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Serena ressentait la douleur de Logan, elle la savait existante, mais… elle ne savait pas comment aider, comment changer cela. Elle se sentait impuissante et pourtant… elle aurait aimé l’aider, vraiment. Elle aurait voulu tellement, mais elle ne pouvait rien, elle le savait. Elle allait quand même tenter, parce qu’elle avait plus de chance qu’en ne faisant rien, ça c’était certain. En prime, elle voyait que Logan voulait vraiment se débarrasser de cette douleur, il n’était pas de ceux qui se plaigne pour rien, un peu comme elle quand même. Il se jeta finalement à l’eau et elle se fit un devoir de l’écouter, de chercher à comprendre. Il avait commencé en disant qu’elle ne pouvait pas être nulle, parce qu’elle avait compris son problème. Fallait clarifier un truc et elle le fit avec le sourire.
-Mais… avec toi c’est différent. Je sais pas, on se ressemble. Avec les autres… ça marche pas.
Ce qui était tellement vrai, vraiment. Avec Percy, impossible d’aligner trois mots sans se manger un coup ou sans faire tuer quelqu’un. Euh… il était impossible, ouais, faut parler au passé… il était mort. Fallait se le rappeler parfois même si… bref. Il continua d’explique que quelque chose lui faisait beaucoup de mal, mais qu’à voix haute c’était impossible à expliquer, que son corps refusait d’en parler. Qu’aborder cette douleur était impossible, mais qu’en la dessinant, c’était possible, mais il ne fallait pas que ce soit volontaire, sinon ça ne fonctionnait pas. Elle comprenait. Peindre, le regard perdu dans l’infini composé par le grain du mur, elle connaissait bien.
-C’est jamais facile de parler de ce qui nous blesse, que se soit avec un ami, un inconnu ou une personne proche, c’est quelque chose qu’on veut garder pour soi, même si au fond… on meurt d’envie d’en parler.
Elle si connaissait bien en peine renfermer. On y pensait toujours, mais on n’en parlait jamais. C’était chiant, c’était douloureux. À chaque fois qu’on y pensait, on avait cette espèce de trémolo dans la voix, cette boule étouffante remontant le long de l’œsophage allant jusqu’à bloquer la trachée et parfois même jusqu’au larynx quand on se retient depuis trop longtemps. Il était incapable de parler de la nature exacte de sa douleur, alors le poids de celle-ci grossissait encore et encore. Comme une plaie mal soignée qui s’infecte. Il avait l’impression d’être sur le point d’exploser sans pouvoir l’éviter. Une spirale infernale ou un piège sans espoir. Au final, ça le terrorisait et c’était compréhensible, elle c’était permit de réfléchir à ses mots quand il rajouta qu’il espérait juste avoir tort et que cette explosion ne se passerait jamais puisque tout cela serait trop dur pour lui. Elle le comprenait.
-On va s’arranger que non d’accord? À deux… on peut bien trouver une solution, même temporaire.
Elle souriait, elle allait être positive pour deux, pourquoi pas? Elle le pouvait bien, il le méritait. Donc, aussi bien chercher comment lui remettre un peu de… elle n’était pas assez naïve pour ce dire qu’elle effacerait tout, qu’elle l’aiderait vraiment, juste… si elle pouvait lui offrir quelques heures de répit, pourquoi pas! Elle le pouvait. Donc, si elle avait une douleur grandissante, quelque chose d’insurmontable, qu’est-ce qu’elle ferait pour s’en sortir. Non, courir des km jusqu’à s’en rendre malade pour oublier n’était pas la solution. Elle avait tenté à la mort de sa mère. Non, ce qu’elle tentait de plus en plus c’était, c’était un truc chiant, c’était de voir les choses de façon plus positive, mais réaliste. Dans chaque douleur, il y avait un peu de positif non? Elle avait perdu sa mère, mais elle avait gagné une stabilité. Elle avait eu Percy dans sa vie, mais il lui avait permis de terminer ses études. Elle supportait Meph, mais il lui apporterait surement quelques choses de plus, peut-être un certain chasseur, mais ça… elle n’y pensait pas vraiment sur le coup. Elle sortit donc son propre carnet de dessin. Se mordillant la lèvre inférieure parce qu’elle réfléchissait pas mal à comment lui expliquer son jeu à elle.
-Après le décès de ma mère, j’ai eu droit à un défilé de psy plus froid et inutiles les uns que les autres, mais y en a un qui m’a expliqué un jeu que j’ai bien aimé. Le but, c’est de prendre une grande page et de faire de petit dessin qui vous mine ou qui sont négatifs, ensuite faut dessiner le positif tout près pour réaliser que… bah même si y a du mauvais, y a du bon. Je dis pas que la situation en elle-même a du bon. Non, y a rarement du bon sur le moment, mais… qui en découle, autour. Je… c’est pas clair. J’ai pas l’impression d’être clair.
Elle replaça une mèche de ses cheveux en souriant, ouais… elle était nulle avec les gens.
-Attend, je vais te montrer. En prime, avec des mots, c’est plus facile.
Elle sortit un crayon de son sac et rapidement, elle esquissa rapidement les traits fins qu’elle avait si bien connu, Percy, mais seulement la moitié du visage, l’autre elle le laissa sombre, lui donnant une allure effrayante. Elle expliqua en même temps, loin d’être sûre d’elle parce que bon… c’était, comment dire… elle n’en avait jamais parlé à personne en fait, bref.
-C’est mon premier presque copain, je n’étais pas certaine de moi et… il en a profité, il était violent et moi, je m’en fichais, il m’appréciait, c’était comme… impossible. Il m’a traité comme un objet et il a fait beaucoup de mal autour de lui. Il m’en a fait baver, vraiment et il est mort en aout… sous mes yeux. C’est ma douleur, mon négatif.
Elle tentait de se créer une façade, quelque chose à laquelle se raccrocher et elle soupira, avant de plonger son regard dans celui de Logan, tentant même d’esquisser un sourire pour cacher que tout ça l’affectait peut-être encore.
-Et là, faut chercher un petit quelque chose à laquelle se raccrocher. Quelque chose de positif….
Elle dessina ensuite l’hôpital et un diplôme, c’était petit et mignon comme dessin, mais toujours fait avec un excellent doigté et de la finesse.
-J’ai cherché pourquoi la vie l’avait mis sur mon chemin, j’ai détesté la vie pour ça et trouver du positif, c’était impossible, mais finalement… je n’aurais pas été capable de terminer mes études sans son soutien financier. Je le sais, il m’a fait vivre l’enfer, mais… passé au travers m’a permis de réaliser mon rêve. Ça n’excuse rien, mais… c’est plus facile de tourner la page après.
Elle ne se sentait toujours pas à l’aise et toujours aussi nul pour aider les autres. Elle ne pourrait jamais faire psy, elle le savait hein. Docteur ou pas, la psychiatrie ce n’était pas pour elle, loin de là. Elle tendit le carnet à Logan tout de même, rajoutant simplement :
-Au pire, commence par de petite chose ou je peux tenter de trouver du positif. Je suis douée avec les hypothèses.
Elle était franche et douce avec lui, c’était différent qu’avec le restant de la population planétaire. Parce que bon, quelqu’un qui dit que Serena est douce… les gens la connaissant vous traiterait de fou, mais avec Logan… elle avait laissé une de ses façades à la maison et ça faisait un bien fou quand on y pensait…
Mar 25 Nov - 2:23
Invité
Invité
Lorsqu'un traumatisme parvenait à déchirer une conscience, le fait de recoller ses morceaux s'avérait être une épreuve difficilement surmontable, et ce n'était malheureusement pas la première fois que je passais par cet état. En vérité, histoire d'être parfaitement honnête, je ne comptais plus les moments où mon cœur avait été brisé en mille morceaux. Cela m'était arrivé tellement de fois que l'idée d'y penser ne faisait que retourner le couteau dans ma si profonde plaie, celle qui était l'image parfaite du compte à rebours. En moi siégeait une véritable bombe à retardement en attente d'exploser, et je sentais bien que cette dernière n'allait pas tarder à le faire. Cette issue, à mon sens inévitable, me faisait très peur, et j'aimerais réellement savoir comment faire pour pouvoir l'éviter, mais je m'en sentais incapable. Je ne savais clairement pas quoi faire...et c'était horriblement désagréable.
À sa manière, tout en douceur, Serena cherchait à me venir en aide, justement pour éviter que cette explosion ne se produise. C'était réellement gentil de sa part. Ses paroles me faisaient d'ailleurs un peu de bien, même si je sentais encore cette douleur devenir de plus en plus forte. Serena me changeait les idées de la plus appropriée des manières, car elle avait un mérite que les autres ne possédaient pas forcément. Elle parvenait en effet à me comprendre, parce qu'on se ressemblait tous les deux, et cela me faisait vraiment du bien. C'était bien mieux de discuter avec quelqu'un capable de nous comprendre plutôt qu'avec quelqu'un qui semblait être à côté être à côté de la plaque, car cela parvenait à gommer la souffrance présente au plus profond de notre cœur. Serena me faisait du bien...c'était ce qui restait important dans cette histoire. L'explosion restait en sommeil pour le moment, alors autant profiter de l'instant présent.
- Tes paroles, toutes tes paroles, elles résument exactement ce qui se passe...ce qui m'arrive et ce qui me fait souffrir dans le même temps. C'est au-delà de nos ressemblances, c'est puissant...je n'arrive pas vraiment à l'expliquer. Je sais juste que c'est génial...et que je ne regretterais jamais ma rencontre avec toi Serena.
Elle voulait vraiment empêcher l'explosion de se produire, par n'importe quel moyen, mais que voulait-elle faire exactement ? J'aimais vraiment cette aide que Serena souhaitait m'apporter. Elle était vraiment proche de mon cœur...
Profondément intrigué par cette envie qu'elle avait de m'aider, je ne savais vraiment pas ce qui m'attendait, mais je savais que cela n'allait pas me faire du mal. Le contraire était juste clairement impossible.
Le discours de Serena me surprit à un point que je n'avais jamais connu jusqu'à présent. Elle venait en fait tout juste de me parler de pans très personnels de son existence, des genres de confidences qu'on fait très rarement, même aux personnes avec lesquelles on était le plus liés. Ce qui se passait était clairement incroyable, mais c'était tellement magique à la fois que le côté incroyable ne me choquait pas. Seul le côté magique de l'événement restait important pour moi.
- Quand je plonge dans ton regard, tu n'as vraiment pas l'air d'une personne mauvaise, et par conséquent de quelqu'un qui mérite de subir autant de douleurs que celles que tu as subies.lui dis-je, avant d'ajouter ceci :Tu ne peux pas savoir à quel point ton discours ainsi que cette confiance que tu m'accordes me touche Serena. Et puis...je pense comprendre ce que tu veux dire.
En même temps, qui ne le comprendrait pas ?
- Dans ma vie, j'ai eu malheureusement l'occasion de vivre des expériences pas forcément très joyeuses et donc de souvent passer par cette étape où on doit reconstruire son être pour continuer d'avancer...ce n'est jamais vraiment facile, mais je n'agis pas forcément dans le bon sens. C'est là d'où vient mon problème je crois.
Peut-être devrais-je illustrer mon affirmation avec un exemple, histoire d'être plus clair.
- Une autre fois où j'ai failli...y rester pour faire simple, j'ai emprunté un virage d'une grande importance dans le but de me sentir mieux. Dans un sens, c'est grâce à cette douloureuse expérience que je me suis lancé dans ma carrière actuel, un virage que je n'aurais peut-être pas emprunté si je n'avais pas failli crever...mais comme je te le dis, je fonctionne à l'envers. Plutôt que de tirer du positif d'une expérience extrêmement négative, j'ai préféré tout reconstruire pour trouver une sorte de moyen de me sentir de nouveau à l'aise, mais j'ai plutôt mal travaillé sur le fond de ce qui m'était arrivé. Je n'ai pas pris le temps de guérir de ma première fois...car je préférais fuir dans le dessin, même si j'aime dessiner, mais je n'ai pas fait ce que j'aurais du faire. C'est pour cette raison, je crois, que la seconde fois m'affecte autant, et que je sens cette douleur monter en moi, à la limite de l'explosion. J'ai toujours fonctionné à l'envers en fait pour tout t'avouer.
Sans comprendre pourquoi, je continuais mon discours sur un sujet radicalement différent.
- Quand j'étais petit, je n'étais pas vraiment un enfant à qui on faisait réellement attention. Résultat, lorsque je me sentais mal, peu importe pour quelle raison, je restais invisible, même pour mes parents, enfin "ceux qui se faisaient passer pour mes parents" serait une appellation plus exacte. Même quand j'étais malade, j'étais obligé de me prendre en charge seul parce qu'ils n'étaient pas assez présents pour faire attention à moi. Une fois, j'ai été atteint par une grippe assez sérieuse qui m'a obligé à rester à l'intérieur durant non pas une mais deux semaines, évidemment sans personne pour me surveiller en journée. À ce moment-là...quelqu'un en a profité et a pénétré dans notre domicile. Faible comme je l'étais, et surtout aussi jeune, je ne pouvais rien faire contre lui mais j'ai malgré tout essayé, et ça a plutôt mal fini. Le cambrioleur m'a facilement maîtrisé et a pris une décision qui m'a marqué à vie. Il m'a tout bêtement enfermé dans un placard, à la cave, et il a pu prendre le temps de voler tout ce qu'il souhaitait voler.
Il était dur de savoir où je voulais en venir, alors autant expliquer pourquoi je m'étais mis à raconter cette histoire tout d'un coup.
- Ce fameux placard, j'y ai passé le reste de la journée, mais également la suivante. Je n'en ai été délivré que le soir, alors que j'étais mort de faim et que je manquais d'air. Pour me remettre de cette difficile expérience, j'ai pris la fuite. Je me suis alors réfugié dans le silence, et j'ai dessiné...encore et encore, avant de passer à autre chose, en tentant de revivre comme avant, même si je t'avoue que je ne suis pas rassuré lorsque je dois rester enfermé dans un ascenseur bloqué...qui n'a aucun rapport avec un placard mais ça reste le même principe. Après, les marques d'inattention se sont multipliées entre mon égarement de plusieurs jours dans une forêt, un oubli dans une grande surface...ou même dans les transports en commun, pour ne citer que ces exemples-là. À chaque fois que j'ai mal, je me contente de m'enfuir, et de chercher un bouleversement à opérer dans ma vie, histoire d'oublier ce qui m'est arrivé, mais je ne sais jamais prendre le temps de travailler sur le fond du problème...de peur qu'il me tourmente encore et encore au point de devenir insupportable.
Le fait de parler autant était étonnant, surtout venant de ma part, mais au final je faisais certaines révélations que je n'aurais certainement jamais fait en temps normal.
- En fait...mon problème il est là et n'a jamais disparu...j'ai peur de ma souffrance, au point de refuser de l'affronter et donc de l'éviter à tout prix. Je ne sais pas agir autrement...c'est compliqué pour moi...
Mes aveux avaient été sincères. Le contraire aurait en même temps été assez surprenant venant de moi. Devant Serena, je me sentais capable de parler de ces choses que je taisais la plupart du temps. C'était agréable...cette sensation d'absence d'entraves. J'aimerais juste la posséder en tout temps.
Ven 28 Nov - 4:26
Invité
Invité
Tout d’abord, il faut mentionner que Serena n’aurait jamais cru avoir ce genre de relation avec quelqu’un. Une relation sincère, basé sur des ressemblances, mais aussi sur des confidences, ce n’était pas rien pour elle en ce moment. C’était quelques choses de nouveau et d’effrayant aussi, fallait l’avouer, mais ce n’était pas un mal. Elle le savait, donc tentait d’avancer au travers de ce lien improvisé. Parce que oui, c’était un lien improvisé, elle avait rencontré Logan aux hasards d’une souffrance, dans un lieu reculé du monde pour panser leurs blessures respectives avant de retourner au combat. Pourtant, il c’était étrangement créé quelque chose de fort entre eux non? En fait, c’était peut-être dans sa tête à elle, mais c’était des doutes éphémères non? Parce que, Logan se confiait, il ne le ferait pas s’il n’était pas à l’aise. Faut arrêter de douter de soi pour rien Serena, non mais…
Elle l’écoutait, elle tentait d’éviter un débordement de la part de Logan, une explosion d’émotion. Elle avait toujours cette image un peu gamine de l’être humain, vous savez celle qui les compare au cocote minute, en bande dessiné, avec la fumée qui sort des oreilles. Ouais, elle avait toujours été un peu gamine notre petite Serena, elle avait conservé ça, un peu. Logan lui donnait raison et ça la fit tristement sourire, parce qu’on est d’accord, elle aurait préféré qu’il lui dise : « t’as complètement tord petite, ça va bien, j’ai une vie heureuse et sans mal. » et qu’il en soit sincère. Elle découvrait en Logan qu’un avec qui elle partageait des souffrances semblables, mais… pour lui éviter ce genre de douleur, elle aurait accepté le poids de la solitude n’importe quand. Ses mots la rassurèrent quand même, elle devait apprendre à faire un peu plus confiance au gens, mais c’était difficile. C’était une épreuve, un cap à passer avec Logan, mais que si elle y arrivait, sa vie s’en porterait surement que mieux. Donc, elle se lança, un peu comme quand on plonge du plus haut tremplin pour la première fois, qu’on ne connait pas la piscine, ni la profondeur de l’eau et qu’on a le vertige… fallait juste tenter de, vous savez, ce truc chiant là… fait confiance à la vie.
-Moi non plus Logan, je ne regrette pas.
Et ne regretterai pas non plus, elle le savait. C’était ce genre de petite valeur sûre, vous savez. Comme quand votre femme s’exile en Allemagne, sa vous inquiète, mais… vous savez qu’elle va revenir et que même si, c’est presque la première fois en huit ans que vous ne lui parlez pas toutes les semaines, vous savez qu’elle reviendra et qu’au final, ça restera aussi bien, même si la miss est débordé entre ses deux exiles. Elle savait qu’elle ne regretterait pas cette rencontre et que c’était impossible que celle-ci lui fasse du mal. Même si la vie pouvait lui prouver le contraire un jour, elle espérait que non. Il n’y avait pas que des mauvaises choses dans la vie, c’était impossible, bon peut-être que si, mais… on allait dire que non, on allait dire que le positif était possible et tenter d’y croire. Il rajouta que lui, avait du mal à la croire mauvaise et que par conséquent, elle ne méritait pas sa souffrance. Ça, c’est parce qu’il ne savait pas les horreurs que lui avait fait faire Percy… sinon il partirait, vraiment. En plus d’aimer la confiance qu’elle lui accordait, il semblait comprendre ce qu’elle disait, ou du moins ce qu’elle tentait d’expliquer. C’était déjà ça de gagné.
-Merci de me croire une bonne personne, ça me fait du bien et c’est… étrangement facile de te faire confiance.
Ouais, elle ne disait pas qu’elle se croyait une bonne personne, elle ne pouvait pas, plus maintenant. Pas après tout ça. Pourtant, elle avait fini par dire une vérité toute simple, qu’avoir confiance en Logan, c’était facile. Facile, mais bizarre à la fois, fallait bien l’avouer. Ensuite, ce fut son tour de parler un peu et ça la rassura, parce que c’était le but de la manœuvre, c’était de mettre des mots sur son problème. C’était la meilleure façon de passer par-dessus. Oui, c’était bizarre hein, souvent on pensait que d’ignorer le problème serait mieux, mais non. Il confiait que dans sa vie, ça n’avait pas toujours été rose, elle ne pouvait que trop bien le comprendre. Il avait l’impression de ne pas bien faire les choses, mais… on ne pouvait pas mal faire les choses, si? S’il y avait un sens pour faire les choses, elle n’avait surement pas eu le bon non plus.
-Je suis pas sûr que comprendre.
Elle lui souriait gentiment, légèrement, parce que bon, elle ne savait même pas si réellement, il y avait un sens pour faire les choses, donc il expliqua, les images c’était toujours bien. Il expliqua qu’une fois où il avait failli mourir, il avait pris un virage radicale. Il expliquait sa… genre de fuite qui était quand même positive pour lui. Il n’avait pas pris le temps de guérir et maintenant, ça se ressentait. Il continuait de dire qu’il ne faisait rien dans le bon sens, mais… elle avait du mal à donner un sens aux choses. En même temps, elle comprenait, c’était logique, mais tellement plus complexe que ça dans la réalité. Il continua son discours et elle était là pour l’écouter, pour tenter de comprendre, chose que les gens tentaient rarement. Il cherchait à plaindre, mais pas à comprendre. Il s’aventura dans un monde bien à lui, il parlait de son enfance. L’enfance, c’était toujours de quelque chose de secret, surtout quand il y avait des traumatismes à l’enfance. Alors elle l’écouta. Il lui parla finalement du cambrioleur et d’un placard, elle ne voulait pas le couper, pas briser cette franchise. Ça prenait beaucoup pour en dire autant, pour parler aussi franchement, alors elle écoutait. En prime, son histoire de placard ramenait beaucoup de chose à la surface et ce n’était pas des plus positifs, loin de là. Elle restait tout de même concentrer, ravalant son émotion, on parlait de Logan là, fallait pas voler la vedette et elle arrivait à ravaler depuis toujours en prime! C’est à ce moment-là qu’il apprit à fuir. La fuite, c’était bien quand même. Ensuite, un bouleversement dans sa vie, comme pour la redémarrer et on passe à autre chose. En gros, si elle comprenait bien, Logan fonctionnait avec des « points pivots » mais ce n’était pas efficace pour avancer, du moins, plus maintenant pour lui. Il avait peur de sa souffrance, ne l’affrontait pas, il ne faisait pas autrement, c’était difficile. Elle lui fit un sourire franc, le regard brillant et adorable à la fois, quelque chose de sincère venant d’elle.
-J’ai trouvai notre première différence Logan.
Ouais, elle n’en n’était pas peu fière, loin de là, parce que ça lui donnait une piste du pourquoi la vie l’avait mis sur son chemin, un peu beaucoup.
-Et j’ai peut-être comprit pourquoi la vie t’a fait croisé ma route.
Ouais, elle était détestable, froide et horrible la gamine, mais… pas avec Logan, avec Logan… elle était ce qu’elle aurait pu être sans toutes ses blessures et ça, elle en avait conscience, il lui aurait surement fallu un Logan dans sa vie avant Percy, elle aurait mieux su comment réagir, comment réagir pour elle-même du moins.
-Je suis d’un naturel combattif, je fais face à la vie et je lui tiens tête, peut-être même un peu trop, mais… avec le temps… J’ai perdu des plumes au fil des combats. J’arrive à guérir et à passer à autre chose, mais… j’ai parfois l’impression d’y avoir abandonné une partie de mon âme, j’ai du mal avec les gens, leur faire confiance… j’ai plus la faculté d’aimer les gens, j’y arrive pas, mais toi tu peux. On a peut-être des choses à s’apprendre.
Elle souriait, elle était positive pour une fois et… avenante par sa franchise. C’était bien de la voir comme ça, c’était surtout rare. Elle pourrait peut-être lui enseigner à faire face et lui, avec le temps… à savoir aimer. Qui sait, peut-être que faire confiance, ça s’apprenait…
Dim 30 Nov - 1:46
Invité
Invité
Lors de notre toute première rencontre, à peine avais-je pu plonger dans le regard de Serena que j'avais pu sentir que je n'avais rien à craindre avec elle, et que je pouvais lui offrir ma confiance absolue, une confiance qu'elle n'allait certainement jamais trahir. J'avais énormément de chance d'avoir pu rencontrer quelqu'un comme elle, uniquement par le plus grand des hasards. Pour une fois que la vie me faisait un cadeau, je n'allais clairement pas faire l'erreur de le refuser, surtout que ce fameux présent me donnait l'occasion de mettre en sommeil, même brièvement, mes douleurs. Cette discussion avec Serena n'allait peut-être pas définitivement me guérir et m'éviter cette fameuse explosion, mais elle avait au moins le mérite de m'apaiser là où d'autres choses n'avaient strictement aucun effet sur moi. Ainsi, on pouvait affirmer avec certitude que ma relation avec Serena était plutôt bénéfique. En même temps, il serait plutôt absurde de dire le contraire à la vue de comment je me sentais en sa présence. En effet, je me sentais à l'aise avec elle, au point même de parvenir à exprimer des choses dont je ne me sentais pas capable de parler d'habitude. Ces confidences, je ne les faisais jamais lors d'une deuxième rencontre, mais bien plus tard. Rien que ceci était une preuve que ma relation avec Serena était très différente des simples relations d'amitié capables de naître dans une vie. Tout s'était forgé sur l'instant, très rapidement, mais c'était bien ainsi à mon sens, car tout ce qui se passait entre nous était vraiment important pour moi.
Les confidences que je venais de faire à Serena étaient assez importantes et surtout spéciales, car elles concernaient une période de ma vie dont je ne parlais pas très souvent. Mon enfance renfermait en effet des souvenirs plutôt désagréables des temps où j'avais davantage souffert qu'exprimé les émotions positives normalement fournies par cette belle période d'innocence. Cette histoire avec le placard et le cambrioleur n'en était qu'une parmi tant d'autres, mais je ne voyais pas lui parler de tout le reste. Il n'y avait en effet rien de bien joyeux dans cette période de mon existence et puis je n'avais parlé du placard qu'à titre d'exemple. Je n'avais fait cela que pour prouver que je n'avais jamais réellement agi correctement pour gommer mes traumatismes. Des étapes avaient en effet été oubliées en chemin, ce qui avait par conséquent entraîné la venu d'un travail inachevé. J'aurais du le finir...mais mes forces ne l'avaient jamais réellement autorisé. Au fond, ce fameux piège dans lequel je me sentais enfermé avait été forgé par mes propres soins, même si c'était horriblement difficile de l'admettre.
Au terme de mes confidences, Serena me dit quelque chose de plutôt surprenant, car cette dernière semblait trouvé une différence entre nous et surtout avoir compris pourquoi la vie m'avait fait croisé sa route. Qu'avait-elle bien pu comprendre en entendant mon histoire ? Serena me l'expliqua peu de temps après en me dévoilant ce qu'elle était au fond d'elle, ce naturel qu'elle possédait et que moi je n'arrivais pas à adopter. En effet, elle était combative, capable de faire face aux pires moments d'une existence, même si elle perdait des plumes au fil des combats. Le défaut dans tout cela était qu'elle avait l'impression d'avoir perdu une partie de son âme, cette faculté à aimer les gens, leur faire confiance...une faculté qu'elle disait percevoir en moi. Peut-être avait-elle raison au fond...peut-être avions-nous des choses à s'apprendre.
- Je n'ai jamais su faire comme toi... J'ai souvent vécu des moments pas vraiment évidents dans ma vie, mais je n'ai pas forcément le mental pour y faire face comme il faut, préférant plutôt bouleverser ma vie pour mieux supporter les choses. Avec ce qui m'arrive en ce moment, je sens bien que ce n'était pas la méthode la plus appropriée...
En même temps, ce n'était pas trop compliqué de comprendre qu'il s'agissait de la mauvaise méthode à la vue de comment j'allais en ce moment.
- Au fond...c'est possible que tu aies raison Serena. Le contraire serait bizarre en même temps. Peut-être que le hasard nous a réunis tous les deux, histoire qu'on puisse avoir la chance de se compléter...en quelque sorte, vu qu'on parvient à se comprendre et surtout à se parler sans réelle retenue.
Peut-être que le but de cette réunion était exactement ce que j'insinuais, mais je n'en savais rien. Après tout, ce n'était qu'une supposition comme une autre.
- Le hasard a des bienfaits très intéressants...et j'aime vraiment cela.dis-je avec sincérité, et surtout avec le sourire, avant de rajouter ceci :Merci d'exister Serena...
Il n'y avait pas beaucoup de personnes que je remerciais d'exister de cette manière bien précise. Elles ne se comptaient que sur les doigts d'une seule main à vrai dire, une main dont Serena faisait partie à présent.
Mer 3 Déc - 5:24
Invité
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Elle l’avait écouté, elle l’avait ressentie, c’était compliqué de l’expliquer, mais… souvent il y avait une sorte de résonance en elle au discours de Logan, parce que sans le savoir, ils se ressemblaient, il y avait des similitudes tellement étrange, comme cette histoire de placard, elle aussi elle en avait un, même si ce n’était pas un voleur, mais bien sa mère et ce, pour une raison précise, mais elle y avait passé du temps, beaucoup espérant à chaque fois se téléporter ailleurs, se perdre ou s’effacer, alors elle dessinait, elle n’avait que ça à faire, dessiner, colorier et attendre. Alors bon, elle comprenait, elle savait. Encore là, le positif du placard… c’était son tallent en dessin, elle n’y aurait jamais consacré autant de temps sans cela. Ouais, fallait faire face à son problème et y trouver un petit plus pour avancer, c’était le mieux. Pourtant, Logan n’était pas capable de faire comme elle, il ne pensait pas avoir le mental pour affronter tout ça, mais pourtant, il était encore là, il était en face d’elle, alors à quelque part… il avait la force requise, juste qu’il ne savait pas comment cesser de se protéger pour attaquer. Se faire assiéger par ses émotions c’étaient normales, faire durer le siège grâce à un château fort solide, c’était bien aussi, mais à la longue… veux, veux pas… les vivres allaient manquer et les gens céder, fallait attaquer à un moment, sinon on se s’effondre quand même.
-Il n’y a pas vraiment de méthode appropriée je pense. À l’époque, si ça t’a permis d’avancer, c’était ce qu’il fallait faire, c’est tout. Faut pas culpabiliser en prime, sinon tu ne t’en sortiras pas.
Et elle le pensait, toutes les solutions sont bonnes, juste qu’elles le sont pour une période de temps indéterminé et ça, c’était quelque chose de chiant, mais c’était un fait. Logan avait utilisé une technique, une méthode à lui, mais elle venait de périmer, ça ne marchait plus, mais il y avait d’autre technique à prendre maintenant, juste que c’était un peu flou sur le coup de l’émotion. Il lui donna raison quand elle expliqua pourquoi – d’après elle- il c’était rencontré. Elle ne put s’empêcher de sourire, peut-être que c’était vraiment ça, ils devaient s’aider et se compléter le temps qu’ils se sentent mieux tous les deux.
-Ça serait bien, moi j’aimerais bien. C’est un peu bizarre de pouvoir parler sans retenue, mais j’aime ça, c’est une première.
Ouais, elle était positive et… ça lui faisait du bien en fait. C’était rare que c’était son rôle, mais… elle l’avait plutôt bien! Ce qui n’était pas plus mal, fallait tenter de le garder comme ça hein, le négativisme, c’était la meilleure façon de se refermer et ça… ça vous faisait rencontrer les Percy de ce monde et elle se collait encore les problèmes reliés à ça. Logan trouvait que le hasard avait des bienfaits intéressants et qu’il aimait ça, elle souriait, c’était vrai. Ensuite, il… il l’a remercia d’exister. Non mais… vraiment, elle… c’était bien la première fois non? Elle ne savait plus trop ou se mettre, se passa une main légère dans les cheveux puis tenta un truc inédit chez elle, un truc difficile aussi… elle accepta le compliment. Ouais, c’était surement la chose la plus pénible et la plus difficile au monde, accepter une remarque positive qui faisait du bien. Alors, elle le remercia pour véritablement l’accepter, c’était un infime pas pour l’humanité, mais un énorme pour la gamine.
-Merci à toi Logan, vraiment. J’aime beaucoup nos conversations, c’est très… rassurant et je sais pas trop, ça m’aide beaucoup.
Il était tellement gentil avec elle et surtout, lui rendre cette gentillesse était si simple. Elle n’avait pas cette facilité avec les gens, pas habituellement, mais avec Logan, ça se faisait presque tout seul. Parfois, il fallait qu’elle se lance, mais ensuite elle réalisait que c’était vivable et tout allait bien. Il n’allait pas la rejeter et… et même s’il le faisait, elle allait passer par-dessus et ça ne voulait pas dire que la prochaine personne avec qui elle s’entendrait bien le ferait. C’était difficile à croire, mais il ne fallait pas généraliser. Si deux démons comme Percy et Méphisto pouvait être totalement différent, les humains aussi et même plus. Donc, il fallait arrêter de dire que tout le monde allait l’abandonner. Bon, elle attirait les gens comme ça, mais… elle pouvait surement briser cette chaine infernale, elle ne savait juste pas comment.
-J’aurais aimé pouvoir t’aider comme tu m’aides, mais… j’ai peut-être de petits problèmes de confiances en moi quand on parle de relation interpersonnelle. J’ai toujours l’impression d’être nulle. Je vais tenter… de me faire plus confiance.
De petits problèmes? Euh, d’énorme ouais, elle et les gens, ça faisait deux, peut-être même trois, mais elle commençait à se dire qu’elle pouvait faire mieux. Elle y arrivait avec Logan non? Elle pouvait surement arriver à faire quelque chose de bien et peut-être même créer des relations, fallait juste… trouver des gens avec qui elle s’entendait bien et ça, c’était assez rare quand même. Ouais, il y avait beaucoup de cheminement chez la gamine.
Jeu 4 Déc - 1:09
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En me trouvant auprès de Serena, je parvenais à trouver un semblant de sérénité dont je ne pouvais pas forcément profiter à n'importe quel instant de ma vie. Je ne pouvais pas expliquer ce que je ressentais, mais il y avait entre nous ce truc qui faisait que je me sentais bien et que je pouvais avoir confiance en elle, sans aucune méfiance. Ce truc, je l'avais senti dès ma première rencontre avec Serena, alors que j'avais normalement besoin de plusieurs jours ou plusieurs semaines pour le sentir. Étais-je rassuré par l'idée de me sentir aussi à l'aise avec quelqu'un ? Oui, évidemment. Il s'agissait là de la preuve parfaite que ma vie sociale n'avait rien d'un cas désespéré, en dehors bien sûr de ma relation amoureuse avec la douce Jessica. Je me sentais bien avec Serena. Elle était humaine, certes pas au courant de ma nature de loup-garou mais elle avait pu cerner quelque chose de plus à mon sujet que certaines personnes. Nos ressemblances nous avaient unis, en quelque sorte, car le fait de me trouver plusieurs points communs avec Serena lui avait ouvert une porte sur mon âme, une porte que d'autres personnes n'avaient pas forcément le privilège de franchir. C'était peut-être pour cette raison que je me sentais aussi bien avec elle. Ce n'était qu'une simple supposition, mais je l'aimais...cette fameuse supposition.
Les paroles de Serena étaient d'une certaine justesse que j'aimais entendre. En même temps, les mensonges avaient une certaine saveur que je détestais, alors il était facile pour moi de détecter une absence de sincérité dans une voix.
- Serena, tu es vraiment gentille...merci beaucoup. Le fait de pouvoir discuter avec toi me permet de me changer les idées, d'oublier certaines choses et cela me fait beaucoup de bien. Je ne sais pas vraiment comment l'expliquer, mais je me sens bien avec toi. Je te fais confiance, sans aucune méfiance, et cela fait que je peux parler avec toi, sans me retenir. Normalement, il me faut plus de temps avant de me sentir suffisamment bien avec quelqu'un pour lui confier ce que je te confie, mais avec toi tout s'est fait instantanément. Cela reste inexplicable, mais j'aime vraiment le fait de pouvoir faire cela moi aussi...j'aime vraiment ce que je ressens comme j'aime nos conversations.admettais-je avec un sourire, sorti comme par miracle, avant d'ajouter les paroles suivantes :Ne sois pas aussi dure avec toi-même Serena. Tu es bien plus douée que ce que tu prétends et je ne dis pas cela à la légère...crois-moi. Il faut, comme tu le dis, que tu parviennes à avoir davantage confiance en toi. Ce que je sens, en t'écoutant et en te regardant, ne mérite pas d'être dissimulé dans l'ombre.
Ce que je venais de dire à Serena était sorti de ma bouche avec sincérité, car il s'agissait là de ce que je pensais d'elle. J'espérais simplement que ces paroles allaient pouvoir lui provoquer une sorte de déclic. Serena était vraiment bien plus douée avec les gens que ce qu'elle prétendait. Elle était en tout cas bien plus douée avec moi que d'autres personnes. J'aimerais bien que Serena parvienne à avoir davantage confiance en elle. Peut-être le pourra-t-elle petit à petit au fur et à mesure de nos discussions, tout comme je pourrais être moins torturé par mes traumatismes.
Au terme de mon discours, un bruit me dérangea énormément. Il s'agissait tout simplement du vibreur de mon téléphone portable, que j'aurais tout bêtement préféré ne pas l'entendre, car cela risquait bien de sonner le terme de ma discussion avec Serena.
- Excuse-moi, je dois répondre...
Je répondis au téléphone, découvrant par conséquent que le coup de fil venait de mes gros clients du moment, celui qui m'avait commandé pas moins de douze tableaux en l'espace de trois mois, ce qui était un sacré record pour moi. Ce dernier souhaitait me voir, le plus vite possible, car il avait parlé de moi à un ami, sans me dire de qui il s'agissait, mais en affirmant qu'il serait intéressé par mes talents. Après lui avoir dit que je serais là dans une trentaine de minutes, je raccrochais.
- Un de mes gros clients du moment a parlé de moi à un ami, et il serait à priori intéressé par mes talents. Je ne m'attendais vraiment pas à ce genre de coup de fil.lui dis-je, encore sous le coup de la surprise.Je suis désolé, de devoir partir comme cela, mais ce genre de rendez-vous ne se refuse pas vraiment. J'aimerais qu'on se revoit Serena...quand tu veux où tu veux. Tu n'as qu'à me passer un coup de fil quand ça te chante.dis-je avec le sourire.
Il était temps de partir, même si cela ne me plaisait pas vraiment, mais je pouvais quand même être assuré d'une chose. Nous allions forcément nous revoir, très bientôt. C'était parfait ainsi.
- À bientôt Serena...et merci encore.lui dis-je, avant de partir et quitter cet arbre, qui était certainement le repaire parfait pour nos rendez-vous.
Fin pour moi (merci pour ce rp )
Ven 5 Déc - 3:24
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Ouais, elle avançait bien en parlant avec Logan, elle comprenait plus de truc, c’était bizarre, mais c’était bien. Genre, elle acceptait plus de trait de sa personne et pouvait peut-être les changer à force de volonté, heureusement pour elle… elle en avait beaucoup de la volonté, alors ça allait bien hein. Elle pourrait peut-être arriver à quelque chose. C’est là que Logan prit la parole. Elle était gentille, c’était bien la première fois qu’un lui disait un truc du genre, avec Logan, elle était quelqu’un d’autre, elle était un peu plus la personne qu’elle voulait devenir, mais elle allait peut-être réussir à l’être un peu avec d’autre un jour. Lui aussi discuter lui permettait d’oublier ou de lui changer les idées, ça faisait du bien en sommes. Parler sans retenue, ça allait, c’était pareil pour elle, pourtant… elle ne lui avait jamais parlé du surnaturelle, mais s’il ne connaissait pas… vous imaginez en rajouter sur ses malheurs, non aussi bien ne pas en parler. Elle lui fit un sourire quand il disait apprécier, parce qu’elle aussi elle aimait bien. Ensuite, il lui demanda de ne pas être aussi dure avec elle-même. Ce n’était pas chose facile hein, loin de là. Lui la trouvait douer et en ce moment, elle le croyait. Alors si lui le pensait, elle le serait avec lui et c’est tout. Pour la confiance, elle y travaillait. Elle en avait beaucoup, mais elle l’avait tout mit en médecine, rien en interaction sociale, alors bon… fallait gagné plus d’expérience pour mettre ses points dans ce domaine.
-Merci beaucoup Logan, mais… je te jure qu’avec toi… je suis différente, c’est plus facile ici, je sais pas pourquoi. Avec les autres, j’y arrive tellement pas.
C’était totalement vrai. Elle était douée avec Logan, mais nulle avec le restant de la population, c’était simple comme ça. Au moins, maintenant il était au courant, c’était déjà ça de gagné. Genre, on allait faire la différence entre Logan et le reste du monde, c’était bien comme façon de voir. Elle aimait sa sincérité et cherchait à l’être en retour, c’était difficile, mais c’était possible. Ensuite, elle le vit sortir son téléphone, il devait répondre. Elle lui fit un sourire. Elle n’était pas du genre à ne pas répondre, surtout si c’était l’hôpital pour une absence ou autre alors bon. Elle attendit patiemment qui termine. Il avait conclu en disant qu’il serait là quand une trentaine de minutes, donc quand le regard de Logan revint sur elle, elle savait que c’était pour un au revoir. C’était un de ses gros clients et il avait un rendez-vous, c’était bien pour lui! Vraiment. En plus, ça lui changerait les idées, alors elle était contente pour lui.
-D’accord, j’appelerai.
Elle lui fit un sourire, elle était gentille. Elle ne savait juste pas encore à quel point ça serait difficile à faire, parce qu’elle et le téléphone, c’était deux mondes complètements différents, vraiment. Pourtant, sur le coup, elle le voulait vraiment! Alors ouais, elle allait le faire. Il la salua, et la remercia. Elle était toujours souriante quand elle rajouta simplement :
-Merci à toi aussi Logan et promit, je t’appelle.
S’il y avait bien une chose que Serena tenait, c’était ses promesses, alors elle se mettait un peu la pression. C’était la meilleure façon de savoir qu’elle le ferait et elle voulait vraiment le faire! C’était ça le plus important quand même non? Ensuite, il partit et elle vola doucement sa place pour dessiner dans son carnet, dessinant l’intérieur de son placard, peaufinant Percy au passage… au bout d’une heure, elle ferma les yeux, appuya sa tête contre l’arbre et soupira. Logan était partit et elle se sentait de nouveau… tellement seule. Elle ne savait plus trop ce qu’elle voulait… travailler sa serait bien, ça lui changerait les idées.
Merci pour ce beau rp <3 C'est si bien rp avec toi