VI.03 ¤ Psychic Trauma

Après quelques instants d’hésitation, pas certains que cela soit vraiment utile, que cela aide Logan, James parla d’une technique qu’il utilisa afin de se calmer. C’était celle de trouver cinq choses qu’on pouvait voir, cinq qu’on pouvait entendre et cinq qu’on pouvait toucher. Le chasseur dut clarifier son explication lorsqu’il vit qu’il l’avait mal expliqué, le loup-garou expliquant ne pas pouvoir trouver tant de points d’ancrage qui duraient.  Ainsi, Scott révéla que ce n’était pas toujours les mêmes choses, que cela dépendait de l’environnement. En effet, il fallait s’obliger à se concentrer assez sur la réalité pour trouver ces quinze choses. Cela permettait aussi le cerveau de se concentrer sur autre chose, en plus du fait d’aider à bien être ancré dans le réel et non dans les souvenirs. Cela avait bien fonctionné sur l’avocat. Certes, des fois ce n’était pas assez et il devait utilisait quelque chose de moins bien et radical, mais il ne comptait pas parler de cela. Il en avait bien trop honte et c’était quelque chose d’encore plus personnel que la technique qu’il venait d’expliquer. L’anglais mentionna ensuite que certaines personnes récitaient des poèmes ou des paroles de chansons, mais avoua n’avoir jamais essayé.  L’humain lui ayant demandé de lui demander si c’était clair ou non, l’artiste lui répondit que cela l’était avant de poursuivre sur le fait que c’était très intéressant. Bon, c’était déjà ça, non ?

L’américain avoua avoir cru être libéré de tout ça –parlant probablement des crises–, révélant ne pas avoir paniqué ainsi depuis longtemps. James eut un petit sourire désolé. C’était toujours douloureux de se rendre compte qu’on n’en avait pas fini avec ces moments de paniques alors qu’on s’en était cru libéré. L’humain resta silencieux puisque son interlocuteur continua. Ce dernier expliqué que sa dernière crise remontée à longtemps, mais qu’apparemment cela en avait été une violente. Il s’était cru prisonnier de quelque chose qu’il n’existait pas alors qu’un ami tentait de le calmer. Malheureusement, il avait été tellement paniqué qu’il avait fui à un endroit encore pire que celui où il se trouvait de base. Il avoua ensuite avoir conscience que ce qui venait de se passé aurait été bien pire. Certes, c’était vrai, mais techniquement on pouvait utilisait ça pour tout et n’importe quoi juste pour tenter de se convaincre que telle ou telle chose n’étaient pas grave. Bon, certes, James n’était pas bien placé pour sortir ça, puisque c’est exactement ce qu’il faisait par rapport à sa séquestration avec les vampires, comparant cela à ce qui était arrivé à Jared et se disant donc qu’il n’avait pas le droit de se plaindre. Logan termina sur comme quoi il essaierait de s’en sortir s’il avait de nouveau une crise. Il dit espérait que cela n’arriverait pas, et l’avocat était de son avis. Cela serait bien mieux s’il n’avait plus aucune crise dans le futur… mais il fallait quand même s’y préparer au cas où. L’artiste le remercia et Scott eut un petit sourire.

« C’est bien normal, si je peux aider… J’espère moi aussi que tu n’auras pas d’autres crises, mais que si malheureusement cela arrive, cela te rendra la tâche de te calmer plus facile. »

Il resta silencieux quelques instants, ne sachant pas vraiment quoi dire d’autres.

« Dans tous les cas, ça m’a fait bien plaisir de te revoir, même si je ne m’y attendais vraiment pas… On va dire que c’était une agréable surprise ! »

Scott pensait bien ce qu’il disait. Il espérait garder contact avec lui, de voir un jour ses tableaux et qu’il n’hésite pas à l’appeler en cas de besoin.