Tessa ne peut s'empêcher de rougir lorsque Bruce lui répond que oui, Kathleen est canon, mais il préfère les rouquines ou les brunes, mais elle se reprend bien vite et réplique avec un sourire amusé :
Tu sais... Ma couleur naturelle, c'est le blond. Sous la couleur rousse, je suis blonde, certes pas platine, mais auburn, caramel... Et parfois je me mets en brune ou en châtain. Mais le rouge reste ma couleur préférée.
Certes, il y a roux et roux, mais lorsque Tessa choisit de devenir rousse, c'est toujours un roux un peu sombre, discret, qui n'attire pas l'attention. Son sourire se fait plus doux lorsqu'il reprend la conversation, et elle secoue la tête avec amusement avant de répondre :
Je n'utilise jamais mes enchantements sur mes proches. Et si tu étais victime d'un enchantement, je pense que je l'aurais deviné et que j'aurais essayé de t'en défaire. Quant à Calli... Je ne la connais pas encore, mais depuis le temps que tu m'en parles, j'ai envie de mieux la connaître, tu penses pouvoir nous organiser quelque chose pour que ça se produise enfin ?
C'est vrai, Tessa est vraiment curieuse d'en savoir plus sur sa consœur, dont elle ne connaît que le nom et l'amitié de Bruce. Avec un peu de chance, savoir qu'il y a une autre sorcière en ville devrait pouvoir lui permettre de s'amuser un peu avec la sorcellerie, et, surtout, de pouvoir faire face aux chasseurs si ces derniers venaient fouiner de trop près dans ses affaires. Elle se redresse alors, continuant de sourire, et après que Bruce lui ait promis de la ramener - voire de dormir près de sa porte pour la protéger - elle lui répond avec douceur et amusement mêlés :
C'est gentil, merci. Mais je doute que Kath apprécie de te voir dormir sur le paillasson... Tu serais quand même mieux dans la chambre d'amis, je pense.
C'est alors qu'une musique se fait entendre, et Bruce, se levant, l'invite à danser, ce qu'elle accepte avec plaisir. C'est un rythme lent, tranquille, et les deux amis en profitent un maximum, Tessa veillant à ne pas marcher sur les pieds de son cavalier, avant qu'il ne la raccompagne jusqu'à chez elle, dans l'euphorie du moment. Une fois devant sa porte, elle se tourne vers lui et lui sourit :
Merci pour ce moment, Bruce. On remet ça quand tu veux.
Elle se risque à lui laisser un baiser sur la joue, avant d'ouvrir la porte de la maison et de conclure :
Rentre bien et tiens-moi au courant une fois que tu es rentré, d'accord ? Encore merci pour tout.
Elle lui sourit de nouveau, puis le laisse s'éloigner avant de rentrer à la maison, soupirant de satisfaction. Malgré la péripétie de la ruelle, elle a passé un excellent moment et aimerait bien que ça recommence...