Tu étais fier de ton chien et c’était parfait comme ça, tu avais l’impression qu’il le ressentait et comme ça, il apprécierait à force. C’était logique. Le chien c’était finalement endormi. Toi, tu ne faisais rien de plus qu’à l’habitude. Tu le caressais doucement, lui chuchotant les mêmes messages durant toute la nuit. Tu avais souri quand il avait glissé ses doigts sur ta peau. Une petite victoire de plus, ça t’en faisait pas mal en ce moment.
Il se réveilla à un moment donné. Tu n’avais pas vraiment vu le temps passer, ce qui était une bonne chose pour lui. Il quitta ensuite la pièce, comme toujours, mais… quelque chose avait changé, tu le savais. Il était légèrement plus… ouvert à l’idée de ton existence. Un truc du genre. Tu en aurais mis ta main à couper… ou presque. Parce que bon, tu aimais bien tous tes membres et en prendre soin était devenu une habitude.
Ensuite, tu t’étais levé, tu t’étais douché et tu étais parti faire du thé. Le thé était salvateur entre vous, tu le savais. Il t’avait finalement remercié et tu étais parti avec ta tasse pour la boire au salon. Ton canapé était tout trouver, une place de choix pour un thé matinal et… tu fus surprit que George t’y rejoigne, vraiment. Tu le laissas se caler doucement contre toi. Fallait l’avouer, tu n’osais même pas bouger de peur d’effrayer ou de réveiller (parce qu’il n’était clairement pas conscient de ce qu’il faisait à l’instant) la créature sauvage qu’était ton chien. Donc ouais, non, pas bouger Melchom, pas bougé. Alors, tu ne peux que prendre ton thé dans cette position des plus confortable, fier comme pouvait l’être un démon.
Jeudi 18 Novembre 2010
Tu… étais en train de faire des trucs de démon. Oui, oui, des trucs de démon badass comme ça ton habitude. Bon en fait, j’avoue que je me fiche complètement de ta vie et que j’y comprends que dalle. Alors, tu faisais ce que tu faisais le mieux, être toi. Pendant ce temps, George s’évertuait à travailler, ça le détendait. C’était un passetemps comme un autre. Ton chien, il était bibliothécaire en quelque sorte. Ça t’allait, tu avais toujours eu envie de te faire une bibliothécaire. En fait… tu en avais déjà sauté trois… dans trois rayons différents, mais ça… c’était du passé. Ton bibliothécaire du moment te faisait de l’œil plus que les autres. Ouais, faut l’écrire sinon l’orgueil canin et masculin de George va en prendre un coup sans le savoir. Voilà, j’ai changé de playlist, je devrais arrêter d’écrire n’importe quoi.
Tu étais en train de faire le repas du soir. Tu aimais bien cuisiner et tu avais le temps de le faire. En fait, tu prenais le temps. Tu adorais suivre chaque étape, avec une précision chirurgicale. Dépecer un homme ou un cochon, même chose pour toi. Du coup, tu en avais pris l’habitude et Dieu que tu cuisinais bien. Oui bon, impliquer Dieu dans la réponse d’un démon n’est pas la meilleure des idées. Ton George ne semblait pas aller pour le mieux. Disons que tu l’avais vu en meilleur forme, mais… tu l’avais aussi vu plus brisé. Il c’était planté près de toi et tu avais déposé ce que tu étais en train de faire pour te tourner vers lui, comprendre, lui parler. C’est à ce moment qu’il… se rapprocha, déposant sa tête contre ton torse et t’enlacer pour un câlin. Sur le coup… oui ça t’avait pris au dépourvu, mais sans se faire attendre, tes bras c’était resserrer contre lui dans un câlin. Tu avais remonté une de tes mains dans son dos comme pour le caresser avant de glisser tes doigts dans les cheveux de sa nuque, comme pour le rassurer. Ta bouche c’était finalement déposé au-dessus de son crâne, comme si tu aurais voulu y déposer un baiser, mais tu n’en fis rien. Tu restas là, tout simplement, les yeux dans le vide, regard qu’il ne voyait pas de toute façon. Tu le caressais doucement pour lui remonter le moral, le rassurer tout en disant, laissant flotter tes mots dans un doux murmure :
-Ça va aller mon beau, ça va aller. Et doucement, ton piège se refermait sur ce chien que tu avais fait tien. Pourquoi dresser une créature quand on pouvait la faire sienne, tout entière et de son plein gré? Oui, tu étais surement une horrible personne, mais le simple fait d’être nominer dans cette catégorie de faisait frémir de plaisir.