soeurs ou frères inclus. Tu dois comprendre que ton futur risque de diviser les Cieux. Tu dois me croire Ithuriel et te joindre à moi car nous devons protéger les Hommes. Ces images, ces flashbacks ne cessaient de hanter Castiel depuis son retour à Huntfield. L'Être Céleste devait faire le vide, se remettre de ce combat contre Lucifer et des conséquences de ce fameux pouvoir de Dieu qu'il avait eu la chance de détenir avant de créer cette nouvelle race, les Auravores. L'ange avait perdu une grande confiance en lui et il devait commencer par réparer ses erreurs. Il ne pouvait s'empêcher de penser à Ithuriel et à ce futur qui lui était destiné alors qu'il avait vécu cet avenir incertain en compagnie de d'autres innocents. Dans cette réalité, Castiel avait vu sa soeur devenir une partisane de Lucifer et il s'était juré de mettre un terme à cette possibilité au risque de devoir purifier sa soeur dans la réalité.

Elle n'avait pas confiance en lui et même lors de la bataille contre Lucifer, sa soeur Ithuriel semblait se méfier de lui même s'ils se battaient dans le même camp. L'ange avait parlé avec Ariel, qui avait expliqué que son frère était tout aussi têtu que sa soeur, en particulier concernant ce fameux pouvoir qu'il avait détenu. Selon Ithuriel, Dieu l'aurait possédé et par conséquent, il était tout aussi responsable que Castiel de la création des Auravores. L'ange se disait que cette possibilité était fort probable mais il se refusait de croire que Dieu puisse faire une telle chose. Malheureusement, trop de questions semblèrent trotter dans la tête de l'angelot et très peu de réponses lui avaient été données. Ithuriel semblait se diriger dans la voie du mal selon Ariel et Castiel se disait qu'il devait la retrouver et prendre de ses nouvelles et peut-être la convaincre qu'il avait raison de la craindre. Bref, l'ange voulait parler et non la combattre, une simple discussion entre frère et soeur pour faire le point sur l'avenir.

Il se téléporta au plus profond de la forêt de Huntfield pour s'assurer de ne pas se faire déranger par quiconque et tenta de contacter sa soeur.
Ithuriel ! C'est moi Castiel et il est temps de discuter. Je suis de retour et je ne cherche pas à te combattre. Il fit une pause avant de reprendre. Je suis ton frère et je m'inquiète pour toi Ithuriel. J'ai entendu dire que le sombre avenir que j'ai vu sur toi risque de se concrétiser et je tiens à t'aider ma soeur.

Il ne voulait pas alerter ses semblables et avoir un tête à tête avec sa soeur uniquement. Pas question de la contacter par la radio des anges puisque si Ithuriel voulait trouver son frère, elle serait en mesure de le faire et sans problème. Castiel espérait que sa connexion avec sa soeur soit encore assez forte pour qu'elle entende son appel.
Jeu 8 Mar - 13:07
Invité
Anonymous
Invité

V.03 - Game Over V_03_c10

Mercredi 06 mars 2013

Ithuriel était penchée sur un planisphère détaillant les opérations qu’elle avait confiées à ses partisans. Son regard passa au-dessus de la Chine avant de s’arrêter quelque part dans une région isolée du Népal. Elle déposa alors sur la carte une petite figurine représentant une créature ailée. Puis sans lever la tête, elle s’adressa à l’un de ses frères orbitant non loin de là :

— Je veux un rapport sur les recherches menées au Népal avant la fin de la journée. (Elle se redressa et croisa les bras sur sa poitrine.) Et où en est notre équipe en Norvège ? ajouta-t-elle en faisant glisser son regard vers le nord de l’Europe.

— Toujours rien, mon commandant, lui répondit le soldat. Lorniel a confirmé l’absence de cache secrète en Norvège. Elle a toutefois affirmé avoir découvert des preuves certifiant qu’une Pierre de pouvoir se dissimule quelque part en Europe. L’Homme de Lettres avait raison.

— Bien, fit la déchue en hochant pensivement la tête. Je veux voir ces preuves.

— Tout de suite, mon commandant. Je contacte Lorniel immédiatement. Et je demande à notre équipe au Népal de vous envoyer un rapport sur le champ.

Face à l’absence de réaction de sa supérieure, le soldat s’éloigna afin de se mettre au travail. La déchue demeura seule de nouveau penchée au-dessus de la carte, pensive. Une voix s’éleva alors dans sa tête. Une voix à laquelle elle ne s’attendait pas le moins du monde. La voix d’un revenant.

Un sourire se dessina sur les lèvres de la déchue qui se volatilisa en un instant pour se retrouver dans la forêt ceignant Huntfield. Elle se rematérialisa derrière un arbre et sa voix s’éleva dans la nuit claire sous le couvert des arbres :

— Eh bien, quelle agréable surprise. (La voix semblait venir de nulle part. Impossible pour Castiel de se faire une idée précise de l’endroit où se trouvait sa sœur. Elle était comme tapie dans l’ombre, à l’affût, prête à bondir sur sa proie sans défense.) Après tout ce temps, tu te décides enfin à sortir de ton trou ? Pourquoi ? Pourquoi maintenant ? Qu’est-ce qui motive cette manœuvre ? Si je me souviens bien, notre dernier tête-à-tête était pour le moins… sans équivoque. De même que ta piètre tentative pour monter notre famille contre moi. Et je ne parle même pas de ce qui s’est passé ensuite…

Le vent souffla dans le sous-bois tandis que dans le ciel, un nuage passa un instant devant la lune dont la forme s’arrondissait à mesure qu’approchait la pleine lune. Quand l’ombre fut passée et que la lumière sélène inonda de nouveau les bois, Ithuriel daigna enfin sortir de derrière l’arbre. Elle fit quelques pas pour se rapprocher du centre de la clairière et la lumière tomba sur elle comme si le décor entier avait été dressé pour la mettre en scène. Une entrée des plus théâtrales. De surcroît, la déchue en imposait avec son élégant tailleur blanc qui semblait émettre sa propre radiance dans l’obscurité ambiante.

— Et voilà que soudain, il te prend l’envie de m’adresser une prière ? termina la déchue avec un sourire arrogant aux lèvres. Ah… Castiel… Si tu savais comme j’ai attendu ce moment. Oh oui !

Le sourire d’Ithuriel se fit de plus en plus sauvage et sans crier gare, elle fondit sur son petit frère comme une flèche. En une fraction de seconde, elle couvrit la distance les séparant comme si l’espace n’existait pas. Elle se retrouva nez à nez avec le jeune ange et sa main se referma sur la gorge de celui-ci avant de le projeter par-dessus son épaule avec une force titanesque. Le malheureux s’envola pour aller ensuite s’écraser contre un arbre qui explosa à l’impact. Mais Ithuriel n’avait pas encore dit son dernier mot.

Avant que Castiel ait eu le temps de se remettre sur pieds, la déchue était déjà debout à côté de lui, le dominant de toute sa hauteur. Elle abattit son poing de toutes ses forces contre la joue du malheureux. Il y eut un craquement sonore. Une onde de choc. Un roulement de tonnerre. Puis projetant son pied dans le ventre de son adversaire, la déchue l’envoya rouler au centre de la clairière, là où il s’était tenu à son arrivée. Elle s’avança alors lentement vers lui, avec grâce et élégance, faisant glisser une main dans sa longue queue de cheval comme pour remettre en place ses cheveux bien ordonnés. On aurait dit un serpent s’avançant dans les hautes herbes. À la fois pleine de charmes et de dangers…

— Maintenant que j’ai retrouvé ma grâce et mes pleins pouvoirs, voyons si tu auras autant de courage de m’affronter que tu en as eu en tentant de me détruire quand je n’étais encore qu’une simple humaine. L’heure de la rétribution a sonné. Il est temps que tu récoltes ce que tu as semé, mon frère.
Sam 10 Mar - 4:48
Invité
Anonymous
Invité

Il faisait de plus en plus sombre dans la forêt alors que Castiel venait de tenter un contact avec sa soeur Ithuriel. Peut-être ne viendrait-elle pas de peur de se confronter à nouveau à son frère. Après tout, ils avaient eu l'honneur de se battre l'un contre l'autre quand l'ange possédait ce fameux don. Castiel devait à tout pris empêcher sa soeur de devenir le mal incarné et lui faire prendre conscience du danger dans laquelle sa voie risquait de la mener. Puis, sans avertissement, une voix retentit dans la forêt comme un écho venant de toutes les directions en même temps. Castiel jeta un bref regard derrière lui, puis sur le côté avant de reculer et prendre une position de défense en cas d'assaut. Par contre, l'ange ne voulait absolument pas combattre Ithuriel au risque d'accepter d'encaisser le premier coup. Puis une série de questions, pourquoi maintenant, pourquoi après tout ce temps, le fait d'avoir tenté de monter ses frères et soeurs contre elle. L'ange n'allait pas laisser ses questions sans réponse et il pris la parole dans le vide de la clairière.


J'ai peut-être fait des erreurs chère soeur mais en aucun cas je n'ai voulu monter nos semblables contre toi. Tu as été capable de faire ça toute seule. J'ai tout simplement voulu t'aider pour que tu ne te détournes pas de la voie que Dieu nous a donné à tous. Les humains méritent notre protection.

Puis une lueur fit son apparition au centre de la clairière à la gauche de Castiel. Ithuriel dans toute sa splendeur revêtant une tunique blanche et ayant un sourire narquois sur le visage. C'était évident qu'elle avait de la rage contre son frère et sans crier garde, elle se trouva nez à nez devant lui. Castiel ressentait son souffle se crisper sous la pression de la main de sa soeur contre sa gorge. Castiel n'avait pas l'intention de s'en défaire se disant qu'il méritait sans doute le traitement qu'il subissait. Ithuriel projeta ensuite son frère un peu plus loin contre un arbre qui explosa sous son impact. Il y avait bien longtemps que Castiel n'avait pas ressenti une telle douleur dans le dos. Avant même qu'il puisse réaliser l'ampleur de son envolé, il encaissa un violent coup de poing au visage faisant même gîcler du sang de sa bouche. Puis un coup dans le ventre avec force faisant glisser Castiel sur la pelouse qui s'arrachait au fur et à mesure de sa glisse vers le centre de la clairière. Les coups étaient donnés avec une telle violence qu'un humain ni survivrait sans doute pas.

Castiel ouvrit les yeux vers le ciel avant de tourner son regard vers sa soeur qui prit aussitôt la parole. Elle voulait la guerre et faire payer son frère en le provoquant en duel maintenant qu'elle était aussi puissante que lui. L'ange eut le temps de mettre un genou sur le sol tout en levant la main droite dans les airs pour signaler à sa soeur d'attendre et qu'il devait parlementer.

Ithuriel, je ne me battrai pas contre toi. Je mérite l'accueil que tu viens de me donner et je comprends que je t'ai fait du tort mais nous devons parler. Se battre ne règlera aucun problème. Tout ce que j'ai fait, c'est pour une seule raison... te protéger du sombre avenir que j'ai vu.
Dim 18 Mar - 20:16
Invité
Anonymous
Invité

Ithuriel n’avait pas tourné autour du pot bien longtemps. Dès qu’elle avait entendu la prière que Castiel lui avait adressée, elle s’était matérialisée dans la forêt non loin de lui toutes affaires cessantes. Sa voix s’était élevée sous le couvert des bois que seuls un croissant de lune et quelques étoiles timides éclairaient en cette douce nuit. Elle avait questionné son frère avant de faire une entrée magistrale. Toutefois, les réponses qu’elle avait obtenues n’avaient fait qu’attiser sa colère et elle avait lâché la bonde à sa haine avant de fondre sur le jeune ange comme un oiseau de chasse fond sur sa proie désemparée.

La déchue n’avait pas lésiné sur les coups. Elle avait martelé son petit frère insolent et c’est ensanglanté qu’il se trouvait désormais à genoux devant elle. Il levait une main devant lui pour intimer à sa sœur de lui donner quelques instants pour s’expliquer calmement. Mais Ithuriel n’en avait rien à faire. Elle voulait seulement le faire souffrir et le détruire. Rien d’autre ne comptait à ses yeux. Aussi s’avança-t-elle sans tenir compte de la main dressée de son frère. Elle allait lui apprendre la définition du mot tourment…

Néanmoins, elle s’immobilisa après n’avoir fait qu’un pas en avant. La première phrase de Castiel avait retenu son attention et l'avait coupée dans son élan. Elle dévisagea son petit frère dont le menton était couvert de sang fraichement versé. Il ne voulait pas se battre contre elle ? Il souhaitait simplement… discuter ? Non-sens ! Pas après qu’il a tenté de la tuer la fois où ils s’étaient rencontrés dans ce cinéma abandonné. Il avait voulu la tuer ! La tuer pour empêcher un hypothétique avenir incertain de se produire. D’ailleurs, lui-même en fit mention en insistant sur le fait qu’il n’avait agi comme il l’avait fait que dans le seul but de la protéger de ce futur apocalyptique. Non-sens encore ! En quoi la tuer l’aurait-il protégée ?!

Cette question arracha un rictus méprisant à la déchue qui dominait son frère en le regardant de haut. Elle n’avait que du dégoût pour lui. Fut un temps où elle l’avait aimé comme un frère – quand bien même il était bien plus jeune qu’elle et un simple soldat dans une vaste armée. C’était le genre d’amour que tous les anges éprouvent les uns envers les autres. Un lien fraternel. Mais un lien corruptible et fragile. Et en l’occurrence, ce lien s’était rompu depuis longtemps. Il avait trahi sa confiance et avait finalement tenté de la détruire. Parler était ainsi le cadet des soucis de la déchue. Elle voulait juste sa tête !

Toutefois, malgré les pulsions morbides qui l’habitaient, elle fit preuve de retenue. Elle se contenta juste de rétorquer à son petit frère pitoyable ainsi soumis devant elle :

— Me protéger ? Moi ? (Un rire malsain s’échappa de sa gorge.) Aurais-tu oublié qui je suis, Castiel ? Je suis Ithuriel. Séraphin. Commandant de garnison. Je n’ai aucunement besoin de ta protection. Je n’en ai même jamais eu besoin. (Il y avait tant de vanité et d’orgueil dans sa voix.) Je ne crains rien ni personne. Aucun monstre, aucun démon. Ni toi ni Lucifer. Ni même notre propre Père. Alors épargne-moi tout ce mélodrame. Je n’ai que faire de ta protection ou de tes pitoyables et insignifiantes excuses.

Elle se remit en mouvement et repoussa la main levée de Castiel afin de le saisir une nouvelle fois par le nœud de sa cravate. Elle serra le poing et tira légèrement vers elle pour obliger son jeune frère à se redresser légèrement sans pour autant avoir la place de se mettre complètement debout. Une position assez grotesque qui trancha néanmoins avec l’acidité des paroles venimeuses de la déchue.

— La seule chose qui m’intéresse, c’est te faire souffrir : entendre craquer chacun de tes os et entendre tes cris déchirer le néant éternel. Je veux te faire saigner et te faire endurer mille-et-un tourments. Car c’est tout ce que tu mérites. Traître. Lâche. Assassin. (C’est comme si elle crachait véritablement du venin.) Voilà tout ce que tu mérites pour avoir tenté de me tuer !

L’insistance qu’elle mit involontairement dans sa dernière remarque trahit inconsciemment le ressenti de la déchue. Elle était consumée de haine et de colère, oui. Mais plus que tout, elle était blessée dans sa fierté. Blessée dans son amour pour un frère qui, au lieu de la soutenir et de tenter de la sauver, avait tenté de la détruire. La tuer ne l’aurait pas sauvée. Loin de là même. Cela l’aurait empêchée de succomber à la tentation et au mal, oui. Cela aurait sauvé des milliers de vies, oui. Mais elle ? Que serait-elle devenue dans l’histoire ? Rien. Elle aurait cessé d’être. Rien de plus. Et c’est le choix qu’avait fait Castiel. Le choix qu’avait préféré son propre frère. Aussi le regard dur de la déchue se fit intense et brûlant comme les flammes de l’enfer qu’elle souhaitait déchainer sur le malheureux. Et elle n’y manqua pas.

Elle abattit son poing sur le visage de Castiel avant d’ajouter :

— Il y avait d’autres moyens de parvenir au même résultat plutôt que de me tuer. (Elle frappa encore.) Tout aurait pu être différent si tu n’avais pas fait le choix à ma place. (Elle frappa de nouveau.) C’est toi qui as provoqué ce que tu redoutais plus que tout. (Elle frappa encore.) C’est toi qui as fait de moi ce que je suis désormais. (Elle frappa encore et encore.) Ta faute ! À toi et à toi seul ! (Un autre craquement et une autre onde de choc firent trembler la clairière.) Ta faute, Castiel, termina la déchue en crachant le nom de son frère avec dégoût.

Elle lâcha enfin le col de la chemise de l’ange au visage couvert de sang – elle-même avait la main rouge, mais cela ne la dérangeait pas le moins du monde. Elle n’avait que faire d’avoir le sang de quiconque sur les mains. N’était-ce pas la leçon que Castiel lui avait apprise : personne n’est innocent et tout le monde est dispensable. Elle. Lui. Un enfant nouveau-né. Le Créateur de toute chose en personne…
Ven 23 Mar - 23:40
Invité
Anonymous
Invité

Du sang coulait le long de sa bouche, s'écoulait sur le sol tellement l'impact des coups avait été donné avec une puissance incroyable. Aucun humain n'aurait pu survivre dès le premier assaut d'Ithuriel mais heureusement pour Castiel, il était un ange. Il ne voulait pas répliquer, ne voulait pas se défendre et dans une tentative de désespoir, il leva la main droite pour tenter d'obtenir ne serait-ce qu'un minimum d'attention de sa soeur. Elle s'avança avec toute la rage qui la consumait avant de finalement s'arrêter devant lui.

Son regard était encore plus terrifiant que dans ce souvenir d'un futur apocalyptique. L'Ange pouvait lire dans son visage crispé toute la méchanceté qu'elle pouvait dégager et cette arrogance dans son expression ne laissait présager rien de positif pour Castiel. Elle le détestait, le méprisait, le tuerait fort probablement sans aucun regret et l'ange ne pouvait absolument pas décerner le moindre petit brin de bonté qui pouvait subsister en elle. L'ange faisait place à un Être déchu, complètement dérivé de sa nature première soit de protéger l'humanité.

De la protection, elle n'en avait pas besoin et en tant que chef soldat des Cieux, en aucun cas elle ne pouvait espérer avoir de l'aide. Elle rejetait sans mépris les explications de son frères se contentant de le marteler de ses opinions et de ses impressions. Ithuriel n'avait peur de rien, de personnes et sans doute qu'aucun obstacles ne pouvaient se mettre sur son chemin sans qu'elle le vaincre avec une facilité déconcertante. Elle agrippa son frère par la cravate après avoir repoussé avec violence sa main dans les airs pour qu'il se retrouve le bout des pieds à peine touchant le sol sans la moindre possibilité de se relever.

Il était un traître, un lâche, un assassin, Ithuriel ne mâchait pas ses mots envers son frère ne voulant qu'une seule chose, le faire souffrir comme jamais. Elle allait être son bourreau, celle qui allait lui rendre la vie aussi difficile que possible tellement qu'il allait préférer être mort. L'ange pensait justement que ses derniers moments pouvaient être bel et bien arrivé. Il eut aussitôt une pensée pour Mary Steward, celle qui avait gagné son coeur d'ange. Puis il retrouva ses esprits lorsqu'il ressenti une douleur intense gagner sa machoire alors qu'il essuya à nouveau un coup de poings de sa soeur.

Elle déclara qu'il y avait d'autres moyens de parvenir à la sauver. Un autre coup le frappa de plein fouet et Castiel avait le visage de plus en plus enflée par la multitude de coups qu'il encaissait. Évidemment plus elle frappait, plus le sang coulait, giclaît et dessinait son visage d'une couleur rougeâtre représentant toute la colère et la haine d'Ithuriel envers lui. Sa faute, elle avait raison. Tout était de la faute à son frère comme tout le monde l'avait dit avant elle. Lucifer avait été vaincu mais malgré tout, Castiel était désormais la traître des Cieux, le solitaire, l'ignorant ayant tourné le dos à ses semblables. Relâchant son col, Castiel tomba comme une pierre sur le sol sans pouvoir se retenir de ses mains, sonné, quasiment dans un état d'inconscience.

Il murmura quelques mots tout en crachant de la pelouse ensanglantée sur le sol, les yeux fermés, sans même bouger le petit doigt. Je suis ... dé...dé...solé... Ithuriel. Castiel tourna ensuite son visage sur le côté, pour observer sa soeur du mieux qu'il pouvait sans avoir la force de se relever. Je...Je te ... par...pardonne...Ithuriel... et... je... je t'aime ! Je ne peux... peux qu'en ... vouloir à...à.. moi-même pour ne pas... avoir réussi...à... à te sauver... de ce sombre... a..a..avenir. Une larme de sang sembla couler d'un oeil de l'ange, ne pouvant pas permettre de savoir s'il s'agissait d'un pleurs ou d'une simple goutte de sang provenant des nombreux coup de sa soeur.


Jamais... JA..JAMAIS... je n'aurais...pu...te tuer... même si j'aurais dû... le faire...car...car tu es ... et reste... restera toujours ma soeur...quoi...quoique tu fasses.

L'ange tentait de déballer avec franchise ce qu'il ressentait pour sa soeur. Peut-être que l'émotion pouvait être une manière pour Castiel de calmer Ithuriel. Après tout, il n'avait plus rien à perdre vu l'état dans lequel il se trouvait. Si seulement ils pouvaient parler comme autrefois.
Dim 1 Avr - 22:48
Invité
Anonymous
Invité

Il y eut d’abord un silence profond. Lourd et assourdissant. Et soudain un éclat de rire incontrôlable. La clairière entière résonna de cette note cristalline qui sortit de la bouche d’Ithuriel lorsqu’elle entendit les paroles timides de son petit frère. Peut-être timide n’était-il pas le mot exact. C’est surtout que vu la situation dans laquelle le malheureux se trouvait, il ne pouvait guère hausser le ton et produire plus qu’un misérable murmure saccadé. Mais il réussit toutefois à parler plus fort et ce qu’il dit fut une source de divertissement inopinée pour la déchue :

— Excuse-moi ? Ai-je bien entendu ? se moqua-t-elle en se montrant sardonique. Tu… me pardonnes ? (Elle ne put se retenir de rire de plus belle.) Loués soient les Cieux, le grand et révéré Castiel en personne daigne m’accorder son pardon. Qu’ai-je donc fait pour mériter un tel présent ? Je… Je… Oh ! Les mots me manquent pour t’exprimer toute ma reconnaissance et toute ma gratitude, mon cher frère. Qu’aurais-je fait si tu ne t’étais pas montré si miséricordieux à mon égard. Un poids est tombé de mes épaules. Je me sens plus sereine et entière. Je t’en suis éternellement reconnaissante…

Elle se tut et soutint le regard de son frère avant que ne reparaisse son sourire sadique. Elle secoua alors la tête et ajouta :

— Mon pauvre Castiel. Comme tu es naïf et candide. Quelques heures seulement en possession de tous les pouvoirs de notre Père et tu te crois capable d’offrir ta miséricorde à la première venue… (Elle soupira.) Si tu savais comme je n’ai que faire de tes pitoyables excuses. Le mal a déjà été fait. Nous ne pouvons pas revenir en arrière et nous ne pouvons pas défaire ce qui a été fait. Ton pardon a autant de valoir que la parole d’un démon. Il ne vaut rien. Tes excuses ne valent rien. C’est avant qu’il fallait y penser et c’est avant qu’il fallait se poser les bonnes questions. C’est trop tard maintenant…

Elle avait dit tout cela sur un ton acide, les bras croisés sur la poitrine. Elle éprouvait une douce chaleur dans la poitrine de voir son frère gésir à ses pieds. Le visage en sang et le corps comme brisé. Il n’avait même pas la force de tenter de se remettre debout. Ni même celle de réussir à garder les yeux ouverts. Il avait l’air à deux doigts de sombrer dans l’inconscience. Chose qu’Ithuriel lui refuserait bien entendu. Ils ne faisaient que commencer après tout. Pourquoi lui laisser l’opportunité de se dérober à la fête ?

— Hum…, fit-elle en prenant une pose pensive. Je ne sais trop par quoi commencer exactement. Tant de possibilités s’offrent à moi. Je ne sais laquelle choisir pour ouvrir le bal. (Elle joua avec ses mains comme si elle pesait le pour et le contre.) Dois-je commencer par te briser physiquement ou psychiquement ? Sûrement physiquement oui, ce serait tellement dommage que tu ne puisses profiter pleinement de la fête. Mais dans ce cas, mieux vaut que je brise d’abord chacun de tes os un par un ou que je t’écorche vif en te forçant à rester conscient tout le long du processus ? (Elle serra les lèvres et pencha plusieurs fois la tête de gauche à droite, indécise.) Tsss ! Choix cornélien comme tu peux le constater…

Ithuriel était méconnaissable. Elle était devenue un monstre. Il n’y avait ni douceur ni tendresse dans sa voix. Aucune émotion en dehors du sadisme. Castiel aurait pu faire face à une démone, le ressentiment aurait été le même. Même cette larme rouge qui perla au coin de l’œil de l’ange brisé ne parvint pas à l’émouvoir le moins du monde. Non. La seule chose qui lui arracha une réaction, ce fut ce qu’il dit ensuite.

Il déclara que jamais il n’aurait pu la tuer même si c’était là son devoir en tant que soldat. Non. Jamais il n’aurait pu en arriver à cette extrémité. Car elle était et resterait toujours sa sœur quoiqu’elle fasse. C’est cette phrase qui retint son attention et lui coupa le sifflet un court instant. Elle demeura ainsi, en silence, le regard perdu dans le vide. Les paroles de Castiel repassèrent en boucle dans la tête de la déchue. Et l’espace d’une fraction de seconde, ce fut comme le soir du nouvel an, quand elle entendit prononcer le nom de Maximilien. Il y eut comme une fissure dans sa carapace et l’ancienne Ithuriel perça le temps d’un battement de cils. Mais la digue se referma quasi aussitôt et elle souffla :

— Pourtant, si je ne t’avais pas banni ce jour-là, tu m’aurais bel et bien tuée…

Elle tourna lentement son regard pour le poser sur Castiel. Et de nouveau, il fut dur comme le diamant. Un regard mauvais. Hanté par une souffrance qu’elle gardait secrète en elle. Brûlant de haine et de colère.

— Il est trop tard désormais pour tenter de me convaincre que tu n’avais à cœur que mon bien-être et ma sécurité. (Contrairement à précédemment, sa voix n’était pas aussi venimeuse. Elle s’était adoucie.) Il est trop tard depuis que tu as décidé qu’il valait mieux me détruire plutôt que de travailler avec moi, main dans la main, pour tâcher d’empêcher ce sombre avenir de devenir réalité. Peu m’importe que ce soit notre Père qui ait guidé ta main. Le fait est que c’était et que cela restera à jamais ta main, ajouta-t-elle en reprenant la construction dont Castiel avait fait usage juste avant. À mes yeux, tu es coupable. Et ici, je suis seule juge, jurés et bourreau. L’heure du châtiment a sonné, mon bien cher frère…

Et elle s’avança lentement vers l’ange brisé avec la volonté évidente de lui faire endurer mille-et-un tourments.
Sam 7 Avr - 20:42
Invité
Anonymous
Invité

Un rire saccadé résonna dans la forêt et Castiel comprit immédiatement qu'elle se moquait à nouveau de lui comme jamais elle aurait pu le faire autrefois. Ce petit cri cristallin, fracassant le silence, avec toute son arrogance et sa méchanceté à l'état pur. Elle se moqua de son frère avec toutes les éloges possibles. Qu'avait-elle fait pour mériter son pardon ? Elle avait de la chance car le tout puissant Castiel était miséricordieux. Ithuriel ne mâcha pas ses mots aussi ironique soient-ils pour remettre en plein visage les stupidités qu'elle considérait sortir de sa bouche. Elle fit une pause avant de jeter son regard dans celui de son frèrot qui ne faisait qu'écouter les paroles de sa soeur. Le mal était déjà fait et aucun retour en arrière n'était possible.

Tu as bien raison. Murmura Castiel alors qu'elle enchaîna en disant que sa parole ne valait pas plus que celle d'un démon. Je suis ton frère donc elle aura toujours de la valeur. Murmura-t-il encore sans interrompre sa soeur. C'était avant qu'il fallait se poser les bonnes questions et l'ange rajouta toujours d'un ton très sourd. Les questions sont toujours là, il n'est jamais trop tard. Ithuriel avait-elle entendu les déclarations de son frères au cours de son discours ? Quoiqu'il en soit elle était dans un état si instable qu'elle ne semblait se concentrer à faire de sa vengeance sur son frère, l'une des plus terribles.


Castiel n'avait toujours pas la force de se relever et il était impuissant devant sa soeur, devant malheureusement écouter ses paroles et la manière dont elle allait envisager la suite. Quelles souffrances allait-elle lui faire subir ? Peu importe son plan, Castiel souhaitait en un sens qu'elle en finisse le plus rapidement possible avec lui et ainsi le libérer de ce monde qui ne souhaitait pas pardonner à celui ayant renvoyé Lucifer dans sa cage. Il tenta d'élever la voix légèrement pour s'assurer qu'elle le comprenne dans son délire de soeur folle et incontrôlable. Ton... ton épée angélique... il pointa de sa main droite sa poitrine... juste ici, si tu sais bien viser et frapper évidemment. Castiel tentait aussi d'être légèrement arrogant pour tester sa soeur pour qu'elle fonce et termine ce qu'elle avait commencé.


Même si la situation était perdue, l'ange déclara à sa soeur qu'elle le resterait toujours peu importe la voie qu'elle choisirait de suivre. Elle sembla soudainement se perdre dans ses pensée histoire d'un bref instant. Sa voix venait de s'adoucir tout en demeurant ferme dans ses déclarations.


Il n'est jamais trop tard... Ithuriel. La preuve, je suis là devant toi et je tente une ultime fois de te ramener du bon côté. L'ange put voir sa soeur se diriger lentement vers lui, reprenant son attitude de vilaine petite soeur. Elle était la seule juge et bourreau en cette journée de rencontre familiale. Toi et moi, serons à nouveau réunis Ithuriel et nous combattrons ensemble comme autrefois, je te le jure. Elle ne se trouvait qu'à quelques pas de lui. Au nom des Cieux et de l'Enfer, je te sauverai Ithuriel. Si tu ne veux plus croiser ma route et atteindre tes objectifs, efface moi de la carte.

Le moment arriva et Castiel était aux pieds de Ithuriel qui allait agir et prendre al suite des choses. L'ange avait parlé et un jour, il allait retrouver sa soeur et il grava ce moment à jamais dans son Coeur d'ange.
Dim 29 Avr - 13:27
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Ce n’était plus possible d’en douter désormais : Ithuriel avait bel et bien changé. Elle avait basculé dans les ténèbres et n’était plus que l’ombre de la commandante qu’elle avait été jadis. Sa langue était acérée et venimeuse à souhait. Elle avait la critique facile et faisait preuve d’un sadisme inégalé. Elle était à peu de choses près l’image incarnée de Lucifer au plus profond de sa déchéance. Comment les choses avaient-elles pu si mal tourner ? Selon elle à cause de son frère Castiel. Et la déchue était bien décidée à lui faire payer pour ça.

Aussi est-ce la raison pour laquelle elle n’entendit pas un mot des pitoyables tentatives du malheureux ange pour tenter de se défendre. Elle était si investie dans sa diatribe qu’elle n’entendit pas les murmures de son frère brisé. Puis tandis qu’elle pesait le pour et le contre de la manière dont elle devait s’y prendre pour lui faire endurer mille-et-un tourments, Castiel haussa un peu plus le ton et adressa un signe vers l’arme que la déchue tenait dans sa main avant de désigner sa propre poitrine. Le message était on ne peut plus clair : il voulait qu’elle en finisse sur le champ. Un coup net et précis pour mettre fin à… Non ! Non, non, non et non ! Ce serait trop simple…

— Ce serait trop facile, ajouta-t-elle à voix haute avec un sourire vicieux. Penses-tu sincèrement être en droit d’implorer ma miséricorde ? (Elle serra les dents.) Tu ne mérites aucunement ma clémence. J’ai bien l’intention de te montrer ce qu’il en coûte de s’en prendre à moi. Je ne pardonne jamais. Jamais.

Puis contre toute attente, le jeune ange parvint à toucher sa sœur et à faire remonter à la surface, juste une fraction de seconde, un peu de la lumière qu’elle avait en elle par le passé. Mais tout aussi vite que la fissure était apparue dans sa carapace, la digue se referma et elle redevint dure et froide. Néanmoins, elle avait perdu un peu de sa venimosité. Mais elle semblait toujours déterminée à le faire souffrir autant que possible.

Castiel tenta de la raisonner une nouvelle fois. Selon lui, il n’était jamais trop tard. Il en était la preuve. Il voulait sincèrement faire son possible pour la ramener du bon côté.

— Le bon côté ? répéta la déchue sur un ton moqueur une fois encore. Le bon côté ? (Elle secoua la tête comme si elle n’en revenait pas d’entendre ça de la bouche de Castiel.) Le bon côté… (Elle continua de secouer la tête.) Je suis du bon côté. Je fais ce qui est nécessaire pour assurer la sauvegarde de ce monde. De la Création toute entière. Je n’ai aucunement besoin d’être sauvée. Je ne suis pas en danger et je ne cours aucun risque. Car je sais que je suis dans mon droit. J’ai raison. Je fais ce qui est juste.

Il ne faisait aucun doute qu’elle était convaincue de la véracité de ses propos. Il y avait une telle passion dans sa déclaration que cela dut sauter aux yeux de son petit frère. Aussi poursuivit-elle sur sa lancée, sans véritablement se rendre compte qu’elle n’accordait plus autant d’attention à son frère qu’elle aurait dû. Emportée dans ses beaux discours, elle baissait sa garde sans s’en rendre compte.

— La Création est menacée. Notre propre Père S’en est détourné. Les démons et les monstres pullulent en ces terres jadis bénies de lumière. Cela ne peut continuer ainsi. C’est hors de question. Je refuse de rester les bras croisés pendant que la Création succombe au cancer qui la détruit. Et quiconque tentera de se mettre en travers de ma route aura affaire à moi. (Son regard se fit plus acéré, comme celui d’un aigle.) À commencer par toi, mon frère. Et je compte bien faire de toi un exemple. Je vais prendre mon temps avec toi et tous verront ce qu’il en coûte de se mettre en travers de mon chemin. Ils y réfléchiront à deux fois avant de s’en prendre à moi. Ils apprendront à me craindre.

Des propos tenus jadis mot pour mot par Lucifer. De toute évidence, Ithuriel n’était vraiment plus elle-même. Elle n’était pas possédée par l’ange renégat, c’était une certitude. Mais quelque chose ne tournait pas rond. Peut-être Castiel se rendait-il compte qu’elle n’avait pas changé de camp. Que sa sœur n’avait pas véritablement joint les forces de Lucifer volontairement. Que le mal était plus profond que ça. Moins évident. La cause de son changement d’allégeance n’était pas une question de foi ou de croyance. Mais si tant est que cette vérité commença à germer dans son esprit, elle en fut instantanément chassée la seconde d’après. Et pour cause : Ithuriel abattit son arme sur son frère…

La lame traça un arc de cercle dans la clarté sélène et érafla à peine la pommette de Castiel. Mais ce fut cependant suffisamment profond pour qu’une douce lueur chatoyante irradie de la plaie. La grâce de Castiel mise à nu.

— Nous allons jouer à un petit jeu, mon frère. Tu as commis bien des horreurs impardonnables dans ta vie. C’est le moment de faire face à tous tes péchés et d’assumer toutes tes fautes. (Son sourire devint de nouveau sadique.) Pour chaque âme corrompue vivant en ce monde, tu recevras une entaille. Peut-être finiras-tu au bout du compte par admettre que je suis dans le vrai : la Terre doit-être purifiée coûte que coûte. Commençons…

Et l’arme frappa une nouvelle fois, entaillant cette fois-ci le cou de l’ange brisé. Puis encore, à l’épaule. Puis encore. Et encore. Et encore. Et encore…
Mar 5 Juin - 4:02
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Ithuriel n'était plus l'ombre d'elle-même, faisant face à toute vraisemblance à la pureté du mal, se laissant sombrer totalement dans les ténèbres. Ainsi donc son frère n'avait pas réussi à changer ce sombre avenir qu,il avait eu l'occasion de voir dans un voyage dans le futur. Le monde allait -il donc sombrer dans un apocalypse ? Toute vie sur terre était-elle menacée à ce point ? Quoiqu'il en soit, le moment présent pouvait tout changer et Castiel tenta à maintes reprises, malgré les attaques répétées de sa soeur, de lui faire comprendre qu'il y avait bel et bien un autre chemin possible pour elle, qu'il n'était pas trop tard pour changer et se rallier à la cause de leur Père. Castiel et Ithuriel, main dans la main pour combattre le mal et ainsi protéger l'humanité... malheureusement ce rêve était loin de se réaliser.

Voyant l'arme angélique dans la main de sa soeur, Castiel lui ordonna d'en finir avec lui d'un coup directement à la poitrine. Il tenta même de l'insulter pour la contrarier et la forcer d'en finir une fois pour toute. Son visage reflétait toujours une haine horrifiante à l'égard de son frère protestant qu'il n'était pas en droit de demander sa miséricorde, qu'il subirait le châtiment approprié de la manière dont elle le souhaitait alors que jamais elle ne lui pardonnerait quoique se soit.


Contre toute attente, Ithuriel sembla se calmer histoire d'un bref instant et l'ange en profita pour lui déballer le bel avenir qu'il pourrait bâtir ensemble mais sans succès. Tout comme une folle à l'asile psychiatrique, elle se mit à répéter et répéter les paroles qui résonnaient dans sa tête... le bon côté ... déclarant qu'elle était déjà de ce côté et qu'elle faisait ce qui était juste pour le monde. Tu es dans l'erreur ma soeur, allez ! Secoue-toi un peu ITHURIEL ! La soeur de l'ange commença alors à justifier la création de leur Père tout en se lançant dans un discours explicatif pour appuyer son jugement et ses actions. Puis ce regard noir refit surface, menaçant maintenant de faire souffrir son frère à titre d'exemple pour tout ceux désirant se mettre au travers de sa route. Elle voulait faire de Castiel le parfait exemple du malheur qui allait arriver à ceux voulant s'en prendre à elle.


Castiel ressentait qu'il y avait de l'espoir avec Ithuriel, comme si quelque chose venait de le tracasser, de lui faire réaliser que toute cause n'était pas perdu et qu'il y avait forcément quelque chose de plus profond. Avant même de pouvoir reprendre la parole, Ithuriel engagea son arme Céleste dans le corridor de lumière de la lune pour erraffler la joue de son frère qui se mit aussitôt à grimacer. Il revint rapidement à la dure réalité de son combat contre sa soeur. D'un rire sarcastique toujours aussi narquois, il était temps de subir une entaille pour toutes les vies que l'ange aurait pu faire souffrir par le passé. Pendant un bref instant, Castiel pensa à Diana et ces fameuse paroles qu'il lui avait dites avant de la purifier de son essence angélique. Les même que sa soeur Ithuriel, la Terre devait être purifié coûte que coûte.


Elle répliqua d'un cou a la gorge de l'ange avant de frapper son épaule pour y voir reluire à nouveau une lueur éclatante blanchâtre, signe de toute la souffrance qu'il pouvait endurer en ces instants. Ahhhhh !! puis une autre sur le bras... Nonnnnn ! et une autre sur l'abdomen... ASSEZ !!! cria Castiel en prenant ses dernières forces disponibles pour lever les mains droits devant lui en direction de sa soeur et user pour la première fois depuis des mois sa télékinésie pour faire reculer sa soeur un peu plus loin. Elle ne fut projetée que de quelques pas en arrière sans tomber sur le sol car Castiel avait arrêté aussitôt son impulsion réalisant qu'il venait d'user de sa force sur le coup de la rage et de la douleur.

Castiel retomba sur les genoux tout en reculant pour s'accroupir le dos contre le tronc d'un arbre encore intact pour ensuite fixer ses mains, réalisant qu'il avait fait usage de ces mains qui avait fait tant de mal avant le combat contre Lucifer. Non non non non non .... pas ce don... non non non ... plus jamais... Puis son regard se dirigea vers sa soeur. Tu dois en finir avec moi... je ne veux plus... je ne veux pas faire de mal... je n'en veux plus... non plus de don... plus de mal... je suis mauvais... non que va-t-il se passer. Castiel se prit la tête à deux main tout en tombant sur le côté sur le sol. L'ange faisait vraiment pitié dans cette situation. Elle devait le trouver complètement fou, complètement désemparé simplement pour avoir user partiellement de son don contre elle. Il était maintenant à la merci de son don d'un côté, qui faisait parti de son être, et de sa soeur, qui voulait se venger de son frère. Qu'est-ce qui pouvait être le plus pire en ces instants...
Mer 13 Juin - 22:21
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Ithuriel n’avait pas mâché ses mots. Elle s’était exprimée avec passion, défendant son point de vue face à son petit frère soumis et sans défense. Le même discours qu’elle avait maintes et maintes fois tenu à Diana. Le même discours qu’elle avait servi à Ariel le jour où les deux sœurs étaient enfin parvenues à avoir une conversation… civilisée. C’était encore et toujours la même rengaine. Les mêmes justifications. Comme une incessante manœuvre de propagande visant à convertir un maximum de fidèles. Et dans le fond, c’était peut-être ça. Après tout, n’étaient-ce pas les mots de Lucifer que cette fervente adversaire du Renégat ne cessait de citer encore et encore et encore ?

Et si ce n’était que cela. Il y avait pire encore : cette soif insatiable de faire couler le sang de Castiel et de tous ceux qu’elle avait décrété être des ennemis ne méritant que la mort et le néant. Et elle ne manqua pas de passer à l’acte peu après avoir proféré ses menaces. Castiel était devenu un obstacle sur sa route. Une épine dans son pied et une gêne. Il avait froissé son ego et bafoué son honneur. La honte était un fardeau dont seule la mort du coupable pourrait en alléger le poids. Aussi est-ce avec un plaisir à peine dissimulé que la déchue abattit son arme à plusieurs reprises sur son frère. Le lardant de coups et faisant scintiller sa grâce au creux des plaies sanguinolentes.

Les cris de douleur de Castiel laissèrent sa sœur de marbre. Du moins, ils n’éveillèrent chez elle aucune once de compassion ou de miséricorde. Elle prenait véritablement un malin plaisir à le voir et à le faire souffrir de la sorte. Comme en témoignait le petit sourire espiègle réhaussant le coin de ses lèvres. Un monstre. Elle était devenue un véritable monstre. Monstre dont l’instinct de prédateur prit brusquement le dessus lorsque sa proie eut le malheur de tenter de se défendre…

Au vu de sa réaction, il ne faisait aucun doute que Castiel était horrifié. Il fixait ses mains comme si celles-ci étaient couvertes du sang encore chaud de nouveau-nés fraichement arrachés du ventre de leur mère. Il ne parvenait même plus à trouver ses mots, bégayant maladroitement comme si la panique allait avoir raison de sa santé mentale. La vue de son frère dans cet état ne fit qu’ajouter au plaisir d’Ithuriel.

— Oui, c’est ça, souffla-t-elle avec tentation. Laisse la rage prendre le dessus sur la raison. Défends-toi. Prends les armes et affronte-moi. Succombe à la rage et à la haine dans les derniers instants de ta vie ô combien insignifiante et misérable. Allez, viens m’affronter et recevoir la mort que tu mérites.

Ithuriel tentait d’attiser les flammes d’un feu qui refusait de prendre. Et Castiel finit par lever la tête vers elle en la suppliant de l’achever car il ne voulait plus faire de mal à qui que ce soit. Le sourire de la déchue étincela de plus belle au clair de la lune.

— Mais il est trop tard pour ça, mon frère. (Elle marqua une pause dramatique avant de s’avancer très lentement vers Castiel. Comme un serpent faisant onduler son corps dans les hautes herbes.) Tu as déjà trop de sang sur les mains. Faire preuve de miséricorde à ton égard n’effacera pas le passé. Ça ne changera rien au fait que tu as détruit des centaines de milliers de vies. Tu pensais être meilleur que nous tous ? Tu étais convaincu que notre Père t’avait choisi car tu étais différent ? Tu pensais avoir un destin unique et prodigieux ? (Elle marqua une nouvelle pause.) Le fait est que tu ne vaux pas mieux que Lui. Ni même que Lucifer ou même Michael. Raphaël. Gabriel. Aucun de vous ne mérite de vivre après avoir condamné comme vous l’avez fait la Création au tourment qu’elle endure en ce moment-même. (Elle observa son frère de haut avec un dédain à faire froid dans le dos.) Non, ajouta-t-elle en s’accroupissant aux côtés de Castiel et en posant une main sur son épaule. La mort te serait trop douce…

L’ancien meneur des forces libres dans la protection des Sceaux durant la Guerre des Sceaux faisait peine à voir dans cet état. Il avait effectivement des airs de fou. Comme s’il avait perdu tout contact avec son environnement. Comme s’il était coupé de la réalité. C’était pitoyable. Mais non pas dans le bon sens du terme. Ithuriel n’avait qu’une envie : cracher au visage de son frère. Au lieu de cela, elle se contenta à peine d’une poussée infime. Poussée qui fut suffisante toutefois pour faire basculer son frère sur le flanc.

Castiel s’était demandé ce qui pouvait être pire en cet instant entre être à la merci d’une sœur consumée par le mal ou bien à celle d’un don en lequel on ne pouvait plus avoir confiance. La réponse était simple. Et ce fut Ithuriel qui l’exprima à haute voix comme si elle avait senti la torpeur de son frère :

— Pitoyable. Mettre fin à ton existence serait faire montre de miséricorde. Mais tu ne le mérites pas… (Elle se redressa en observant son misérable frère avec dédain et des airs de supériorité.) Tu mérites de vivre en ayant à porter sur tes épaules le fardeau de tes crimes passés. Puisse le restant de tes jours être une éternité de tourment et de souffrance. Et puisses-tu implorer jour après jour qu’on te libère de cet enfer sans pour autant accéder à ta requête…

Et sans un mot de plus, la déchue se volatilisa dans un battement d’ailes comme si elle n’avait jamais été là, abandonnant dans la clairière un ange brisé, aussi bien physiquement que psychiquement. Une épave qui avait touché le fond et dont elle ne cesserait de se délecter du tourment et des souffrances. C’était on ne peut plus mérité selon elle. Il était temps qu’on apprenne à la craindre désormais…

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